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    Birdman
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    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Film multi-récompensés aux Oscars 2015 (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario original, meilleure photographie), Birdman ou (la surprenante vertu de l'ignorance) est un réel exercice de style de la part d'Alejandro González Iñárritu. En effet, le film est très majoritairement (à l'exception du début et de la fin) constitué d'un seul et unique faux plan-séquence (les raccords étant produits à l'aide de d'effets numériques) qui navigue entre les décors et les ellipses temporelles. Ce choix de mise en scène crée un aspect onirique qui retranscrit parfaitement le rapport étrange du personnage principal avec la réalité : on ne sait jamais spoiler: (même si la toute fin du film nous laisse un indice)
    si Riggan Thomson possède réellement des pouvoirs surnaturels ou si le personnage n'est pas un peu illuminé et que le film n'est qu'une retranscription de sa perception de la réalité.
    Cette folie ambiante (tous les personnages sont un peu fous ou un peu perdus) est parfaitement retranscrite par des acteurs tous plus marquants les uns que les autres. En effet, que ce soit Michael Keaton, Emma Stone, Edward Norton, Zack Galifianakis, Naomi Watts (pour les plus connus) ou les autres, tous offrent une performance exceptionnelle (idéal pour un film dont les personnages sont tous liés au théâtre) et auraient tous mérité une récompense : il est d'ailleurs surprenant que Michael Keaton n'ai pas reçu l'Oscar pour ce rôle, véritable miroir de sa carrière.
    Scénario original, mise en scène atypique et poétique (même si on peut la considérer un peu tape-à-l’œil) et interprétation exceptionnelle : Birdman possède tous les atouts pour faire passer un bon moment à tout spectateur acceptant ses conventions cinématographiques.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2015
    On savait Inarritu doué. Je n'aurais pas parié qu'il puisse être génial.

    Pourtant, Birdman s'avère exceptionnel à tout point de vue. On aura rarement vu la virtuosité de la caméra épouser aussi parfaitement les tortueux méandres d'une intrigue captivante. Birdman est à la fois la tragédie d'un petit homme, la dissection d'un système, une réflexion sur l'art de jouer et un concentré de contemporanéité.

    Le principe du "plan unique" est ici utilisé avec une subtilité incroyable : il ne s'agit pas pour le réalisateur de faire croire qu'il a tourné son film en un seul plan, mais plutôt de suggérer que le monde entier peut tenir dans un théâtre de Broadway et ses environs immédiat - comme il pourrait tenir dans beaucoup d'autres endroits au monde. La caméra furète dans les coins et les recoins avec malice et distinction, les transitions temporelles s'enchaînant avec une maestria ahurissante.

    Toute cette science pourrait n'être que poudre de perlinpinpin attrappe-oscars, mais les acteurs et actrices se chargent de donner au film un supplément d'âme : ils décrochent tous quasiment leur meilleur rôle, à commencer par la sidérante pretstation d'Emma Stone, qui nous offre une tirade d'anthologie.

    L'ego, l'amour, la fidélité, le désir, le jeu, l'acte de jouer, la célébrité, les medias, les relations hommes/femmes et parents/enfants : Birdman englobe tous ces sujets, non en les survolant, mais en les approfondissant, souvent par des scènes de duettistes sur le fil, Keaton/Norton, Norton/Stone, Keaton/journaliste, Keaton/Watts...

    Film tourbillon, oeuvre totale, pétaradante et sussurante, Birdman s'impose comme le premier chef d'oeuvre de l'année.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2015
    Iñárritu est un réalisateur qui prend son temps pour nous présenter de belles œuvres. Avec Birdman il était certain de se retrouver face à quelque chose d’unique. Alors que le cinéma d’aujourd’hui se presse pour sortir au plus vite une œuvre avant tout le monde, l’équipe de Birdman a dût réfléchir et passer du temps à apprendre textes, gestuelles, plans et lumières. Filmé en longs plans séquences, la caméra ne s’arrête jamais. Les quelques fondus dans le noirs sont faits en toute discrétion. Par conséquent, nous nous retrouvons en direct au cœur de la vie de ce metteur en scène au don exceptionnel. Mais son don le rend il exceptionnel aux yeux des autres ? Non, il a déjà eu sa gloire, aujourd’hui le public a fait du zapping. Alejandro González Iñárritu raconte avec un goût amer la difficulté pour des stars bafouées de refaire surface et qui se résignent à devenir des célébrités qui font le buzz sur Youtube plutôt que d’affirmer leur vrai talent. Quelques réalisateurs ont déjà tentés de s’attaquer à ce sujet, Alejandro González Iñárritu le fait mieux que tous. Avec une dimension surréaliste, il montre l’éphémérité du succès en explorant la question de l’ego et des doutes.
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    Marceau G.
    Marceau G.

    389 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2015
    Aujourd'hui n'allait pas être un jour comme les autres. En apparence, le mardi 3 mars était un jour tout ce qu'il y a de plus ordinaire, un énième jour de fin d'hiver, mi-gris mi-ensoleillé, un jour, pour ainsi dire, assez banal. À l'exception qu'en ce mardi 3 mars, jour de fin d'hiver au pays de Molière (formule destinée à faire un rime, car évidemment, c'est l'hiver dans une grosse partie du monde), j'allais découvrir l'heureux vainqueur du si convoité Oscar du meilleur film, j'ai nommé "Birdman" ! Outre aux Oscars, le nouveau long-métrage d'Alejandro González Iñárritu (a) fait sensation auprès des cinéphiles du monde entier, ravissant critiques et spectateurs. Une réussite due tout d'abord à son acteur, Michael Keaton, dont le parallèle avec le héros qu'il incarne dans le film, n'est pas fortuit... Ce choix de casting, afin que ce dernier incarne Riggan Thompson, ex-star hollywoodienne d'une série de blockbusters à succès, sur le retour et tentant de faire un come-back à Broadway, n'est pas involontaire ni même anodin. Cela n'est pas sans rappeler la propre carrière de Keaton, qui, après avoir tourné "Beetlejuice" et les deux "Batman" avec Burton, fut légèrement négligé si l'on omet quelques rôles sympathiques, comme celui dans "Jackie Brown"... Et donc au même titre que "What We Talk About When We Talk About Love" pour Thompson, sa pièce dans le film adaptée du livre éponyme de Raymond Carver, "Birdman" peut signifier une renaissance aux yeux de son acteur. Keaton l'interprète avec un réalisme incroyable, normal, compte tenu de ce que nous avons dit précédemment, il n'empêche que sa composition reste étourdissante ! Mais il n'est pas seul le Michael, ne l'oublions pas, car les seconds rôles sont également prodigieux ; Zach Galifianakis est épatant (son meilleur rôle jusqu'ici), Edward Norton est saisissant de vérité (son talent n'est plus à démontrer), Emma Stone est émouvante (je l'aime de plus en plus tout simplement), Naomi Watts est toujours magnifique (deuxième collaboration avec Iñárritu) et les autres, moins mis en avant, viennent compléter le tableau en apportant un peu (ou beaucoup) de leurs savoir-faire et de leur sensibilité. La réussite de "Birdman" est aussi technique : tourné intégralement en plan séquence (à part 2 ou 3 plans décousus et indépendants de l'histoire), le film est un curieux objet de mise en scène et donne l'impression au spectateur de vivre pleinement l'aventure aux côtés des personnages ! Une idée follement intéressante et un résultat inédit et novateur. La musique, quasiment entièrement jouée et improvisée (!) à la batterie par Antonio Sanchez, est également une curieuse (et délicieuse) trouvaille artistique. Tout en sachant qu'elle accompagne on ne peut mieux le rythme et le déroulement du film ! Le scénario est lui-aussi totalement dingue puisqu'il relate avec une précision exemplaire et une extravagance monstre cette histoire baroque, complexe (comme beaucoup de scénarios me direz-vous, mais celui-ci est à part) à mettre en scène et à transposer du papier à l'écran. Critique sardonique et jubilatoire du star-system, des travers d'Hollywood ou de Broadway, "Birdman" est sans aucun doute l'œuvre la plus mature, virtuose et insolente de ces dernières années, à sa manière. Devant ce film, on passe par beaucoup d'émotions, sinon toutes, tant la maîtrise et la délicatesse sont authentiques, oui, le triomphe est absolu. Applaudissements. Salut. Rideau.
    MC4815162342
    MC4815162342

    398 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2015
    Birdman, je l'attendais celui là, bon sang que je l'attendais, le concept farfelue, le casting, le thème, le réalisateur, enfin tout était là pour que ce film soit une de mes plus grosses attentes, à tel point que je ne m'attendais à rien d'autre qu'un bon film, c'est vrai, quand j'ai eu fini de le voir, je me suis dit qu'au final je ne m'attendais à rien en particulier, j'ai pris le film comme il est venu d'où le faite qu'aucune déception quelconque n'a pointée le bout de son nez.

    Je ne sais même pas par où commencer ni quoi dire, un manque d'inspiration peut être, mais j'essaye tout de même de sortir une critique propre et intéressante car ce film en vaut clairement le coup.
    Il est pour le moment le meilleur film de l'année 2015, il en reste bien d'autres à voir c'est évident mais c'est pour l'instant le premier, faut dire que même avant de l'avoir vu je tablais déjà sur la note maximale, j'avais envie de lui mettre la meilleure note et je l'ai fait, alors est-ce objectif ou non je ne sais pas trop, je sais juste que ce film est fabuleux, et ce sur tous les plans.

    Déjà pour commencer on va se pencher sur l'histoire, nous suivons alors Riggan Thomson, un acteur extrêmement connu pour avoir porté le rôle du super héros Birdman dans une trilogie éponyme, ayant prit conscience que jouer les super héros dans des films à gros budgets n'a rien d'un exploit et que la sensation d'être un véritable acteur a disparu, il décide d’abandonner cette voie et de partir sur quelque chose où il se sentira vraiment acteur et non un vulgaire produit qui sert uniquement à amasser du pognon.
    Pour cela il se lance dans la préparation d'une pièce de théâtre qui prendra vie à Broadway, le projet est casse gueule car son créateur est plongé entre différentes confrontations, entre sa fille rebelle, son ex femme, un des comédiens de la troupes qui cherche à tout prix la perfection quitte à en devenir pénible, son public qui ne demande qu'une chose, retrouver Birdman, et la plus grande de toutes les confrontations, lui. Il a tellement été adulé pour son personnage de Birdman, il est tellement réputé pour ça qu'il a fini par devenir Birdman, il tente de le combattre en imposant sa vision de "l'acteur", mais l'homme oiseaux lui prend la tête, la plupart du temps en voix off, il lui rabâche qu'il aurait du jouer "Birdman 4" et continuer à empocher du fric avec des films ultra rentables au scénario bidon.
    Tout le film repose là dessus, qu'est ce qu'un acteur ? Et quelle est la différence entre un "acteur" et une "célébrité" ?
    Au final il n'y a pas vraiment d'histoire précise, il est difficile de résumer ce film, c'est plus une réflexion sur un métier, et surtout une passion, tout dans ce projet n'est que prétexte pour proposer une réflexion autour d'un homme qui rêve d'être connu pour un vrai rôle, une vraie performance et non pour avoir porté des ailes et avoir balancé des missiles sur des méchants. Je trouve moi même que les blockbusters aussi divertissant soit-ils ne sont pas des "œuvres", ce n'est pas du "cinéma" pour moi, c'est juste un moyen de rapporter du fric. Et je le répète j'aime pas mal de films à gros budgets mais je préfère largement un film porté par une performance d'acteur, ça ne me plait pas de voir des grands acteurs perdre leur temps dans un film où on ne demande que leur présence et non leur talent.
    Et voilà pourquoi j'ai adoré la vision de Alejandro González Iñárritu, car il sait apporter un récit intéressant, qui fait réfléchir sur un des plus beaux métier du monde, tout en apportant une grosse touche de délire et d'humour, rien que le début du film nous annonce la couleur, il s'ouvre sur le personnage principal en slip qui l'évite assis dans une pièce, on sait dès le début que ça va être farfelue et génial à suivre.
    En parlant de suivre, c'est une des choses que j'attendais le plus sur ce film, le fameux faux plan séquence, tout le film est construit en faux plan séquence, je m'explique pour ceux qui ne savent pas, un plan séquence consiste à faire une scène en une seule prise, sans aucune coupure, nombreux sont les réalisateurs à en faire, je pense de suite à Paul Thomas Anderson, mais d'autres comme les frères Dardenne ou bien sur Alfonso Cuaron s'en servent régulièrement. Je suis très friand de ce genre de scène car à chaque fois c'est un challenge et à mon sens une prouesse.
    Mais Iñárritu renouvelle le tout en fabriquant tout son film sur ce principe, mais comme je le disais il s'agit d'un "faux" plan séquence, car il est évidement impossible de tourner un film de deux heures en plan séquence, donc grâce au numérique et à un montage habile Alejandro nous donne l’impression que durant toute l'aventure nous suivons les personnages en un seul et unique plan, ce qui est juste grandiose et brillamment imaginé.
    De plus l'histoire est en quelque sorte un huis clos car nous passons la plupart de notre temps dans ce théâtre où l'ambiance est bien mouvementée, nous sortirons quelques fois dans la rue mais je pense qu'on peut clairement dire que ce film est un huis clos.

    En parlant des moments où on sort du magnifique théâtre, la bande annonce pour ceux qui l'ont vu nous plonge à plusieurs reprises à un moment où nous découvrons plusieurs explosions et même un aigle mécanique géant, et bien dans le film là scène ne montre rien de plus, comme si tous les moments d'actions avaient étés foutu dans la bande annonce, pourquoi ? Je ne sais pas, pour attirer le public ? Je ne suis pas sur, le réalisateur montre bien avec son film qu'il ne cherche pas à proposer un blockbuster, je pense que la bande annonce est en faite montée de façon à ce qu'on est l’impression de voir un block, mais qu'au final il nous prend à revers avec un scénario très intelligent.

    Pour compléter le niveau technique, outre une réalisation absolument fabuleuse et révolutionnaire, un montage brillant et des effets spéciaux assez bluffants on se tape une bande originale qui tabasse, j'avais le son à fond, c'est du pur bonheur d'entendre ces tambours qui explosent tout, ça donne un truc à l'ambiance, je ne saurais dire quoi, peut être une certaine tension ou tout simplement quelque chose de jouissif, en tout cas cette BO est juste énorme.

    Pour ce qui est du casting maintenant, une des parties les plus importantes tout de même, nous avons donc en tête comme tout le monde le sait Michael Keaton, un choix du au hasard ou pas je n'en sait rien mais en tout cas c'est le choix parfait, on ne pouvait pas faire plus intelligent et logique j'ai envie de dire.
    Car tout comme son personnage Keaton à joué un super héros il y'a plusieurs années, qui n'est autre que "Batman", et depuis il n'a rien fait de marquant, ou plutôt il n'a pratiquement rien joué de marquant, car des films comme "Jackie Brown" sont géniaux mais on ne les retiens pas pour Keaton, alors que les "Batman" de Tim Burton on les retiens en grande partie pour Keaton, en gros comme son personnage on lui colle l'étiquette d'un super héros et on ne lui laisse pas la chance de faire autre chose de plus marquant. Voilà pourquoi ce choix est d'une perfection évidente, et il n'a clairement pas volé sa nomination aux oscars, il mérite même de remporter le prix mais bon il n'est pas le seul et puis ça lui ferait pas de mal de le remporter. Au delà de ça, qu'il soit nominé ou non, ça n'enlève rien à sa prestation, il est impressionnant de vérité et se donne à fond dans ce rôle que personne d'autres ne pouvait porter, une prestation fascinante, ce qui n'empêche de reconnaître que ses collègues ne sont pas moins bons, que ce soit Edward Norton qui est possédé par son rôle de comédien possédé par son personnages (si la phrase a du sens, enfin quand on a vu le film), Naomi Watts qui avait déjà jouée pour le réalisateur dans "21 Grammes" est une fois de plus géniale, Emma Stone est surprenante, décidément elle ne cesse de tomber sur des bons rôles en ce moment, Andrea Riseborough est elle aussi très bonne, et Zach Galifianakis sort totalement de son rôle d'attardé dans "Very Bad Trip" pour offrir une très belle prestation sans exagération, je voulais aussi ajouter une chose à propos de Lindsay Duncan que je ne connaissais pas, elle ressemble comme deux gouttes d'eau à l'actrice française Anne Marivin, avec quelques tours au compteur en plus bien sur.
    En gros le casting envoi du lourd, étonnant ? Naaa !

    Alejandro González Iñárritu réalise donc une oeuvre unique et impressionnante sur un univers pas si exploité que ça au final, les films sur les acteurs ne sont pas si nombreux, et celui ci n'est pas un simple film sur un acteur mais il propose comme je l'ai répété péniblement je sais à de nombreuses reprises, mais il offre une réflexion intelligente et tellement vraie sur un monde qui se repose en grande partie sur la célébrité. Mais il ose pousser encore plus loin en filmant une femme critique qui écrit un mauvais papier sur une pièce qu'elle n'a même pas vue juste parce que le projet ne lui revient pas, et c'est tellement vrai, combien de fois ça arrive ça ? Impossible à dire mais je suis sur que ça arrive très souvent. Pareil pour l'agent du personnage de Riggan Thomson, un agent qui profite d'un accident violent de ce dernier pour remettre son acteur sur le devant de la scène, ils tabassent pas mal non plus les blockbusters notamment à travers une scène où on voit spider-man, un transformers et d'autres personnages célèbres, on entend aussi pas mal de noms d'acteurs comme Gosling ou Downey Jr., l'humour est bien présent, il ne faut pas l'oublier.

    Bon bah je pense avoir fait le tour de ce petit bijou très inventif, sans jamais tomber dans la caricature ou dans le poussif Iñárritu et ses co-scénaristes nous livrent une critique piquante et réaliste d'un univers pas si honorable que ça.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2015
    Edward Norton a déclaré lors d'un interview :"Lorsque j’ai lu le scénario, je me suis demandé comment Alejandro González Iñárritu et ses partenaires d’écriture avaient réussi à intégrer l’aspect humoristique et poignant de la vie des acteurs en général, mais en particulier les vicissitudes de celle des acteurs de théâtre new-yorkais".

    L'un des atouts du film est bien là. Dans cette ambiance particulière qui règne dans les loges et coulisses d'un théâtre avant la première. Doutes, colères, rivalités se mêlent jusqu'au premier lever de rideau, face au public. Et là, miracle ou pas.

    Ce fameux long plan séquence particulièrement astucieux contribue largement à la réussite totale de ce film.

    Le face à face entre le principal protagoniste et la vénéneuse femme critique reflète bien l'état d'esprit que certains s'emploient à mettre en place pour verser leur venin sur ce qu'ils n'ont pas encore vu.

    Il y a également cette fourmilière des coulisses. Tous ces endroits poussiéreux dans lesquels ces techniciens de l'ombre tiennent une place, et non des moindres, pour le bon déroulement du spectacle. Les grands, et vrais artistes le savent et le reconnaissent. Ils doivent beaucoup, à tous ceux que l'on appelle en France les Intermittents du spectacle. Chapeau à Alejandro González Iñárritu, pour toutes ces apparitions, aussi courtes soient-elles, de ne pas les avoir oubliés. Sans eux, avec ou sans star, pas de spectacles.

    Les prestations de Zach Galifianakis, excellent, de la toujours parfaite Naomi Watts, de l'étonnant Edward Norton ou encore de l'émouvante Emma Stone sont à saluer. Sans oublier tous les seconds rôles ou chacun tient sa juste place.

    Michael Keaton, enfin, une grande révélation pour ma part. D'une incroyable justesse dans toutes les situations de la plus incertaine à toutes celles qui donnent à cet homme tous les galons d'un très grand acteur.

    Un film multi récompensé qui vous entraînera de l'envers du décor, à la terrasse de ce fameux théâtre St. James pour plonger dans une magnifique vue sur Brodway et vous offrir un très grand moment de cinéma.
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2015
    Deux points pour la prestation de Michaël Keaton, 2 heures d'ennui, un film décalé sur le milieu du théâtre, la gloire éphémère, le nombrilisme des acteurs, les critiques, artistes ratés et vaniteux, la dernière scène est particulièrement ridicule.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    185 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2015
    Non, "Birdman" (ou "La Surprenante Vertu de l'Ignorance") n'est pas la nouvelle grosse production Marvel à sensation du moment mais le nouveau film oscarisé d'Alejandro González Iñárritu, le réalisateur de "Babel", "21 Grammes" et "Biutiful" ! En effet, cette comédie dramatique a remporté 4 Oscars il y a quelques jours : meilleur scénario original, meilleur réalisateur, meilleure photographie et meilleur film. Cette merveille du cinéma, sortie le 25 Février 2015, est un film de 2 heures, réunissant quelques plans-séquences reliés entre eux et ne laissant jamais percevoir les coupures (mis à part à la fin du film) ni même la caméra, malgré le très grand miroir dans la loge de M. Keaton. Exceptionnel ! Le réalisateur filme son œuvre avec élégance et habileté, rythmée par la batterie répétitive et obsédante d'Antonio Sanchez qui accompagne en cadence les déplacements des protagonistes. La construction narrative de ce film choral est simple mais d'une très grande ingéniosité. Iñárritu arrive à nous maintenir captivés de bout en bout dans sa critique du star-system grâce, entre autre, à de multiples références et mises en abîmes qui font de cette œuvre une fantasmagorie. Certains points de vue sont d'une grande beauté et nous font penser à d'autres long-métrages traitant de la folie, comme "The Shinning" (de Stanley Kubrick). Les mises en abîmes font s'entrechoquer cinéma et théâtre avec brio comme l'incarne le duo Keaton-Norton (à l'instar du duo Keaton-Nicholson dans le "Batman" de Tim Burton). Enfin, les réflexions sur le star-system et le show-business sont passionnantes. Au fur et à mesure que l'on avance, plusieurs questions émergent à travers la psychologie de ces multiples personnages égocentriques, obsessionnels, vaniteux. Etre une célébrité fait-elle d'eux forcément des artistes ? Notre société n'est-elle pas en train de sacrifier l'essentiel, la création, sur l'autel de l'illusion des célébrités fugaces et creuses ?
    Les nombreux personnages de cette délirante histoire sont excellemment bien interprétés par les comédiens réunis dans ce casting d'exception : Michael Keaton ("RoboCop"), Edward Norton ("Fight Club", "L'Incroyable Hulk"), Emma Stone ("The Amazing Spider-Man 2"), Zach Galifianakis ("Very Bad Trip"), Naomi Watts ("Mulholland Drive"), Amy Ryan ("Evasion"), Andrea Riseborough ("Oblivion") et bien d'autres encore. Quel dommage qu' Edward Norton et Michael Keaton soient, de nos jours, si rares au cinéma. Ils incarnent leurs personnages avec splendeur, charme et tellement d'aisance ! Ils crèvent l'écran ! Certes le film est assez long mais il est passionnant, drôle, innovant et décapant à l'égare du cinéma, du théâtre, du show-business, du monde de l'art en général et de notre société.
    Alejandro González Iñárritu signe ici sans doute l'un des meilleurs longs-métrages sur le sujet depuis bien des années.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 février 2015
    Il y a des films qui vous marquent à jamais, des films qui restent inlassablement dans vos pensées plusieurs jours après leur visionnage. Plus j’y pense et plus j’ai envie de replonger dans cette jubilation, cette extase que j’ai ressenti devant Birdman. Réalisé par Alejandro González Inárritu Birdman, Birdman a la particularité d’avoir été tourné en plusieurs plans séquences qui se relient entre eux sans jamais laisser percevoir les coupes.

    Rarement un film n’aura atteint un tel niveau de perfection dans sa mise en scène. Une réalisation ingénieuse rythmée par la batterie d’Antonio Sanchez où les déplacements des personnages se fondent dans les percussions sonores. Birdman est techniquement le film le plus abouti de ces 10 dernières années, les plans séquences jubilatoires sont d’une précision déconcertante et vont vous faire écarquiller les yeux. La sublime photographie signée Emmanuel Lubezki ( Gravity, Tree Of Life) est d’une beauté divine inégalable.

    Mais Birdman n’est pas qu’une prouesse technique c’est aussi un film d’acteur, avec en tête de Michael Keaton qui interprète pour ainsi dire son propre rôle, abordant un personnage en quête de rédemption .Un come-back réussi notamment grâce à une scène entre lui et une rédactrice ou il déploie une palette émotionnelle incroyable. Néanmoins un acteur sort du lot, un acteur qu’on ne voit que trop peu et qui mérite d’être plus présent sur nos écrans. Edward Norton transcende littéralement le film, il interprète un personnage odieux et incompris, un rôle en or pour un acteur talentueux qui tient ici un de ses meilleurs rôles.

    Birdman c’est aussi un film qui critique le système hollywoodien avec ses Blockbusters en surabondances qui engloutissent les écrans. Alejandro González Inárritu va, par le biais du personnage principal, critiquer ce système à travers la rédemption de ce dernier en compagnie d’une voix off illustrant avec ironie ses propos. Alejandro González Inárritu, réalisateur visionnaire, a réalisé un grand film qui marquera le 7e art.
    vincenzobino
    vincenzobino

    116 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2015
    Chapeau bas, artistes, pour ce bijou offert et justement oscarisé. Attente pleinement récompensée.

    Dès le premier (et unique!!) plan, on est littéralement emportés dans ce théâtre, au milieu de cette troupe jouant pour sa survie en reprenant un classique dont on assiste aux ultimes répétitions et à la première avec son lot de rebondissements.

    D'habitude, on aime connaître l'aspect factuel et ainsi pouvoir se forger sa propre opinion. Mais Innaritu nous propose une séance de voyeurisme pure, proche mais plus forte encore que Black Swan selon moi, et nous envoie un gros coup de poing en plein visage : il n'est pas question de chercher à prendre parti pour tel ou tel protagoniste. Ici il s'agît de se questionner sur ce que nous sommes et ce que nous aurions souhaité réellement être dans nos vies. Et c'est ce que Rigan ressent au plus profond de lui, d'où cette schizophrénie marquante qui ne sera pas sans conséquences.

    Ce plan unique permettant à la caméra de se balader a-travers tout le théâtre et plus; le casting exceptionnel (Keaton méconnaissable et littéralement habité par son personnage et pour moi, ce n'est pas Rigan le personnage principal mais bien Michael; Naomi Watts prodigieuse revivant son personnage de King Kong; Emma Stone et Edward Norton brillants), un montage qui prend aux tripes et un final magnifique.
    Innaritu, au moment de son oscar reçu parlait des mexicains et de leur apport sur Hollywood. J'aurais tendance à dire que le Mexique est en train de prendre gentiment le dessus sur la cité californienne de par ses réalisateurs.

    A recommander vivement et en VO évidemment...
    Edgar L.
    Edgar L.

    193 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2015
    Le voilà enfin ce film dont on a tant entendu parler ! Et il faut reconnaître que tout cela n’est pas galvaudé et que même si on peut reprocher au film quelques petites longueurs, il permet à Michael Keaton un retour en force sur le devant de la scène.

    Le grand art du film est de prétendre être filmé dans un unique plan-séquence. La caméra d’Inarritù se faufile à travers les pièces avec virtuose et talent. On passe des coulisses à la scène jusqu’aux rues de Broadway sans efforts, et sans même se rendre compte que tout cela est fait sans aucune coupure. Une véritable performance technico-visuelle qui est certainement le plus bel atout du film. [...]

    On ne cesse de suivre Riggan durant la préparation de cette pièce sur laquelle semble reposer tout son destin. La peur de l’échec, la crainte des critiques ou les tracas de dernières minutes : on suit tous les désarrois de l’acteur en reconquête. En perpétuel conflit interne avec Birdman, l’ombre de celui-ci semble toujours planer sur lui. Il cherche à s’en débarrasser en vain et doit se faire à l’évidence : ce personnage le suivra à jamais. Se mêle à cela une vie personnelle chaotique. Sa vie en tant qu’acteur lui a gâché sa vie de père de famille et de mari. Sa fille, qui l’assiste dans sa vie professionnelle, sort tout juste de rehab, et son ex-femme entretient avec lui une relation complexe.

    L’énergie qui se dégage du film est enthousiasmante mais on ne peut s’empêcher de constater que parfois quelques longueurs se font sentir et que le film a un ton souvent paternaliste légèrement agaçant. Car le message est aussi celui d’une critique du cinéma actuel usant d’effets spéciaux à gogo, et l’intention est louable, mais la manière dont cela est retranscrit à l’écran peut parfois paraître prétentieuse.

    [...]

    Au final, c'est bien une grande réussite de la part d'Alejandro Gonzalez Inarritu. Michael Keaton est absolument génial, et la réalisation est totalement prenante. On peut regretter quelques longueurs et un côté trop prétentieux qui se dégage parfois du film.
    Raphaël O
    Raphaël O

    147 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2016
    Alejandro G. Inarritu signe une comédie dramatique brillant par l'originalité de son scénario, sa technique absolument parfaite, sa mise en scène extraordinaire et envoûtante, ainsi que par son exceptionnelle distribution. Quant à Michael Keaton, sa performance est éblouissante. Une œuvre magistrale.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    156 abonnés 1 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2015
    Une relative déception. Sur le fond Birdman est le film idéal pour ceux qui, atteignant 25 ans, commencent à en avoir assez des blockbusters standardisés sortis des chaines de montage hollywoodiennes. Ils trouveront dans Birdman un autre type de divertissement facile d'accès qui leur permettra de mettre des mots et des images sur le malaise et la lassitude qu’ils ressentent à la vue des Expandables, Fast & Furious et autres Captain America. Pour les autres le message est peu novateur sur le fond. A moins que vous ne soyez vous mêmes "du milieu" et compatissez, vous identifiez même à l'infortune des stars. Reste la performance de la forme : à aucun moment on a la sensation que le rythme ou le scénario ne pâtit de la contrainte de style qu’il s’impose. C’est cohérent et si fluide que filmer un plan séquence de 1H50 parait facile. Paradoxalement cette virtuosité dessert Birdman : j’étais tellement focalisé sur la performance de la caméra que j’ai mis du temps à rentrer dans la folie de Norton et la recherche de reconnaissance par ses pairs de Keaton, acteur de blockbuster un peu allumé voulant se prouver qu’il n’est pas un imposteur, qu’il peut jouer. Même si elle vise à montrer la mince pellicule entre star et has been adoration et rejection du public, la scène dévêtue ne pas convaincue, tout comme la fin trop simpliste. Pour conclure, je trouve dommage qu’on nous vende Birdman comme une comédie. Elle n’a rien de drôle, ou presque : c’est en jouant dans un film dénonçant Hollywood que Keaton va pouvoir rejouer dans des blockbusters ! Cynisme quand tu nous tiens.
    Phil H
    Phil H

    38 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2015
    Magnifique ! Le personnage le plus égocentrique et le plus étiqueté de son rôle qui lui a valu des années glorieuses : un acteur démodé, un grand jaloux qui n'aime pas être remplacé à la une de tous médias, et c'est ce qui va se passer dans ce film avec l'arrivée d'un acteur — comme lui, égocentrique et incontrôlable — deux fois plus doué que lui... Un plus, avec la voix fantôme du super-héro qui donne quelques effets hilarants !
    En regardant ce film, on a l'impression qu'il a été tourné en un seul plan-séquence... mais non, c'en est en fait faux. Le travail de technique est brillant, le montage minutieux et les acteurs bien sélectionnés !
    C'est le meilleur film jamais vu cette année, en parlant du technique réussi et du scénario loufoque sans oublier les acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Le voilà : LE film que j'attendais le plus ce début d'année ; encore plus que Whiplash (grosse claque), encore plus qu'American sniper (très bon) et encore plus que Imitation game (toujours pas vu, maudit cinéma). Et quand il sort enfin, mon maudit cinéma ne le passe que trois foutus semaines plus tard. Réduit à péter un câble et à regarder s'entredéchirer ceux qui adorent et ceux qui détestent, mon impatience diminue un peu. Mais heureusement, mesdames et messieurs, aujourd'hui est un beau jour : j'ai vu Birdman. Ai-je été déçu ? Oui, bien sûr, un peu. Quand on attend à ce point un film on ne peut qu'être déçu. Birdman est pourtant un très bon film. Je vais commencer par attaquer le gros point négatif du film, ce pourquoi beaucoup ne l'ont pas aimé (et je les comprends) : les longueurs. Je ne me suis pas vraiment ennuyé, mais c'est long. C'est génial de vouloir tourner un film en un seul unique plan-séquence (j'y reviendrai plus tard), mais il faut aussi penser à captiver le public. Inarritu aurait dû à mon avis faire plus de cuts à certains moments, tout en gardant le plan-séquence la majeure partie du film. Une autre chose que j'aurais trouvé intéressante aurait été de faire que Riggan pète plus de câbles, qu'on aie le droit à plus de séquences où il fantasme sur Birdman le retour. Le personnage de Birdman (la deuxième personnalité de Riggan) aurait aussi du apparaître plus souvent, dans ses délires par exemple. Pour faire une transition à peu près correcte (mais loin de celles d'Inarritu, j'y reviendrai), j'adore la scène où, justement, il fantasme sur Birdman le retour. A mon avis cette scène aurait été juste parfaite avec la chanson "crazy" (comme dans la bande-annonce). Elle est entraînante, bien filmée, et les effets spéciaux sont excellents. En parlant effet spéciaux, parlons super-héros (et oui cher lecteur/lectrice, tu l'auras compris, c'est une transition pourrie). On m'avait dit que ce film était une critique des blockbusters hollywoodiens. C'est à moitié vrai ; Birdman nous le dit clairement : les blockbusters permettent aux gens d'échapper à leur morne quotidien, mais il dit aussi qu'un acteur n'a pas beaucoup de mérite à jouer dans ce blockbuster (les gens ne connaissent Riggan que par le nom de Birdman), et ce personnage, has-been, cantonné dans son rôle de super-héros, va chercher la reconnaissance, l'amour. Il a du mal à comprendre qu'on ne puisse pas d'intéresser à lui. Il veut jouer, vraiment, comme un vrai acteur, mais il veut aussi la reconnaissance, quitte à négliger ses amis ou sa famille. Ce conflit intérieur de Riggan va faire qu'on va se prendre d'affection pour lui, d'autant plus qu'on suit ses difficultés à monter sa pièce. Birdman est donc très psychologique et si c'est un registre que vous n'aimez pas, passez votre chemin. Après, quel forme ! Je veux dire...Inarritu a tout misé sur sa manière de filmer le film : un faux plan-séquence qui dure tout le film (c'est à dire qu'on a l'impression que la caméra ne s'arrête jamais de tourner). Le danger d'un plan séquence de deux heures, est que si on veut faire une éclipse, il faut le faire parfaitement : sans coupure mais assez clair pour que le spectateur le comprenne. Et là quelle maîtrise : les ellipses sont magnifiques : elles passent naturellement, sans problèmes. Parfait sur ce point. Alejandro Gonzalez Inarritu a plus que largement mérité son oscar rien que pour le boulot que ça a du représenter de tourner un tel film. J'ai bien aimé la BO, faite essentiellement de solos de batterie ; ça donne un rythme au film. J'adore aussi les acteurs : tous parfaits. Michael Keaton aurait franchement mérité l'oscar, il n'y a pas photo : il joue un vrai rôle, avec une vraie émotion : un vrai boulot d'acteur. C'est autre chose que Redmayne qu'on a mis dans un fauteuil roulant, à faire des grimaces (non que son jeu soit mauvais, bien au contraire, mais pour moi il n'arrive pas à la cheville de Keaton). Mon dieu que les oscars sont prévisibles et de plus en plus inintéressants ! Derrière ça les seconds rôles sont géniaux : Edward Norton est génial et très drôle, Gallifianakis a enfin un rôle sérieux, loin d'Allan de Very bad trip, et il s'en sort très bien. Naomie Watts est hors du commun, comme à son habitude et Emma Stone est très crédible (une actrice très prometteuse, qui fait d'excellents choix). Pour moi, le film qui méritait le plus l'oscar était par contre Whiplash.
    Birdman est donc un très bon film, mais qui ne plaira qu'à ceux qui s'intéressent à des films qui se basent sur la mise en scène et la réflexion.
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