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164 abonnés
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5,0
Publiée le 19 avril 2021
"Fahrenheit 451" film britannique de science-fiction réalisé par le cinéaste français François Truffaut sorti en 1966. Un excellent scénario adapté du roman éponyme de Ray Bradbury publié en 1953 qui présente une société dystopique où les livres sont interdits. François Truffaut exploite le roman de Ray Bradbury dans le contexte de la fin des années 60, dans la lignée de Guy Debord et la critique de la société du spectacle, du loisir et de la consommation qui combat la pensée au profit du marché. Culture de l'image, présence des téléviseurs dans les foyers. Une forme d'idiocratie imposée de façon totalitaire. Un roman et un film d'anticipation qui prête à réfléchir. Vu en excellente qualité. Une belle réalisation. Beau travail de la photo. Très beau sens du cadrage. Le seul film en anglais de Truffaut et son seul film de S.F. Un classique du cinéma.
Le chef d'oeuvre de science-fiction de François Truffaut inspiré du célèbre roman anticipation de Ray Bradbury. Ce film est en quelque sort un plaidoyer pour encourager les spectateurs à lire les livres au lieu de les ignorer. Les livres étaient autodafés pendant la seconde guerre mondiale à cause de la dictature qui régnait en Allemagne qu'on appelait le Troisième Reich.
Sans doute le meilleur film de Truffaut. On reste subjugué par cette pseudo science-fiction tant elle pourrait s'avérer véridique. Et si les livres étaient remplacés par les humains, comme lors de génocides passées? En fait, on se rend compte à quel point ce film est réaliste et visionnaire... Un pur chef d'oeuvre à voir au moins une fois dans sa vie.
Une intrigue où il faut brûler tous les chef-d’œuvre de la littérature historique nous absorbe par sa mise en scène particulièrement stylée. On se croirait dans le magazine « vogue », des meubles accessoires chaises et du chic, le kitsch de l’uniformité pompiste et l’histoire d’un régime autoritaire issu du féodalisme. Cela dit un tel système rigoureusement anti-intellectuel peut être n’importe laquelle à travers les âges, garder les incultes pour mieux les contrôler. Aussi ça m’a beaucoup plus de voir à la française cette ravissante réalisation dont le reste est britannique, l’anglais s’apprend avec le temps pour François Truffaut qui concocte un chef-d’œuvre parfumé goût truffe exquis et appétissant. Tous les romans dont l’auteur lui même de cette adaptation cinématographique, les illustres grands littéraires intellectuels existentiels chocs, sous le coup d’une motion de censure décrétant cet autodafé à cœur joie. Ni sans état d’âme pour les exécuteurs d’ordre parfaitement coordonné, tout se fera à l’envers du décor technologie science fictive fantaisiste. Détruire les papiers imprimés à l’encre, réduit en cendre noir consumé au feu ardent est du cinéma fascination, le feu 🔥tourné fut réellement allumé aux étincelles d’allumettes ou briquets. Le visionnaire nous avertit du danger même pendant la décennie des années 2000, de la surveillance étatique, antenne reliée partout où soit connecté. Les moindres faits et gestes peuvent être manipulés à leurs guises, y compris les vidéos arrêt sur image télévisuel. Une fausse mort crée en édition reportage spéciale pour ce représentant d’autorité devenu rebelle fugitif par usage d’outil propagandiste. Il brûlera le matérialisme plutôt que de continuer à obéir bêtement aux ordres disciplinés hors-la-loi réprouvant, la raison au bonheur république dictatoriale interdite est révoltante. Lire la lecture culturelle est universellement parlant en plusieurs langues et écritures sophistiquées, soyons intelligents que d’être ignorants loin de la réalité actuelle, menteur-menteur cache-moi ça depuis combien de temps ces livres subversifs sulfureux licencieux.
Un très bon film d'anticipation, un peu dans la veine 1984. Maintenant on pourrait croire vieilli parce que maintenant la manipulation se fera sur la télévision et l'ordinateur, mais à prèt tout si l'on enlève tout ça restera quand mème un moyen.
Bien que paraissant démodé à la vue des costumes des pompiers, Fahrenheit 451 est un film incontournable sur une dictature futuriste où la lecture est interdite au profit de la manipulation audiovisuelle. Visuellement impressionant (notamment quand on voit des flammes), ce chef d'oeuvre de Truffaut porté par les parfaits Oskar Werner et Julie Christie est une histoire d'anticipation réellement prenante qui peut aussi se laisser voir comme une métaphore sur la guerre. Un CLASSIQUE !!!
5sur5 Fahrenheit 451 est un manifeste pour l'amour (et les bénéfices) de l'Art : l'espoir est dans la création. Celle-ci peut être aussi une menace ; mis il faut des artistes et leurs plaidoyers pour changer le Monde. Il faut une vision. Avec Hitler ou Rimbaud, le Monde évolue (puis bientôt ceux-là ne sont plus que des détails de l'Histoire, de vieilles idoles à vénérer, citer, hair). Aussi l'homme cultivé est une menace ; il a en main et en mémoire les armes du contestataire, du révolutionnaire, ou les raisons du fanatisme.
On avait adoré Oskar Werner dans « Jules et Jim »... On l'aime à la folie dans FAHRENHEIT 451 ; face à son éblouissante composition d'un pompier qui observe sa décadence après une fulgurante ascension (ou plutôt l'inverse dans ce monde futuriste où les valeurs ont perdu toute logique sentimentale, culturelle, professionnelle,...). Mais celui dont on n'en peut vraiment plus c'est François Truffaut, encore une fois incroyable, en révélant une mise en scène d'une rare perfection et d'une maîtrise stupéfiante. Quels magnifiques plans que ceux qu'il nous offre, de voir les couvertures et les pages de « Moby Dick », « Lolita », « Zazie Dans Le Métro », « La Peau De Chagrin », « Dom Juan » se consumer et se réduire en cendres... Indéniable classique de la science-fiction, FAHRENHEIT 451 est en plus une réflexion d'une grande intelligence sur le rapport du gouvernement à la culture populaire. En tous points brillant, il devient difficile de faire un choix pour dire quel est le meilleur Truffaut...
Un film sur la culture et le pouvoir d'une poésie folle, à la réalisation parfaite et à la tension permanente. Si le film n'est qu'une pure merveille, le dernier quart d'heure, lui, touche à la pure grace. Un film poétique important, impressionnant, vital.
De FAHRENHEIT 451, il me restait un souvenir vague, un peu fade, comme celui de ces vieux livres que l'on se force à finir même si l'essence finit par nous échapper. Non seulement j'étais bien mauvaise lectrice, mais également une bien mauvaise spectatrice. Truffaut, l'homme-film, nous livre ce que le commun des mortels appelle un chef d'oeuvre. Truffaut rend un hommage explicite à la littérature, mais le plus bel hommage qu'il peut lui rendre est bien celui de l'adapter à merveille. Dans un monde où les mots sont criminels, Truffaut prend le parti pris de nous enivrer d'images. FAHREINHEIT est un film visuel ; tout est dit en silence, nos yeux s'habituent à lire les plans savamment élaborés, à trembler à chaque rouge allitération. Le film est tout sauf austère, bien qu'il expose un monde qui le soit : ses couleurs 5ROUGE!), et un humour noir omniprésent (il suffit de considérer les livres en train de se consumer..., portés par un montage type nouvelle-vague tiennent en haleine le spectateur. Il y a d'ailleurs quelque chose de très hitchockien dans le seul film anglais de Truffaut, et cela ne tient pas l'emploi de cette langue qui ne lui était pas familière, mais plutôt de l'évolution de chaque personnage, de la présence du double, et de cette tension latente dans "le meilleur des mondes". L'excellente prestation des acteurs, une retenue profonde d'Oskar Werner et Julie Christie, s'intensifie avec les crescendo de Bernard Hermann. Truffaut maîtrise parfaitement le genre "film d'anticipation", on retrouve tout ce qui fait la force des bouquins du genre (1984 avec le téléscreen...), mais la touche personnelle de son auteur subsiste pour en faire quelque chose d'absolument novateur, et de terriblement intemporel. Le film n'a pas vieilli ; néanmoins, le monde, oui, et la société dans laquelle nous vivons n'est peut-être pas si éloignée de celle décrite... Après la vision d'un hymne à la résistance intellectuelle aussi puissant, une certitude vous suit : s'il falla
Un pompier au métier curieusement inversé dans un monde futuriste uniquement voué à l’argent ou tout contestataire est traqué inlassablement détruit toute forme de culture étrangère au régime - selon les ordres…- et puis rencontre un groupe de jeunes résistants… Belle variation sur le thème du nazisme ( Un des meilleurs Truffault… )que cette adaptation de la nouvelle de R.Bradbury des 50’s et son héros finalement éclairé à ses dépens à la fin ; principalement par ce couple destructeur qu’il forme envers & contre tout... ( "Le feuilleton de la culture" / Goggle.com
Un chef d'oeuvre. François Truffaut réalise un beau film de science-fiction. Un plaidoyer contre les livres autodafés. Une excellente adaptation du roman de Ray Bradbury.