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tristan stelitano
63 abonnés
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3,5
Publiée le 11 juillet 2015
François Truffaut est un très bon cinéaste. Ici, il met en scène un bon film ambitieux et très philosophique. L'histoire de ce film, tourne autour d'un monde qui a basculé dans l'anarchie la plus totale. Des pompiers, donc des représentants de la loi, sont chargés d’arrêter toutes personnes ayant en possessions des livres. Un pompier du nom de Montag , rencontrera une femme qui lui ouvrira les yeux sur la lecture des livres. Ce qu'il découvre changera à jamais sa vie. " Fahrenheit 451" est un bon film de science-fiction dystopique, qui manque parfois de rythme et c'est long. Pas Extraordinaire cette univers, peut être pour l'époque mais aujourd'hui, ça a perdu son charme. Toutefois son développement reste intéressent. François Truffaut est inventif. Il fait quelques allusions à l'histoire des années 30 avant-guerre. Comme par exemple, les livres qui se font brûlés par les pompiers et une allusion à l'année 1933. Lorsque qu'Adolf Hitler devient chancelier de l'Allemagne et ordonne que l'on brûle tout les livres qui pourraient nuire la société Nazi. Ensuite, les tenues vestimentaires des pompiers ne sont pas sans rappelés, les tenues vestimentaires des officiers de la Gestapo. Enfin, une dernière analyse que je pourrais dire sur l'univers du film. Quelques petites références sont tirés du roman, " Ravage" , de René Barjavel. Notamment, le train suspendu sur une poutre creuse, une référence que François Truffaut a décidé d'incorporé, pour renforcé le coté " high-tech" de son univers. Les acteurs sont bons. Oskar Werner est convaincant. Très bon dans la peau de son personnage. Julie Christie joue un double rôle. Elle joue Linda , la femme de Montag et joue Clarisse , la jeune femme que Montag rencontrera dans le film. Convaincante jusqu'au bout. " Fahrenheit 451" est un bon, pas un chef-d’œuvre mais, il sait retenir l'attention.
De la SF entre anticipation et kitsch des années 60, Truffaut offre une dénonciation intéressante de la population lobotomisée par la télévision . Truffaut offre aussi une vision intéressante de cette société futuriste qui vit un peu comme lors de l'occupation Allemande, les gens font les délateurs, vivent dans la terreur, les pompiers sont vus comme des bourreaux et ces mêmes pompiers sont comme des dictateurs de la pensée brulant toute culture littéraire . Très bon dans ses propos mais sur la forme a pris un coup de vieux .
Adaptation du roman de Ray Bradbury, un film SF d’anticipation qui nous plonge dans une société déshumanisée où les livres et les fauteurs de troubles sont bannis. Un Truffaut passionnant même s’il a un peu vieilli avec quelques effets kitchs.
Pas le meilleur film de l'auteur, et pas un très bon film tout court, cette adaptation ne parvenant jamais à s’élever au niveau du bouquin. Reste cependant toute la base de l'histoire, qui elle est formidable, et au final un joli témoignage cinématographique, les films de SF d'époque étant toujours une sorte d'instantané du moment où ils ont été réalisés (ici à la fin des années 60), perdant en intemporalité ce qu'ils gagnent en charme.
Adaptation du roman phare de Ray Bradbury, François Truffaut était certainement l’un des réalisateurs français les plus aptes à adapter celui-ci sur grand écran, du fait de son amour inconditionnel pour la littérature. « Fahrenheit 451″ est un roman d’anticipation nous plaçant dans une époque futuriste dans laquelle la lecture est formellement interdite. Le protagoniste Guy Montag appartient à cette brigade de pompiers chargée de faire disparaître l’existence de la littérature. Jusqu’à ce que Montag lui même en arrive à transgresser les règles, cherchant à découvrir ce qui se cache derrière ces livres. Film OVNI, en marge de la filmographie de Truffaut, « Fahrenheit 451″ se révèle être une adaptation des plus fidèles, retranscrivant parfaitement l’ambiance, atmosphère générale du roman. Décors et images avant-gardistes viennent parsemer le film, relatant une époque futuriste des plus obscures et despotiques, accompagnés d’une bande son en harmonie avec le contexte. On pourrait cependant reprocher les quelques lenteurs, les effets kitchs, ou encore une évocation trop rapide de certaines parties, même si cela n’entache pas la qualité globale du film.
Tout au long du film on ressent à quel point la vie des gens qui vivent dans cette société doit être pénible. Ce que dit le capitaine à propos des livres est marrant, même si ça ne justifie rien.
Film d'anticipation, et comment. On y voit la lecture que l'on veut, mais Truffaut a dû déceler dans le roman d'origine une trace d'un futur pas si lointain. Pour son cinquième long métrage, il met de côté les histoires de cœur, pour déclarer sa flamme à la littérature. Il fait un film de propagande, dans un décor futuriste très iconique a l'écran. Un train de vie qui déraille, c'est le portait d'un soldat du feu qui mène sa rébellion. Le film a plutôt bien vieillit, et le studio Pinewood n'a pas ôté au cinéaste français sa débordante ingéniosité de mise en scène. Le plan séquence est préféré aux scènes découpées a n'en plus finir, et ça, c'est l'esprit nouvelle vague.
Adaptation très fidèle du roman de Ray Braddbury, si bien qu'elle n'apporte pas grand chose en plus. Cependant, on ne s'ennuie pas et le film est plutot agréable a regarder même si il a fortement vielli. Seul regret : l'abscence du Limier qui aurait pu apporter une vraie touche de science-fiction au film, qui n'en n'est finalement pas un.
Truffaut montre l'utilité de l'art et de la culture dans notre civilisation,cependant on peut regretter le simplisme avec lequel il raconte sont histoire par moment.Si le discourt n'est pas dépourvut d’intérêt,celui de l’homme qui une fois ayant lu un livre devient a son tour l’œuvre qu'il a lu.Le sujet n'est développer qu'en surface,il y aurait eu 1000 façons d’approfondir le sujet,ce que n'a pas fait Truffaut.
S'il a vieilli sur certains points, comme celui des costumes ou même de certaines situations qui paraissent maintenant un poil naïves, il faut admettre que l'adaptation du roman phare du genre de l'anticipation qu'est "Fahrenheit 451" est d'une rigueur technique impressionnante. La mise en scène de Truffaut y est (presque) brillante, la musique de Bernard Herrmann, en plus d'être très bonne en elle-même, est intelligemment utilisée, mais c'est tout particulièrement certains trucages, carrément bluffants, qui relèvent l'attention. Bon, sinon, le film est bien mené, sans temps mort, et dénonce habilement l'aliénation de l'Homme qui préfère le confort à une personnalité propre. Seulement une interrogation deumeure: se gaver d'un livre jusqu'à se priver de ses sentiments les plus forts est-il une véritable réponse à la froideur et l'inhumanité de la société? Peut-être faut-il voir dans cette fin assez inattendue la dénonciation de la recherche d'un absolu, mais c'est en tout cas plutôt maladroit... Dommage, c'était jusque là très bon.
Une bonne adpatation de l'oeuvre de Ray bradbury. Je regrette toutefois que le film soit autant inégal. En effet, certains passages captivants et prenant cotoient d'autres passages lents et ennuyeux. De plus, le jeu de l'acteur principal est plus que médiocre, gachant ainsi un film qui aurait pû être bien meilleur.
Assez passionnant, intéressant, mise en scène impeccable de Truffaut et acteurs formidables, un vrai régal même si Truffaut semble avoir mis un peu de son style au placard pour les yeux doux des producteurs. A voir.
Quand Truffaut part en Angleterre (sûrement à cause du budget trop élévé pour les producteurs français!) pour se lancer dans la SF, il nous dépeint à travers un film intemporel un univers fasciste qui fait froid dans le dos dans lequel la lecture de livres est illégale et où les citoyens sont hypnotisés par les images. N'ayant pas lu le livre de Ray Bradbury dont il est tiré je ne peux pas comparer, mais je n'hésite pas à affirme que ce film est, à sa façon, une petite merveille visuelle malgré l'oppression des forces de l'ordre trop peu sensible à travers la mise en scène.
En fait, Fahrenheit 451 le film ne présente que peu d'intérêt. Hormis le fait qu'on peut supposé que Truffaut est apprécier le livre, on ne voit pas trop pourquoi il a décidé de l'adapter. Niveau mise en scène ou jeu d'acteur, rien d'exceptionnel. Tout l'intérêt du film réside en son scénario passionnant, tiré du livre. Fahrenheit 451 se regarde et on suit avec engouement l'histoire jusqu'au bout, mais ce film présente sans doute peu d'intérêt si l'on a lu le livre ou si on projette de le lire.
Pour son seul film tourné en anglais, François Truffaut adapte le célèbre "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury. On y suit Montag, pompier dans un futur proche. Sa profession ne consiste cependant pas à éteindre les incendies, mais à traquer et brûler les livres, déclarés illégaux car susceptibles de rendre les gens malheureux ! Largement repompé depuis, "Fahrenheit 451" fait partie des premiers films dystopiques où le héros est l'exécuteur d'un système impitoyable, qui va peu à peu se rebeller contre celui-ci, en comprenant que ses valeurs son erronées. Ainsi, vue d'aujourd'hui, la trame principale n'a pas grande originalité, mais elle était novatrice à l'époque. Elle apparait toutefois un peu faible par moment, les personnages et leurs relations étant présentés de manière très froide. Le revirement de Montage, qui passe en quelques minutes d'un pompier zélé à un avide lecteur, est par exemple un peu gros ! Néanmoins, "Fahrenheit 451" demeure un film très intéressant en terme de mise en scène, en présentant un futur glacial, où les design futuristes presque enfantins montrent que l'homme se cantonne à un stade puéril, sans rien remettre en question. La suppression de tout écrit, jusque dans le générique clamé à l'oral, fait également son petit effet. De même, la critique de la manipulation par les images, la TV superficielle, et les réseaux (déjà !) est très pertinente... bien que parfois radicale : toute image semble vouée à rassurer les gens avides d'interaction sans les pousser à réfléchir, alors que seuls les écrits semblent pouvoir apporter de la profondeur. On relève par ailleurs la jolie musique de Bernard Herrmann, et quelques effets de mise en scène très "nouvelle vague" (ralentis, etc.) qui donnent à ce film de SF un côté particulier.