Fahrenheit 451
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114 critiques spectateurs

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Sergio-Leone
Sergio-Leone

190 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 21 juillet 2010
Un peu déçu pour du Truffaut mais la science fiction n'est pas son atout majeur, un film extrèmement kitsh dont les émotions n'arrivent pas vraiment à convaincre. Je n'ai ressenti aucun sentiment d'oppression comme l'exige l'atmosphère du livre. Montag change de personnalité comme une chemise dans le film. Les fondamentaux de l'histoire sont là heureusement et permettent d'apprécier un tant soit peu ce film vieillot dans le mauvais sens du terme.
titusdu59
titusdu59

77 abonnés 696 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 août 2011
S'il a vieilli sur certains points, comme celui des costumes ou même de certaines situations qui paraissent maintenant un poil naïves, il faut admettre que l'adaptation du roman phare du genre de l'anticipation qu'est "Fahrenheit 451" est d'une rigueur technique impressionnante. La mise en scène de Truffaut y est (presque) brillante, la musique de Bernard Herrmann, en plus d'être très bonne en elle-même, est intelligemment utilisée, mais c'est tout particulièrement certains trucages, carrément bluffants, qui relèvent l'attention. Bon, sinon, le film est bien mené, sans temps mort, et dénonce habilement l'aliénation de l'Homme qui préfère le confort à une personnalité propre. Seulement une interrogation deumeure: se gaver d'un livre jusqu'à se priver de ses sentiments les plus forts est-il une véritable réponse à la froideur et l'inhumanité de la société? Peut-être faut-il voir dans cette fin assez inattendue la dénonciation de la recherche d'un absolu, mais c'est en tout cas plutôt maladroit... Dommage, c'était jusque là très bon.
il_Ricordo
il_Ricordo

109 abonnés 407 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 février 2011
Fahrenheit 451 est un film d'une puissance rare, aux images bouleversantes et inoubliables, notamment la scène de l'incendie de la maison de la vieille dame, ou encore celle du crime de Montag.
Citant de nombreuses œuvres littéraires, François Truffaut adapte le roman de science-fiction de Ray Bradbury avec talent, et tourne exptionnellement en anglais.
Le film dénonce une dictature intellectuelle qui proscit toute chose écrite.
Il se place dans un futur sombre et dystopique, dans lequel les hommes, qui condamnent les livres et par conséquent le savoir, se condamnent eux-mêmes.
Toutefois, la conclusion du film, optimiste, est un espoir de salut pour cette société apocalyptique.
Antoine D.
Antoine D.

43 abonnés 343 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 24 février 2019
Dans un monde « imaginaire » dans le futur, les pompiers ont une toute autre activité qu’éteindre les incendies. En effet, il les allume intentionnellement afin de brûler tous les livres, Montag est l’un d’eux. Suite à sa rencontre avec Clarisse, la passion lui vient, malgré les interdictions, de s’adonner à la lecture.

Dans cette adaptation de Ray Bradbury, Truffaut et Oskar Werner s’aventure sur une pente dangereuse, si bien que le réalisateur préférera la version française qu’anglaise.
Les décors très kitch et années 70 montrent que la science fiction est un genre difficile à manipuler et non totalement maîtrisé par le cinéaste.
La qualité du scénario et du film n’en sont pas moins excellentes avec une fable fictive sur la nécessité des livres.
Autrui
Autrui

19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 11 octobre 2009
De FAHRENHEIT 451, il me restait un souvenir vague, un peu fade, comme celui de ces vieux livres que l'on se force à finir même si l'essence finit par nous échapper. Non seulement j'étais bien mauvaise lectrice, mais également une bien mauvaise spectatrice. Truffaut, l'homme-film, nous livre ce que le commun des mortels appelle un chef d'oeuvre.
Truffaut rend un hommage explicite à la littérature, mais le plus bel hommage qu'il peut lui rendre est bien celui de l'adapter à merveille. Dans un monde où les mots sont criminels, Truffaut prend le parti pris de nous enivrer d'images. FAHREINHEIT est un film visuel ; tout est dit en silence, nos yeux s'habituent à lire les plans savamment élaborés, à trembler à chaque rouge allitération. Le film est tout sauf austère, bien qu'il expose un monde qui le soit : ses couleurs 5ROUGE!), et un humour noir omniprésent (il suffit de considérer les livres en train de se consumer..., portés par un montage type nouvelle-vague tiennent en haleine le spectateur. Il y a d'ailleurs quelque chose de très hitchockien dans le seul film anglais de Truffaut, et cela ne tient pas l'emploi de cette langue qui ne lui était pas familière, mais plutôt de l'évolution de chaque personnage, de la présence du double, et de cette tension latente dans "le meilleur des mondes". L'excellente prestation des acteurs, une retenue profonde d'Oskar Werner et Julie Christie, s'intensifie avec les crescendo de Bernard Hermann.
Truffaut maîtrise parfaitement le genre "film d'anticipation", on retrouve tout ce qui fait la force des bouquins du genre (1984 avec le téléscreen...), mais la touche personnelle de son auteur subsiste pour en faire quelque chose d'absolument novateur, et de terriblement intemporel. Le film n'a pas vieilli ; néanmoins, le monde, oui, et la société dans laquelle nous vivons n'est peut-être pas si éloignée de celle décrite...
Après la vision d'un hymne à la résistance intellectuelle aussi puissant, une certitude vous suit : s'il falla
White Fingers
White Fingers

17 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 6 février 2024
En tant que grand fan du roman de Ray Bardbury, j'avais, il y a une quarantaine d'années, regardé l'adaptation de « Fahrenheit 451 » par François Truffaut avec de grandes attentes et en avais gardé un souvenir plutôt positif. Toutefois, récemment, en faisant ce qu'il ne faut parfois pas faire avec certains souvenirs marquants, c'est-à-dire revoir le film quarante ans après, j'ai été déçu. Le film, empreint de l'esthétique des années 70, a mal vieilli, et souffre de longueurs. Les personnages, manquant d'attachement et de profondeur, ne captivent pas autant, et l'absence du « limier », cet engin de mort mécanique du roman, est notable. François Truffaut ne semble pas être à l'aise avec le genre de la science-fiction. Certes, certaines scènes et répliques sont fidèles au livre, mais sans ma connaissance préalable du roman, ma curiosité aurait flanché. Le film est très moyen, et je conseillerais de lire le livre avant de le regarder pour une meilleure appréciation.
Retrouvez mon amour du Far West dans les romans. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 27 juillet 2014
Les romans de Bradburry sont comme les films de son copain Ray Harryhaussen. Malgré les années, ils gardent leur magie et surtout leurs qualités ne ternissent pas. Si François Truffaut ne m'a jamais vraiment emballé avec "Jules et Jim" ou bien les aventures "d'Antoine", mais avec ce film de SF tiré d'une nouvelle si compliquée à adapter, il m'a coupé le souffle. Il maîtrise parfaitement son sujet, ses acteurs et l'ambiance particulière, sombre de cette histoire. Un Truffaut surprenant comme la prestation extraordinaire de ce dernier dans "Rencontre du troisième type".
Serge Riaboukine
Serge Riaboukine

56 abonnés 946 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 13 novembre 2009
S'il n'y avait eu que le sujet, je l'aurais trouvé un peu court... Car ammené de façon assez maladroite (on explique bien au spectateur le sujet du film, comme si celui-ci n'était pas fichu de comprendre à demi mot !) mais associé à la réalisation et une esthétique fort intéressante, une ambiance réussie, eh bien je me suis laissé porter. Mais je suis sur que la trame aurait pu être un peu moins démagogique... Ceci dit, le film vaut la peine.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 28 mai 2012
Le film a plus tendance à nous présenter une société parallèle plutôt qu'une société futuriste; une manière de dire que l'ensemble a beaucoup vieilli. La technologie semble désuète, notamment en ce qui concerne les véhicules. En fait, c'est l'esthétique générale du film qui ne fait pas vraiment futuriste...
Heureusement que le scénario est intéressant dans le fond ! Mais je préfère le film "Equilibrium" qui s'inspire de la même oeuvre littéraire; bien sûr, les deux films n'ont pas du tout été réalisés à la même époque, ce qui rend la comparaison difficile. Je ne peux pourtant pas m'empêcher de faire le rapprochement entre les deux films et il faut reconnaître qu'ils sont vraiment différents. "Fahrenheit 451" n'est pas tellement porté sur les scènes d'action, ce n'est pas un film spectaculaire et c'est bien là son principal handicap. Concernant l'histoire en elle-même, l'évolution du personnage principal et les réflexions autour du conditionnement humain, on pouvait espérer plus de profondeur. Un peu déçu par ce film de François Truffaut, car même si le produit n'est pas mauvais, il reste assez fade et on a vite fait de se détacher de son univers assez peu envoutant. Il faut toutefois admettre que le film se laisse regarder, mais je m'attendais à mieux.
Mephiless s.
Mephiless s.

63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 août 2015
Ayant beaucoup apprécié le livre, j'étais curieux de voir comment allait se débrouiller pour adapter à l'écran cet excellent livre (que je conseille énormément). Et bien c'est un peu une déception car le film fait trop daté alors que l'histoire est censé se passer dans le futur; la photographie est fade, la mise en scène a mal vieilli, idem pour les effets spéciaux de fin qui sont ratés comme ceux de Robocop 3. Néanmoins si je mets ce 3/5 c'est parce que c'était un exercice compliqué d'adapter un roman dystopique, ce n'est pas très facile. Truffaut y arrive bien, il a de bonnes idées, notamment avec la télévision ou certaines scènes. De plus, le film est globalement respecté même si il manque le personnage de Faber... Le célèbre cinéaste arrive parfaitement à faire passer le même message que Bradbury et la scène finale est assez belle
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 20 mai 2008
Bon alors pour commencé que tout ce qui peut jouer contre ce film soit dit, il a vieillit, en effet les décors sont assez Kitsch, et font perdre un peu de crédibilité au film (ah! les bornes mobile des pompiers ou certains objets très années soixante, cependant ceci n'empêche pas le film d'être une œuvre maitresse de François Truffaut. la mise en scène est exemplaire la direction des acteurs aussi, ici la caméra suit les personnages dans tout leur déplacement captant les émotions dans un monde qui souhaite les bannir, d'ailleurs a ce titre l'interprétation très sobre d'Osker Werner est excellente, en effet nous verrons petit a petit sur son visage impassible apparaitre les traces d'une humanité perdue. Truffaut parvient aussi a reconstituer la poésie du roman de Bradbury et a crée une atmosphère oppressante ou l'absence de l'écris se fait sentir, en effet les personnages semble incomplet on sent dans leur attitude qu'il leur manque quelque chose et l'omniprésence des pompiers renforce ce climat d'inquiétude. Truffaut nous livre donc un grand film de science fiction qui présente même parfois de troublante ressemblance avec notre propre présent.
aldanjah
aldanjah

75 abonnés 705 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 décembre 2007
Excellent film. L'histoire futuriste fait reflechir sur les dangers d'un mode de société aseptisée.
Des bonus DVD qui nous montrent un historique du tournage très interéssant, et un Truffaut tel qu'on l'aime, avec sa sensibilité bien à lui.
Seul bémol secondaire : des effets spéciaux qui peuvent paraitre depassés / peu réalistes, mais à remettre dans le contexte : 1966 ... et qui de toute facon n'enlèvent rien à la grandeur du scenario.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 9 janvier 2010
Un bon film divertissant et réflexif qui a extremement mal vieilli
TheDarkKnight74
TheDarkKnight74

36 abonnés 194 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 27 mai 2013
Alors en général on aime François Truffaut, d'accord c'est le réalisateur qui a porté la Nouvelle Vague et s'est fait connaître par de prestigieux réalisateurs américains, mais là quand même, son épuisant tournage de Fahrenheit l'a conduit a l'échec, lors de sa sortie et malgré un nombre de détracteur assez conséquent de l’œuvre à l'heure actuelle, pour moi Fahrenheit est un film raté, qui, si il n'est pas mauvais, reste moyen. Et surtout terriblement frustrant, et ce pour plusieurs raisons. D'abord parce que le chef d’œuvre de Ray Bradbury (parmi d'autres chef d’œuvres soit-dit en passant) offrait des possibilités d'adaptations cinématographiques magistrales, imaginez un instant un Kubrick à la tête d'un tel projet... Le roman m'ayant coupé le souffle, ma déception fut d'autant plus forte. Ensuite parce qu'il est entrecoupé de morceaux de bravoures plutôt joliment présentés : les scènes de crémation des livres, la tension crescendo qui découle de la relation entre Montag et le capitaine Beatly. L'interprète du héros, Oskar Werner, est également un formidable acteur qui porte presque le film sur ses épaules. Mais comme dans beaucoup de films de Truffaut, certains rôles s'égarent parfois dans des performances frisant la médiocrité voire pire. C'est ici le cas de la dame aux livres qui se fait brûler avec eux sans réussir à nous bouleverser autant qu'il se doit, et Julie Christine dans le rôle de Clarisse aurait du se montrer davantage angélique, onirique et fantomatique. Elle passe presque complètement à côté de son personnage en essayant de créer un ton d'amourette belle mais trop classique. Heureusement elle joue bien mieux Linda, la femme de Montag, dans un contre rôle magnifique qui sauve de beaucoup toute les fadeurs de ce long métrage. A commencer par les décors aux tons monochromes, trop épurés, qui sans de photographie à la hauteur ne pèsent pas bien lourds pour élaborer une atmosphère oppressante d'uchronie. On bascule ainsi davantage sur le plan du kitsch que de l’anxiogène ambiance d'un Soleil Vert. Sur le plan formel Truffaut patine sans jamais trouver la bonne voie, montrant de brillantes idées (la neige lors de la dernière scène) sans jamais réussir à les intégrer à son cadre. Celle que l'on retient est d'humaniser les livres en tant que personnages en les suivant avec la caméra lors de leurs chutes. C'est évidemment trop peu, comparé aux pistes procurées par Bradbury. C'est dans la force de la prestation d'Oskar Wermer que passe toute la charge émotionnelle, que l'on souffre et que l'on est bouleversé. Les égards du rythme et de l'insuccès formel ne l'aident pas. Le réalisateur saure ne pas céder à la structure habituelle pour ce genre de productions et tout expédier d'un coup, voilà le mérite de Truffaut dans l'histoire, et d'avoir réussit quelques séquences. Mais je maintient qu'en tant que film de science fiction, la mise en scène est un plantage total relevant davantage d'un téléfilm que d'une œuvre cinématographique, et qu'en tant que film romanesque, les stéréotypes rendus splendides par Bradbury restent des clichés énervants dans son n'est pas non plus un navet, attention, mais bon sang quel gâchis.
Marc L.
Marc L.

48 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 octobre 2018
L’adaptation de la dystopie de Ray Bradbury est peut-être le film de François Truffaut le plus connu du grand-public - et le plus célèbre au niveau internationale - alors que le réalisateur, miné par un tournage dans une langue qu’il maîtrisait mal, par les relations conflictuelles avec son acteur principal et par l’impossibilité de réaliser précisément le film qu’il avait en tête, l’avait plus ou moins renié. Passé l’introduction, expliquée oralement d’une voix monocorde puisque plus personne ne sait lire dans cet univers, on retrouve assez peu d’idées de mise en scène audacieuses durant tout ce qui suivra. Tout le monde connaît aujourd’hui le concept de cette société de consommation amorphe dans laquelle les livres ont été interdits et les pompiers, chargés d’éliminer par le feu ces objets subversifs, 451 degrés Fahrenheit étant la température de combustion du papier. L’élément déclencheur du récit survient le jour où le pompier Montag, qui vivait jusque là sa morne existence sans se poser de questions, prend le risque de l’illégalité en ouvrant un livre. Peu intéressé par la science-fiction en tant que telle, Truffaut considérait “Fahrenheit� avant tout comme une fable qui délivrait un message fort : un vibrant plaidoyer en faveur de la lecture, certes (si, comme moi, vous êtes bibliothécaire, le roman a même dû vous être présenté au cours de vos études comme une sorte de Petit Livre Rouge ou de mythe fondateur du métier) mais aussi une charge virulente contre l’autoritarisme “bienveillant�, celui qui sous couvert d’apporter confort et sécurité à ses concitoyens, les prive de la possibilité la plus élémentaire de réfléchir et d’ouvrir leurs esprits. Cette réflexion reste encore aujourd’hui le principal atout du film qui, s’il se perd parfois en explications trop théoriques, reste très intéressant à suivre. En bon cinéaste de la Nouvelle Vague, Truffaut ne goûtait que fort peu l’imaginaire lié à la science-fiction futuriste et, en dehors des brèves images de la traque de Montag par ses collègues aux commandes de curieux jetpacks à hélices, l’environnement visuel reste strictement réaliste et contemporain de son époque. Cependant, avec le recul, la modernité architecturale et décorative telle qu’on l’imaginait dans les années 60 a si mal vieilli qu’elle cristallise la morosité déprimante qui sied à l’univers de Fahrenheit. On s’amusera aussi de ces quelques éléments anecdotiques sur lesquels le scénario avait vu juste sans le savoir, comme les écrans plats géants et la fascination pour la téléréalité.
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