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    Le Sens de l'humour
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    55 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Pourquoi ce titre, aucun humour et d'une grande tristesse !!!
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2014
    Pour être honnête, j'ai préféré week-ends, (commentaire disponible sur allociné)......
    "Le sens de l'humour" est un peu un film en lumière tamisée, il est réaliste et discret dans ses intentions, à mi chemin entre le téléfilm et le doc social....
    Il parle d'une femme (Marilyne Canto) et d'un homme (Antoine Chappey) en relation très réservée mais chaotique et sans violence.....Là encore l'ambiance est tamisée, Paris est filmé par le petit bout de la lorgnette, quelques plans de rue ordinaires, quelques plans de métro,
    l'histoire tient en deux lignes, mais les petits détails de la vie , disputes, réconciliations, peuplent les moments du film.....Le tout est filmé avec peut être trop de sobriété...
    C'est sensible mais pas subtil, c'est réaliste mais pas émouvant, à l'image du film, j'ai passé un moment ordinaire au cinéma, pas désagréable, mais ordinaire.....A vous de voir....
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Après avoir réalisé quelques courts métrages (dont un couronné d'un César en 2007), Maryline Canto repasse derrière la caméra pour son premier long. J'ai une tendresse particulière pour cette actrice peu connue du grand public mais néanmoins talentueuse, je ne sais pas pourquoi mais elle me touche. Avec Le sens de l'humour, elle nous offre une comédie dramatique un peu à son image : discrète. Un très joli portrait de femme aussi...
    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Sans être désagréable, ce petit film n'est vraiment pas terrible.
    Il a même plutôt l'air d'un banal téléfilm.
    On s'ennuie, on voit la vie quotidienne d'une femme de 45/40 ans avec son fils et un nouvel homme dans sa vie.
    Il tient à elle, elle pas beaucoup.
    Rien de palpitant.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2014
    Pour son premier film devant et derrière la caméra, Marilyne Canto brosse le portrait d'Elise, un femme dont le compagnon vient de mourir brutalement et qui se retrouve seule à s'occuper de son fils quand son travail de guide-conférencière dans les musées lui en laisse le temps. Seule, mais pas tout à fait! Elle se cherche, elle hésite, elle passe du temps avec Paul, un amant à qui elle certifie qu'elle ne l'aime pas... Elle l'accompagne pourtant dans des brocantes, lui laisse prendre un peu d'ascendant sur son fils. Tout le film va ainsi, entre attachements, intimité, fâcheries et ruptures... Et des surprises qui donnent peut-être l'explication du titre, comme quand son fils lui déclare tout de go qu'il souhaite faire sa bar mitzvah! Un beau film, un film émouvant, auquel il manque peut-être cependant un je ne sais quoi dans la mise en scène pour vraiment emporter l'adhésion. Un peu plus de passion, un peu plus de rythme, et ce serait parfait! 7/10
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Eternels seconds rôles du cinéma d’auteur français, Maryline Canto et Antoine Chappey s’offrent enfin leur film rien qu’à eux avec une œuvre très minimaliste, résolument tournée vers les sentiments et rien d’autre. Un peu froid aux premiers abords, Le sens de l’humour fait le pari de la pudeur, ne s’offrant pas d’emblée au spectateur pour le laisser entrer pas à pas dans un univers finalement plus généreux qu’il n’y parait, introspection oblige.

    Je n’aurais sûrement pas fait du Sens de l’humour une de mes sorties les plus attendues du début de l’année si je n’avais pas déjà vu Maryline Canto et Antoine Chappey se donner la réplique dans Le prochain film l’été dernier. C’est donc tout logiquement que j’espérais que le premier long métrage de Marilyne Canto ait la même tonalité aigre-douce tantôt comique tantôt mélancolique qui m’avait séduit dans le dernier film de René Féret, ce que la bande annonce pouvait laisser présager.

    Manque de bol, Le sens de l’humour a une conception de l’humour assez particulière, ou prend en tout cas soin de ne pas trop en user histoire de ne pas l’abîmer. Qui sait, tout est fragile.

    Blague à part (oui filons la métaphore) et passée la comparaison avec Le prochain film qui n’a au fond pas spécialement lieu d’être puisque ces films n’ont rien d’autre en commun que deux acteurs au casting, Le sens de l’humour ne m’a pas pour autant déçu, loin de là.

    Je mentirais certes si je disais qu’il m’a conquis dès les premières secondes. Délibérément minimaliste, Le sens de l’humour n’est pas le genre du film qui prend le spectateur par la main dès les premières scènes pour l’amener tout de suite là où les choses se passent. Refusant toute dramatisation excessive et tout effet de manche, le film de Maryline Canto y gagne ainsi une vraie sincérité mais met également un certain temps à se dévoiler, ses premiers instants ayant presque des airs documentaires, surtout avant l’arrivée à l’écran d’Antoine Chappey.

    Pas évident donc de rentrer dans ce récit où rien n’attire l’œil et où la musique et les seconds rôles sont réduits au strict minimum, ce dénuement très artisanal n’étant forcément pas au goût de tous. Il serait pourtant dommage de s’arrêter là car passé cet écueil Le sens de l’humour se révèle d’une vraie intelligence et d’une beauté discrète mais bien présente. Maryline Canto réussit ce pari en allant jusqu’au bout de son ambition de vérité : mettant de côté tous les superflus obstruant habituellement la vue des spectateurs, elle ne filme ainsi plus que les sentiments purs et simples (ou compliqués), tout son film reposant alors entièrement sur les émotions transmises à ses spectateurs par le biais de quelques mots et expressions. Un vrai tableau impressionniste ou les silences parlent parfois autant que les mots, et où la figure obsédante de l'époux mort constitue presque un personnage à part entière. Il fallait bien sûr pour être à la hauteur de cette ambition une qualité, une unité et une constance irréprochables dans l’interprétation. C’est heureusement le cas ici, celle-ci étant assez fine pour que tout cela sonne juste, une nécessité pour un film relevant à un tel point le défi de la simplicité.

    De toute évidence très personnel, ce Sens de l’humour évite de plus assez habilement les pièges de la quasi autobiographie gênante pour livrer une histoire universelle accessible à tous, évidemment pas révolutionnaire mais déroulée avec assez d’épaisseur psychologique pour mériter que l’on s’y attarde un peu. Gagnant par ailleurs progressivement en élégance formelle, le film de Maryline Canton dispense même de vraies belles scènes à mesure que la fin se rapproche, l’atmosphère sonore finissant elle aussi par se révéler intéressante avec un thème musical astucieusement répété, assez proche de ce qu’avait pu faire Philippe Garrel dans le récent La Jalousie.

    S’il serait bien entendu excessif de dire que l’on en sort transformé, Le sens de l’humour tire néanmoins intelligemment parti de l’effet de proximité pour offrir 90 belles minutes d’introspection dans une vie des autres qui ressemble forcément au moins un tout petit peu à la nôtre. Sans être bavard, il parle et interpelle donc assez pour dire quelque chose sur chacun de nous, et c’est déjà beaucoup.
    brunetol
    brunetol

    189 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2014
    Cinéma de chambre, qui commence en cahotant un peu, mais dont le charme ne tarde pas à agir. Antoine Chappey, bien trop rare, y démontre la grandeur de son talent. Chacune de ses apparitions est une démonstration de virtuosité discrète. Avec ce pétillement de vitalité, cette qualité de présence dans l'écoute, on comprend mal pourquoi cet acteur formidable n'a pas la notoriété d'un François Cluzet ou d'un Vincent Lindon. Sa compagne Marilyne Canto lui offre ici un rôle en or, tout en subtilité. Les fondements du scénario n'évitent pas l'écueil des "grands sujets" : deuil impossible, dilemme de la femme enceinte accidentellement, orphelin en quête d'identité. Et pourtant, rien n'est pesant. L'essence du film est ailleurs, dans une collection de moments de vie souvent banals et sans enjeu réel, à peine dignes de figurer dans le moindre journal personnel, mais que Canto sait faire vibrer d'une chaleur singulière grâce à la simplicité de sa mise en scène, qui ne s'embarrasse pas de raccords mais capte gracieusement la moindre étincelle de vie, de fantaisie, de folie douce dans l'œil de ses comédiens. Cette fois on peut vraiment évoquer le meilleur Pialat, celui de "A nos amours". C'est la modestie de l'entreprise qui en fait toute la grandeur - tiens, j'en remets une couche - à l'opposé des 3h interminables du pensum pseudo-lesbien de Kechiche heureusement boudé aux Césars (mais tout ça pour mettre Gallienne à la place, ça n'en valait pas la peine...).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 février 2014
    Le sens de l’humour... de et avec Marilyne Canto. C’est un film d’une simplicité déconcertante, très bien pensé, bien réalisé tout en sobriété. Le pitch : une relation difficile entre une jeune veuve qui vit avec son enfant de dix ans, et un homme qui essaye d’entrer dans la bulle de cette femme.
    C’est difficile de filmer les petits riens, les non dits, l’ennui parfois, les doutes, enfin tout ce qui compose la vie ordinaire d’un personnage ordinaire. Alors oui, parfois c’est un peu long, lent, mais jamais chiant. Les trois comédiens sont épatants de vérité, et l’on s’attache immédiatement à ce trio qui nous fait penser à tant de personnes que l’on a croisées dans notre vie.
    Marilyne Canto nous raconte cette histoire en jouant avec le temps, les séquences ne sont pas montées dans l’ordre chronologique, et malgré cette coquetterie le film reste fluide et ne nous demande aucun effort supplémentaire pour apprécier son contenu. Il y a de longues scènes formidables où les comédiens oscillent entre impro et texte au rasoir, et cela injecte une fraicheur originale à l’ensemble. Personne n’ira hélas voir ce film, mais si ma recommandation peut inciter certains à y aller, ce sera toujours ça de gagné.
    Isabelle G
    Isabelle G

    23 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2014
    Bien mais peut mieux faire.
    Plein de belles choses dans ce film agréable et sans prétention. Un très beaux couple à l'écran, des acteurs au poil, beaucoup de pudeur et de retenue dans la réalisation. Les silences, les visages parlent autant, voire presque plus que les dialogues.
    Une réalisatrice à suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 février 2014
    Que de longueurs, c'est lent, lent...Rien ne se passe dans le film, on se fait chier tout au long. Sujet maintes fois traité en beaucoup mieux dans d'autres longs métrages. J'avais qu'une envie c'est de prendre les acteurs un par un et les secouer. J'ai attendu jusqu'à la fin en me disant que celle ci allait sauver le film mais que dalle. La fin est aussi nulle que le reste du film. J'ai l'impression d'être un peu bête mais je ne vois pas le rapport du titre " le sens de l'humeur" WTF ?? avec le contenu film, j'aimerais bien être éclairé la dessus.
    Je vous en supplie n'y allez pas FUYEZ !
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2014
    Elise court dans un musée. Cette femme pressée, au visage fermé, c'est Elise. Elle est conférencière. Cette énergie qu'elle semble avoir cache plutôt un mal être. Veuve, vivant avec son fils qui recherche son père au travers des quelques objets ou croyances, elle voit de temps en temps Paul. Ils sont amants mais leur relation est bancale. Elle donne son corps mais rien d'autre, n'étant pas prête à aimer à nouveau. Malgré les remarques glaciales de sa maîtresse, Paul résiste, se découvre même plus père que futur compagnon...
    Regardez bien l'affiche. On y voit les trois personnages, souriants, les adultes échangeant un regard complice. On lit, en jaune, le titre "Le sens de l'humour". Vous avez fait le tour exact de ce qu'il n'y a pas dans le film. On est très loin de la comédie. Nous sommes plutôt dans une description psychologique matinée de naturalisme autour d'un sujet peut être autobiographique. Même si l'on perçoit bien le projet de la réalisatrice de faire le portrait sensible d'une femme dans un entre-deux difficile ( tourner la page d'un amour vraiment disparu, accepter un autre homme près d'elle et sous le regard de son fils), le rendu sur l'écran ne m'a pas convaincu. Elise, tout d'abord, n'est jamais sympathique tellement elle est reste fermée à toute ouverture. On comprend mal pourquoi Paul, plus doux, plus tendre, continue à être attaché à elle. Et ce ne sont pas les scènes entre eux, aux échanges plats et secs, au minimalisme peu crédible qui aident à une quelconque empathie. Le film avance tout de même, ralenti par de nombreux plans de l'enfant dont l'utilité m'a échappé : l'enfant a un sachet de bonbons, l'enfant regarde la télévision, l'enfant croise ses jambes, l'enfant met ses doigts dans son nez, (heu non, pas quand même)...
    Malgré toute la sympathie que j'éprouve pour cette comédienne, appréciée dans bon nombre de films, j'avoue n'avoir pas du tout été emballé par sa première réalisation. Un peu sèche, elle est à l'image de la scène où elle apprend qu'elle est enceinte.
    La fin sur le blog
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 mars 2014
    Comment continuer à vivre et pouvoir aimer à nouveau après la disparition de son compagnon ? Et comment traiter ce sujet au cinéma ? M. Canto nous donne une magnifique réponse avec ce film dénué de tout pathos, en équilibre entre la banalité du quotidien (eh oui, il faut bosser, faire les courses, faire à manger, surveiller les devoirs du gamin) et la violence des émotions que l'on s'interdit (non je ne t'aimerai jamais, toi le nouveau). Un film d'une justesse exemplaire, où tout fait mouche. Et le refus de la musique d'accompagnement, ça fait du bien par les temps qui courent.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2014
    Le sens de l'humour raconte la recomposition d'une famille à Paris. La mise en scène est subtile et soignée et garde jusqu'à la fin le secret du décès du père. Les acteurs sont exceptionnels et sobres.
    Zoé B.
    Zoé B.

    461 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2014
    "- … non, non, c’est pas chiant, mais c’est quand même très français comme film". Le petit groupe de retraitées s’éloigne… Je ne sais pas bien si c’est français cette façon de croquer des scènes minuscules (des petits dej, des départs à l’école, des devoirs sur un coin de table, des traversées de musée ou de brocante, des séquences de lit vite élipsées…) et de croire que ça va faire un film… je sais juste que je viens de voir une des trucs les plus touchants de ces derniers mois. Sur un motif douloureux, et ouvertement autobiographique (la mort de son compagnon), Maryline Canto décrit le quotidien d’Elise et de son fils, Léo, aux prises avec le deuil. Faisant face comme ils peuvent, souvent cramponnés l’un à l’autre… jusqu’à ce que l’enfant finisse par réclamer autre chose que ces tête-à-tête avec sa mère. Un homme est là depuis le début : Paul, un type cool, aimant, qui croit pouvoir apprivoiser celle qui dit ne voir en lui qu’un bon coup. Mais Elise est souvent odieuse, cassante, se reprenant illico chaque fois qu’elle se donne. Comme empêchée d’aimer vraiment, d’aimer à nouveau. La force du film est dans ces allers-retours, cette oscillation constante entre abandon et distance qui va mettre à rude épreuve la patience de l’amoureux. On ne peut être qu’admirative de la performance de Maryline Canto, devant et derrière la caméra. Aussi délicate dans la réalisation de ce premier long-métrage que subtile dans son interprétation d’une femme saisie au bord de l’espoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2014
    Marilyne Canto met la barre très haut avec son premier long métrage. On est totalement captivé dès les premières images du film, la traversée de la grande galerie au Louvre procure une émotion au delà du descriptible... Et c'est là toute la force du film, car en plus de la profondeur du sujet et de l'immense talent des comédiens, la grammaire du film, tout en plan séquence, est puissante et délicate.
    C'est du cinéma rare et exigeant comme on aimerait en voir plus souvent, on comprend que le film ait réuni une critique exceptionnelle Télérama, les inrocks, Critikat, l'huma....
    On a pu lire qu'il y avait du Garrel ou du Pialat dans le film, je crois surtout qu'il s'agit de l'affirmation d'une grande cinéaste.
    À ne rater sous aucun prétexte!
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