Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Septième Sens
84 abonnés
762 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 7 mars 2014
Dans une œuvre, qu'elle soit d'ordre littéraire, musical ou cinématographique, il est primordial de réussir son introduction et sa conclusion car c'est de cela que les gens se souviendront. Pour son premier long-métrage, Maryline Canto n'a malheureusement pas suivi ce précepte, en nous montrant la communication difficile entre une mère et son fils totalement perdus après la mort du père de famille.
Sorte de suite de son court-métrage Fais de beaux rêves, Le sens de l'humour est trop plat pour captiver l'auditoire. On comprend parfaitement l'intention de l'auteur, qui est de filmer la routine et la grisaille du quotidien d'une famille décomposée, afin de sonder leur peine sans qu'Élise ni Léo ne mentionnent ce deuil. Mais à force de souligner ce néant, le film pâtit de cette absence de mots et d'actions, et seul peut-être le centre de la narration arrive à nous accrocher pour entrer en empathie avec ces personnages cassés.
Il y a différentes manières de réagir à un deuil. La colère, la destruction ou la religion peuvent être des réponses que la réalisatrice nous propose dans son récit. Quand son fils se tourne vers Dieu pour essayer de faire face à cette terrible épreuve, sa mère n'arrive pas à assumer ses choix personnels en pensant encore trop au passé. Nonobstant, ses accès soudains de colère surviennent parfois maladroitement, à l'image de certains flash-back mal insérés.
Le point favorable de cette première œuvre est la figure du nouveau copain d'Elise, qui arrive à donner grâce à son objectivité plus de densité à ce scénario mal conçu. Quant au titre du film, nous laissons libre cours à votre imagination, car il reste pour nous un total mystère...
Maryline Canto est une comédienne discrète et charmante et signe avec Le sens de l’humour un premier long-métrage à son image. On se retrouve ainsi plongé dans le quotidien d’Elise, une veuve qui doit également élever son jeune fils incarné par Samson Dajczman. A coté de cela, on est aussi les témoins de sa relation pas toujours évidente avec Antoine Chappey. Au point de vue de l’interprétation pas grand-chose à redire si ce n’est que le trio est en parfaite harmonie sans pour autant parvenir à nous faire oublier une histoire plate qui nous fait tomber dans la banalité. Ce n’est pas forcément le film vers lequel on a envie d’aller sauf si on a beaucoup de temps devant soi et encore …
Si tous les gens ayant eu une existence difficile en faisaient des films, il faudrait construire de nombreux et nouveaux complexes multi-salles pour pouvoir les regarder tous. "Le sens de l'humour" (qui n'en comporte aucun) est un peu comme les albums photos de nos connaissances: émouvants pour ceux qui les ont faits, inintéressants pour les autres puisqu'on n'est pas dedans...
Ne vous attendez à rien en regardant ce film. Il vous fera certes rappeler des éléments de votre vie actuel mais ne vous apprendra rien. Après vous allez me dire que le but premier d'un film n'est pas d'apprendre quelque chose au spectateur mais de le divertir. Et bah devinez quoi? Ce film ne nous divertit même pas. Je sais pas comment j'ai fais pour tenir jusqu'au bout, je m'attendais à des rebondissements mais rien, c'est vide, c'est creux, c'est fade. L'acteur que j'ai adoré et que j'ai regardez avec beaucoup de plaisir c'est le petit, on se demande si ce qu'il se passe n'est pas réel, il joue vraiment très bien. Pour résumer un peu le film, une mère élève seul son fils, elle à un amant, mais étant une femme de personnalité "odieuse" elle ne veut pas rester avec cet homme qui l'aime, et que son fils aime aussi. Les scènes se résument à: réveil, chemin jusqu'à l'école ou jusqu'au travail, goûter, devoirs, dodo. Peut-être que certains vont qualifié ce film de "réaliste" mais je vois pas comment peut-on juger un film si l'on ne voit que des scènes répétitifs que j'ai cité dernièrement. La bande-son est pas terrible, les autres acteurs mis à part le petit idem, le décor et bah ça reste le "paris gris". On a quand même un petit espoir en regardant ce film, en se disant qu'il va peut-être se passer quelque chose, mais rien. Puis au final, le déroulement des scènes est plutôt pas mal, car ça reste quand même assez ressemblant à ce qu'on peut vivre ou voir tous les jours, on a l'impression de voir notre vie ou celle de quelqu'un que l'on connait en fait. Néanmoins, ce film n'est pas du tout original, il comporte pas d'intrigue et est fait d'un scénario très vide. Ne perdez pas votre temps, allez visionner un film qui vaut le coup d'être vu.
4 554 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 26 septembre 2020
Le Sens de l'humour n'est absolument pas recommandé à une personne dépressive qui cherche à rire. L'effet opposé se produirait en effet car il n'y a pas d'humour dans ce film. Un long métrage qui n'a rien d'une comédie et ce film n'entre pas dans cette catégorie. Cela rentrerait plus dans la catégorie ennuyeuse, dépressive ou vide. Si vous voulez perdre une heure de votre vie alors ce film conviendra parfaitement à votre objectif. C'est tellement difficile d'écrire dix lignes sur un film qui ne dit rien, n'apprend rien et n'est amusant à aucun moment. Il va falloir le regarder pour avaler mes antidépresseurs car c'est a ce niveau la...
D’abord ce titre, que l’on aurait bien volontiers troqué contre Le sens de l’humeur tant l’attitude lunatique des personnages constitue le fil rouge du film. La bande-annonce avait le mérite d’être honnête, mais on ne voulait y croire. On ne voulait voir en cette histoire très personnelle un énième psychodrame à la française. Sans patte particulière, sans idées neuves, sans le moindre petit plus pour se démarquer de la masse. Peine perdue, les ingrédients sont bien là et la salade peu avenante. Alors oui la prestation du petit garçon est particulièrement juste et touchante, oui la succession de clashs du couple s’explique par un deuil impossible à évacuer, mais la formule ne prend pas. À cause notamment de cette profusion de scènes sans relief : banales sur le fond (mais d’autres réalisateurs savent filmer le quotidien avec éclat), indigestes sur la forme. Les amateurs de brocante (dont je suis) ou de jardins publics apprécieront les quelques immersions dans ces espaces. Les autres regarderont leur montre, et pourtant les 1h30 « réglementaires » sont péniblement atteintes.
il est évident que ce film ne passera pas avec tout le monde. il faut faire preuve d'une grande sensibilité et d'une "intelligence émotionnelle" pour en capter le sens et pour peu que l'on ait déjà vécu une relation identique, on mesure au combien ce sens.c'est un film sur la vie, tout simplement.
Le sens de l'humour. Mouais, mois je veux bien, mais à mon avis, c'est plutôt un sens interdit, car l'humour en question je ne sais ou il est... Cette nana ne sait pas ce quelle veux. Un homme qui luis sert de "bouche trou", et après vire toi de mon herbe. Mais, car il y a un "mais"! Cet homme aime cette femme, qui passe son temps à n'en faire qu'à sa tête, et se prend de sympathie pour son fils. Celui-ci, trouve en cet homme le père qui lui a manqué. Et quand elle se retrouve enceinte, son désir d'indépendance la pousse a faire la demande d'avortement, et comme son fils trouve une stabilité et de l'amour avec cet homme, elle garde l'embryon et le bonhomme. Mais que c'est long, c'est une belle histoire, mais c'est trop long. Mon épouse et moi même n'arrêtions pas de gesticuler sur nos sièges en attendant le générique de fin...