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    Le Sens de l'humour
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    55 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Eternels seconds rôles du cinéma d’auteur français, Maryline Canto et Antoine Chappey s’offrent enfin leur film rien qu’à eux avec une œuvre très minimaliste, résolument tournée vers les sentiments et rien d’autre. Un peu froid aux premiers abords, Le sens de l’humour fait le pari de la pudeur, ne s’offrant pas d’emblée au spectateur pour le laisser entrer pas à pas dans un univers finalement plus généreux qu’il n’y parait, introspection oblige.

    Je n’aurais sûrement pas fait du Sens de l’humour une de mes sorties les plus attendues du début de l’année si je n’avais pas déjà vu Maryline Canto et Antoine Chappey se donner la réplique dans Le prochain film l’été dernier. C’est donc tout logiquement que j’espérais que le premier long métrage de Marilyne Canto ait la même tonalité aigre-douce tantôt comique tantôt mélancolique qui m’avait séduit dans le dernier film de René Féret, ce que la bande annonce pouvait laisser présager.

    Manque de bol, Le sens de l’humour a une conception de l’humour assez particulière, ou prend en tout cas soin de ne pas trop en user histoire de ne pas l’abîmer. Qui sait, tout est fragile.

    Blague à part (oui filons la métaphore) et passée la comparaison avec Le prochain film qui n’a au fond pas spécialement lieu d’être puisque ces films n’ont rien d’autre en commun que deux acteurs au casting, Le sens de l’humour ne m’a pas pour autant déçu, loin de là.

    Je mentirais certes si je disais qu’il m’a conquis dès les premières secondes. Délibérément minimaliste, Le sens de l’humour n’est pas le genre du film qui prend le spectateur par la main dès les premières scènes pour l’amener tout de suite là où les choses se passent. Refusant toute dramatisation excessive et tout effet de manche, le film de Maryline Canto y gagne ainsi une vraie sincérité mais met également un certain temps à se dévoiler, ses premiers instants ayant presque des airs documentaires, surtout avant l’arrivée à l’écran d’Antoine Chappey.

    Pas évident donc de rentrer dans ce récit où rien n’attire l’œil et où la musique et les seconds rôles sont réduits au strict minimum, ce dénuement très artisanal n’étant forcément pas au goût de tous. Il serait pourtant dommage de s’arrêter là car passé cet écueil Le sens de l’humour se révèle d’une vraie intelligence et d’une beauté discrète mais bien présente. Maryline Canto réussit ce pari en allant jusqu’au bout de son ambition de vérité : mettant de côté tous les superflus obstruant habituellement la vue des spectateurs, elle ne filme ainsi plus que les sentiments purs et simples (ou compliqués), tout son film reposant alors entièrement sur les émotions transmises à ses spectateurs par le biais de quelques mots et expressions. Un vrai tableau impressionniste ou les silences parlent parfois autant que les mots, et où la figure obsédante de l'époux mort constitue presque un personnage à part entière. Il fallait bien sûr pour être à la hauteur de cette ambition une qualité, une unité et une constance irréprochables dans l’interprétation. C’est heureusement le cas ici, celle-ci étant assez fine pour que tout cela sonne juste, une nécessité pour un film relevant à un tel point le défi de la simplicité.

    De toute évidence très personnel, ce Sens de l’humour évite de plus assez habilement les pièges de la quasi autobiographie gênante pour livrer une histoire universelle accessible à tous, évidemment pas révolutionnaire mais déroulée avec assez d’épaisseur psychologique pour mériter que l’on s’y attarde un peu. Gagnant par ailleurs progressivement en élégance formelle, le film de Maryline Canton dispense même de vraies belles scènes à mesure que la fin se rapproche, l’atmosphère sonore finissant elle aussi par se révéler intéressante avec un thème musical astucieusement répété, assez proche de ce qu’avait pu faire Philippe Garrel dans le récent La Jalousie.

    S’il serait bien entendu excessif de dire que l’on en sort transformé, Le sens de l’humour tire néanmoins intelligemment parti de l’effet de proximité pour offrir 90 belles minutes d’introspection dans une vie des autres qui ressemble forcément au moins un tout petit peu à la nôtre. Sans être bavard, il parle et interpelle donc assez pour dire quelque chose sur chacun de nous, et c’est déjà beaucoup.
    Zoé B.
    Zoé B.

    461 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2014
    "- … non, non, c’est pas chiant, mais c’est quand même très français comme film". Le petit groupe de retraitées s’éloigne… Je ne sais pas bien si c’est français cette façon de croquer des scènes minuscules (des petits dej, des départs à l’école, des devoirs sur un coin de table, des traversées de musée ou de brocante, des séquences de lit vite élipsées…) et de croire que ça va faire un film… je sais juste que je viens de voir une des trucs les plus touchants de ces derniers mois. Sur un motif douloureux, et ouvertement autobiographique (la mort de son compagnon), Maryline Canto décrit le quotidien d’Elise et de son fils, Léo, aux prises avec le deuil. Faisant face comme ils peuvent, souvent cramponnés l’un à l’autre… jusqu’à ce que l’enfant finisse par réclamer autre chose que ces tête-à-tête avec sa mère. Un homme est là depuis le début : Paul, un type cool, aimant, qui croit pouvoir apprivoiser celle qui dit ne voir en lui qu’un bon coup. Mais Elise est souvent odieuse, cassante, se reprenant illico chaque fois qu’elle se donne. Comme empêchée d’aimer vraiment, d’aimer à nouveau. La force du film est dans ces allers-retours, cette oscillation constante entre abandon et distance qui va mettre à rude épreuve la patience de l’amoureux. On ne peut être qu’admirative de la performance de Maryline Canto, devant et derrière la caméra. Aussi délicate dans la réalisation de ce premier long-métrage que subtile dans son interprétation d’une femme saisie au bord de l’espoir.
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Après avoir réalisé quelques courts métrages (dont un couronné d'un César en 2007), Maryline Canto repasse derrière la caméra pour son premier long. J'ai une tendresse particulière pour cette actrice peu connue du grand public mais néanmoins talentueuse, je ne sais pas pourquoi mais elle me touche. Avec Le sens de l'humour, elle nous offre une comédie dramatique un peu à son image : discrète. Un très joli portrait de femme aussi...
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2014
    Le sens de l'humour raconte la recomposition d'une famille à Paris. La mise en scène est subtile et soignée et garde jusqu'à la fin le secret du décès du père. Les acteurs sont exceptionnels et sobres.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 février 2014
    Le sens de l’humour... de et avec Marilyne Canto. C’est un film d’une simplicité déconcertante, très bien pensé, bien réalisé tout en sobriété. Le pitch : une relation difficile entre une jeune veuve qui vit avec son enfant de dix ans, et un homme qui essaye d’entrer dans la bulle de cette femme.
    C’est difficile de filmer les petits riens, les non dits, l’ennui parfois, les doutes, enfin tout ce qui compose la vie ordinaire d’un personnage ordinaire. Alors oui, parfois c’est un peu long, lent, mais jamais chiant. Les trois comédiens sont épatants de vérité, et l’on s’attache immédiatement à ce trio qui nous fait penser à tant de personnes que l’on a croisées dans notre vie.
    Marilyne Canto nous raconte cette histoire en jouant avec le temps, les séquences ne sont pas montées dans l’ordre chronologique, et malgré cette coquetterie le film reste fluide et ne nous demande aucun effort supplémentaire pour apprécier son contenu. Il y a de longues scènes formidables où les comédiens oscillent entre impro et texte au rasoir, et cela injecte une fraicheur originale à l’ensemble. Personne n’ira hélas voir ce film, mais si ma recommandation peut inciter certains à y aller, ce sera toujours ça de gagné.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Pour son premier film en tant que réalisatrice, Marilyne Canto, a choisi de parler de l'intime à travers l'existence d'une femme, sans doute elle-même pour une large part, et de ses hésitations quant à lui donner un sens, à cette vie. Une veuve avec enfant qui entretient une relation complexe avec un homme sans attaches qui la renvoie à ses interrogations et à ses atermoiements. Marilyne Canto, actrice par ailleurs d'une grande finesse, ne s'est pas donnée le beau rôle dans Le sens de l'humour (drôle de titre) où son personnage apparait irrésolu, flottant, cyclothymique. Le film est plus audacieux dans son écriture, avec une remarquable maîtrise de l'ellipse, que dans sa mise en scène, trop banale pour nous emporter. Ce n'est pas de délicatesse, de profondeur ni de subtilité dont manque Le sens de l'humour, c'est d'un regard plus acéré et provocateur, ce dont est pourtant capable la réalisatrice dans deux ou trois scènes violentes, du moins dans ses dialogues. D'autant plus frustrant que la direction d'acteurs est impeccable.
    brunetol
    brunetol

    188 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2014
    Cinéma de chambre, qui commence en cahotant un peu, mais dont le charme ne tarde pas à agir. Antoine Chappey, bien trop rare, y démontre la grandeur de son talent. Chacune de ses apparitions est une démonstration de virtuosité discrète. Avec ce pétillement de vitalité, cette qualité de présence dans l'écoute, on comprend mal pourquoi cet acteur formidable n'a pas la notoriété d'un François Cluzet ou d'un Vincent Lindon. Sa compagne Marilyne Canto lui offre ici un rôle en or, tout en subtilité. Les fondements du scénario n'évitent pas l'écueil des "grands sujets" : deuil impossible, dilemme de la femme enceinte accidentellement, orphelin en quête d'identité. Et pourtant, rien n'est pesant. L'essence du film est ailleurs, dans une collection de moments de vie souvent banals et sans enjeu réel, à peine dignes de figurer dans le moindre journal personnel, mais que Canto sait faire vibrer d'une chaleur singulière grâce à la simplicité de sa mise en scène, qui ne s'embarrasse pas de raccords mais capte gracieusement la moindre étincelle de vie, de fantaisie, de folie douce dans l'œil de ses comédiens. Cette fois on peut vraiment évoquer le meilleur Pialat, celui de "A nos amours". C'est la modestie de l'entreprise qui en fait toute la grandeur - tiens, j'en remets une couche - à l'opposé des 3h interminables du pensum pseudo-lesbien de Kechiche heureusement boudé aux Césars (mais tout ça pour mettre Gallienne à la place, ça n'en valait pas la peine...).
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2014
    cette première réalisation d'un long métrage pour Marilyne Canto, qui s'octroie le premier rôle, est une éclatante réussite. tout sonne juste, tout est d'une grande délicatesse. je l'adore depuis toujours en tant qu'actrice, et à partir d'aujourd'hui, également en tant que réalisatrice. et en plus, elle porte superbement ses 50 ans, contrairement à d'autres qui usent et abusent d'injections et autres retouches.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2014
    Je suis scandalisé ! "Le sens de l'humour" est sorti le 26 février et a déjà quasiment disparu des écrans.

    Or ce film est un BIJOU.

    Contrairement à ce que son titre, mal choisi, annonce, "Le sens de l'humour" n'a rien de léger. Elise (Marilyne Canto) est veuve. Elle vit seule avec son fils. Elle est conservatrice de musée. Sa vie est tournée vers le passé. Le film commence peu après sa rencontre avec Paul (Antoine Chappey), brocanteur de son état. Il donne une seconde vie aux vieux vinyls qu'il vend aux puces et en propose une (une vie, pas un vinyl) à Elise qui s'y refuse.

    Réalisé et joué par Marilyne Canto, "Le sens de l'humour" est en partie autobiographique. La réalisatrice a en effet partagé la vie de Benoît Régent (mort en 1994 d'une rupture d'anévrisme) avant de partager celle aujourd'hui de Antoine Chappey.
    Pour autant, il n'est question ni de déballer son intimité ni de régler des comptes (comme le fait avec un exhibitionnisme gênant Catherine Breillat dans "Abus de faiblesse" sorti au même moment).
    "Le sens de l'humour" est d'une infinie pudeur, d'une exquise délicatesse. On ne saura rien du mari défunt : pas une photo, pas une confidence sur les circonstances de sa mort (suicide ?). On n'en comprend pas moins la colère de Elise, qui ne réussit pas à faire son deuil, à tourner la page. La résistance qu'elle oppose à Paul est bouleversante. Sa méchanceté est moins tournée vers lui que vers elle : une punition masochiste face à un bonheur qu'elle ne s'autorise pas (encore). "Je ne suis pas méchante, je suis en colère" avoue-t-elle. En colère contre la vie qui l'a privée, dans la fleur de l'âge, du père de son fils.
    Ce fils, joué par Sanson Dajczman, réussit à jouer juste : c'est suffisamment rare chez les jeunes acteurs pour être salué.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2014
    Une chronique intimiste sensible et émouvante qui sonne juste, et avec un jeune interprète très naturel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mars 2014
    Simple et vrai. C est un cinéma d émotions réalistes qui nous est livré. Les personnages sont attachants, très attachants, on s identifie facilement a cette vie de tous les jours, un vrai beau film.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2014
    (...

    L'actrice-réalisatrice prend le parti d'incarner une femme peu sympathique, blessée, qui refuse de s'engager avec l'homme qu'elle a rencontré. (...) "Le mouvement, c'est la vie" répétait De Vinci. Et les personnages du film sont perpétuellement en mouvement, surtout l'héroïne. Dans des plans-séquences en travelling latéral, Marilyne Canto arpente les rues de Paris, les couloirs du Louvre, les allées d'un supermarché… (...) C'est ce chemin vers l'amour, plus fort que la mort, que filme la réalisatrice avec beaucoup de sensibilité.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2014
    Pour son premier film devant et derrière la caméra, Marilyne Canto brosse le portrait d'Elise, un femme dont le compagnon vient de mourir brutalement et qui se retrouve seule à s'occuper de son fils quand son travail de guide-conférencière dans les musées lui en laisse le temps. Seule, mais pas tout à fait! Elle se cherche, elle hésite, elle passe du temps avec Paul, un amant à qui elle certifie qu'elle ne l'aime pas... Elle l'accompagne pourtant dans des brocantes, lui laisse prendre un peu d'ascendant sur son fils. Tout le film va ainsi, entre attachements, intimité, fâcheries et ruptures... Et des surprises qui donnent peut-être l'explication du titre, comme quand son fils lui déclare tout de go qu'il souhaite faire sa bar mitzvah! Un beau film, un film émouvant, auquel il manque peut-être cependant un je ne sais quoi dans la mise en scène pour vraiment emporter l'adhésion. Un peu plus de passion, un peu plus de rythme, et ce serait parfait! 7/10
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2014
    On l'aime bien Marilyne Canto, cette comédienne à la filmographie longue comme le bras, presque toujours des seconds rôles dans lesquels elle apporte une grande finesse de jeu et son sourire énigmatique. Mais Marilyne Canto réalisatrice ? Certes, il y avait eu, il y a 7 ans, un premier pas important en tant que réalisatrice, avec "Fais de beaux rêves", Oscar du meilleur court métrage 2007, un film de 22 minutes dans lequel elle partageait l'affiche avec Antoine Chappey. Mais le long ? "Le sens de l'humour" est donc son premier long métrage, elle partage de nouveau l'affiche avec Antoine Chappey, ce qui, après tout, n'a rien d'anormal dans la mesure où c'est son compagnon dans la vie ! Et ce premier long est une réussite ! Il y a certainement beaucoup de son propre vécu dans ce film : On y retrouve Elise, une quadragénaire qui élève seul son fils Léo après la mort de son compagnon et il se trouve que Marilyne Canto était la compagne de l'acteur Benoît régent, décédé en 1994. Dans le film, Elise est une femme sexuellement sans tabou mais qui a beaucoup de mal à replonger dans une relation amoureuse solide et durable. Elle entretient une relation avec Paul, qui tient un stand au marché aux Puces et qu'elle considère comme un bon amant, mais, question sentiment, c'est plutôt chaotique : disputes et rabibochages se succèdent, chacun habite chez soi et ils se "rencontrent" régulièrement chez l'un et chez l'autre. Le film est donc une succession de scènes réalistes, réalisées avec beaucoup de retenue, avec un nombre important de plans-séquences pas forcément très longs mais particulièrement bien maitrisés : Elise dans le cadre de son travail, Paul et son frère, Elise et Léo dans la vie quotidienne, les rencontres entre Elise et Paul, Paul et Léo, Léo et un jeune voisin plus âgé que lui, etc. Léo réussira-t-il à imposer sa Bar Mitsvah à sa mère qui ne croit pas en dieu ? Paul arrivera-t-il à surmonter le fait qu'Elise n'aime pas les Ramones ? Elise et Paul finiront-ils par faire tomber les barrières qui les empêchent de s'aimer vraiment ? Bien réalisé, un superbe trio d'acteurs (belle découverte que ce Samson Dajczman qui joue Léo), "Le sens de l'humour" s'avère une belle réussite. Mais au fait, pourquoi ce titre ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 février 2014
    Quand on perd un mari et un père bien aimé, la vie qui suit ne saurait être facile. Elise, guide au Louvre et son petit Léo, 10 ans, en font la douloureuse expérience. Et ce n’est pas l’arrivée de Paul, le gentil bouquiniste, qui accélère le processus de deuil. Même si Paul et Léo semblent s’apprivoiser plus rapidement que Paul et Elise. Pour cette dernière, c’est un jour oui et l’autre non ! Comme un besoin de temps pour relancer la machine à aimer…
    Et c’est ce temps rempli de doutes que décrit Marilyne Canto avec retenue et sensibilité. Et qu’importe si son premier film est forcément un peu autobiographie - elle perdu son premier compagnon et Antoine Chappey, Paul à l’écran, partage sa vie -. Le film a du charme, le couple de comédiens aussi. Bien que le scénario soit assez convenu, il faut voir le Sens de l’humour comme une façon délicate et parfois légère, d’aborder les vacheries de la vie.
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