Avis : Shérif Jackson - Page 3

Film moyen, je trouve la fin assez prévisible. La beauté de January Jones et le délire dont fait preuve Ed Harris sauvent le film d'un léger ennui.

Ed Harris est vraiment un excellent comédien et il le prouve une fois de plus dans ce western où il campe avec une bonne dose d'humour ce fameux "Shérif Jackson". Mais il n'est pas le seul à faire une performance de qualité comme le prouve celle de January Jones qui campe avec talent cette ancienne prostituée qui est prête à tout pour venger la mort de son mari. Ce dernier s'étant fait tué par un prophète sanguinaire qui est interpréter avec délectation par Jason Isaacs. Nous sommes donc en présence d'une excellente surprise d'autant que la mise en scène très tarantinesque de Logan Miller est très appréciable et qu'on a aussi le droit à un scénario assez séduisant. on notera aussi la présence d'une très belle photographie qui met particulièrement bien en valeur les magnifiques décors naturels du Nouveau-Mexique où se western à été tourné.

Film étrange non dénué d’intérêts divers mais s’autorisant toutes les audaces au détriment de toutes règles. Classé comme western, il n’en n’est aucunement. Ce genre est un moyen pratique et convenable pour laisser passer tous les fantasmes des auteurs. Il se trouve que les acteurs sont excellents, bien dirigés et que la mise en scène est par moments bien réussie, ce qui lui laisse sa place dans l’art cinématographique. Pour le reste, cela plait, déplait ou intéresse ce qui est mon cas car derrière toutes les horreurs que l’on peut entendre ou voir se cachent des réalités profondes qui ont tendances à s’atténuer au fil des siècles mais qui demeurent cependant présentes. Les extérieurs sont vraiment superbes avec l’éclairage naturel, ils rendent encore plus terribles les événements décrits. Les comportements voisins de la folie des divers personnages accentuent encore cette impression. En regardant Shérif Jackson, il est facile pour les cinéphiles ayant au moins 20 ans de pratique, couvrant 100 années de cinéma, à raison d’une centaine de films par an choisis et non subis, de voir combien cet art suit la mode du moment. A ce titre, il est irremplaçable sur le plan de la culture générale et pourtant il n’est toujours pas enseigné dans nos écoles

western moyen même si certaines scènes avec January Jones sont violentes et divertissantes !! Ed harris s'en sort plutôt bien

avec sa structuemre scenaristique assez classique le film s en sort assez bien.ça fait assez plaisir de voir ed harris dans un role de sherif déluré.et le duel avec le curé est assez réussi.
la violence du film le rend assez authentique et intéressant.

C'est avec ce genre de film qu'on aime le cinéma, un excellent western. On est a fond dans le scénario.

Je vous l'ai déja dit, les westerns et moi, on n'est pas trop copains; pour tout vous dire, je n'ai pas beaucoup de temps à leur consacrer. Mais j'essaie d'y remédier. Parlons donc de "Sherif Jackson", oeuvre particulière, et particulièrement atypique. Honnêtement, je n'en attendais pas grand chose, au départ; je pensai tomber sur un énième téléfilm qui ne vaudrait pas grand chose, et ne promettait que pour son casting ( De Harris les mecs ... Ed Harris quoi ... ). Mais finalement, il s'est avéré particulièrement jouissif, pour ne pas dire presque inoubliable. Au début, il faut bien avouer que cela commençait très bizarrement; sans réellement comprendre le délire présent à l'écran, je n'étais pas particulièrement satisfait de ce que j'y voyais. Mais ensuite, dès que l'histoire a commencé à s'imposer, j'ai vraiment commencé à l'apprécier; en gros, ce n'est qu'àprès l'arrivée de la seconde scène que l'on comprend que le métrage sera bon. Premièrement, la mise en scène de Logan Miller II, qui réalisait ici son deuxième film, est particulièrement convaincante. Elle est très imaginative, et sait sortir des sentiers battus. Personnellement, je n'en demandais pas plus. Seulement, j'ai eu plus que cela. Bien plus. L'atmosphère même du film est extrêmement palpable; j'avais rarement vu cela dans le genre. De plus, la manière qu'à Miller de tourner les choses, les évènements qui se déroulent dans le métrage est extrêmement plaisante; c'est enfin passionnant de vivre des évènements banals ( oui, certains le sont ) de l'époque. Et si cela, ce n'est pas du talent, appelez moi Jésus. Anyway, c'est du talent quand même. Une autre impression traverse le film : son désir de réalisme. Et justement, je pense que c'est un détail important dans ce genre de films que de se révéler réaliste. Beaucoup ont tenté de n'y pas se référer, sans grand succès. Lui fonce à fond dedans, nous livrant une oeuvre qui veut constamment être dans le vrai, augmentant la crédibilité de la reproduction, et l'immersion même de l'expérience. C'est parfaitement convaincant, et c'est exactement ce que je recherchais avant de le visionner. Que demander de plus? Une écriture de haut niveau. Et c'est exactement ce que j'ai ressus. Le syle d'écriture est très bon, plein d'imagination et d'inventivité. Et même si le scénario s'avère classique, c'est sa manière même de traiter son sujet qui le rend à ce point unique et particulier. En gros, c'est original, pour le genre. Mieux, c'est atypique, et cela, c'est un luxe qui nous est rare, de nos jours, que de tomber sur une oeuvre atypique dans un genre à tel point surfait. De plus, les dialogues sont excellents, et ce d'autant plus pour un western, qui n'est pas censé chercher dans la finesse d'écriture. La construction narrative des personnages est également pour quelque chose dans le succès artistique de l'oeuvre. Beaucoup possèdent une personnalité originale, une personnalité qui leur est propre. Particulièrement Ed Harris qui, comme à son habitude, fait des merveilles avec ce qu'il a. Certes, l'écriture l'aide à bâtir son rôle, mais c'est son imagination même, complètement laissée libre, qui rend son interprétation à ce point énergique et particulière, et amène un certain cynisme à l'oeuvre. Il fait, comme à son habitude, du grand art, interprétant une sorte de rôle à contre-emploi, et ce pour notre plus grand plaisir. Que demander de plus? Une bande-son qui colle parfaitement à la réalisation, formant une adéquation parfaite et efficace. Check. Une écriture excellente? Check. Un jeu d'acteurs convaincant? Check. Un bon film? Check, check et re-check. Je m'en retourne checker les points que j'ai oublié d'évoquer dans cet article, et me repêtre de tout ce talent presque palpable.

Nouveau-Mexique. Plus exactement une petite partie de terres arides, à moutons et chèvres, entre Santa Fe et Tucumcari, rebaptisée "Holy Land" par un curieux prédicateur qui en a fait son royaume, Josiah. 19 ème siècle, à une date non précisée, après la Cession mexicaine (à la victoire des E-U dans la Guerre américano-mexicaine - 1846/1848) et même l'installation des premiers mineurs et éleveurs dans cette partie du "Wild West". Les jumeaux Miller (Logan et Noah) ont scénarisé ensemble ce "Sweetwater" qu'ils réalisent de la même façon - même si seul Logan est crédité de ce fait, par décision de la production - réitérant leur duo fraternel de 2008 ("Touching Home"). C'est bien sûr un "western" (localisation et époque obligent), mais c'est surtout un "drame" à 3 personnages archétypés : le méchant (très méchant, un parangon de vilenie - pourtant homme de Dieu, Josiah, le "Prophète" polygyne et libidineux d'une petite communauté de Mormons venue de l'Utah, qui impose sa tyrannie aussi à la petite ville de pionniers avoisinante), le gentil (qui, originalité principale, est une gentille, Sarah, qui s'était acheté une conduite - ancienne fille de joie - mais perd cruellement son époux mexicain, Miguel - Eduardo Noriega) et l'arbitre, ou supposé tel (qui donne son titre français au film), Cornelius Jackson, un homme de loi pour le moins original, rappelé dans le secteur par le gouverneur qui cherche des parents à lui, mystérieusement disparus. Le récit est linéaire, sans surprises dès l'instant que les 3 personnalités en présence sont (rapidement) dévoilées au spectateur. La mise en scène de cette vengeance impitoyable (dont on ne nous épargne aucun développement réaliste - d'où l'interdiction aux moins de 12 ans) ne brille pas non plus par l'originalité. Restent quelques belles images (dont un chemin de croix récurrent - qui marque l'entrée du domaine de l'infâme Josiah) et de bons interprètes : Ed Harris (un des producteurs exécutifs également, un "familier" des Miller) en shérif atypique, le Britannique Jason Isaacs en incarnation du Mal très réussie et January Jones en (bel) ange exterminateur.

Il faut bien passer le cap de la moitié de film pour enfin rentrer dans ce Tarantino de seconde zone.
Notamment à cause d'une réalisation quelconque et des personnages caricaturaux, surtout le Prophète.
Dommage vraiment, car l'authenticité de ce sale New Mexico 1880 est convaincant, tout comme le sont la folie de Ed Harris, et plus surprenant, January Jones, véritable ange exterminateur.

Ed harris est parfait dans le rôle du shérif pareil pour Jason Isaacs dans celui du prophète, le scénario est basique mais bien géré donc oui on se retrouve dans un bon film mais loin d'être un grand western car on se retrouve au final dans une enquête policière basique sur fond de vengeance donc excepté le décor et l'époque on est loin des grandes chevauchées des classiques du genre...

Est-il besoin, pour proposer une relecture du western, que les personnages soient à ce point caricaturaux (un méchant psychopathe complètement "barré" - tendance très à la mode ! -, un shérif complètement "out" mais fin limier à la façon des séries US - "tendance" là aussi ! - , une fragile nana ex-pute - très belle, of course - qui sait manier la gâchette et c'est tant mieux car le scénario va se nourrir de ça - le casting n'est pas bon avec cette J.Jones qui est fade à en mourir !) ? .. NON. Avant toute chose, il faut une HISTOIRE. Avec, si possible, une évolution psychologique des personnages. Et là, c'est le néant. Et les quelques beaux décors naturels ne suffisent pas à relever le niveau. Dur de s'écarter des codes si on n'a rien à dire.

J'ai passé un bon moment devant "Sherif Jackson", un film de vengeance façon western ma foi très original et bien réalisé avec une touche d'humour décalé. Les acteurs sont crédibles et bien encadrés. Je le préfère 100 fois à la version de Django de Tarantino. Je ne mets que 4 étoiles car j'ai trouvé que le film mettait du temps à démarrer. Vraiment une bonne surprise!

SHERIF JACKSON est un western déglingué et jubilatoire. CHEF D'OEUVRE du genre. En même temps dans ce genre, il est le seul western mais CHEF D'OEUVRE quand même !!!!

Western original et un peu fou !! Il est plaisant de voir dans cette mythologie américaine, la claque que donne le Shérif aux dogmes religieux ... Le film se veut parfois nihiliste et parfois panthéiste mais toujours "unusual" ( les termes de Jackson ) . A voir !!

Les frères Miller nous offre un western porté par un excellent casting. Le scénario est bien écrit mais le rythme est assez lent.
Ed Harris livre ici une excellente interprétation de shérif excentrique.
À voir !