Génial ! Un western féministe dans lequel, la sublime January Jones, se venge, colt à la main, des hommes qui ont tué son mari. Enlevé, drôle et implacable, un film original doté d'un solide casting. Ed Harris compose un truculent personnage, décalé et irrévérencieux. Une sacrée surprise, de l'action, aucun temps mort, et une bonne dose de malice. Un film qu'on oublie pas et qui a le mérite d'être sacrément original. A découvrir de toute urgence.
Lumineux, barré mais extrêmement poétique aussi. L'une des très belles surprises de ce mois. Il vaut le détour ne serait-ce que pour la recomposition du genre du western. Le casting étant porté par l'immense prestation du trio Harris, Isaacs mais aussi de la belle January Jones vue dans X mens Origins... Allez y vous ne serez pas déçu.
Le western a vraiment trouvé un nouveau souffle ces dernières années avec des films d’excellente facture et "Sherif Jackson" en fait parti. La réalisation et la mise en scène installent une ambiance hostile,froide et sans détour. Une sorte de "Red Dead Redemption" cinématographique.
Film médiocre qui ne réunit pas les ingrédients d un bon western: Pas d ambiance, peu d action, charisme du shérif Jackson peu exploité, BO anecdotique... Quel est le message ou la morale du film? Bref un intérêt limité. Il y a mieux à aller voir en ce moment...
Les westerns sont rares, surtout les bons, quand on peut en voir un et l'apprécier, c'est qu'il a gagné son pari : nous faire revivre cette époque de coyotes ! Nous avons droit à des personnages soit malsains, soit barrés, et surtout à une damoiselle qui se la joue Kill Bil, no Spoil ! Ce western se regardera surtout comme un certain Impitoyable, et je ne retiendrais pas forcément la prestation de Ed Harrius, comme noté sur la jaquette, mais surtout celle de Jason "Lucius Malefoy" Isaacs, qu'on aime toujours autant détester...
Comme tout le monde, je m'étonne de la traduction du titre original: comme celui-ci n'avait rien à voir avec le film, autant le garder, ce qui aurait donné, si je ne m'abuse, "eau douce". Au pire, il n'était pas interdit de mettre en avant la charmante vraie héroïne de cette histoire. L'histoire, parlons-en: le scénario tient en trois phrases, mais ça n'est pas gênant puisque les personnages sont là pour pallier le manque d'événements. Ils s'acquittent fort bien de leurs tâches respectives, le tout dans des décors typés western. Reste la fin, façon Ulysse et Polyphème, mais en moins moderne... Dommage.
Un bon western avec des personnages charismatiques ... et un peu particulier (!). Parfois drôle, parfois violent, parfois irrévérencieux avec un petit côté lubrique, ce western capte l'attention de bout en bout et renouvelle le genre.
Le Western : un genre vu, revu et re revu. Et pourtant, on se laisse séduire par ce film, avec un triptyque que l'on pourrait résumer en : le méchant, la bonne et le shérif déjanté ... Ce film oscille constamment entre scènes comiques (notamment avec le personnage du shérif Jackson), scènes violentes et humour noir. Reste quand même que le scénario - une énième histoire de vengeance - est assez simpliste et que, pour un western, il manque quelques scènes de fusillades.
Baroque et d’une grande rigueur graphique, régulièrement marqué d’images inspirées et d’une lumière soignée, l’épopée vengeresse prend le contrepoint du genre. Ménageant une ambiance imprévisible, fascinante et volontiers sordide, le shérif, la prostituée et le prophète composent un trio digne d’une tragédie. Les trois extrémités d’une figure désenchantée, passionnelle, trois humains qui ont trop subis, trop commis pour ne pas s’affronter au final, entre égaux. Des personnages dont on fait des légendes, confiés à un casting parfait. Bien que réputé pour cet exercice, Jason Isaacs compose en la personne du Prophète Josiah un des types les plus inquiétants de sa carrière. En incarnation du fanatisme, il s’offre une démesure de choix. Pour répondre à ce vilain d’anthologie, il fallait un personnage hors norme : surprenant et passionnant, Ed Harris invente une justice aussi cynique qu’implacable, combinant dans une folie désinvolte l’instinct d’un Hercule Poirot et les méthodes d’un Dirty Harry. Son numéro est un délice. À l’exception de Eduardo Noriega, touchant dans le rôle de Miguel, c’est dans cet univers d’hommes abominables que se lève le bras armé de la justice : la superbe Sarah, parcourant l’horizon dans sa belle robe violette, le flingue à la main. Loin de Mad Men, January Jones est impériale en ange de la mort, et s’impose inévitablement comme une parente de la mariée de Kill Bill. Iconoclaste et classieux, fascinant et sanglant, Shérif Jackson impose un rythme bien personnel, et dévoile le talent de jumeaux de cinéma qu’il serait judicieux de suivre de près…
Western réaliste et dramatique qui laisse un arrière gout d'inachevé. L'idée d'un shérif excentrique et original était bonne mais n'a pas été suffisamment exploité. En tout cas pour un second film c'est une réussite.
Dans les plaines arides du Nouveau-Mexique, Sarah, une ancienne prostituée, découvre le corps sans vie de son mari, sauvagement assassiné par un fanatique religieux. Meurtrie, elle part en croisade vengeresse, mais c'est sans compter sur l'arrivée de l'extravagant shérif Jackson.
Ce western, qui n'en ai pas vraiment un tout en empruntant un peu au genre, se révèle d'une redoutable efficacité grâce a sa narration maitrisée et ses personnages haut en couleur. Les paysages sont magnifiques et quelques scènes amusantes valent le détour. Quand au jeu des acteurs, Ed Harris en tête, dans son rôle du shérif Jackson, sont juste et très bien joué.
Un western des frères Miller, atypique, impitoyable et violent, au ton irrévérencieux et cynique, qui dégage une réjouissante atmosphère lorgnant clairement du côté des frères Coen ou de Quentin Tarantino. Une croisade vengeresse d’une redoutable efficacité grâce à sa narration maîtrisée, ses paysages magnifiques, ses personnages extravagants, son humour décalé, et ses scènes excessives. De plus, le jeu d’acteur, Ed Harris en tête, est tout à fait juste. Une réalisation âpre et grinçante.