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    Prince of Texas
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    51 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mars 2014
    Remake du film Islandais "Either Way" Prince of Texas se présente comme un road movie mais qui n'en est pas vraiment un puisque la plupart des scènes se déroulent soit sur leur camp soit sur la route. L'histoire se passe au Texas en 1988 là ou Alvin et Lance travaillent sur une route endommagée par le feu quelques mois plutôt mais peu importe le cadre peu importe ce qu'ils font au final ça sert juste de prétexte au réalisateur pour mettre en avant la relation entre deux hommes très différents l'un de l'autre mais qui vont apprendre à se connaitre ce qui va donner des moments intéressants et même drôles mais qui au final nous laisse sur notre faim car ça n'aboutit pas à grand chose.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2014
    Alors que pourrait poindre l’ennui à tout détour de pellicule, le film de David Gordon Green, figure emblématique du cinéma indépendant américain, parvient en permanence à susciter la curiosité. Remake d’un film islandais pour le moins mystérieux, Prince Avalanche dresse le portrait de deux travailleurs solitaires sur les routes texanes, en 1988 et à la suite d’un gigantesque incendie de forêt. Livrés à eux-mêmes dans un paysage monotone et sauvage, les deux compères, beaux-frères à la ville, prennent le temps de sonder leur psychologie, manière de voir les choses. Les conquêtes amoureuses de chacun constituent la majorité de leurs sujets de discussions, de disputes, de réconciliation. Mais là n’est, semble-t-il qu’un des aspects de ce long-métrage, récit islandais transposé en plein arrière Texas. Oui, soyons honnête, qui connaît partiellement les coutumes islandaises en matière de solitude et de sens de la vie y trouvera peut-être une vision différentes de l’œuvre de Green.

    Alors que le tandem Emile Hirsch et Paul Rudd fonctionne comme sur des roulettes, leurs costumes kitsch et leurs habitudes intrigantes, l’on ne cesse jamais de lorgner vers une sorte de psychose commune à chacun des deux ouvriers. Sont-ils finalement deux à travailler sur cette route? Oui, la question peut paraître stupide mais quelques éléments laissent clairement à penser que le film de David Gordon Green va plus loin que de dresser le simple portrait d’une Amérique prolétaire en proie au doute. La vielle femme, victime des précédents incendie et fantomatique aux yeux du tandem pourrait être la clef du mystère. A partir de là, le visionnage de Prince Avalanche prend une toute autre tournure, permettant une vaste réflexion sur les affres de la solitude, de la psychose. Prenant acte des origines islandaises du récit, soyons certain que se cache là derrière quelque chose de bien plus complexe qu’une amitié fragile dans une contrée sauvage. Ce mystère est pour beaucoup dans mon appréciation du film.

    Coté mise en scène, le terme indépendant prend tous son sens. Au nombre de quatre, les personnages de Prince Avalanche, dont deux sont réellement les seuls protagonistes du récit, marque vivement les intentions économes du réalisateur. De même, les décors naturels, entre beaux et laids, sont d’une linéarité troublante, exception faite de quelques séquences animalières très touchantes (tortue, âne ou encore moufflette). Soyons donc certain que le budget astronomiquement bas du film se ressent durant tout le visionnage, mais sans pour autant y intégrer un certain nombre de handicaps, souvent le maladie d’un cinéma indépendant qui n’arrive pas à s’assumer. La véritable force de David Gordon Green est bel est bien que le réalisateur assume pleinement son statut, avec fierté et sans se retourner.

    Magnifique petit morceau de film pour le moins intriguant, Prince Avalanche n’est jamais ennuyeux. Pour autant, le film n’est jamais très attrayant non plus. Pour le moins, le travail de Green et de ses deux acteurs fascine, sans pour autant que l’on en connaisse les raisons. C’est là une subtilité d’un cinéma sans attache, d’un metteur en scène ne devant rendre des comptes qu’à lui-même. Espérons dès lors, pour notre culture, que le cinéma indépendant tel que celui-ci n’est pas en voie de disparition et que de tels artistes pourront continuer à délivrer leurs produits bruts, jamais lourds, toujours un peu léger mais radicalement différents des productions onéreuses destinés au large public. 13/20
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2014
    En quête de réponses sur leur vie privée, deux hommes se retrouvent au milieu de nulle part : un parc national dévasté par les flammes, qu’ils doivent réaménager pour la circulation. David Gordon Green , le réalisateur les prend alors à témoin d’une civilisation disparue, où quelques personnages tentent de retrouver leurs souvenirs. C’est joliment bien vu, même si sous les aspects de la fiction, pointe une réalité toujours bien présente dans le cœur des américains. L’incendie de ce parc fut un drame national, il y eut des morts. Paul Rudd et Emile Hirsch conduisent parfaitement leur petite entreprise, avec beaucoup de sensibilité dans les rapports qu’ils entretiennent d’abord avec beaucoup de méfiance, avant de se rapprocher pour mieux sonder l’intime. Un joli film qui en dit plus que ce qu’il veut bien nous montrer.

    Avis bonus Un petit mais instructif entretien avec le réalisateur
    Pour en savoir plus
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    Loin des productions habituelles, ce Prince of Texas - remake d’un film islandais - est un peu déconcertant puisqu’on pourrait le résumer en un huis-clos sur les routes texanes. Nous avons en effet comme seul décor que ce paysage ravagé par les flammes où seul le duo Rudd / Hirsch vient apporter un peu de vie. Ça parle d’amour, de la vie et de ses désillusions bref de tout et de rien à la fois mais les comédiens parviennent tout de même à rendre leurs conversations futiles assez prenantes. C’est même l’occasion de redécouvrir un peu Paul Rudd qu’on avait surtout vu dans les comédies et qui arbore ici un visage plus dramatique. Loin d’être incontournable, c’est tout simplement un film rafraichissant.
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Green explore un paysage et deux personnages déroutant dans cette road-comédie au climat étrange, et peu prenant. On sort avec le sentiment que les séquence oniriques sont les seuls véritables réussites, et même un aperçu de ce qu'aurai pu être l'ensemble de "Prince of Texas".
    septembergirl
    septembergirl

    603 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 juin 2014
    Un film indépendant américain de David Gordon Green qui manque grandement de rythme et de fil conducteur. Une réalisation peu touchante et plutôt déconcertante, au scénario minimaliste, qui ne décolle jamais. Le climat y est étrange et peu prenant. On a du mal à déceler le message du réalisateur. Un film ennuyeux et sans intérêt, à qui l'on préférera l'oeuvre intimiste précédente du réalisateur : "L’Autre Rive" !
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2013
    David Gordon Green est un sacré numéro. En effet, après avoir commencé dans des films indépendants, il s’en est allé rejoindre l’écurie Apatow. Il y a rencontré Paul Rudd et voici Prince Avalanche.

    Prince Avalanche signe son grand retour aux films indépendants contemplatifs et presque expérimentaux. A la manière d’un Gus van Sant sur Gerry, David Gordon Green filme très souvent ses deux acteurs principaux marcher sans dialogue, juste sous la musique des très prisés Explosions in the Sky. Sauf qu’au contraire du réalisateur d’Elephant, Green parvient à insuffler de l’intérêt au récit dans l’amitié balbutiante qu’il met en scène avec deux acteurs qui l’aident bien. En effet, Paul Rudd et Emile Hirsch sont tout bonnement excellents, l’un toute en fierté machiste et en retenue, l’autre en clone d’un jeune Jack Black, auquel tous les spectateurs peuvent s’identifier. De temps à autres, ils croisent l’impeccable Lance LeGault, qui donne au rythme au film quand celui-ci tombe un peu (comme son début, le film étant très lent à démarrer, même s’il ne dure que 90 minutes). Les interactions entre nos deux protagonistes principaux sont tour à tour touchantes, drôles, réalistes, matures et puériles. Clairement, malgré leurs défauts, David Gordon Green a créé deux personnages sympathiques car réalistes. Et c’est là que réside toute la force du film. Quand Green veut être absurde, avec le rôle de la non-professionnelle Joyce Payne, il est beaucoup moins bon.

    Prince Avalanche prend son rythme de croisière au bout de 20 minutes, mais il sait récompenser les spectateurs patients et leur offre un très sympathique buddy movie, très original. A voir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    Un quarantenaire en pleine crise conjugale et son beau-frère, qui tarde à sortir de l'adolescence, passent l'été à repeindre la signalisation d'une route forestière.
    Le premier conçoit ce travail comme une ascèse salutaire, une pause dans une vie urbaine artificielle ; le second au contraire s'ennuie ferme et ne rêve que d'aller en ville "tremper son biscuit".
    Remake d'un film islandais (inédit en France), "Prince of Texas" présente une belle unité : on ne quitte guère ces deux héros et la forêt qui les accueille, le temps d'une arrière-saison.
    Alvin et Lance sont aussi dissemblables qu'on pourrait l'imaginer. Leur cohabitation est ponctuée de querelles hargneuses que peinent à apaiser des réconciliations précaires. Mais ils ont en commun d'être aussi paumés l'un que l'autre, et finiront par se retrouver et s'entraider. Tour à tour touchants et drôles ils sont remarquablement interprétés par Emile Hirsch ("Into the Wild") et Paul Rudd ("40 ans mode d'emploi"

    Ce film indépendant a été encensé par la critique. Je m'y suis pourtant ennuyé ferme. C'est un road movie qui ne mène nulle part. J'aurais aimé dire qu'il m'a dérouté - pour filer la métaphore. Mais ce serait déjà lui montrer trop d'indulgence.
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    Sans attendre Godot
    Ce serait comme dans une pièce célèbre de Beckett, deux hommes sur une route de campagne désertée, devisant sur la vie, à peine dérangés par un autre personnage, non pas propriétaire des lieux, mais qui passe en habitué, venant pourtant de nulle part, comme un Godot qu'on n'attendait pas…
    Al et Lance n'ont pas le même âge ni la même expérience, n'ont pas d'affinités particulières (leur relation n'est que familiale) et ne sont pas là pour les mêmes raisons et pourtant ils parviennent à échanger, à s'engueuler comme des vieux potes puis à se prendre une biture carabinée (qui fournit un beau prétexte à quelques dérèglements du comportement, et on est alors partagé entre un sourire béat et une inquiétude pour leur futur). Le non-lieu qui les entoure - ces arbres rabougris, calcinés par l'incendie tout récent – donne un aspect un peu irréel à l'ensemble, comme leur travail, à la fois absurde et un peu inutile et aussi décrit de façon très précise par les outils qu'ils utilisent, par leurs gestes mécaniques et répétitifs.
    Le film, en apparence une énième production américaine indépendante branchée sur le nombril, plus ou moins psychanalytique, se révèle bien plus intéressant et plus mystérieux : les deux tendances – d'une part des discussions triviales ou existentielles selon le moment de la journée, la qualité de la lumière ou le degré d'alcool et d'autre part un univers de fin du monde flirtant avec le fantastique – cohabitent de façon surprenante, donnant de la valeur l'une à l'autre. Sous la pluie d'été ou en pleine chaleur, la nature renaissante et les quelques ruines (authentiques, les ruines, le film a été tourné peu après un incendie) prennent des couleurs surprenantes, les hommes y sont comme libérés et se permettent des actions insolites, tout en parlant des femmes qui les attendent (ou pas) et de leur vie à venir.
    Piwi47
    Piwi47

    43 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2013
    David Gordon Green renoue avec l'amertume low-fi de son début de carrière prometteur et signe un film à la fois étonnant et fascinant sur l'amitié, les rencontres, l'amour, le hasard, l'émoi intérieur.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 novembre 2013
    Je ne vois pas quel charme on peut trouver à cette toute petite chose: Prince of Texas n'a même pas les qualités d'écriture d'Humpday (Lynn Shelton, 2009), qui avait le mérite de jouer sur l'ambiguïté du buddy movie en imaginant comment un mauvais pari pouvait conduire deux amis à coucher ensemble: dans la séquence finale, les deux hommes n'arrivaient pas à passer à l'acte, mais le pari qu'ils avaient fait les avait rendu lucides sur leurs vies respectives, ils en riaient, mais d'un rire jaune. Dans Prince of Texas, j"ai cherché, avec beaucoup de bienveillance et de patience, ce charme triste des comédies les plus réussies: l'image de Tim Orr est très belle, les acteurs semblent s'amuser à jouer les idiots en salopettes bleues, mais je n'arrive pas à les voir autrement que comme des personnages des Simpson égarés dans un film d'auteur destiné à un public de festivals européens. Où sont les princes?
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    Deux hommes réhabilitent un tronçon routier situé dans une région récemment ravagée par un incendie de grande envergure. Outre ce travail, leur autre et unique point commun : la sœur de l’un est la petite amie de l’autre. « Prince of Texas » nous montre comment, au fil du temps et des événements, ces deux personnalités aussi éloignées l’une de l’autre vont s’apprivoiser et s’apprécier. Tout le charme de ce film réside dans son sens de l’observation d’où émanent pudeur, poésie et mystère. On apprécie la qualité des dialogues ainsi que la prestation des deux talentueux acteurs principaux, Paul Rudd et Emile Hirsch, plus authentiques que nature. Du cinéma qui ne fait pas dans l’esbroufe, cela fait du bien.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Prince of Texas fait partie des oeuvres qui mettent en lumière le talent du réalisateur sans pour autant réjouir le spectateur. On reste sur notre faim, à la fin. Il est vrai que certaines scènes sont sublimes: celle de la conversation téléphonique, magnifiquement mise en parallèle avec des images nerveuses, poétiques et défilant à une vitesse folle; ou encore celle de la déprime alcoolisée, filmée et montée sur un rythme psychédélique. De bien beaux moments de cinéma.
    Le problème, c'est qu'avec un tel synopsis, ainsi qu'une si belle bande-annonce, on s'attend à creuser très profondément dans la relation entre les deux hommes. On creuse certes. Alors que tous les oppose, l'un finit par soutenir l'autre, par le compléter. Les deux connaissent des moments de doute, et ils se rendent compte qu'ils n'auraient finalement pas pu trouver meilleure consolation que de se trouver là, seul au milieu de nulle part, avec l'autre. Mais bon, tout ça, c'est un peu du déjà-vu. Mis à part le personnage de La Dame, qui ajoute une touche fantasque et fantastique à l'ensemble (je n'ai d'ailleurs toujours pas compris l'intérêt de sa présence, si on excepte l'aspect formel), le scénario est bateau. Décevant.
    Christophe L
    Christophe L

    21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Les personnages de ce film sont très attachants, intéressants et légèrement fantaisistes dans la manière de vivre leurs névroses. Le traitement de l'image et des prises de vues est pertinent dans le regard que le spectateur est invité à porter sur ces deux hommes. Euh ! Je devrais dire sur ces deux grands enfants... C'est vraiment touchant même si le scenario est un peu mou et nous laisse un peu errer dans cette fable "psycho naturaliste". On aimerais sans doute être un peu mieux pris en main, notamment au début où le sentiment de patauger n'est pas seulement une réalité que pour les personnages.
    Mais globalement, cela vaut le déplacement.
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Un ennuit permanent sillonne les 1h34 de ce film. Sans intérêt.
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