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Un visiteur
3,5
Publiée le 18 septembre 2014
Alors, je ne pourrais pas juger ce film comme cinéphile mais comme simple mortelle. On en parle dans ce film, de la mort, donc ca tombe bien. Ca parle aussi de la vocation de ce métier, médecin, Pas un métier mais une sorte de malédiction comme le dit l'un des personnages; Abdel. J'ai trouvé, oui cetains personnages excellents : Abdel en fait...Les autres, moins bien. Les infirmières plus vraies que nature m'ont mis la larme à l'oeil: pendant le débat qui remue le service à la suite de l'accident de Benjamin, à la fin du film.Benjamin, est plus vrai que nature;, j'ai trouvé car il n'a pas de carisme et qu'est ce que ca fait peur, dans la réalité, quand c'est un nouveau docteur qui vous osculte.!!!!..Enfin, bref, j'ai aimé la réalité de ce film. Les scènes "underground": les décors réels. Et ca m'a aussi dégouté encore une fois de plus de l'ambiance etudiante de "bizutage" et de regression totale ; les graffitis puerils et sexuels sur les murs de leur internat: c'est donc vrai, ils sont "obligés" les étudiants en médecine de picoler, fumer, boire et déconner pour lever la soupape comme on dit ? bah moi, ca m'a toujours révulsée. bref, encore une fois, c'est juste un avis de non-cinéphile ; je ne juge pas le film mais la réalité qui y est représentée !!! Un bon film en somme !
Bien loin du film choral, le film qui suit principalement le duo de médecins trouve sa force dans la qualité d'écriture et surtout d'interprétation de tous les seconds rôles donnant à l'ensemble une vraie force. Sur la forme, le son et l'image, on note cette même implication dans la recherche du détail. Du coup, son relief social se présente naturellement, sans démonstration de force. L’équilibre entre humour et choses plus graves est parfait. On en prendrait pour une heure de plus!
Un super film sur le monde de l'hôpital. Drôle, émouvant et intéressant pour tout le monde. Y compris certains médecins qui se prendraient un peu pour des dieux. Vincent Lacoste est parfait. Merci ;-);-)
Un film inachevé car trop ambitieux. Il veut présenter dans un sujet et une histoire banale ( un interne hospitalier faisant un stage dans un service d'Urgence ), une pléthore d'histoires parallèles qui ne se retrouvent pas de façon crédible pour faire un film de qualité.
certains sortiront déçus pensant rire tout du long ; finalement un film profond qui nous plonge dans la triste réalité de la vie des malades à l'hôpital, de leurs soignants et de la gestion économique de chacun d'eux laissant de côté le côté humain.......Bravo prenons conscience et réagissons
Des dédales de couloirs souterrains qui n'en finissent pas, pour finalement déboucher sur un endroit : l'hôpital. Lieu où la vie prend forme, où la mort prend place. Les fantômes se mélangent alors à tous ces individus en blouse blanche, courant dans tous les sens pour sauver leur prochain. Benjamin, comme nous, débarque dans un lieu qui ne ressemble à aucun autre. Six mois, c'est le temps qu'il a à passer ici pour accomplir son stage d'interne.
Médecin, métier le plus difficile au monde. Juste et jamais dans la caricature, Hippocrate a été réalisé par un homme qui a été médecin lui-même. Les anecdotes, les galères et les nuits blanches, il connaît et nous les retranscrit parfaitement. Tour à tour dénonciateur, humoristique ou tragique, ce dernier a su mettre le doigt sur l'actualité et les problèmes liés au domaine de la santé. Parfaite définition de ce que sont un interne et ses responsabilités, Hippocrate sera une leçon d'humanité pour les uns, d'humilité pour les autres.
Médecin, métier le plus beau au monde. On comprend vite que le plus important et ce qui fait tenir tous ces hommes et ces femmes est la chose suivante : la solidarité. Sans cette valeur, ces anges gardiens ne peuvent avancer. Mais l'hôpital n'est pas seulement synonyme de souffrance et de mort. Litli injecte une dose d'humour et de légèreté à son récit qui nuance Hippocrate et le rend très agréable à regarder. Si Lacoste montre qu'il peut jouer en dehors du secteur de la comédie, c'est bien Reda Kateb qui transcende une nouvelle fois la caméra grâce à un jeu épuré et plein de conviction.
Urgence, Grey's Anatomy, Docteur House, l'hôpital a su entièrement coloniser la télévision depuis ces dernières années. Mais au cinéma, le genre semble plus compliqué. La guerre est déclarée ressemblait plus à un hommage à la vie, tandis que La clinique de l'amour était une pure comédie. Mais avec Hippocrate, la France a désormais sa référence cinématographique en la matière.
Sous ses airs de faux-documentaire, Hippocrate nous plonge dans le quotidien de ces hommes derrière la blouse blanche, entre choix difficiles et moments de rire. Un film touchant, drôle et dramatique, tout comme la réalité qu'il dépeint.
Le film est une plongée en plein coeur d'un centre hospitalier où l'on suit les aléas des internes, de la relation avec les patients, au quotidien des gardes de nuits, mais Thomas Lilti, dont c'est le premier film, est surtout là pour dénoncer tout les problèmes qu'on peut y trouver et il sait de quoi il parle étant donné que c'est un ancien médecin ce qui offre une réelle justesse au film. Avec un style quasi documentaire, on pourrait même dire que c'est un documentaire inavoué, mais ce serait être mauvaise langue Lilti nous dresse un portrait du milieu hospitalier, mais surtout du métier au travers de deux personnages principaux qui sont nos yeux et nos oreilles à partir de là Hippocrate c'est une fiction certes toute simple, mais tellement sincère qu'on suit tout ça avec intention. La suite de cette critique dans le lien ci-dessous... *FreshBuzzCinéma*
Les cas pouvant être réels, mais deviennent caricaturaux scénarisés de la sorte Le jeune interne paraît bien trop jeune tout juste sorti du collège. Les situations sont bien trop improbables.
On est à l'opposé d'un Dc House avec Hippocrate. C'est un peu Pialat à l'hôpital. C'est le réalisme qui permet au film de s'élever et de prendre une dimension humaniste qui fait parfois froid dans le dos. La dénonciation au cinéma est souvent lourde, mais Thomas Lilti dose parfaitement son propos, et avec son expérience de médecin, il dresse un état des lieux de l'hôpital français qui semble juste. Bref, on peu dire qu'Hippocrate est un film utile.
Un film intéressant sur le milieu hospitalier aujourd'hui vu à travers le personnel soignant. Tout y passe: la rentabilité, le manque de moyens et de personnes, l'euthanasie...ceci à travers un interne brillamment interprété par Vincent Lacoste avec ses espoirs, ses joies, ses peines... un film qui n'est pas exempt d'humour aussi...Pourtant on reste dans les limites d'une chronique avec un sujet fort et passionnant certes, mais une histoire qui l'est beaucoup moins et qui peut réveiller des mauvais souvenirs à ceux qui ont fréquenté récemment des hôpitaux comme soignant ou comme patient.
C'est ma faute, ma très grande faute, je suis allé voir "Hippocrate" en ayant envie de voir un documentaire de Depardon sur les hôpitaux publics en 2014. Désillusion totale, bien sûr : j'ai vu "Polisse" dans le milieu hospitalier ! Non, je rigole... Mais, en tous cas, j'ai vu un scénario très mal écrit autour d'un personnage assez détestable, un vieil adolescent en crise qui peine en tous cas à porter le dilemme éthique du sujet du film (en gros, l'efficacité financière versus le traitement "humain" des patients), et une mise en scène pour le moins approximative, qui confond filmage serré et caméra portée avec réalisme... Tout cela condamne "Hippocrate" à n'être qu'un patchwork incohérent de poncifs : la douleur des malades - peu filmés d'ailleurs - et l'impuissance du personnel soignant, la révolte du personnel hospitalier bien intentionné à la fin... Pourtant, grâce à l'excellent Reda Kateb - juste en permanence, dans un rôle qui aurait pu facilement prêter à la caricature - et aussi du fait de l'importance littéralement "vitale" de son sujet, "Hippocrate" reste un film honorable, auquel on a envie de pardonner toutes ses maladresses... et même le pénible, très pénible, Vincent Lacoste ! En attendant Depardon, quand même...