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Aurelia Fer
1 critique
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5,0
Publiée le 10 juin 2023
Je ne comprends pas les notes de ce superbe film! C'est exactement ce qui ce passe à l'hôpital. Les fautes des internes couvertent par le directeur ! Des erreurs médicales, il y en a plein et oser parler de ce sujet sans être censuré c'est génial ! Beaucoup d'émotions, ce film est très bien fait. Il montre vraiment la réalité, et ça aurait pu être bcp plus trash, je sais de quoi je parle ! Bien réalisé avec de très bons acteurs.
#cinema #redakateb Le film du réalisateur Thomas lilti aux allures de film documentaire nous dépeint la vie du service interne hospitalier et plus particulièrement ceux des aides soignants. Nourri par les souvenirs et l'expérience du cinéaste, Hippocrate relate le récit d'apprentissage d'un tout jeune interne qui effectue son premier stage dans le service hospitalier dirigé par son père. Au cours de son stage il va vite être confronté à la réalité de ce métier, se concrétisant par la gestion des patients et les familles, les rapports hiérarchiques au sein du milieu hospitalier sans oublier la responsabilité portée par le médecin face à son patient. Benjamin, interprété par l'acteur Vincent Lacoste doit faire face rapidement à différentes problématiques telles que la prise en charge d'un sans domicile fixe alcoolique, la gestion des émotions et questionnement des familles des patients humaines mais également sans la moindre le questionnement sur la fin de vie avancée de certains patients souffrant.
Hippocrate est un film à la fois comique dans sa description acérée des vicissitudes du quotidien hospitalier et bouleversant notamment avec la vieille dame condamnée mais pour lequel l'hôpital s'acharne à la maintenir en vie.
N oublions pas l interprétation magnifique des deux acteurs principaux Vincent Lacoste et Reda kateb qui gagnera un César lui permettant ainsi de montrer ses talents d'acteur au public.
Excellent film sur ce milieu hospitalier, ces internes qui découvrent l ambiance et les règles sont mis à l épreuve. C est assez bien réalisé et joue par cette galerie d acteurs qui nous restituent une émotion prenante.
Wow! Captivant de A à Z. Les acteurs sont fabuleux, la mise en scéne précise et la réalisation ne laisse pas un instant de répit. Quand on se rend compte que l'hopital public français offre des scénes qui ne se voyaient, il y a 30 ans à peine, que dans les pays du tiers monde. Affolant.
Grâce à ce film on peut réellement vivre de l'intérieur ce que les jeunes internes subissent et ressentent dans leurs débuts. Le ton limite " documentaire " révèle la volonté du réalisateur de représenter la réalité des hôpitaux de la plus fidèle des manières. Les drames auxquels ils font face nous touchent tous plus ou moins de par notre expérience, mais quelle quelle soit on ne peut pas spoiler: rester indifférents lorsque le film met en scène une discussion avec la famille, l'annonce d'une mort, la souffrance insupportable d'une dame âgée. .. Vincent Lacoste forme un formidable duo avec Reda Kateb, qu'on voit évolué ensemble malgré leur différence d'expérience et de mentale. spoiler: Le nouveau interne Benjamin apportera autant au médecin d'Algérie qu'il lui enseignera son savoir . Bref, bon film qui justifie les grèves du corps hospitalier et qui montre qu'un bon changement de notre système hospitalier et de la répartition des finances ne serait pas de refus!!
Une plongée dans la vie quotidienne d'un hôpital parisien. Le film réussit son pari de nous embarquer dans les dilemmes et les difficultés que rencontrent les médecins et internes. D'autant plus à l'aube d'une crise sanitaire qui n'a fait que de démultiplier et exposer au grand jour ces problématiques : manque de budget, traitement problèmatique des médecins étrangers, luttes politiques intestines... La mise en scène est réussie et épouse parfaitement son sujet. Quel dommage que la justesse du film soit en partie sabordée par une écriture du personnage principal extrêmement grossière et caricaturale. Certains de ses choix et ses agissements apparaissent alors comme un moyen de créer artificiellement des rebondissements.
Thomas Lilti signe un très bon film sur un métier qu'il connait bien, celui des médecins. Avec "Hippocrate", il nous fait suivre le parcours de deux internes à l'hôpital, un jeune étudiant de médecine et un étranger algérien. On sent tout de suite que le réalisateur sait très bien de quoi il parle, et cela donne énormément de force au film, particulièrement impactant pour le spectateur. Il souligne toutes les difficultés existant dans les hôpitaux français, le manque de moyens, la surcharge de travail, la pression au quotidien. Le film est également réussi car il aborde ces sujets à travers le duo incarné brillamment par Reda Kateb et Vincent Lacoste. "Hippocrate" est un film très abouti, traitant avec justesse un sujet ô combien d'actualité.
Désolé de ne pas partager cette enthousiasme devant ce film . La faute ne vient pas des comédiens tous très à leur places mais de la manière dont le sujet est traité. Pour apprécier ce film il ne faut je pense n avoir jamais eu affaire au système hospitalier français. Non les médecins en vrai ne parlent pas comme ça et ne se comportent pas comme ça non plus . Le réalisateur a voulu visiblement idéaliser son ancien métier qui est déjà effectivement trop décrié et pas seulement pour de bonnes raisons. Non désolé je ne peux pas aimer un film aussi manipulateur.
Un film qui souffre d'un scénario trop léger et prévisible qui tourne comme bon nombre de films sur l'hôpital autour de la notion d'erreur médicale Point positif sur la mise en lumière des médecins dits étrangers, sujet trop peu traité alors que nous sommes bien content de les avoirs
Film très lent, très ennuyeux avec des dialogues honteux niveau français : exemple à 26 minutes "Bonjour Madame Richard, je m'appelle Benjamin je suis l'interne qui vais m'occuper de vous" No comment !
spoiler: C'est l'histoire d'un ado médecin assassin qui se rebelle contre sa hiérarchie parce qu'il veut être puni mais à la fin c'est l'arabe qui prend.
Attention Spoiler ahead
Hippocrate débute par l'arrivée dans son nouveau service d'un interne où il va découvrir le métier et notamment partager son temps avec un médecin étranger "FFI", Faisant Fonction d'Interne (je découvre ce statut).
A l'opposé des (nombreuses) séries US du genre (Urgence, Nip tuck, Scrubs, Grey's Anatomy...): le réalisateur adopte un style quasi documentaire et documente crûment l'hôpital: le manque de moyens, de matériel, d'effectif, les soignants au bout du rouleau, en grève, la gestion comptable de ce service public, les patients à qui on ment, la distance choquante qu'ont les professionnels sur leur métier (la chanson "ouille ouille ouille docteur"), la déprave institutionnalisée ("mime une levrette"), la compétition inter service, les inimitiés entre soignants sous fond de rapport hiérarchique (médecin, infirmière) et de plan de carrière, la fin de vie des patients et leur accompagnement, les tentatives pour concilier humanité et manques, l'intégrité morale et les erreurs de pratiques. On est très très loin de Docteur House.
L'entame de film âpre m'a complètement saisie entre la composition d'un Reda Kateb bluffant et la plongée dans le quotidien de cet hôpital (jusqu'à la gestion des déchets) malgré un Vincent Lacoste dont le profil d'ado boudeur pas dégourdi m'a paru très peu représentatif de ce que sont les jeunes médecins. La deuxième partie d'Hippocrate s'échappe complètement du naturalisme pour nous entrainer dans des situations quasi rocambolesques filmées de façon très démonstratives: l'interne qui décide d'euthanasier (arrêter la réanimation) de son patient, s'auto-saborde en avouant que la décision était la sienne (pour protéger le fils du Directeur ?!), impose son avis (morphine contre sonde) face à sa hiérarchie et l'autre qui révèle à la famille d'un défunt son erreur, se bourre la gueule et vient bruyamment faire une démonstration de sa déchéance à l'hosto... En fait le film ne parviendra plus à se hisser au niveau d'intensité atteint avec le destin de Mme Richard et privilégie en conclusion une promesse d'amourette ridicule au lieu tout en ne résolvant pas le fil scénaristique de la plainte judiciaire.
Une scène : la main fripée qui serre le drap, bouleversant
Beau film qui dit fuck le système et la hiérarchie car il faut être le larbin de ses supérieurs pour réussir. Sans révolution pas de changement. L’amour de la chose faite ne peut l’être sans justice, sans le bon supérieur à la loi. Mais bonne description de la vie des médecins et des patients et des dilemmes ainsi que de la mauvaise gestion de la santé par des cadres non qualifiés dans l’attente de réussite financière que vitale.
Plongée dans l’univers hospitalier avec un portrait type des difficultés du personnel (horaires à rallonge, considération, coupes budgétaires….) tout y passe pour montrer à quel point cet univers est sous considéré. Le duo Lacoste – Kateb étonne tantôt énervant tantôt brillant. Plus qu’un film un docu fiction, juste et grave.