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Un visiteur
4,0
Publiée le 11 octobre 2014
Un film qui n'as pas du à vocation de donner envie d'être un médecin, mais qui, je suppose, retransmet à la perfection l'entrée dans le monde de l’hôpital, un monde que l'on croit connaître. Le duo Kateb/Lacoste fonctionne très bien, Vincent Lacoste est promis à une très grande carrière.
Film assez captivant quand il parle d' éthique médicale et d' euthanasie.bons acteurs crédibles.un réalisateur qui connaît bien le milieu hospitalier décrit avec précision et réalisme.mélange de rire et de drame
Si après une semaine fatigante vous avez envie de vous détendre, évitez ce film, plus proche du documentaire que de la fiction. Vous pourrez ainsi revivre des moments douloureux, passés à l'hôpital auprès des personnes qui vous sont chères, et revivre le calvaire. Pour ma part c'est un grand regret d'avoir fait ce choix. La vie est parfois suffisamment dure sans avoir envie d'y retourner par le biais du cinéma. Je n'ai hélas pas besoins e ce genre de production pour réfléchir aux turpitudes de la vie.
Dès les premières minutes, on a aimé ce film. Atmosphère réaliste, même si parfois on se dit qu'on est aux limites de la caricature du monde carabin (mais l'est-on ?), avec une vision très directe de l'univers hospitalier, sa crudité, son reflet des côtés noirs de la vie sociale, en premier lieu la misère, la douleur physique et morale, la mort qui vient. Les acteurs sont excellents, et surtout le personnage principal, incarné par l'acteur Vincent Lacoste, un poil trop jeune pour être crédible dans son rôle d'interne mais qui donne le change avec talent, et encore plus le second protagoniste, l'acteur Reda Kateb, qui est véritablement prodigieux. Un film sincère, social, humaniste, émouvant, souvent drôle malgré les situations dramatiques. La réalisation accompagne admirablement cette plongée dans cet univers si souvent décrit (les séries françaises et américaines) mais rarement aussi bien donné à vivre. La fin est convenue mais ne gâche toutefois pas le plaisir vécu. A voir absolument.
Une très bonne surprise ! L'acteur qui joue le rôle de l'interne algérien est vraiment très bon. Jacques Gamblin est très à l'aise dans son rôle de médecin. Très réaliste, ce film nous amène à réfléchir sur les dessous de notre système de santé : sur ces forces et ses faiblesses. Une histoire riche en émotion. A voir.
Comédie sur fond sociale, barbant, déjà vu... J'ai mis deux étoiles car ce film a le mérite de dénoncer la descente aux enfers des centres hospitaliers...
Un film sans prétention, ça fait du bien dans le cinéma français actuel. Pas de grosses têtes d`affiche, un genre qui passe du drame à la comédie sans se poser de questions, et un scénario qui ne prend pas le spectateur pour un idiot. J`ai aimé la découverte de ce milieu médical bien loin de "grey`s anatomy", Reda Kateb toujours juste et au bon endroit, j`ai aimé rire et me poser des questions. J`ai beaucoup moins aimé Vincent Lacoste, qui de film en film trimballe sa mollesse jusque dans une articulation approximative, et qui ne m`a pas semblé crédible une seconde dans le rôle ce super interne. Mais en résumé, j`ai quand même passé un bon moment de cinéma simple et honnête. Je répète, ça fait du bien !
Benjamin jeune interne en médicine intègre l’hôpital, où papa est chef de service, pour son premier stage de 6 mois. Il va découvrir avec rudesse le décalage entre les amphis et l’hôpital. Il va tout de même trouver un appui fiable auprès d’un médecin étranger, interne comme lui, Abdel. Vous avez aimé « Polisse » de Maïwen en 2012, vous aimerez « Hippocrate » en 2014. Ce film est dans la même veine de cinéma social-sociétal français ultra documenté, porté tout de même par un scénario et une fiction forte. L’objectif de ce projet porté par un réalisateur lui-même passé par un internat en médecine est sans concession. L’intérêt du film est qu’il met au cœur du processus l’effectif de l’hôpital ; les deux patients sur lesquels reposent les situations de soin sont uniquement là pour alimenter le propos. Le film n’est donc jamais larmoyant, une distance juste et suffisante est prise avec le patient. A la volée, voilà la multitude des sujets abordés avec justesse et rigueur par ce film : -le manque de formation des jeunes internes. Ils doivent assurer des gardes quasiment seuls et ne sont pas préparés à prendre des décisions pouvant engager la vie de patients ; -le manque de moyens de l’hôpital (manque de matériel ou de lits plus que d’effectif) ; -le statut des médecins étrangers. Internes en France, mais très expérimentés dans leur propre pays, payés comme des stagiaires, sous pression pour l’obtention de leur équivalence. Et dire qu’une partie de la compétence de l’hôpital repose sur leurs épaules ; -les questions de déontologie soulevée par les patients fil rouge du film ; -la dignité humaine en fin de vie ; même si là le film force le trait ; on sait bien qu’aujourd’hui contrairement à 20 ans de çà, la douleur est réellement prise en compte par les soignants ; -le chemin vers la maturité des médecins faite à marche forcée -le besoin de décompression : « c’est pas un métier, c’est une malédiction » dira même l’un des internes Très documenté, ce film combine toutefois très bien docu fiction et comédie. Et puis le duo composé de Lacoste et de Kateb apporte beaucoup au film ; on peut même noter que le réalisateur fait un choix risqué mais tellement judicieux de changer de personnage principal à mi parcours… Kateb prend la place de Lacoste. Malgré toutes ces qualités et ce soin apporté à ce film, le tout n’est guère une œuvre cinématographique. Une belle leçon de réalisme mais peu de cinéma en fait. Le scénario est aussi très prévisible ; on comprend trop vite ce qui va se jouer entre les aristocrates de l’hôpital (les étudiants français) et la charnière ouvrière de l’hôpital (les médecins étrangers). Et enfin, une scène finale défouloir un peu trop démonstrative. Le bilan est tout de même très positif pour cette comédie ayant le mérite de dresser un état des lieux de l’hôpital sans jamais se départir du partie pris romanesque. A voir.
Ames sensibles s'abstenir. Un film très réaliste qui nous plonge au coeur d'un service hospitalier de région parisienne. Peu de moyens, sous-effectifs, risques encourus, tout y passe. A l'image de "Polisse" dans le milieu de la police, ce film nous montre l'envers du décors et rend un vibrant hommage à ces hommes et femmes qui passent leur temps à aider les autres.
Vincent Lacoste est bluffant bien aidé par un Reda Kateb qui porte le film sur ses épaules.
Les Urgences, Grey Anatomy et autres Dr House peuvent aller de rhabiller, ici on nous montre la vérité et la difficulté de travailler au sein d'un hôpital. La vie n'est pas simple, ici, elle l'est encore moins. C'est pas vraiment que ce film soit drôle ou touchant, je dirais tout simplement qu'il est humain...
Pas mal sans plus. Si vous travaillez déjà dans un hôpital, pas la peine d'aller le voir , c'est tellement réaliste que vous auriez le sentiment de regarder l'une de vos journées de travail. Film du niveau d'un épisode de série à budget moyen. Le rôle principal (Vincent Lacoste) est particulièrement mal choisi : avec sa tête d'ado boudeur de 15 ans et demi, c'est bien difficile de croire à ce personnage d'interne en médecine.