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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 février 2015
Étonnamment Hippocrate est un très bon film malgré l'extrême froideur du milieu hospitalier, de la fronde permanente qui gronde dans le service et les problèmes des internes. On s'attache aux problèmes de Benjamin et Abdel, aux coups fourrés et aux coups de main. Presque une chronique sociale d'un milieu méconnu. À regarder !
C'est un véritable bain dans l'univers des hopitaux français que nous propose le réalisateur. Nous observons les coulisses de ce monde et à la fin de la projection nous avons l'impression de mieux le comprendre. J'ai trouvé ce film saisissant par sa justesse et son humanité. Mention spéciale pour la prestation émouvante de Reda Kateb.
"Hippocrate" nous immerge dans le monde hospitalier à travers le regard de Benjamin, médecin en devenir. Ce film nous révèle de façon très crédible la triste réalité du monde hospitalier et notamment l'immense pression que subissent les médecins. Sans pour autant entrer dans la revendication, "Hippocrate" est un film assez plaisant à suivre car il nous dévoile avec justesse les relations humaines au sein de l’hôpital à l'image de "Polisse". Belle interprétation de Vincent Lacoste dont le personnage est loin de tout cliché du genre.
Réussir à faire un film sur la vie d'un hôpital qui soit captivant comme un bon film à suspens, c'est du grand art. Pourtant il ne se passe rien de spécial, sauf la réalité, la vie des internes, à Paris en l'occurence, sans être un documentaire. Ce film à encore plus d'intéret avec l'actualité. Vincent Lacoste y montre enfin son talent de comédien et Reda Kateb porte presque tout le film à lui-seul, dans une composition étonnante.
Moyen. Le début et surtout la fin du film ne sont pas des réussites. Pour le début on aurait pu se passer du très mauvais passage de la cantine, images obscènes sur les mur que le réalisateur filme trois fois dans le film de peur qu'on ait pas vu, le gage infligé au docteur est affligeant et la scène inutile. Le phallus sur la porte et le dialogue sur les prostituées frisent le ridicule. Dommage car l'histoire principale avec la patiente Mme Richard est très bien, Reda Kated très convaincant, Jacques Gamblin très juste et Vincent Lacoste en retrait. L' accident final est inutile et la fin ratée. Dommage ça aurait pu être beaucoup mieux.
Cette comédie dramatique, critique sociale plongeant en immersion dans la difficulté du milieu hospitalier, possède un scénario original, drôle, émouvant, remarquablement bien écrit, réaliste, rythmé et interprété par un casting de grande qualité. Un divertissement à voir sans tarder.
Hippocrate est un condensé des problèmes hospitaliers contemporains. Que ce soit les problèmes de gestion, les problèmes économiques, ou même les problèmes politiques, tout est mis en scène d'une manière très subtile permettant une compréhension maximale des enjeux de notre société face à la maladie et à la mort. Et, moi qui suis en droit, je peux affirmer que la loi Leonetti de 2005 pose exactement ce genre de problèmes. Respect des voeux de la personne et de la dignité humaine ou acharnement thérapeutique ? Le dilemme n'est toujours pas clos.
Une immersion dans la vie hospitalière d'un jeune interne effectuant un stage in situ. Ses doutes, ses émotions, le poids des responsabilités, l'avalanche émotionnelle devant ses premières erreurs. La douleur et la détresse des patients, l'impuissance de leur famille... et les soubresauts d'un monde en pleine mutation devant l'impérieuse nécessité de faire des économies. De belles tranches de vie nous sont contées, dans ce film qui s'apparente à un documentaire.
Très bon film, comme le cinéma français en produit trop peu. Après avoir vu Hippocrate, vous comprendrez mieux ce qu'est le quotidien des internes hospitaliers. Un magnifique récit, humain et émouvant, sur des professions contraintes par les règles économiques alors que l'humain devrait toujours être privilégié. La distribution est irréprochable. Vincent Lacoste est très bon. Reda Kateb est formidable. Il mérite largement un César. Super film!
Puisqu’on en parle, sachez qu’en visionnant Hippocrate on se répète souvent que le tout fait très « vrai ». Pour ma part, je ne suis pas médecin mais je connais bien les hôpitaux, et je dois dire que je m’attendais à quelque chose de plus édulcoré, de plus « cinéma », en somme. J’ai donc été agréablement surpris par la qualité avec laquelle les situations montrées au spectateur ont (...)
A sa sortie, Hippocrate a été annoncé comme l'équivalent de Polisse dans le milieu hospitalier. La ressemblance, nous la retrouvons dans la façon dont l'univers est décrit, fidèle à l'original. Nous suivons Benjamin, fils du directeur d'une vingtaine d'années, et Abdel, déjà confirmé en son pays et qui vient en France parfaire sa formation, deux internes en hôpital, à travers leur quotidien. C'est brutal, réaliste, et les spectateurs réalisent les miracles réalisés au quotidien, tout cela en composant avec les nombreux aléas qui se présentent. Reda Kateb est comme d'habitude parfait, lui qui nous fait comprendre que le devoir des hôpitaux n'est pas de s'acharner à soigner coûte que coûte mais de respecter le patient et son bien-être, quitte à l'accompagner dignement dans la mort. Malheureusement, le personnage joué par Vincent Lacoste est un peu faiblard et fait perdre de l'intensité au film en s'écartant un peu du milieu. L'humour est là, le sentiment de révolte et d'injustice aussi, mais il manque un réel fil rouge au film, autre que le suspense concernant le sort d'Abdel.
Plongée dans le monde de l'internat de médecine... tout fait vrai et sonne juste avec une pointé d'humour. Chapeau bas pour les deux jeunes acteurs, ils sont touchants de vérité !
Je savais que je passais devant un bon cru, alors c'est pourquoi je me suis arrêté pour aller voir Hipprocrate. Laissez-moi vous dire le fait que je suis littéralement devenu fan de Reda Kateb, pour nous avoir fourni un jeu d'acteur proche du réaliste. Ce film apporte un beau message, et tout ceci est soigné par la qualité de la mise en scène et des acteurs. Peut-être pas le film de l'année, mais clairement le long-métrage qu'on retiendra.