Derniers Avis : Crimson Peak - Page 23

honnêtement a chaud très déçu du film qui n'est rien d'autre qu'une histoire d'amour falsifié, étant assez fan de del toro pour les hellboys, le labyrinthe de pan voir meme pacific rim, je m'attendais a voir un vrai film d'épouvante avec un mystère plus poussée que cette banale histoire, visuellement le film n'est pas moche, les acteurs joue bien mais mabque clairement de profondeur psychologique. on ne ressent aucune intensité dans les relations alors que le film se base la dessus, c'est quand même grave, en plus toujours ce même rythme aussi plat qu'un electro cardiogramme. je n'ai même pas eu un moment de frissons ou de peurs. tellement décevant, je me contenterai de the strain pour le moment. mais sur ce coup là Guillermo m'a déçu, il ne m'a pas fait rêver et ca fait déjà 2 films de suite. Va falloir se réveiller Guillermo :/

J'ai vu le film aujourd'hui et je suis loin d'avoir été déçu, au contraire vraiment beaucoup aimé ce film !! Tout au long du film j'ai été envoûté par l'univers, les personnages, l'ambiance, l'histoire, etc...
Pour moi, c'est un petit chef d'œuvre (Comme beaucoup de films de Guillermo Del Toro je trouve)
Je crois que je serai même tenté de retourner le voir ... x')

Des acteurs envoûtants, des décors à couper le souffle... mais l'histoire est un peu pauvre. Quel dommage. Un petit effort sur le scénar et cela aurait été un moment magique.

Un seul mot pourrait résumer mon ressenti par rapport à ce film : « débandade ». Et quand je choisis ce mot là, ce n’est pas par rapport aux attentes préalables que j’ai pu nourrir à l’égard du film puisque, en tout et pour tout, à par son titre et son réalisateur, je ne connaissais strictement RIEN de ce « Crimson Peak ». Non. Si débandade il y a bien eu, c’est surtout par rapport à la lente descente aux enfers que j’ai connu entre le début très prometteur du film et tout le reste. Parce que oui, sur ses seules premières minutes, le film avait nourri chez moi de nombreux espoirs. Ça mettait les pieds dedans tout de suite, c’était très beau et surtout c’était enlevé par une musique que je trouvais lyrique et délicate à la fois. Il y avait quelque-chose là-dedans qui relevait des vieux contes fantastiques, davantage basés sur une certaine forme de poésie baroque – une sorte de mélange entre le « Dracula » de Coppola, « Lovely Bones » et des films de Dario Argento. Tout cela était plutôt raffiné, cohérent, et me prenait bien aux tripes. C’est d’ailleurs à ce moment là que je me suis rappelé que l’auteur du film était Guillermo Del Toro, et que j’en suis venu à me dire : « avec le savoir-faire du gars, il y a vraiment moyen pour que ce film monte très haut. » Et puis finalement, très rapidement sont apparus des signes que je n’ai pas compris. Au bout de quelques minutes encore, voilà qu’au milieu de tout cela, l’ami Del Toro vient nous glisser des jumpscares et des effets d’épouvantes assez grossiers. Mais pourquoi ? Alors, je ne dis pas, pourquoi ne pas tenter un mariage des genres. Mais bon, franchement, sur le long terme, pour moi, ça ne l’a clairement pas fait. En fait j’ai l’impression que Del Toro ne savait pas trop quoi faire de son intrigue, et jamais vraiment il ne se fixe de ligne de conduite précise. Le film navigue entre les genres, sort des pistes d’écriture (comme la métaphore du fantôme) que finalement il n’exploite pas, il choisit un élément visuel très fort autour duquel il construit son univers (l’argile rouge) que là-encore il n’exploite qu’incroyablement superficiellement dans son histoire ( spoiler: Tant d’intrigue pour rien ! Il y avait-il une malédiction dans l’argile ? Il y a-t-il un mystère dans l’argile ? Il y a-t-il quelque-chose dans les cuves d’argiles ? Eh bien non. En fait, la famille du héros a juste fait fortune dans l’argile. Pas de métaphore, pas d’éléments de récit liés à ça. Le mec aurait eu une mine de nickel c’est pareil...
) Et ce film a ceci de tragique que, plus il se déroule, plus il se dérobe. Toutes les pistes et les mystères du début peinent à se révéler. Une fois arrivé dans sur le fameux Crimson Peak, le temps devient incroyablement long ; un temps durant lequel il va falloir attendre patiemment la fin en se contentant des apparitions random de fantômes que l’ami Guillermo nous envoie de temps en temps pour nous distraire. Et le pire, c’est qu’au final, alors qu’on a l’air de nous faire touiller ça pendant des lustres comme si une révélation ultime allait s’accomplir sous nos yeux, eh bien en fin de compte : que dalle ! Tout ce qu’on révèle est en fin de compte ultra-basique et les méthodes utilisées pour aboutir à une conclusion relèvent des classiques les plus éculés. Alors OK, il y a parfois de beaux plans et tout cela est joliment exécuté, mais il y a quand même dans ce film une sorte de gigantesque arnaque dans sa manière d’évider l’intrigue de tous les mystères qu’elle n’a pas eu le temps de justifier ( spoiler: Comment la mère d’Edith– tout fantôme qu’elle est – sait-elle qu’il ne faut pas aller à Crimson Peak ? Quels était finalement le fameux secret caché dans la cave que Lucille ne devait surtout pas découvrir ? Si c’était juste les trois enveloppes et le phonographe, n’est-ce pas un brin léger par rapport à la promesse faite ? De même, comment ça se fait que Thomas et Lucille peuvent se planter vingt fois sans mourir ? S’ils sont des fantômes liés à un lieu – comme dit dans le film – comment ont-ils pu aller en Amérique ? Pourquoi Thomas apparait-il en fantôme vieux à la fin du film ? Si on cherche à nous faire comprendre qu’en fait il est une émanation d’un temps plus ancien, pourquoi les coupures de journaux ne l’ont pas révélé ? Et surtout on nous annonce une métaphore autour des fantômes pour laquelle on ne va jamais donner d’éléments nous permettant de la comprendre !
). C’est con à dire, mais je pense que ce film s’est finalement planté violemment sur ce qu’il y avait pourtant de plus fondamental : le scénario. Ah ça oui, l’intention a l’air sublime ; la réalisation est très travaillée, les références formelles au « Dracula » de Coppola sont très belles et très intéressantes… Mais bon voilà. Avant de penser en termes de symbolisme, de style et de métaphore, il faut d’abord s’assurer que ce qu’on raconte au premier degré – c’est-à-dire le tronc sur lequel on entend développer son arborescence – soit tout de même un minimum solide et droit. Là, c’est juste incroyablement bancal. Tellement bancal finalement que Del Toro ne sait plus comment habiller son œuvre au fur et à mesure des minutes. Alors oui, c’est un bon réalisateur, donc ça passe encore à peu près. Mais finalement tout le malheur est peut-être là. S’il avait été moins doué pour enrober son film, peut-être se serait-il rendu compte que son histoire était pleine de trous béants. Alors peut-être que les plus indulgents sauront lui pardonner cela juste pour le plaisir de revoir une plastique et des monstres à la Del Toro, et tant mieux pour eux. Mais moi, sa plastique et ses monstres, je les connais déjà par cœur. Me les ressortir sans réel inventivité, ça ne me fait ni chaud ni froid. Là, en gros, le boulot a été fait les vingt premières minutes et puis ensuite on s’est mis en mode automatique en faisant un peu tout et n’importe quoi pourvu que ce soit joli. Eh bah pour moi, l’écrin a beau être joli, ça ne passe pas du tout. Et donc oui, ce film bien la raison d’une véritable débandade me concernant, d’autant plus douloureuse qu’elle fut longue et qu’elle aurait pu être évité avec davantage d’audace et de rigueur. C’est triste à dire pour un film aussi proprement réalisé, mais venant de Guillermo Del Toro, ce « Crimson Peak », ça relève presque du manque de respect à l’égard du spectateur…

Guillermo Del Toro, une maison hantée, des fantômes, une ambiance gothique au début du XXème siècle... "Crimson Peak" avait de quoi faire rêver. Après le colossal et spectaculaire "Pacific Rim", Del Toro s'aventure dans un cinéma de genre qu'il affectionne et qu'il connaît très bien, lui rendant au passage un bel hommage sincère sans jamais sombrer dans le second degré. Ici tout transpire la passion du cinéaste pour l'horrifique mêlé à un brin de romantisme. Il en résulte donc un film avec son lot de petites frayeurs, de moments étonnamment gores mais aussi de personnages très bien étoffés et d'une bonne dose d'amour. Certes, en rendant hommage à tout un pan du cinéma qu'il admire, le cinéaste n'évite pas de rendre son récit parfois un peu lent et parfois prévisible mais il n'en demeure pas moins que "Crimson Peak" est une belle œuvre et un vrai travail de réalisateur. Les décors, les costumes, la photographie, la mise en scène, tout y est impeccable et somptueux avec de grandes idées de scénario et des interprètes en grande forme. Mia Wasikowska confirme son goût pour les rôles intéressants, Tom Hiddleston rappelle qu'il n'est pas seulement le Loki de l'univers Marvel mais un très bon acteur tandis que Jessica Chastain livre une composition de sœur possessive très inquiétante. Même si l'on regrette un certain aspect de déjà-vu, le fait est que "Crimson Peak" est un vrai petit délice horrifique qui nous en met plein les mirettes et dont on ne peut pas se plaindre du tout.

Guillermo Del Toro retourne à ses thèmes de prédilection : le fantastique, l’épouvante, les monstres… Une bande-annonce pleine de promesse et pourtant un résultat discutable.
Les acteurs sont très bons, en particulier Mia Wasikowska qui interprète le rôle principale avec beaucoup de sincérité.
La juxtaposition entre les Etats-Unis, univers doré et moderne, et le manoir, sombre et délabré est vraiment une belle trouvaille. Le jeu des couleurs est très poétique.
Visuellement, le film est superbe. Les décors sont magnifiques et uniques et les costumes somptueux. Le manoir est vraiment angoissant : des objets d’époque, des couleurs sombres, un jeu de lumière à couper le souffle. On a vraiment l’impression que la manoir vit et se meure.
Les fantômes sont eux aussi vraiment bien réalisés mais malheureusement très peu présents et très peu exploités.
L’histoire en elle-même n’est pas vraiment passionnante. Elle est assez longue à se mettre en place et n’avance pas vraiment. On reste sur notre faim. De plus, le final est décevante et risible, en total opposition avec le reste du film.
Crimson Peak est donc un film à regarder, mais surement pas à revoir.

Formellement c'est beau et bien réalisé. Les acteurs jouent très bien, il y une vraie recherche graphique et d'ambiance. Personnellement je ne suis pas fan des spectres et de leur aspect palette numérique mais le principal problème réside dans le scénario, ultra convenu. tout est prévisible et conventionnel, sans surprise,
on en profite pour remarquer quelques incohérences dommageables. Un peu déçu sur cet aspect la donc, par contre visuellement et niveau ambiance, c'est génial.

Un bon film avec un scénario qui tiens la route. Les acteurs jouent très juste et le suspense ainsi que les frissons sont au Rdv. Les décors sont très soignés avec une couleur rouge sang qui prédomine, et d'ailleurs même le sang tout court!

Magnifiquement horrible,romantique,follement beau
Un très bon Guillermo del toro digne du labyrinthe de Pan

C'est beau mais le scénario est trop pauvre et prévisible spoiler: . Je ne suis pas sûre que c'était voulu mais j'ai ri devant l'hommage à Bernie ! ^^

N'’était l’apparition récurrente à l’écran d’un spectre, Guillermo del Toro semble avoir contenu pour cette histoire sa fantaisie débordante (voire délirante). Obéissant à une forme classique (dans le sens mélioratif du terme), le réalisateur traite cette histoire de maison hantée et de secrets familiaux au premier degré, se reposant pour faire vivre cette histoire sur les interprétations impeccables de Mia Wasikowska et Tom Hiddleston.
Cependant, trop respectueux, tant dans ses références parfois trop explicites (l’indépassable (?) « Shining » en tête, mais aussi « La maison du diable »), que dans l’obéissance aux codes du genre, le fantasque Guillermo del Toro s’est peut-être montré trop sage en cherchant à s’inscrire dans le « canon » du film gothique. Le scénario de « Crimson peak » est très bien construit mais est mis en scène avec une telle attention qu’il se devine quelque peu à l’avance.
Et pourtant, Guillermo del Toro réussit quand même son coup. S’appuyant (c’est sa signature) sur des effets spéciaux traditionnels et des décors réels, le film diffuse un charme enchanteur, et fait naître une émotion qu’aurait noyé le numérique.
« Crimson peak » est surtout d’une beauté magnifique. Le manoir où se déroule la majorité de l’action est une collection de bonnes idées de décor, habilement exploitées, à l’image de ce gisement d’argile qu’exploite le baron et dans lequel s’enfonce le manoir. Le rouge de cet argile s’immisce partout dans le manoir et envahit peu à peu l’écran, jusqu’à un final très sanglant, surprenant car flirtant avec le gore. C’est assez douloureux à regarder, et pourtant c’est sublime. La très belle musique de Fernando Velazquez ajoute encore à l’émotion du final.

Dans l'ensemble, un bon film. On retrouve ce qui caractérise les films de Guillermo del Toro dans la mise en scène : des décors assez triste, sombre, usée, avec une dominante de marron, jaune et rouge à certains passages mais qui dégage tout de même une athmosphère féérique, presque poétique. Le manoir dans lequel se déroule le plus gros du film est majestueux, il offre de bon jeu de lumière et inscrit le film dans le genre fantastique. Une mise en scène absolument magnifique donc, qui constitue la force du film !! Petit bémol sur les fantômes qui sonnent un peu trop numérique à mon goût... Je tiens à préciser qu'en terme d'épouvante brut, on est loin d'un Conjuring : si certaines séquences au début font sursauter par l’apparition de screamers, très vite, on retrouve une bande sonore quelque peu insipide, car trop classique durant les séquences dans lesquels les fantômes apparaissent et qui ont du mal à nous tenir en haleine... le film ne présente pas vraiment d’intérêts pour les amateurs d'horreur. Il s'agit d'avantage d'un film fantastique à l'ambiance sombre, malsaine. Les autres musiques qui composent le film sont satisfaisantes. Les acteurs offrent tous une prestation honorable, sans vraiment qu'aucun ne se démarque. Le personnage de Tom Hiddleston étant à mon sens le plus intéressant car tirailler entre sa mystérieuse soeur Lucille (Jessica Chastain) et Edith Cushing (Mia Wasikowska). Le plus grand défaut du film serait son scénario que je trouves trop classique : spoiler: Thomas Sharpe séduit Edith Cushing afin de l'épouser, récupérer sa fortune et la supprimer avec l'aide de sa sœur dans le but de conserver leur titre et leur domaine étant ruiné...
Cela fonctionne bien mais c'est hélas du déjà vu, il n'y a pas de grand retournement de situation au final... un bon film dans la continuité des autres films de Del Toro, à défaut d'être son meilleur, c'est satisfaisant pour quiconque est prêt à s'y attarder.

On retrouve avec "Crimson Peak" l'univers gothique de Guillermo Del Toro qu'on lui adore temps.
Le film est juste sublime dans la forme, comme d'habitude on a droit à des décors somptueux et unique tout comme les costumes, mais surtout ce coter fantastique, le décors prend littéralement vie! Et que dire des couleurs sombre et intense, cette couleur de l'argile qui transcende les lieux!
Mais dans le fond on retrouve une histoire bien trop classique sans réel suspense. Dommage on comprend trop vite les intentions de Sir Thomas Sharpe.
Ça en reste pas moins un film envoutant et très agréable à regarder.
Le réalisateur avait besoin d'acteur de qualité n'ayant plus grand chose à prouver pour avoir la force nécessaire de s'extirper de se décors, même si pour la romance on y croit moyen on s’intéresse à chacun des personnages temps intriguant que mystérieuse pour la paire Chastain, Hiddelton.
Mia Wasikowska est un très bon choix, logique même après des rôles comme "Jane Eyre, Alice ou Madame Bovary".

Voici donc un bien jolie film de Maison Hanté qui ravira en autre les fans de l’univers de Del Toro.
16/20

Avec la classe qu'on lui connaît, et surtout une volonté de fer pour rester fidèle à sa vision, quitte à perdre quelques spectateurs peu enclin au mélange des genres, Guillermo Del Toro poursuit avec Crimson Peak un parcours cinématographique exceptionnel. Celui d'un cinéaste de caractère, visionnaire, inspiré et de plus en plus rare de nos jours, à l'exception d'autres maîtres tels Peter Jackson ou James Cameron. Notre critique complète est en ligne sur le site Terreurvision.

Le nouveau Guillermo Del Toro est toujours un moment important pour un cinéphile, ce visionnaire a une manière de voir le cinéma bien à lui. C'est simple j'ai aimé tous ses films. Ici un manoir sombre et envoûtant et un acteur au charisme indéniable, ça sent le tout bon. Mesdames et Messieurs entrons dans Crimson Peak.

Son Pacific Rim a bien marché au BO mondial mais les critiques étaient plutôt acerbes, perso j'ai juste pris une claque au ciné, si on laisse le scénario de côté et les acteurs, c'est juste un des meilleurs films pop-corn de ces dernières années. Il nous revient dans un style plus proche du Labyrinthe de Pan que j'avais bien aimé surtout pour son visuel, moins pour son histoire. Tout cela a l'air sombre et dérangeant.

Le film est très bien découpé en deux parties bien distinctes, la première présente les personnages et pose l'histoire et la seconde se déroule dans le manoir. Le fantôme de la mère d'Edith Cushing vient lui faire part d'un message : "Prends garde à Crimson Peak". Des années se sont passés et la jeune adulte tente d'écrire un roman mais qui ne trouve pas preneur. Un jour un aristocrate du nom de Sir Thomas Sharpe se présente à son père pour lui sous tirer des fonds pour fabriquer une machine qui va extraire de l'argile. Il échoue mais tombe amoureux d'Edith. Son père découvre une machination et fais comprendre à Sharpe et à sa sœur qu'ils doivent partir, mais il ne peut le faire sans Edith. Quelques temps plus tard les deux sont maintenant mariés et vont vivre dans la demeure familiale en Angleterre. La aussi on apprends vite que la mort est passée par la et hante les murs. S'en suit une course contre la montre diabolique dans ce manoir vraiment sombre et angoissant et une fin terrible.

Niveau acting c'est du très très lourd. Pas beaucoup d'acteurs mais que du bon. Evidemment ce sont les trois personnages principaux qui tirent leur épingle du jeu. A commencer par Sir Thomas Sharpe, joué par Tom Hiddleston, l'inoubliable Loki dans Thor et dans Avengers. Si vous voulez connaitre la définition du mot charisme et bien n'allez pas plus loin, ce mec capte la caméra comme rarement, il a un charme fou. A chacune de ses apparitions (et elles sont nombreuses) c'est l'assurance d'un plan réussi, tout simplement un des meilleurs rôles tous films confondus cette année. Il est accompagné par deux femmes, tout d'abord Mia Wasikowska qui joue Edith Cushing, perso je ne l'avais vu que dans Alice au pays des merveilles et c'était pas terrible, mais ici elle est superbe avec sa longue chevelure et son air inquiète tout le temps (bon d'accord on le serai aussi à moindre) et qui tente de ne pas sombrer dans la folie mais de s'en sortir indemne. Quant à la sœur de Thomas, Lady Lucille, elle est jouée par Jessica Chastain, qui vous glace le sang a chacune de ses apparition dans le film. Déjà excellente dans Interstellar de Christopher Nolan (Dazmovie approved seal of quality) elle y joue ici un rôle fondamentalement différent mais montre tout son talent. Les trois sont complémentaires et à la fois très différents. C'est assez rare que trois acteurs percent l'écran à ce point, souvent c'est l'affaire que d'un seul. Evidemment il faut aussi parler des autres, même en retrait ils sont tous bons, a commencer par Carter Cushing, joué par Jim Beaver (un homme de série TV dont Supernatural) ou le docteur McMichael joué par Charlie Hunnam (Sons of Anarchy) qui est amoureux d'Edith et qui tentera l'impossible pour la sortir de ce piège infernal.

Mais le véritable tour de force de Del Toro c'est bien les décors et costumes du film, ainsi que la réalisation. Il sait bien y faire, ça m'a souvent fait penser au Labyrinthe de Pan. ce qui m'a frappé c'est que la toute première image du film est aussi la dernière, comme quoi la boucle est bouclée. On a vraiment l'impression de se trouver au début du siècle dernier, avec ses rues boueuses (ça m'a fais penser à l'excellent Le Parfum aussi) et ses costumes. Mais c'est bien le manoir qui est un personnage à part entière, glauquissime, je ne voudrai pas y rester même cinq minutes. Chaque endroit est une invitation à la mort, notamment ce fameux long couloir qu'on va voir plusieurs fois. Il y a des pièces partout avec un grand ascenseur central. Evidemment il tombe en ruine donc c'est la fête des bruits douteux qui font bien flipper.

Le film oscille entre le thriller et le film d'épouvante. J'ai sursauté plusieurs fois quand même grâce à des jump-scares bien placés avec de bons bruitages et une très bonne musique qui colle parfaitement à l'ambiance. C'est certain que tu met du Village People à la place je pense qu'on se marre plutôt que de flipper. Les fantômes sont bien fait, notamment dans une des premières scènes du film, on sent tout de suite la pâte de Guillermo.

Au final j'avais bien envie de le voir mais je ne m'attendais pas à prendre un tel plaisir. L'histoire est très bien construite et le scénario se dévoile petit à petit avec son lot de surprises. Le trio d'acteurs est au top et porte le film, Tom Hiddleston est définitivement à suivre et je vais retrouver Jessica Chastain demain dans The Martian de Ridley Scott (que j'attends avec une énorme impatience). Et enfin le manoir est juste magnifiquement glauque et la tension du film toujours très oppressante.

A quand le prochain pour toi mon cher Guillermo ? Quelque soit le film je sais que je serai au premier rang.