Avis : Albert à l'ouest - Page 5

On se doutait qu'il serait difficile pour Seth McFarlane de faire mieux que Ted (dont on attend la suite) dans le genre comédie déjantée. Et en effet, Albert à l'ouest est nettement en dessous. Même si c'est rythmé, que les acteurs ne se prennent pas au sérieux et sont plutôt bons...

Petite comédie qui malgré le format américain de la chose réussit à passer un nombre de choses (propos ou situations) distrayants. Du coup c'est au détail que le spectateur doit s'accrocher pour y trouver matière à se distraire.
PLV : une vraie comédie avec son lot de surprises

Une vanne à la minute ou presque, le problème c'est qu'elles sont toutes à côté de la plaque. Seth Mc Farlane dont j'avais pourtant apprécié "Ted" fait une terrible confusion entre humour provocateur et vulgarité. Tout est terriblement vulgaire dans son film malgré toute sa bonne volonté. Soit les blagues sont trop longues et navrantes, soit elles sont d'une stupidité affligeantes et trop appuyées, notamment sur les références scatologiques.

Comme beaucoup de comédies américaines aujourd’hui, cet « Albert à l’ouest » souffre de la trop grande générosité de son créateur Seth MacFarlane : beaucoup trop long, et des longueurs qui induisent donc des baisses de rythme et de nombreux passages semblant inutiles. On pourrait soutirer facilement vingt bonnes minutes à son western parodique ! Un peu comme la plupart des comédies romantiques d’outre-Atlantique ou tout un pan de la comédie américaine initiée par Judd Apatow où les réalisateurs ont du mal à faire des films de moins de deux heures. Mais ici, MacFarlane, auréolé du succès de « Ted » qu’il a réalisé, écrit et produit, se montre peut-être trop gourmand en interprétant en plus le rôle principal soulignant ainsi un ego trop fort qui induirait qu’il n’a pas voulu couper dans tout ce qu’il avait inventé. Simple supposition mais à vouloir être à tous les postes, on peut parfois se perdre et ne pas s’impliquer correctement dans tout. Dans tous les cas son humour très trash, vulgaire et osé - beaucoup plus que dans « Ted » - est maîtrisé de bout en bout et certains gags sont réellement tordants. Mais sur deux heures, il y en aussi une bonne moitié qui tombe à plat et plombe le film. Notamment un penchant trop prononcé pour l’humour scatologique. Dommage car c’est plein d’habiles références, de trouvailles visuelles et de bons (ou plutôt mauvais !) mots. Soulignons également, qu’en dépit d’un genre où ce n’est pas la priorité première, MacFarlane soigne tout particulièrement ses images et filme les grandes étendues de l’Ouest de la plus belle des façons, surtout la sublime Monument Valley. Et comme le titre original le signifiait (« A million ways to die in the west »), le gag récurrent consistant à voir mourir de la plus inattendue des façons des troisièmes rôles ou figurants est le plus drôle et savoureux du long-métrage.

Seth MacFarlane offre déjà un grand plaisir à ses fans avec ses 3 séries, Family Guy, The Cleveland Guy et American Dad. Son premier film, Ted, était excellent. Qu’en est-il du second, Albert à l’Ouest ?

Parodie des westerns des années 60 plutôt que ceux de Sergio Leone, Albert à l’Ouest est une comédie extrêmement hilarante qui possède ce qui fait la force (et la faiblesse) de l’humour à la Seth MacFarlane : c’est particulièrement sale, noir, très musical, d’une vulgarité furieuse et doté d’un sens du rythme impressionnant. Mais c’est aussi bien trop long et bien trop décousu pour devenir un vrai classique de l’humour 2010’s. Il en reste que pour un gag raté, Seth MacFarlane et ses co-scénaristes Wellesley Wild & Alec Sulkin (créateurs de la sitcom Dads) en envoient cinq de réussis et que pour une fois, ceux-ci sont parvenus à écrire des personnages féminins attachants et adorables. Si Sarah Silverman parvient à insuffler énormément de sympathie à son personnage, Charlize Theron a la chance d’avoir un excellent rôle et capitalise à fond dessus, grâce à son talent qu’on connaissait déjà auparavant. Le reste du casting est en tout point parfait (et quelques caméos sont absolument fabuleux), surtout Liam Neeson en cowboy renégat avec un magnifique accent irlandais qui renforce le côté décalé de la chose.

Albert à l’Ouest est une comédie hilarante qui mérite bien mieux que les critiques qu’elle a reçues à sa sortie. Oui, le film est trop long et self-indulgent, mais il est aussi furieusement drôle et représentatif de son auteur. C’est rare.

On est plongé au coeur de l'action dès les premières minutes, on sourit et rit quelques fois, un bon moment au coeur d'un Far West caricatural, on adore !

Par les créateurs de TED, mais bien en dessous de celui çi, même si le côté décaler fait sourire, le film n'est pas à la hauteur de TED. Un humour bas de gamme et un scénario peu convainquant. Et même si les acteurs sont bon, le film ne parvient pas au niveau voulu et on fini par décrocher au bout de la moitié en attendant patiemment que le film arrive au générique.

La plus part des gags et répliques font rires, c'est déganté - parfois en dessous de la ceinture, parfois scato, parfois sanglant - avec spoiler: un clin d’œil à Retour vers le futur et Django
. Niveau scénario, ça reste plus que léger, ça tourne autour de l'histoire d'amour sans avoir vraiment plus au delà de ceci. C'est plus une succession de gags et de répliques drôles qu'un scénario travaillé. Et puis le rythme est mal géré. Même si on rit, le film n'est pas une réussite. Le réalisateur était mieux inspiré avec Ted !

En attendant une seconde mésaventure de l’ours en peluche, le trublion d’Hollywood Seth MacFarlane, le géniteur des séries animées Les Griffin (Family Guy en VO) et American Dad ainsi que le réalisateur du jouissif Ted, nous propose pour son second long-métrage une toute nouvelle comédie basée sur un genre qui a su se relever après le carton de Django Unchained : le western. Albert à l’Ouest (A Million Ways to Die in the West en VO) nous promet donc de réunir toute une ribambelle de célébrités hollywoodiennes dans ce qu’il semble être une parodie des Sergio Leone et autres John Ford. Mais MacFarlane ne se serait-il pas reposé sur sa toute jeune notoriété auprès du grand public ?

De base, que pouvons-nous bien attendre d’un film tel qu’Albert à l’Ouest ? Une parodie, tout simplement. Le genre de comédie qui reprend les codes du western (séquences, personnages, trames, sujets, décors, plans…) pour s’en moquer et/ou amuser le public, tout en passant par quelques références bien placées et qui parlent à tout le monde. De cela, le longue-métrage en propose suffisamment pour divertir la galerie comme il se doit : être un cow-boy de bas niveau étant de s’occuper d’un troupeau de moutons, les duels tournés en ridicule, la bagarre au saloon rendue grotesque, la foire et la fête du village mises en avant, les règles de survie au Far West…Tout semble y passer, en plus d’être servi par des gags qui font souvent mouche, des personnages hauts en couleurs et des comédiens connus qui s’amusent comme des petits fous (Charlize Theron, Liam Neeson et Giovanni Ribisi en tête). Quant aux dites références, elles ne sont pas aussi abondantes que cela mais en feront tout de même sourire plus d’un ( spoiler: mention spéciale à l’apparition de Christopher Lloyd dans son mythique rôle de Doc pour Retour vers le Futur III
), sans compter les divers caméos qui en interpelleront certains d’entre vous ( spoiler: Jamie Foxx, Ryan Reynolds, Ewan McGregor, Kaley Cuoco
…).

Et pourtant, la déception est au rendez-vous de cet Albert à l’Ouest. Cela, vous vous en rendrez compte une fois arrivés au générique de fin pour vous entendre dire : « je n’ai pas si ri que ça, finalement ». Pour cause, Seth MacFarlane, à la grande surprise de tout le monde, ne propose pas autant de gags et autres situations rocambolesques que nous étions en droit d’attendre. Leur nombre s’en retrouve donc inexplicablement réduit, maladroitement placés dans un film qui dure tout de même 1h50 et des brouettes. Impliquant de ce fait que chaque moment comique du film est relié au suivant par une ou plusieurs scènes qui se prennent bizarrement au sérieux (étant donné le statut même du long-métrage), provoquant ainsi ennui et désintéressement du spectateur, pas emballé pour un sou par ce rythme saccadé et cette structure brouillonne (comme si le film ne présentait que des sketchs sans aucun lien).

De plus, alors qu’il se présentait à nous telle une parodie du western, Albert à l’Ouest se dresse devant à nous plutôt comme une comédie potache qui pourrait très bien rivaliser avec les Scary Movie et American Pie. Alors que Ted pouvait se montrer vulgaire sans jamais tomber dans l’overdose à la limite de l’indigestion, le film de MacFarlane prend bien souvent la voie de la facilité en plongeant en plein dans le scabreux et le lourdingue. Ainsi, au lieu d’avoir bien plus de moqueries du genre, vous aurez droit à des situations qui usent à fond la carte de l’humour érotique et du scato (le caca prout, en gros). Et pour enfoncer le clou, ce sont ces séquences qui durent les plus longtemps, arrivant sans mal à vous dégoûter ( spoiler: le duel d’Albert contre Foy qui se voit annuler à cause de ce dernier, sous l’effet d’une forte dose de laxatif
). Ted, malgré certaines situations, se montrait raffiné et apportait un peu de fraîcheur dans ce monde où la comédie hollywoodienne n’était synonyme que de lourdeurs. Albert à l’Ouest est l’exemple-type de cette dernière, usant un peu trop de l’humour gras.

Disons qu’il s’agit d’un petit intermède pour patienter jusqu’à Ted 2 (qui devrait sortir courant 2015) qui arrive tout de même à divertir et à amuser. Pour preuve, vous rirez suffisamment pour passer un agréable moment entre potes. Mais avec ce que promettaient le projet et la stature de Seth MacFarlane, nous étions en droit d’attendre autre chose qu’une comédie aussi lourde. En espérant que cela ne se répercute pas sur Ted 2…

On se marre de bout en bout. Des vannes pleines de non sens, d'exagération, d'anachronisme. Un pur bonheur. Un tout petit peu long parfois.

Malgré un gros casting, le film n'a rien de transcendant... Humour bas de gamme le plus souvent, ce petit film d'aventures ne laissera pas un souvenir impérissable.

Seth MacFarlane est ce genre d'iconoclaste qu'on adore ou que l'on déteste, son humour est unique souvent gras et lourdingue mais les succès de American Dad ou Ted prouvent que ça passe. Et là pour ma part, dans un western déjanté et loufoque, il revient et j'aime encore une fois, malgré une fin moralisatrice et bâclée.

Pour ceux qui ont vu et aimé Ted, qui ont l'esprit morose et souhaitent expérimenter le rire convulsif, un calment nommé Albert à l'ouest existe. Cette comédie de et avec Seth MacFarlane, à l'humour ravageur, fonctionnant sur le principe d'en distribuer un max et de caler des blagues toutes les trente secondes, est à consommer avec modération. En effet, l'avertissement est de mise puisque la plupart des gags sont à connotation sexuelle, tandis que le duo MacFarlane / Theron garantit une belle complicité. Le reste du casting est composé de Liam Neeson, Giovani Ribisi, Amanda Seyfried ou Neil Patrick Harris. Enfin, il est à noter la présence de très jolis clins d’œil cinéphiles, trouvailles hilarantes et joviales méritants applaudissements et respect.

Ça veut un peu se la jouer à la Monty Python & co dans l'humour décalé mais ici c'est pas souvent drôle. Malgré un bon casting le film ne décolle jamais, à la longue on s'ennuie. Franchement pas terrible

"Albert à l'ouest" est une pochade pour adolescent, dont l'humour est basé sur le contraste entre l'image d’Épinal du Far-West et des gags scatologiques ou fortement sexués. Une couche de bêtise grasse ou perce de temps en temps des dialogues plus relevés, décalés et une mise en abîme du genre. Le rythme de l'intrigue est lent, sans ennui et une certaine poésie fleuri, mine de rien. Les personnages en deviennent attachants. C'est un étrange objet à mi-chemin de la pochade radicale et du main-stream grand public, business oblige. Il y a pourtant un potentiel certain pour quelque chose de plus radical.