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Ykarpathakis157
4 561 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 17 octobre 2020
Je ne me soucie pas de l'intrigue si elle est originale et vous explique tout mais tant qu'elle n'est pas ennuyeuse. Voici le film le plus ennuyeux de Nolan. J'étais d'humeur à lui donner un deux étoiles mais non vraiment pas. Les personnages du film ne reçoivent aucun détail et ils sont ternes et unidimensionnels. Dans Memento l'intrigue couvrait le personnage avait en fait ses motivations pour ce qu'il faisait. Mais ici il n'y a personne pour soutenir l'intrigue. Les performances ne sont pas bonnes. C'est dans un noir et blanc prétentieux. Maintenant j'ai vu des films en noir et blanc de l'époque du cinéma muet mais ils n'étaient en aucun cas aussi ennuyeux que Following, le suiveur...
Vu la durée du film je m'attendais à une histoire pas aboutie et bien j'ai été bluffé, on voit la patte Nolan dès sa première réalisation. En effet l'évolution du scénario est excellent jusqu'à la chute finale qu'on ne voyait pas venir, la machination machiavélique et les faux semblant sont utilisés avec brio, quant à la chronologie du film dans le désordre elle est très bien exécutée par Christopher Nolan, qui sera d'ailleurs sa marque de fabrique. Les seuls points noirs, sont la photographie et le noir et blanc qui ont été mal utilisés de mon point de vue.
Premier film de Christopher Nolan, et on sent vraiment qu'il n'avait pas encore trouvé son style et n'avait pas autant d'expérience. Le scénario de Following est intéressant à suivre et offre un très bon retournement de situation à la fin, comme Nolan a pu le faire dans Mémento ou Le Prestige notamment. Cependant, le reste du film n'est pas extraordinaire : les acteurs sont loin d'être inoubliable, la mise en scène est selon moi assez ridicule (en particulier les scènes de "bagarre", elles sont très peu nombreuses mais vraiment nanardesques) et l'esthétique du film est vraiment moche. Heureusement, le film garde un bon scénario qui m'a permis de ne pas passer un mauvais moment devant Following. Ça reste cependant le moinse bon film de Nolan selon moi (je n'ai pas encore vu Tenet), mais ça reste très correct pour un premier film.
Premier film de monsieur Christopher Nolan et d'emblée le jeune cinéaste qu'il était faisait ressentir la pattes qu'il allait instaurer dans ces futures œuvres. Jouer avec le temps, de la manipulation machiavélique. Les ingrédients majeurs du grand cinéaste qu'il allait devenir. Une première œuvre vraiment sympathique donc.
Following, le suiveur, recontextualisé dans la filmographie de Christopher Nolan, s’affirme comme un manifeste Nolanien. Son histoire à twist, sa narration éclatée, ses personnages posent les premières bases de son cinéma qui trouvera écho tout au long de sa filmographie. Plus encore, le métrage contourne ses grandes limites de production pour focaliser sa force sur son récit ingénieux, maîtrisé d’une main de maître. Nolan a saisi dès sa première expérience tout le pouvoir cinématographique qu’il avait entre ses mains et a fourni le premier long métrage que tout cinéaste en herbe aimerait réalisé.
Tout un univers de cinéaste est déjà présent dans ce court film en noir et blanc aux moyens limités: la narration non chronologique, le questionnement identitaire, la fausse banalité des situations et des personnages, l'obsession induite par des femmes dangereuses et/ou mystérieuses ainsi que l'attention prêtée à la mise en scène. Assurément cette œuvre de jeunesse se révèle d'autant plus intéressante en tant qu'esquisse des futurs films de Nolan. Un épisode introductif en somme!
J'apprécie beaucoup Christopher Nolan, c'est peut-être même à ce jour mon réalisateur préféré, mais pas au point de crier au chef-d'oeuvre à chacune de ses production. Son premier long-métrage n'est pas mauvais mais pas exceptionnel non plus. L'histoire est banale, juste correctement jouée, avec une fin presque décevante vu le talent de Christopher.
Premier film de Christopher Nolan, Following montre déjà toute l'étendu de son talent avec ce thriller de grande qualité. L'histoire se met rapidement en place et m'a happé dès les premières minutes. Il faut dire que l'ambiance qui se dégage de ce long-métrage est juste dingue et que c'est sa grande force. Déjà le fait que ce soit en noir et blanc colle parfaitement avec cette réalisation presque amateur mais qui fait que l'on est au cœur de l'action. Mais en plus de ça s'ajoute une ambiance sonore exceptionnel. La b.o. très présente, saturé et angoissante colle parfaitement à cette histoire. Du coup c'est très prenant et plus les minutes défilent et plus on à envie d'en voir et de connaitre le dénouement. Nolan oblige, on va avoir le droit évidemment à une révélation finale qui va agréablement surprendre. Côté casting les acteurs sont très bons et les personnages sont charismatique. Cobb est ultra classe et la relation de domination qu'il à vis à vis de Bill est très intéressante. J'aurais presque aimé que le film soit un peu plus long mais il se suffit à lui même comme il est. En tout cas à peine visionné que j'ai déjà envie de le revoir pour comprendre toutes les subtilités car la narration étant non chronologique quelques éléments peuvent nous échapper au premier visionnage et donc un second s'impose avec grand plaisir. Vous l'aurez compris, je ne peut que vous conseiller de regarder et de reregarder Following qui est un excellent film.
Premier "long métrage" de Christopher Nolan et déjà un premier tour de passe passe réussi , une manipulation mentale et intelligente , propre à lui même et fruit de son talent et de sa réussite cinématographique par la suite . Le noir et blanc apporte une touche d'authenticité , déconstruction narrative et scénario costaud ; Pour son premier film en format court et à budget minime , Nolan installait déjà sa patte de fort belle manière .. Ma note : 7.5/10
Petites combines sur fond de cambriolage et obsession originale ! Ce premier long-métrage de Christopher Nolan est agréable à découvrir (sans pour autant être transcendant), et témoigne déjà d'un certain talent en matière de mise en scène. Ce film de courte durée (moins d'1h10) au scénario intrigant, n'aura pas le temps de nous ennuyer.
Dès son 1er long-métrage, le réalisateur anglais Christopher Nolan a démontré un savoir-faire impressionnant et imposer un style qui s’affinera au fil du temps sans jamais se renier. Dans les petites 70 minutes que durent ce « Following », on retrouve la plupart des recettes utilisées par Nolan parmi lesquelles une chronologie déstructurée, une place prépondérante pour la musique, un goût certain pour les héros border line, une intrigue riche en rebondissements et faux-semblants et un twist final qui donne au film une tout autre dimension. On retrouve également une ambiance qui rappelle aussi bien Alfred Hitchcock que David Lynch (ambiance dont était déjà imprégné son court-métrage « Doodlebug ») avec un visuel noir et blanc conférant au film une ambiance glaciale et des plans qui s’allongent (parfois inutilement). C’est sans doute la seule faiblesse de « Following », défaut dont Nolan a visiblement parfaitement eu conscience puisqu’il a abandonné ce rythme trop lancinant dès "Memento" et gagne en efficacité à chaque film. Plus surprenant, le casting composé pourtant d’illustres inconnus réussit à marquer les esprits avec Jeremy Theobald (acteur fétiche des débuts du réalisateur) en écrivain voyeuriste et pigeon de l’affaire, l’insaisissable Alex Haw en classieux voleur (on ne peut que regretter que l’acteur se soit limité à ce seul et unique rôle) et Lucy Russell en héroïne blonde typiquement hitchcockienne. Enfin, Christopher Nolan parvenait déjà à passionner le spectateur avec un pitch pourtant pas forcément excitant mais qu’il a su porter à son paroxysme (comme pour l’amnésique de "Memento", le flic insomniaque de « Insomnia » ou encore l’affrontement entre magiciens du "Prestige"). Bref, malgré son budget cheap et ses quelques imperfections, « Following » est un film captivant et plein de promesse sur le talent d’un réalisateur qui, de "Memento" au récent « Inception » en passant par les derniers « Batman » (le logo sur la porte du héros est d'ailleurs un signe du destin), n’a eu de cesse de confirmer son génie. (Critique reprise et partagée)
Un film pas trop long pas trop court (seulement une heure cinq quand même), qui ne part pas dans un scénario incompréhensible comme dans la plupart des Nolan, chose de très déplaisant. C'est vraiment un super film, populo et compliqué à la fois. Comme dans tous les Nolan on croit à un film dont on ne devra s'attendre à absolument rien, mais à chaque fois on tombe dans le piège, parce que ça finit avec une situation finale qui te laisse le bec cloué, Le suiveur en est la preuve irréfutable. Cet illustre inconnu plus connu sous le nom de Christopher Nolan a lancé sa carrière de manière explosive comme Gaspar Noé avec Seul contre tous : Inconnus, ont un petit budget et envoie des dialogues de fous. Un noir et blanc, proche du style mono par son teint très coloré mais très réservé. Énorme film. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Avant d'être le réalisateur respecté qu'il est devenu suite à sa participation à la réactivation du personnage de Batman qui avait disparu des grands écrans après le bide commercial des deux épisodes de la saga réalisés en 1995 et 1997 par Joel Schumacher, Christopher Nolan était jugé comme un jeune prodige venu d'Angleterre ayant réalisé quelques films au mode de narration plutôt surprenant qui indiquaient une personnalité affirmée. "Following, le suiveur", son premier long métrage réalisé avec quelques bouts de ficelle, qu'il a lui-même produit et scénarisé annonce clairement les futurs partis-pris narratifs de Nolan qui se jouera constamment des codes habituels pour faire vivre une expérience sensorielle déroutante à ses spectateurs. Dans ce premier essai qui tient plutôt du moyen métrage, Bill (Jeremy Théobald) est un jeune écrivain oisif qui pour trouver l'inspiration qui lui fait défaut, décide de se laisser aller à suivre des inconnus dans la rue pour tenter d'allumer le feu sacré de l'inspiration à partir de ces personnages inconnus. Les règles très strictes qu'il tente de s'imposer dans sa démarche volent très vite en éclat, la curiosité étant souvent, on le sait tous, très mauvaise conseillère. C'est de cette manière qu'il va faire la connaissance de Cobb (Alex Haw), un voleur aux pratiques très particulières l'apparentant plus à un esthète de la cambriole qu'à un stakhanoviste de la fauche. Bill assez naïf a mis le doigt sans le savoir dans un engrenage qui va progressivement l'engloutir. A l'aide d'un noir et blanc et d'une caméra tenue à l'épaule qui donne à son film un style documentaire très immersif, Christopher Nolan délivre ça et là des images incongrues de prime abord qui prendront toute leur signification avec le dénouement de l'intrigue. Un procédé qu'il radicalisera avec "Memento" sorti deux ans plus tard, pour lequel le procédé narratif complétement chamboulé tient lieu désormais de principal argument. "Inception" thriller d'anticipation sorti en 2010 alors que Nolan est au fait de sa gloire déroutera encore plus, ce qui n'empêchera pas cet exercice de style un peu surfait d'être un formidable succès au box-office. Une démarche qui rapproche sans doute davantage Christopher Nolan des adeptes de jeux vidéo que des véritables cinéphiles. On peut certes le regretter sans que cela ne remette en cause le talent intrinsèque de Nolan. "Following, le suiveur" œuvre des débuts non exempte de défauts fait preuve d'une fraîcheur et d'une tonicité qui en sus laissaient entrevoir des qualités qui si elles se sont clairement affirmées avec l'arrivée à Hollywood ont peut-être conduit le réalisateur suite à son succès phénoménal à l'enfermement dans une expression un peu trop narcissique de son art. L'avenir nous dira si le grand réalisateur qui se cache encore un peu derrière l'ex-jeune prodige va enfin éclore. A noter, la partition musicale envoûtante de David Julyan devenu le compositeur attitré de Nolan.
Le tout premier Nolan, précurseur de ses autres œuvres, le film est efficace. Même avec un budget dérisoire, Following est un court long-métrage de qualité...