Les débuts de Christopher Nolan a la caméra. Avant de réaliser des blockbusters intelligents modernes , Nolan tourne en Angleterre pour nous emmener ,au plus profond du personnage, dans l'univers d'un jeune écrivain déchu en manque d'inspiration qui suit des gens au hasard dans la rue pour s'inspirer de leur vie. Et c'est là qu'il rencontre Cobb , un jeune cambrioleur qui va l'emmener dans ses combines . Et le scenario ne manque pas de rebondissements dont 2 coups sur coups. La preformance des deux acteurs principaux est géniale en plus de ça. Un premier long métrage court (1H07) fascinant qui va en dire long sur la créativité de Nolan. Un vrai petit régal.
Le tout premier long métrage de Christopher Nolan est une étape qui se présente comme tout à fait logique dans sa carrière. Après s'être fait remarqué pour quelques courts métrages intéressants, il a l'occasion de tourner Following, et pour s'ouvrir un avenir avec cet essai numéro 1 décisif, il fallait se faire remarquer avec les moyens du bord. Le budget est bien entendu ridicule, le film en noir et blanc...bref au lieu de s'employer à mettre en scène une série B farouche d'efficacité et révolutionnaire (excusez du peu mais ce fut grâce à ce genre de films que se sont hissés bon nombre de cinéastes importants), il mise tout sur le scénario, qui ne coûte rien si ce n'est des neurones. Un scénario peut plaire plus ou moins au niveau subjectif, mais soit il est bon dans son ensemble, soit il est mauvais. Cela écarte d'ores et déjà la prise de risque trop conséquente. Le choix des acteurs se révèle fructueux puisqu'ils assurent bien leur rôle, et le noir et blanc était forcé mais cela renforce l'aspect « thriller ». La musique rare mais vibrante, creuse, décharnée, au rythme endiablée, à l'image de celle d'un très lointain The Dark Knight Rises, participe elle aussi à accentuer le côté sombre du film. Délaissant la narration linéaire pour livrer un film en forme de puzzle assez jouissif à rassembler lorsqu'on se prend au jeu, Nolan complexifie peu à peu son film au fur et à mesure que l'on progresse dans l'histoire, augmentant les écarts temporels entre les scènes. Globalement, Following suit trois grandes lignes : le présent, où Bill parle à un policier ; la première partie du passé de Bill où ce dernier ne s'est pas encore coupé les cheveux ; la seconde partie où les machinations qui l'entourent prennent une ampleur considérable. Si contrairement au récent Inception qui reste son chef d’œuvre, Nolan ne laisse ici aucune portes ouvertes concernant l'interprétation de son film et boucle son script de façon définitive, l'approche de la conclusion se montre très excitante intellectuellement parlant, et cette dernière laisse tout sourire devant tant d'ingéniosité. Le scénario est le héros de Following, son protagoniste Bill n'étant qu'un idiot et Cobe un méchant au final très classe. On se plaît à relever une foultitude de détails dans les décors, à chercher tout les indices qui passent à notre portée : Following est filmée de manière à ce que l'on puisse identifier et saisir chaque situation en un clin d’œil (une scène qui s'ouvre sur le plan d'une porte vitrée déjà aperçue auparavant...). C'est cette richesse, cette faculté de tout prévoir pour le spectateur, qui donne une épaisseur supplémentaire à Following et achève d'en faire un véritable tour de force dans la carrière d'un des réalisateur actuel les plus prometteurs.
Un film qui démontre plus les qualités scénaristiques que de réalisation de Nolan.Le choix du noir et blanc est intéressant, les acteurs (hormiks la blonde) sont plutôt bons. Un bon premier film.
Christopher Nolan est décidément un super réalisateur! Ok, le film ne dure qu'1 heure, il est en noir et blanc, les acteurs sont quasi-inconnu. Mais franchement tout est parfait dans ce film, le scénario, la mise en scène, et les acteurs. Ce film captive du début à la fin, alors ceux qui se disent fan de Batman version Nolan, vous feriez bien de regarder son premier film.
Dès son 1er long-métrage, le réalisateur anglais Christopher Nolan a démontré un savoir-faire impressionnant et imposer un style qui s’affinera au fil du temps sans jamais se renier. Dans les petites 70 minutes que durent ce « Following », on retrouve la plupart des recettes utilisées par Nolan parmi lesquelles une chronologie déstructurée, une place prépondérante pour la musique, un goût certain pour les héros border line, une intrigue riche en rebondissements et faux-semblants et un twist final qui donne au film une tout autre dimension. On retrouve également une ambiance qui rappelle aussi bien Alfred Hitchcock que David Lynch (ambiance dont était déjà imprégné son court-métrage « Doodlebug ») avec un visuel noir et blanc conférant au film une ambiance glaciale et des plans qui s’allongent (parfois inutilement). C’est sans doute la seule faiblesse de « Following », défaut dont Nolan a visiblement parfaitement eu conscience puisqu’il a abandonné ce rythme trop lancinant dès "Memento" et gagne en efficacité à chaque film. Plus surprenant, le casting composé pourtant d’illustres inconnus réussit à marquer les esprits avec Jeremy Theobald (acteur fétiche des débuts du réalisateur) en écrivain voyeuriste et pigeon de l’affaire, l’insaisissable Alex Haw en classieux voleur (on ne peut que regretter que l’acteur se soit limité à ce seul et unique rôle) et Lucy Russell en héroïne blonde typiquement hitchcockienne. Enfin, Christopher Nolan parvenait déjà à passionner le spectateur avec un pitch pourtant pas forcément excitant mais qu’il a su porter à son paroxysme (comme pour l’amnésique de "Memento", le flic insomniaque de « Insomnia » ou encore l’affrontement entre magiciens du "Prestige"). Bref, malgré son budget cheap et ses quelques imperfections, « Following » est un film captivant et plein de promesse sur le talent d’un réalisateur qui, de "Memento" au récent « Inception » en passant par les derniers « Batman » (le logo sur la porte du héros est d'ailleurs un signe du destin), n’a eu de cesse de confirmer son génie. (Critique reprise et partagée)
Formidable, ce premier long-métrage de Nolan est excellent. Fascinant de bout en bout, le film est construit comme un puzzle, dont les morceaux se recollent petit à petit pour former une histoire passionnante jusqu'à une scène finale en forme de révélation. Il est également amusant de voir les clins d'œil fait aux futurs films de Nolan avec le symbole de Batman et le nom de Cobb.
Si je devais noter ce film sur un ratio note/cout de production, je serais forcé de mettre 5/5. Malgré une caméra épaule parfois gênante et des images en noir et blanc, le film est très agréable à regarder. La patte de Christopher Nolan est déjà reconnaissable, un jeu avec le temps, des rebondissements et une histoire très bien ficelée. Malheureusement un peu court dans l'ensemble.
Bon premier film de Christopher Nolan (The Dark Knight, Inception). L'idée est pas mal du tout, les acteurs sont bons. Dommage cependant que ça soit un peu mou parfois et que la fin ne soit pas facile à comprendre. Le noir et blanc donne un genre mais pique un peu les yeux au début (en même temps avec 6 000 $ pour faire un film...). Le reste est appréciable. Marrant le logo Batman sur la porte de l'appart', signe prémonitoire ?! ^^
Fan de Christopher Nolan , je partait deja enchantée à l'idée de découvrir son premier film. Et quel film! On y retrouve (Déjà!) tous ce qui faire la patte de l'auteur : Un twists final troublant, un montage sans logique temporel, et des héros toujours intenses. Ce film a petit budget, seulement 6000$, prouve bien que seul le talent et l'imagination suffise à créer un petit chef d'oeuvre. Ajoutez à cela un jeu d'acteurs remarquable, une ambiance Black&white allié à une musique saisissante, et vous voila submergé dans l'ambiance Nolan.
Un très bon coup d'essai du cinéaste en vogue actuel, qui pose les bases d'une filmographie en béton, entre film noir, thriller envoûtant et twists inattendus: j'ai nommé Christopher Nolan! Le scénario met du temps à se mettre en place, qui est peut-être une des principales scories du film, ce qui peut paraître un peu rébarbatif voire même ennuyeux. Cependant, le montage est très astucieux, et n'est pas sans rappeler Mémento, avec beaucoup de recoupements, de flash backs et flash forwards, développant avec intérêt et ingéniosité les méandres d'une écriture subtile! Les 15 dernières minutes sont totalement fascinantes en crescendo et déroulent totalement la ficelle de l'intrigue, pour arriver à un dénouement incroyable, qui est forcément le gros point fort du film!
Dans ce premier long-métrage de C. Nolan, on reconnaîtra très vite son style : faire un montage astucieusement "désordonné" afin de donner comme un twist qui, à chaque chapitre, nous donnera envie d'en savoir un peu plus. L'idée est assez bonne, quelqu'un qui poursuit dans la rue une personne au hasard : je dis OUI ! On retrouve dans ce film des éléments de ses prochains films : Un voleur, nommé Cobb, comme le personnage interprété par Leonardo DiCaprio pour"Inception", vêtu de la même façon : smoking, costard, qui est très gentleman et qui résonne très intelligemment : en résumé, on a le même Cobb dans "Following" et "Inception", les mêmes raisonnements, les deux sont plus ou moins voleurs, et s'habillent de la même façon. On retrouve également un logo de Batman, et qui un jour aurait pu croire qu'il allait réaliser une nouvelle trilogie ? Passons, ce ne sont que des petits détails, revenons-en au film : l'histoire est assez bonne donc, le style du montage de Nolan est directement mis en place, donc en somme un très bon divertissement. On regrette quand même quelques longueurs, mais je conseille vivement ce thriller !
Following est un film du désormais très connu Christopher Nolan tournée avec seulement 6000 Dollars et des acteurs amateur Nolan réussit quand même un véritable coup de maitre avec ce long métrage le scénario est simple mais efficace pareille pour la mise en scène c'est simple mais c'est super efficaces Nolan prouve avec ce film qu'il était déjà un grand cinéaste a voir et a revoir.
Si on fait fi de Doodlebug, un (très) court-métrage tourné en 1997, on peut dire sans se tromper que Following est le premier véritable film de Christopher Nolan et qu'il faisait déjà montre lors de sa sortie en salles en 1999 des talents d'un cinéaste devenu aujourd'hui incontournable. Réalisé avec des moyens réduits, ce premier long-métrage réunit un casting d'acteurs issus probablement de son entourage puisqu'on retrouve au générique Jeremy Theobald qui jouait dans Doodlebug, Alex Haw dont il s'agit vraisemblablement du seul film mais également John Nolan, l'oncle de Christopher ainsi que Lucy Russell qui poursuit depuis une carrière riche mais sans rôle marquant. Pour l'anecdote, ces deux-là jouent de petits rôles dans Batman Begins. Pour narrer l'histoire de cet écrivain sans inspiration dont la manie voyeuriste va le pousser dans un piège inextricable, le cinéaste a opté pour le noir et blanc et misé sur une réalisation façon documentaire qui donne l'impression que les images ont été volées. spoiler: Afin de renforcer encore l'ambiance singulière du film, Nolan a inclus un faux défaut qui revient perpétuellement, telle une boucle, donnant de ce fait l'impression que la bande est endommagée . Au-delà de la forme - une petite prouesse visuelle - le fond est lui aussi bien ficelé et déroule une intrigue où les faux-semblants sont monnaies courante et où les buts des différents protagonistes ne seront révélés qu'en fin de course, puisant son inspiration du côté de Hitchcock. Deux des trois comédiens n'exerçant apparemment plus dans le métier, leurs performances et tout particulièrement celle d'Alex Haw sont d'autant plus bluffantes et donnent à ce film un caractère d'oeuvre culte et méconnue. Following est clairement le genre de film que peu de gens connaissent mais dont l'acquisition du DVD devrait vous procurer nombre de commentaires jaloux de vos amis cinéphiles, d'autant plus qu'il n'est disponible - selon mes sources - qu'en V.O.S.T.