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    Fritz Bauer, un héros allemand
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    58 critiques spectateurs

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    LalaStroumpfLala
    LalaStroumpfLala

    1 abonné 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2016
    Bien que classique, l'ambiance du film est très prenante et permet que l'on s'attache vite au singulier Fritz Bauer, dont l'interprétation est excellente. En soutenant les motivations du chasseur de nazi, un brin cynique, le spectateur rentre plus facilement dans cette lourde histoire qui montre à quel point les nazis étaient présent dans la société allemande d'après guerre. On resort emu, par le (double) combat de cet homme qui comme le titre original l'indique, ne peut compter que ou presque sur lui même .
    Zeitnot33
    Zeitnot33

    4 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Ce film montre de façon réaliste les difficultés du procureur dues aux bâtons dans les roues que les anciens nazis, encore à des postes importants lui ont posé.
    Il montre aussi la loi contre l'homosexualité.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2016
    Allemagne années 50. Tentative de traque des ex dignitaires nazis et notamment de Eichmann par F Bauer. Chassé croisé dans cette Allemagne pas encore prête à faire face à son terrible passé. La difficulté d'être homosexuel à cette époque est également abordée avec une certaine subtilité mais sans pudeur.

    Excellents jeux d'acteurs. A voir.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Le devoir de mémoire ne doit jamais s'interrompre. Fritz Bauer a permis la capture d'Eichmann par le Mosad en Argentine. Il aurait voulu que le jugement ait lieu en Allemagne pour confronter les anciens du régime à leurs responsabilités. Des enjeux économico-politiques internationaux en ont décidé autrement. En passant, on se souvient également que l'homosexualité était un crime puni sévèrement. Voici un film didactique qui remplit son contrat.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2016
    l'histoire est belle et émouvante grâce à la force de Fritz Bauer. la réalisation est soignée. tous les acteurs jouent parfaitement et pourtant il manque un "ingrédient" peut-être la sensibilité pour en faire un très bon film.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2016
    Pas mal mais un peu redondant avec le Labyrinthe du Silence. Même problématique, même ambiance, même manière de filmer.
    philhag
    philhag

    28 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Le sujet est dur. Pour qui a vu "le labyrinthe du silence", le sujet est complémentaire. Ici traité de manière un peu plus sèche. Mais peut-être le personnage de Fritz Baueur était plus sec, et pas un gai luron. Et puis les anciens nazis omniprésents contribuent à cette atmosphère suspicieuse. Le non dit, le non disable, est partout. le sujet est connu, la capture d'Eichmann en Argentine, ci qui l'est moins c'est le rôle de ce procureur. A voir et à revoir. Merci.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Excellent film, qui a semble t-il déplu aux esthètes -il est vrai qu'il a un peu la lourdeur démonstrative d'un biopic- mais qui ravit les passionnés d'histoire contemporaine.
    Fritz Bauer, juif et socialiste, a quitté à temps l'Allemagne, où il ne rentre qu'en 1949. Il fait carrière dans la magistrature, jusqu'à être nommé procureur général du Land de Hesse. Le but qu'il s'est fixé: rechercher les anciens nazis. Quand il apprend, par une dénonciation précise, qu'Adolf Eichmann se cache certainement en Argentine, il n'a plus qu'une idée en tête: le faire extrader en Allemagne et le juger.
    Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne reçoit guère d'aide de sa hiérarchie. On le sait, de nombreux anciens nazis s'étaient tranquillement réinsérés dans la vie professionnelle, et on laissait faire, parce que l'on avait besoin d'eux, de même qu'en France on a gardé certains collabos-mais-pas-trop pour faire tourner la machine. Inutile donc de faire des vagues.... Ce que la RDA ne fera pas, le Mossad pourra le faire; Bauer contacte les Israéliens, tout en sachant très bien qu'il commet un crime de haute trahison (en raison des relations entre la RDA et l'état d'Israël), ce qui peut lui valoir les pires ennuis. On le sait, Israël a joué un tour de cochon à Bauer en ramenant Eichmann, et en le jugeant sur sa terre....
    C'est donc cette histoire passionnante mais peu connue que nous narre le jeune réalisateur Lars Kraume. Bauer, personnage solitaire, colérique, peu aimable et entièrement possédé par sa quête de justice est interprété de façon formidable par Burghart Klaußner On l'a vu récemment dans Elser, un héros ordinaire, décidément, les années noires de l'Allemagne lui vont bien... Plus discutable, l'idée de faire du jeune procureur qui l'assiste (Ronald Zehrfeld) un homosexuel honteux -ce qui le rend très vulnérable. Penser que dans les années 50 une relation consentie entre deux adultes pouvait les conduire en tôle -c'est dingue!
    J'ai beaucoup aimé ce film qui rappelle avec justesse combien les dénazification de l'Allemagne a été difficile, thème que les jeunes réalisateurs, qui adorent gratter là où ça fait mal dans le passé de leur pays ne se privent pas de traiter....
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Ce film est dans la même lignée que Le Labyrinthe du Silence de Giulio Riccianelli, sorti il y a juste un an. Alexander Fehling y interprétait le procureur Johann Radmann portrait composite de trois des procureurs historiques, chasseurs de nazis, Joachim Kügler, Georg Friedrich Vogel et Gerhard Wiese. Le personnage de Fritz Bauer y était incarné par Gert Voss. On y apprenait qu’un jeune procureur né à la fin des années 30 avait pu ignorer les camps de concentration…que les bourreaux du camp avaient pu redevenir de paisibles crémiers ou boulangers sans être inquiétés…et se posaient des questions plus essentielles, un pays peut-il se construire sur le mensonge ? Où passe la frontière entre refus et obéissance ? La jeune génération doit-elle accepter qu’elle soit issue d’une génération de criminels ? Bref un film classique et une prenante leçon d’histoire…Avec le Fritz Bauer de Lars Kraume, on reste dans le film pédagogique, la réalisation est tout aussi lisse que celle du Labyrinthe du Silence, elle a une coloration vintage, recréant parfaitement l’atmosphère de la fin des années cinquante…certains lui trouve même un coté Derrick …mais c’est l’intérêt historique qui prime…Fritz Bauer, procureur général, juif et socialiste a été arrêté par la Gestapo, puis libéré et exclu de la fonction publique, il devra émigrer au Danemark pendant la guerre. Revenu en 1949 et ayant repris ses fonctions de procureur, il sera à l’origine du second procès d’Auschwitz, sujet du Labyrinthe du Silence et, à l’origine de l’enlèvement d’Eichmann, sujet du film de Las Kraume, retrouvé en Argentine grâce à son obstination, en dépit des chausses trappes et menaces des nazis réintégrés dans les hautes sphères de l’administration , et des exigences de la réal politique….les allemands sont en plein renouveau économique, le bras droit d’Adenauer, Hans Globke est présenté comme un ancien nazi, les Etats Unis soutiennent la politique de réconciliation d’ Adenauer, et les israéliens du Mossad, ne considèrent pas Eichmann comme une priorité. Entre intoxication et contre intoxication, Fritz Bauer, superbement incarné par Burghart Klaussner, qui porte le film sur ses épaules, arrivera à convaincre le Mossad d’enlever Eichmann…ce qui en soit est une trahison. En filigrane surgit un autre thème, un peu surajouté, celui de l’homosexualité…on apprend que Bauer a eu des aventures homosexuelles lors de son exil, que son jeune adjoint, bien que marié, présente aussi des tendances homosexuelles plus ou moins refoulées…et qu’à cette époque, l’homosexualité est considéré comme un crime et lourdement punie…Cela n’apporte ni ne retire rien au sujet principal du film sur la difficulté de l’Allemagne de l’après guerre à revenir sur son passé et sur le coté sinistre du miracle économique allemand….
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2016
    Voilà un film relatant une histoire vraie concernant un procureur allemand dans les années 50 qui traque sans relâche un ancien officier nazi qui se cache.
    C'est un film sobre, remarquable, passionnant.
    On ne s'ennuie pas et le film a une durée convenable (1 h 45).
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Excellent film sur la difficulté de mettre en œuvre la dénazification en Allemagne, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Les racines du mal absolu du racisme et de la " solution finale" étaient encore vigoureuses après la chute du Reich. Comment un procureur juif, homosexuel et de gauche a-t-il pu livrer l'horrible Eichmann à Israël pour qu'il soit jugé et condamné, l'histoire nous est contée sous la forme d'un thriller impitoyable. Admirable composition de Burghart Klaussner en vieux procureur roué et superbe reconstitution de l'Allemagne vaincue qui, peu à peu, a redonné le pouvoir aux anciens nazis pas vraiment envahis par le remords. Une page d'histoire opportunément mise en lumière.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Les faits sont méconnus mais établis : Adolf Eichmann a été retrouvé en Argentine par le Mossad en 1960 grâce aux renseignements recueillis par le procureur général du Land de Hesse, Fritz Bauer. Il les lui avait fournis parce que ce haut magistrat, interné à Dachau par le régime nazi, n'avait pas confiance dans les services secrets de la RFA.

    Ce même Fritz Bauer, qui est le héros du film de Lars Kraume, était l'an passé un personnage secondaire de celui de Giulio Ricciarelli. "Le labyrinthe du silence" évoquait les procès d'Auschwitz intentés dans les années 60 contre d'anciens SS à Francfort. Deux films très proches par leur sujet - la machine judiciaire allemande face à son passé - et par leur traitement soignée mais sans grande originalité.

    La mise en scène de Lars Kraume est d'un grand classicisme. Le scénario aurait pu se focaliser sur la traque de Eichmann par Fritz Bauer. Mais il s'égare en voulant traiter un autre sujet : la découverte par l'un de ses jeunes substituts (Ronald Zehrfeld, le héros des films de Chrisrian Petzold) de son homosexualité. Cette histoire donne certes l'occasion d'une surprise de taille - c'est le cas de le dire - mais ajoute un sujet secondaire qui nuit à l'unité du film.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2016
    J’aime bien les réalisations dites académiques ou classiques surtout si le contenu des films fait sens sans artifices. Ce film écrit comme un thriller est intéressant et fait écho au film « le labyrinthe du silence ».

    Avec une interprétation de qualité pour les 2 principaux rôles, le film retrace les démarches qui ont permis la capture d ‘Adolf Eichmann.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Un très bon film dans la lignée du labyrinthe du silence. Le film nous plonge dans le combat d'un homme près à trahir son pays pour la justice. Juste une petite déception au niveau du jeu de l'acteur principal. Je vous conseille vivement ce film que je réserve tout de même à un public plutôt âgée.
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2016
    Le film de Lars Kraume est à mettre en parallèle avec « Le Labyrinthe du silence », sorti il y a un an et demi. Plus finement, on pourrait dire que « Fritz Bauer, un héros allemand » le complète et surtout le précède puisque que chronologiquement, il se termine là où commence le film de Giullio Ricciarelli. D’ailleurs, si j’ai été attentive je crois bien qu’à la toute fin du film, le personnage de Fritz Bauer évoque le procès, sujet du second film. Tout cela pour dire que la difficile et douloureuse dénazification de l’Allemagne est un tabou historique qui est en train de tomber outre Rhin. L’Allemagne a fait l’examen de sa conscience en ce qui concerne la Guerre, elle commence à étudier l’après-guerre avec un œil moins naïf et plus critique, ces deux films sortis en moins de 10 mois en sont la preuve. Il est ici question de la traque d’Adolf Eichmann, de sa capture en Argentine par le Mossad. Tout cela est connu mais ce qui l’est moins, c’est le rôle de ce procureur allemand, homme de l’ombre, pugnace et épris de justice, qui est allé jusqu’à trahir un pays qu’il aime profondément pour aider, à sa manière, à le sauver de lui-même. Il y a beaucoup à apprendre du personnage de Bauer, incarné avec beaucoup de justesse par l’acteur Burghart KlauBner. Il incarne un homme solitaire (on comprend pourquoi il vit seul et ne fait confiance quasiment à personne vers le milieu du film), physiquement fatigué, mais à la volonté de fer. Il ne s’agit pas pour lui d’obtenir vengeance, il s’agit pour lui de débarrasser son Allemagne d’un cancer qui a métastasé et qui s’est infiltré partout. Le scénario le montre sans ambages, les anciens SS sont partout en 1958, dans l’administration, chez Mercedes, dans la Police, dans la Justice, au Gouvernement aussi. Ils se cachent à peine, se couvrent entre eux, et tous ont à perdre à voir Eichmann déballer tout ce qu’il sait dans un box des accusé allemand. Dans ce cas de figure, voir Bauer commettre un acte de Haute Trahison en contactant le Mossad ne parait pas, à nos yeux d’Européens de 2016, un acte si terrible. Là où le scénario est habile, c’est qu’il remet très bien dans le contexte de la guerre froide le combat de Bauer. C’est la Guerre Froide, autant que les anciens SS, qui empêchent l’Allemagne de se dénazifier. C’est une petite leçon d’histoire que ce film, en toute modestie, une petite leçon qui nous répète qu’il y a des combats qui doivent se mener, en dépit du contexte. Historiquement, on sait bien que les autres gros « cerveaux » (je mets des guillemets parce que bon…) nazis qui ont échappés à Nuremberg sont passés entre les mailles du filet, et on sait aussi grâce à qui. Cela rend la capture d’Eichmann importante, parce que c’est un acte unique (et historiquement fondateur pour l’état d’Israël). Les seconds rôles du film sont très écrits, en particulier le jeune collaborateur de Bauer incarné par Ronald Zehrfeld. Sa vie privée disons… compliquée est évoquée longuement sans que l’on comprenne bien l’intérêt. Ce n’est qu’à la fin du film que l’on saisit qu’il y a là aussi un message qui n’est pas tellement différent de celui de Bauer, il y a des combats à mener, des combats difficiles et obscurs, mais qui valent la peine. Il n’y a rien à redire au casting allemand, constitué d’acteurs qui me sont évidemment inconnus. La reconstitution de l’Allemagne de l’après guerre souffre du même « défaut » que dans « La Labyrinthe du Silence » à savoir que c’est moche, c’est gris, il n’y a jamais un éclair de soleil et il pleut très souvent ! C’est surement voulu pour accentuer le côté austère du combat de Bauer, mais le problème c’est que cela rend le film aussi austère et froid qu’un épisode de « Derrick » ! C’est d’ailleurs le seul bémol que j’accorderais au film de Lars Kraume, il n’est pas très attrayant dans sa forme : peu de musique, une photographie très grisâtre, une intrigue sans aspérité (pas de suspens, pas de scènes qui sortent du lot), une affiche et un titre sans imagination. Faudrait quand même faire attention, à force de vouloir faire sérieux et sobre, à ne pas perdre le public en route. Le sujet est intéressant, important même, mais je ne sais pas s’il saurait se suffire à lui-même pour le public de 2016. Faire un film plus facile d’accès aurait eu le mérite de faire venir à lui un public moins convaincu d’avance par l’importance du sujet et le gout pour l’histoire contemporaine. Reste que moi, toujours passionnée par ce genre de sujet et par l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale et ses conséquences, j’y ai trouvé mon compte, sans m’ennuyer et en apprenant des choses que j’ignorais sur un personnage qui méritait un peu de lumière.
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