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Nicola A.
28 abonnés
26 critiques
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3,0
Publiée le 27 juillet 2020
Le problème, c'est qu'il manque la reconstruction du background social et historique. Oui, on voit les jeunes pionniers. Oui, on va des skinheads. Mais à aucun moment il y a une réflexion societale. On voit les bandes et leurs mésaventures, sans vraiment comprendre pourquoi à Lepzig, pourquoi après la chute du mur.
Ce film nous plonge dans le quotidien d'une bande de jeunes hommes perdus, qui ne maîtrisent plus vraiment leur vies : j'ai directement adhéré et leur histoires si loin de la mienne m'ont touchées comme je l'ai rarement été. Les scènes ponctuées de techno mettent en transe et frappent par leur force. Bref un film génial, une BO de malade, bravo !
Chroniques et tranches de vie à travers le destin de cinq jeunes de l'ancienne RDA évoluant dans une Allemagne tout juste réunifiée dont ils sont (comme ledit pays) en manque de repères. Une Allemagne des bas-fonds, peu reluisante, et ces jeunes adultes à peine sortis de l'adolescence qui en sont les victimes en décalage à l'éducation et l'idéologie socialo-communiste reçues dans leur enfance (et évoquée par flash-back). Alors, livrés à eux-même, ils fuient l'autorité et se fondent dans la violence, les vols et l'alcool, la destruction (d'objets, de voitures et surtout d'eux-mêmes), de luttes avec les skinhead, de musique techno et de projets avortés de devenir propriétaires d'une boîte dans un local abandonné. "Le temps des rêves"... De ces rêves perdus. Et définitivement perdus. Mais là où le thème et message du film sont intéressants (une génération sacrifiée), le traitement l'est beaucoup moins et rend celui-ci long et trop souvent ennuyant. Il ne présente qu'une succession de scènes sans qu'un fil conducteur suffisamment solide ne parvienne à équilibrer cette ensemble et maintenir une histoire, afin notamment que l'on puisse suivre cette dernière et s'attacher aux personnages (excellents comédiens d'ailleurs, en particulier Julius Nitschkoff et le suisse Joel Basman vu dans le similaire et meilleur "Wir sind jung. Wir sind stark"). La réalisation est efficace, rappelant comme mentionné sur l'affiche française un "Trainspotting" à l'allemande avec le même thème d'une génération de jeunes écossais perdus, mais à défaut d'une scénario plus solide et moins fourre-tout, la mayonnaise allemande ne prend pas. Dommage mais à voir pour l'ambiance assez bien rendue.
De la belle ouvrage: les perdants de l'unité allemande, alors adolescents. Ce n'est pas toute cette classe d'âge (qui a plutôt profité du changement), c'est même une minorité, mais c'est véridique. Une vision originale et authentique de la vie en RDA et de l'irruption de l'Occident, filmée de près, sans rien cacher de la brutalité de ces ruptures. Un cinéma vrai et pas convenu, chose rare.
La B.O ne correspond pas du tout à l'époque. Pourtant la techno allemande début 90's était déjà florissante. Pourquoi choisir la musique du film Drive composée 20 ans après ?! Trop de thèmes abordés alors que le sujet principal était intéressant. On s'ennuie souvent.
film sur des jeunes allemand en mal de liberté qui vont se permettre de faire ce qu ils veulent ! Mais c est surtout qu ils savent pas quoi faire de leur vie et on le ressent très bien.
On passe deux heures a les suivre faire que des bêtises et on s ennuie ! il y a rien pas de messages juste des sales gosses a se mettre sur la tronche avec de la techno et une tendance du réalisateur a faire des découpe d image en flash comme dans les films d horreur ! et la franchement rien ne fonctionne .
Bon la musique est cool surtout celle de la bande annonce , rien a sortir de ce film a part la fille qui est belle mais pareil elle est paumée ! bref un film de paume sans intérêt !
Ils sont cinq amis, ayant grandi dans une RDA à l'idéologie socialiste. Le Mur de Berlin tombé, ils se retrouvent adolescents à Leipzig, bercés par l'alcool, la techno et leur rêve d'ouvrir une discothèque. Mais leurs chemins, divisés par la violence, la drogue et les femmes vont les diviser. Ceux qui voulaient être les meilleurs ne l'auront jamais été. Si le constat qu'effectue Andreas Dresen sur cette jeunesse sacrifiée est assez glaçant, il faut bien constater que "Le Temps des Rêves" manque clairement d'enjeux. Personnages peu attachants, maladroit et balourds préférant picoler et casser des voitures plutôt que d'ouvrir les yeux, les cinq amis semblent seulement vivre de beuveries et de moments de violence que la caméra n'arrive même pas à rendre intense. Le propos est là mais il est asséné maladroitement à travers une mise en scène nerveuse qui finit par ne plus rien raconter. Reste l'intensité du jeu des acteurs, tous à fond et quelques scènes parvenant à hisser le niveau mais ça ne suffira pas à faire de ce temps des rêves le grand film qu'il ambitionnait.
Franchement, de la part d'Andreas Dresen, on attendait beaucoup mieux que cette copie très imparfaite qu'est Le temps des rêves. Avoir 16 ans et des poussières à Leipzig alors que le mur vient de tomber et que le brouillard du socialisme s'estompe, tel est le thème du film et l'on est assez stupéfait de la manière brouillonne et maniérée dont le cinéaste traite son sujet. Parler de Trainspotting allemand est abusif même si l'énergie est là, non canalisée, dans une chronique maladroitement filmée et avec une dramaturgie erratique qui délivre un message confus sur une génération déboussolée et flouée. Entre la délinquance et la volonté de se réaliser, les protagonistes du film errent de soirées techno en passages en centre de détention et combats contre les skinheads. La matière est là, brute et vivante, mais comme gommée par un scénario qui privilégie une continuité hasardeuse et une mise en scène clinquante et grise, si tant est que cela soit possible. Aucun attachement n'est possible avec ces adolescents turbulents et égarés, dont l'amitié même semble artificielle. Tout n'est pas à jeter dans Le temps des rêves mais ce sont des scènes isolées qui manquent de liant entre elles et sans nuances aucune, Dresen tentant désespérément de leur donner un sens. Cela donne un tableau radical et sombre d'une jeunesse est-allemande sans repères. C'est sans doute le but mais il n'y a pas beaucoup de sentiments qui passent dans Le temps des rêves.
Des personnages et des acteurs géniaux et complémentaires, des scènes qui nous transportent. Excellent film, sans prétention, sur l'histoire d'ados en quête d'eux mêmes dans un contexte de réunification.