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Ce n'est pas le plus grand film de De Funès, mais clairement c'est mon préféré de lui. Ce film dégage une tranquillité et une atmosphère qui rendra nostalgique ceux qui ont grandis à la campagne. A cela s'ajoute de nombreuses petites pépites d'écriture, le chien nommé "fous-le-camp" en tête.
Le village de Montpaillard enorgueillit son maire d'être la localité la plus calme de France; et Alphonse Allais pousse la causticité jusqu'à faire souhaiter à ses édiles qu'il ne s'y passe rien de neuf...L'ironie de l'auteur, fort bien relayée par Yves Robert, égratigne le conformisme d'une petite st sympathique bourgade en tournant en dérision, sans malveillance, ses notables et surtout leur peu redoudable bras armé qu'est le garde champêtre Parju. Aussi, les braconnages et les tours malicieux de Blaireau leur semblent d'inadmissibles manifestations de désordre.
La création originale de Louis de Funès, personnage roublard, rustique et attachant (singulier, donc, quand on sait dans quel type de rôle le comédien deviendra une vedette) n'est pas la seule attraction du film. Autour de Louis de Funès, les seconds rôles, dans une illustration pittoresque à peine caricaturale de la ruralité, témoignent du caractère ironique et loufoque (je pense ici à l'étonnante permissivité qui règne dans la spoiler: prison locale
) d'une histoire très amusante, aussi subtilement écrite que mise en scène.
La création originale de Louis de Funès, personnage roublard, rustique et attachant (singulier, donc, quand on sait dans quel type de rôle le comédien deviendra une vedette) n'est pas la seule attraction du film. Autour de Louis de Funès, les seconds rôles, dans une illustration pittoresque à peine caricaturale de la ruralité, témoignent du caractère ironique et loufoque (je pense ici à l'étonnante permissivité qui règne dans la spoiler: prison locale
) d'une histoire très amusante, aussi subtilement écrite que mise en scène.
De funes dans un de ses premiers grand role , porte le le film et montre l'étendue de son talent, il est entouré par une pleiade de second rôles pour la plupart débutant Claude Rich, Pierre Mondy, sans oublier Moustache qui fait avec de Funes un numéro digne de guignol
Le meilleur film de de Funes ? En tous cas, un rôle où il est supportable et bien dirigé par Yves Robert. Une comédie agréable, qui a un peu vieilli, mais se voit avec plaisir, comme les acrobaties du chien "Fout-le-camp" !
Un bon petit film assez agréable des débuts de Louis de funes et de Claude Rich. Le scenarios est assez bien tourné, mais le film sombre un peu dans le niai, sans non plus tomber dans le ridicul. Un film d'autrefois, mais qui se laisse toutefois bien regarder
Une comédie très sympathique ! À vrai dire je n'ai pas grand chose à dire sur ce film , l'humour est au rendez-vous avec des gags bons enfants et rigolos, les acteurs jouent bien , le scénario tient debout ... j'ai acheté le DVD 17€ et je ne regrette pas mon argent ! Une bonne comédie pour se détendre après une dure journée !;)
Un des meilleurs films français, qui a certes beaucoup vieilli mais qui reste distrayant et plein d'entrain.
Un vieux De Funès de 1958 très plaisant, très divertissant. Le célèbre acteur n'est alors pas bien connu. Il joue son genre de rôle parfait, ici un petit braconnier nommé "Blaireau", formant un attachant duo avec son chien nommé "Fout le camp". J'ai surtout apprécié le début avec une multitude de scènes où le garde-champêtre cherche à coincer l'hilarant Blaireau. La partie de pêche est le meilleur passage de cette comédie. Un agréable moment.
Moustache et De Funès sont hilarants. Pas de temps mort. On aimerait entrer dans ce village pour voir ces personnages hauts en couleur en chair et en os.
Une comédie bien sympathique avec un rôle parfait pour de Funès, le meilleur sûrement jusqu'à ce moment précis de sa carrière. Comment un seul homme peut faire tout basculer dans la vie d'une ville entière ... ça passe bien, sans être extraordinaire, on passe un bon moment.
Une comédie bon enfant où Louis de Funès, qui campe un braconnier apprécié par la population et qui se joue de l'autorité incarnée par Parju (Moustache), joue encore de manière quelque peu bridée (uniquement des grimaces). A noter également le bon second rôle de Pierre Mondy. Hormis la scène du concours de pêche plutôt comique le reste a quand même vieilli.
« La Loi est la Loi. Pour être emprisonné, il n’est pas absolument nécessaire d’être coupable. Mais, d’un autre côté, pour être mis en liberté, il ne suffit pas toujours d’être innocent. »
Ce second film d’Yves Robert, qui, pour la première fois, met en vedette Louis De Funès, est encore tributaire du cinéma d’après-guerre, où le comique se devait d’être surjoué, style qui a très mal vieilli. La distribution oscille ainsi, et quel que soit leur âge, entre les interprètes au style ancien (Frédéric Duvallès, Roland Armontel, Jean-Marie Amato, Noëlle Adam) et celles et ceux au style plus moderne (Moustache, Madeleine Barbulée, Pierre Mondy)… et deux énigmes : Louis De Funès qui débute seulement et en fait déjà des caisses (et c’est drôle) et Claude Rich qui, dans des rôles comiques, pouvait s’avérer tout à fait insupportable.
Il est difficile de savoir si le côté vieillot du film est une volonté d’Yves Robert ou non. Quoi qu’il en soit, le scénario se situe quelque part entre le slapstick et le guignol, comme le générique le laisse d’ailleurs clairement entendre. Le choix de la petite ville de Bourgogne, du reste, offre à l’oeuvre des paysages d’une France éternelle, bien éloignée de la modernité. Notons que sort la même année Le Beau Serge, premier film de Claude Chabrol, également considéré comme le premier de la Nouvelle Vague.
Si l’histoire est éternelle, portée par la petite musique de comptine (la Truite, de Schubert), si le jeu des interprètes est parfois un peu suranné, la caméra d’Yves Robert est tout en suggestion (ombres chinoises, parties de cache-cache, objets qui disparaissent, sous-entendus, présence du personnage principal dans les conversations, etc.) et en fluidité pour capter à la perfection les jeux de mouvements et d’ombres.
La narration, enfin, enchaînant les gags avec beaucoup de finesse, égratigne aussi l’hypocrisie bourgeoise qui condamne Blaireau de manière injuste tout en profitant de ses méfaits. La description de la « prison de famille » tenue par Monsieur Bluette/Pierre Mondy témoigne aussi d’une réflexion qui dépasse le simple absurde de la situation.
Farce légère et dense, Ni Vu, Ni Connu, adapté de l’Affaire Blaireau de l’humoriste Alphonse Allais est un classique à tiroirs de la comédie populaire, à voir et à revoir.
Ce second film d’Yves Robert, qui, pour la première fois, met en vedette Louis De Funès, est encore tributaire du cinéma d’après-guerre, où le comique se devait d’être surjoué, style qui a très mal vieilli. La distribution oscille ainsi, et quel que soit leur âge, entre les interprètes au style ancien (Frédéric Duvallès, Roland Armontel, Jean-Marie Amato, Noëlle Adam) et celles et ceux au style plus moderne (Moustache, Madeleine Barbulée, Pierre Mondy)… et deux énigmes : Louis De Funès qui débute seulement et en fait déjà des caisses (et c’est drôle) et Claude Rich qui, dans des rôles comiques, pouvait s’avérer tout à fait insupportable.
Il est difficile de savoir si le côté vieillot du film est une volonté d’Yves Robert ou non. Quoi qu’il en soit, le scénario se situe quelque part entre le slapstick et le guignol, comme le générique le laisse d’ailleurs clairement entendre. Le choix de la petite ville de Bourgogne, du reste, offre à l’oeuvre des paysages d’une France éternelle, bien éloignée de la modernité. Notons que sort la même année Le Beau Serge, premier film de Claude Chabrol, également considéré comme le premier de la Nouvelle Vague.
Si l’histoire est éternelle, portée par la petite musique de comptine (la Truite, de Schubert), si le jeu des interprètes est parfois un peu suranné, la caméra d’Yves Robert est tout en suggestion (ombres chinoises, parties de cache-cache, objets qui disparaissent, sous-entendus, présence du personnage principal dans les conversations, etc.) et en fluidité pour capter à la perfection les jeux de mouvements et d’ombres.
La narration, enfin, enchaînant les gags avec beaucoup de finesse, égratigne aussi l’hypocrisie bourgeoise qui condamne Blaireau de manière injuste tout en profitant de ses méfaits. La description de la « prison de famille » tenue par Monsieur Bluette/Pierre Mondy témoigne aussi d’une réflexion qui dépasse le simple absurde de la situation.
Farce légère et dense, Ni Vu, Ni Connu, adapté de l’Affaire Blaireau de l’humoriste Alphonse Allais est un classique à tiroirs de la comédie populaire, à voir et à revoir.
Une comédie campagnarde plus ou moins sympathique, mais evidemment comme le pays a changé, on a plus l'impression de voir un autre monde. Un monde idéalisé même...
L'humour est (très) poussif, les acteurs surjouent, l'ensemble a très mal vieilli. Reste l'intérêt documentaire de quelques images de la vie d'une petite ville de France dans les années 50.
La comédie champêtre a été un genre cinématographique très porté en France depuis les années 30: souvent régionaliste (provence, normandie) il s'affranchit des comédies traditionnelles, fréquemment inspiré des pièces de boulevard, très écrit et aux règles strictes.
Elle repose sur la popularité d'acteurs charismatiques et l'argument est souvent mince , pour laisser la place à la vitalité des personnages et au charme des lieux.
Ni vu ni connu , grand succès public, ne poursuit pas le genre , il le clôt, et c'est en fait une oeuvre déracinée, dont l'écriture préfigure les comédies très scénarisées qui pulluleront à partir des années 70.
Avec le recul , on pourrait dire que ce film met en scène, et pour la dernière fois peut être, le vivre ensemble, un mode de vie collectif qui se prolongeait dans des communes encore peuplées et toujours pleines de leurs commerces. le film est gentil , désarmant à l'image de la mélancolie qui s'empare du garde champètre lorsque le braconnier est emprisonné.
ce monde va mourir , on le sait déja et le film est un faux, faux comme le nom de la commune , inventée , faux comme cette prison totalement irréelle où Mondy et de Funés sont comme deux miroirs inversés, en fait c'est bien une comédie naturaliste, mais dans l'autre sens du terme, celui d'empailleur
Le monde que nous voyons dans ce film est empaillé, ses organes ont disparu et ne reste plus que le pelage.
J'ai bien cassé l ambiance, non?
Elle repose sur la popularité d'acteurs charismatiques et l'argument est souvent mince , pour laisser la place à la vitalité des personnages et au charme des lieux.
Ni vu ni connu , grand succès public, ne poursuit pas le genre , il le clôt, et c'est en fait une oeuvre déracinée, dont l'écriture préfigure les comédies très scénarisées qui pulluleront à partir des années 70.
Avec le recul , on pourrait dire que ce film met en scène, et pour la dernière fois peut être, le vivre ensemble, un mode de vie collectif qui se prolongeait dans des communes encore peuplées et toujours pleines de leurs commerces. le film est gentil , désarmant à l'image de la mélancolie qui s'empare du garde champètre lorsque le braconnier est emprisonné.
ce monde va mourir , on le sait déja et le film est un faux, faux comme le nom de la commune , inventée , faux comme cette prison totalement irréelle où Mondy et de Funés sont comme deux miroirs inversés, en fait c'est bien une comédie naturaliste, mais dans l'autre sens du terme, celui d'empailleur
Le monde que nous voyons dans ce film est empaillé, ses organes ont disparu et ne reste plus que le pelage.
J'ai bien cassé l ambiance, non?
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