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    Le Grand Alibi
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    235 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2008
    Le rideau s’élève et l’illusion commence. L’introduction est classique mais on est bien dans un film d’Hitchcock. C’est la marque d’un grand cinéaste que de nous immiscer dans son art dès les premiers plans. «Stage Fright» (USA, 1950) n’est pas une œuvre commune d’Hitchcock. Outre le surprenant retournement final qui dévoile toute la facticité de l’aventure, c’est dans la double image de la féminité (objet de fascination du cinéaste) que le film entreprend sa singularité. Au regard du cinéma d’Hitchcock, il faut avouer que rares sont ses films foncièrement singuliers. Ce n’est pas tant par l’esthétique que le film se distingue que par son traitement thématique. Entre une jeune première pudique et au physique infantile (Jane Wyman) et une femme fatale au pouvoir séducteur (Marlene Dietrich), Hitchcock met en place une énième intrigue où un homme apparemment innocent doit fuir la police pour prouver son innocence. Il faut déplacer son attention pour trouver dans le film son unique saveur. De la trame policière au déroulement toujours savamment agencé, il faut s’intéresser au vaudeville latent sur lequel repose l’oeuvre. Le quiproquo des amours et l’entremêlement dramatique des couples renvoient au schéma du théâtre de boulevard. Si l’esthétique du théâtre n’est certes pas une donnée fondatrice du cinéma d’Hitchcock, ses rouages narratifs classiques forment là la matrice du récit. Le vaudeville, duquel s’inspire le film, ne met pas en exergue la femme selon l’utilisation qu’il en fait. Hitchcock, en fétichiste de l’«objet féminin», se charge en revanche d’en opposer les deux figures. La jeune première face à la femme plantureuse : c’est le fond sur lequel le film déploie son intrigue et son suspense. A n’en voir que les structures, la question du film se porte moins sur le sempiternel : «Sera-t-il innocenté ?» que sur le plus intrigant : «Quelle femme vaincra ?». Cette dernière question apporte une réponse fondatrice pour mieux percevoir le cinéma d’Hitchcock.
    Cocobusiness
    Cocobusiness

    12 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 janvier 2008
    Le Grand Alibi, 1950, d’Alfred Hitchcock, avec Marlène Dietrich. Pour une fois, voici un Hitchcock qu’on oubliera assez vite. Marlene ne correspond pas du tout à la « blonde » hitchcockienne, et elle joue faux, comme si elle se demandait ce qu’elle fait là, et nous avec ! L’histoire est plutôt bien ficelée, avec ce flash back au début du film, qui nous égare astucieusement, mais elle traîne en longueur dans la deuxième partie, jusqu’à l’ennui. Un homme, dont on est certain de l’innocence, se comporte en coupable et tente de sauver son improbable amoureuse (une artiste, chanteuse), dont il est certain qu’elle a tué son mari. L’une de ses jeunes camarades (une apprentie comédienne), amoureuse de lui, va tenter de le disculper avec l’aide complice d’un père adorable et d’une mère un peu « à l’ouest », mais la jeune fille va s’éprendre de l’inspecteur chargé de l’enquête, style gendre idéal….Marlene a beau jouer quelques numéros d’ensorceleuse, avec sa voix inimitable, on n’arrive pas à entrer dans le récit, ou alors, on est trop content d’en sortir !
    Eldacar
    Eldacar

    47 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2012
    Si se n'est son titre, parfait pour un Hitchcock, on ne peut pas dire que "Le Grand Alibi" soit une grande réussite. Les acteurs principaux sont fades, y compris Marlène Dietrich, et il n'y a que les seconds rôles Alistair Sim et Sybil Thorndike pour apporter un peu de sel au film. La construction du scénario est pour sa part intéressante mais pas assez rigoureuse et par conséquent mal menée. Mais il faut reconnaître à Hitchcock d'avoir développer une remarquable réflexion sur le thème hautement hitchcockien de la limite entre le réel et la fiction, limite qui fluctue tout-au-long du film au grès des changements d'identité des personnages et des retournement de situations. Vu sous cet angle, l'utilisation d'un faux flash-back présentant une vision erronée de l'élément déclencheur de l'histoire (le meurtre du mari de Dietrich et sont arrivée chez son amant pour lui demander de l'aide) fait sens et se révèle même plutôt bien trouvé. De même, l'ouverture du film met immédiatement en garde le spectateur de faire attention aux apparences parfois trompeuses en présentant un panneau qui s'élève tel un rideau de théâtre pour révéler Londres et Richard Todd racontant à Jane Wyman comment ses ennuis sont arrivés. L'illusion peut alors commencer...
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2007
    A l'image de l'apparition d'Hitchcock dans le film, inhabituellement peu discrète, le film souffre de plusieurs erreurs qui nuisent à l'histoire. On a beaucoup parlé du flash back du début qui, en fait, était un mensonge. La plupart du temps, les flash back servent au cinéma à rétablir la vérité : cette audace d'Hitchcock n'a pas l'effet escompté et gêne plus qu'elle ne surprend. L'interprétation est, quand à elle, disparate, avec Marlène Dietrich dans un rôle qui devrait lui aller comme un gant mais elle semble un peu lasse, est ce le fait qu'elle doive partager l'affiche avec Jane Wyman ? Celle ci, qui a été très critiquée par Hitchcock pour son attitude au cours du tournage (elle voulait être "aussi belle" que Marlène), rentre assez bien dans l'univers hitchcockien. C'est sur elle que reposent pratiquement toutes les scènes de suspens, car elle joue un double jeu pour aider un homme qui, pourtant, ne l'aime pas. Quand aux acteurs anglais (le père de l'héroine et le policier), ils dénotent par leur diction choisie et leur jeu un peu forcé. Tant est si bien qu'on a quelque peu décroché quand arrive le rebondissement final, amusant mais pas véritablement excitant.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    149 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2007
    "Stage Fright" d'Alfred Hitchcock (1950) est caractéristique de son auteur, parfaitement ancré dans l'univers de celui-ci. Partant d'une intrigue à priori classique, il laisse de côté et non sans brio les traditionnels codes du film noir afin d'en livrer une vision tout à fait personnelle, passionnante selon la démarche adoptée, livrant une vision métaphorique élargie du septième art (s'étendant au monde du spectacle en général et plus particulièrement à ses acteurs). Vous l'aurez compris, le cinéaste ne s'est pas attelé à un simple boulot d'honnête metteur en scène, il a surtout cherché à transcender ce qu'il avait déjà pu faire par le passé en redonnant un véritable coup de jeune à son style. Sa maîtrise technique s'avère franchement impressionnante, servant avec une aisance remarquable chaque scène exposée. Sobre mais efficace, la réalisation se base sur de solides cadrages superbement photographiés et éclairés, mettant notamment en valeur la beauté sublime de Marlene Dietrich pour laquelle notre bon vieux Hitch voue une incroyable fascination. Il la dirige à merveille et c'est bien de cette entente que "Stage Fright" jouit le plus. En effet, les choix esthétiques reflètent une parfaite osmose entre les deux côtés de la caméra et le jeu de scène orchestré autour du personnage interprété par la star s'avère extrêmement recherché. Le montage est comme d'habitude remarquable, offrant au cours de certaines séquences de véritables leçons cinématographiques. L'interprétation, outre Dietrich est convaincante (à commencer par la charmante brunette dont j'ai oublié le nom) et le scénario plutôt bien construit. Hitchcock n'a pas failli à sa mission : grâce à un ensemble soutenu au rythme enlevé, il tient constamment en haleine son spectateur. A l'inverse, on pourra lui reprocher certains choix narratifs plus que contestables, qui au lieu de brouiller les cartes convenablement en troublant l'ambiance, perdent surtout le spectateur dans d'invraisemblables rebondissements.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 mars 2007
    Le rebondissement final et l'intro sont du génie pur. Entre les deux c'est du remplissage, d'un ennui mortel. L'un des 2 ou 3 pires films d'Hitchcock.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 janvier 2009
    Le grand alibi est un de mes préfèré film d'Alfred Hitchcock. Quel bon film !Il est vraiment très bon. Même si ces plate qu'il n'est pas été traduis en français, j'ai vraiment aimé ça le regarder ! Si vous êtes un des fans d'Alfred Hitchcock, je vous conseil de regarder ce film ! Très bon !
    macguffin75
    macguffin75

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2006
    Avec ‘Le grand alibi’, Hitchcock semble tomber dans la facilité. Et ce n’est pas la présence de Marlene Dietrich, l’un des plus gros sex-symbols des années 30, qui sauvera la face de cet honorable film gentillet. Car, indiscutablement, Dietrich n’est pas une actrice hitchcockienne. Elle a beaucoup de mal à se fondre à l’univers du polar hitchcockien, et ce, même si tout a été mis en œuvre pour perpétuer l’éclat d’antan de cette femme fatale au visage parfait pour les jeux d’ombre et lumière. Marlene perdue dans un nuage de fumée, Marlene dans de magnifiques robes à plumes, Marlene éveillant le désir en poussant la chansonnette de sa voix grave et ensorcelante… Mais Marlene apparaît aussi froide et distante que son personnage est hautain et calculateur. Dans le fond, ce film n’est pas si mauvais; il souffre surtout de certaines longueurs, et d’un scénario sans grande originalité ni véritable scène choc. Ce ‘Stage Fright’ aurait gagné en qualité s’il avait été amputé de quelques 15/20 min. Après un début prometteur où l’on retrouve la griffe des meilleurs Hitchcock des années 30 lors de sa période anglaise, la lassitude nous envahit assez vite une fois la 1ère heure de pellicule passée. On peut néanmoins garder de ce film les touches humoristiques si caractéristiques au cinéma d’Hitchcock, la scène d’ouverture ‘subjective’ vue sous l’angle de ‘Jonny’ Cooper, qui permet une fois de plus au Maître du suspense de jouer avec le spectateur, et le simple plaisir de découvrir ‘La vie en rose’ revisité par la voix chaude et sensuelle de Marlene. Loin d’être un classique, ‘Le grand alibi’ est un film classique d’Hitchcock que l’on oublie assez vite après l’avoir vu.
    lillois
    lillois

    99 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Parmi les films peu connus d’Alfred Hitchcock figurent pourtant quelques très bons métrages. "Stage Fright" se suit sans réel engouement mais avec plaisir, grâce notamment à quelques personnages attachants. Il y a bien sûr Eve la jeune comédienne qui n’a pas froid aux yeux, mais aussi Wilfred le gentil détective, sans oublier le père d’Eve, drôle, débrouillard et aimant. La palme de l’antipathie revient au contraire à la chanteuse vedette Charlotte Inwood, incarnée par Marlene Dietrich. Celle-ci fait de l’un de ses courtisans le suspect parfait suite à l’assassinat de son mari. Contraint à la cavale, Jonathan Cooper trouve des alliés pour enquêter et établir la culpabilité d’Inwood. Le rythme global n’est pas particulièrement soutenu, l’intrigue ne semble pas en mesure de nous offrir des masses de rebondissements, et pourtant… Voilà un film policier plutôt futé, tantôt grave, tantôt plus léger avec de jolis moments de comédie bien dialogués et joués (scène où Eve présente Cooper et la situation à son père ; scène où ce même père rend visite à sa fille chez son ex-femme). Le traditionnel caméo du Hitch’ n’est pas spécialement discret, ce qui déroge à son habitude. Si le titre original s’avère moins vague que ce "grand alibi", mention est à accorder au doublage français d’époque, très réussi.
    Caine78
    Caine78

    6 650 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    Un film indigne de Hithcock. Le maitre nous avait habitué à beaucoup mieux que ce petit film noir, efficace et malin, mais incomparablement inférieur à sueurs froides ou encore Psychose. Seules quelques scènes sont très réussies. De plus, Marlene Dietrich semble éteinte. Déception.
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