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Kubrick's Club
40 abonnés
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4,0
Publiée le 17 novembre 2009
Film tout à fait agréable à suivre, où Alfred Hitchcock nous mène d'une situation singulière à une autre. L'intrigue est particulièrement bien développé, avec son fameux MacGuffin que constitue la formule secrète, la mystérieuse organisation nommé "Les 39 Marches" et enfin un dénouement plus que surprenant avec Mr Memory qui se révèle être le détenteur de la formule.
"Les 39 Marches" est sans conteste le premier chef d'oeuvre d'Alfred Hitchcock. Les situations singulières s'enchaînent sur un rythme effréné sans pour autant que l'humour à froid et le sens du détail habituels du réalisateur soient pour autant négligés. La mise en scène fait souvent preuve d'inventivité se révèlant parfois même moderne. Et les très charismatiques Robert Donat et Madeleine Carroll forment le premier véritable couple hitchcockien et dégagent une alchimie parfaite. En bref, il y a tout dans ce qui est le meilleur film de la période anglaise du Maître.
Ce classique d'Hitchcock traverse les décennies sans prendre une ride (75 ans) Son intrigue nous laisse pantois jusqu'à la dernière minute, clé de voûte de ce chef-d'œuvre. Même l'auteur (John Buchan) reconnaîtra que cette adaptation est meilleure que son propre roman (malgré quelques rajouts d'Alfred) La scène dans l'hôtel, là où ils sont enchaînés, reste ma préférée, avec sa note d'humour. 4 étoiles pour sa longévité.
Le film joue sur des changements de situtations rapides et la mise en valeur de petits détails bien vus. Il faut reconnaitre néanmoins que la partie sérieuse s'avère assez pauvre surtout que Robert Donat excellent dans les parties comiques manque vraiment de charisme à ce niveau.
Un des Hitchcock les plus connus et à juste titre. C'est drôle, bien fait, et on se laisse faire par le réalisateur qui nous entraine à sa suite dans des scènes de course poursuite toujours plus ronflante tout ça pour nous ramener à la case départ.Bravo!
Film d’espionnage d’Hitchcock à l’intrigue touffue mais relativement plaisant à suivre. L’histoire d’amour qui sous-tend le film donne un ton primesautier à l’affaire et l’on sent qu’Alfred a fait des progrès et maîtrise mieux la narration d’une histoire. Il était temps car quoiqu’en disent les historiens et critiques le Hitchcock des tous débuts était un peu gauche. Ici on sent que le ton si particulier du maître est à l’ébauche. Robert Donat montre un entrain et un humour qui aurait dû le mener à une carrière plus reconnue.
Dès 1935 (!), avec "Les 39 marches", Hitchcock maîtrise parfaitement son outil. Que ce soit du point de vue scénaristique ou de la mise en scène, "Les 39 marches" annonce nombre des films américains du cinéaste, sans leur être inférieur, si l’on parvient à faire abstraction du mauvais état des copies. On pense bien évidemment à "La mort aux trousses", et plus encore à "La cinquième colonne", qu’on peut presque voir comme le remake américain du film. "Les 39 marches" introduit ainsi dans le cinéma d’Hitchcock le personnage de l’innocent accusé à tort, engagé dans une fuite en avant pour prouver son innocence et démasquer les vrais coupables. Il lui arrive donc une série d’évènements rocambolesques, la plupart d’ailleurs assez improbables et laissant une large place à l'humour, s’enchaînant sans temps morts. La vraisemblance des situations n’a ici aucune forme d’importance. Ce qui importe est l’écriture purement cinématographique de Hitchcock, et le tempo absolument remarquable de son film, qui captive littéralement le spectateur. Il y a ici une gestion du rythme impressionnante, proche de celle que l’on trouve dans le cinéma de Lubitsh, si bien que le cinéaste parvient à filmer une grande quantité de situations en seulement 80 min de pellicule. Mais cette maîtrise du rythme n’est pas suffisante pour faire de ce film une grande réussite du cinéma de divertissement. Aussi faut-il souligner la richesse de la mise en scène, truffée de belles idées de cinéma, totalement novatrices à l’époque, notamment au niveau du traitement du son (le cri de la propriétaire callé sur le passage du train). Les extérieurs (la campagne écossaise) sont particulièrement soignés, s’inspirant beaucoup de l’expressionnisme allemand. "Les 39 marches" est loin d’être le brouillon des films américains de Hitchcock: c’est le 1er grand film du maître et probablement le meilleur de sa période anglaise.
Rudimentaire mais plein de génie (3.5/4). Cette histoire d'espionnage tournée en 1935 transporte le spectateur de Londres en Ecosse au fil d'un scénario simple et sans prétention mais d'une grande efficacité dans lequel un homme se trouve pourchassé à la fois par des espions et par la police. Soupçonné d'un meurtre qu'il n'a pas commis et traqué par des espions qui cherchent à faire sortir de Grande Bretagne des renseignements top secret, Richard Hannay (interprété par Robert Donnat) n'a d'autre issue que de dévoiler la conspiration qui se trame pour écarter les soupçons qui pèsent sur lui. Il entraine à sa suite la ravissante et bornée Pamela (Madeleine Carroll) avec laquelle il forme un charmant duo. Malgré son caractère un peu vieillot ce film est un réel bijou de mise en scène et révèle tout le talent d'Alfred Hitchcock. C'est en effet avant tout une excellente démonstration de la redoutable efficacité et ingéniosité du réalisateur qui enchaine des scènes méticuleusement pensées pleines d'humour, de créativité, de charme et de suspense. Le rythme du film sans être survolté reste soutenu et offre de multiples rebondissements. A conseiller aux amoureux du cinéma désireux de voir la magie du grand réalisateur opérer dans son plus simple appareil.
Un film d'espionnage assez efficace et excellemment réalisé par Alfred Hitchcock avec des acteurs remarquables et des scènes d'anthologie, dont une particulièrement comique durant laquelle le héros est pris pour un homme politique en campagne. Dommage que le scénario accumule autant d'invraisemblances. Un très bon film mais loin d'être un des meilleurs Hitchcock.
Un très bon film. Robert Donat et Madeleine Carroll forment un couple magnifique au service d'un suspense typiquement hitchcockien. Dès l'ouverture ( c'est à dire lors de la séquence avec le fameux Mr Memory ), le spectateur plonge dans une atmosphère noire non dénuée d'humour. Cela dit, le style d'Hitchcock demande encore à être davantage étoffé ( nous sommes dans la période britannique du cinéaste, en 1935... ) car même si la tension dramatique est des plus efficaces, la mise en scène demeure parfois hésitante ( on sent pourtant une réelle ambition de la part du maître du suspense ). Les 39 Marches promet par ailleurs des séquences d'anthologie : celle ou Hannay s'enfuit de chez lui en passant pour un laitier, celle de la course poursuite dans le train et bien sur celle de la Bible de poche salvatrice ( l'une des séquences les plus célèbres du cinéma d'Alfred Hitchcock ). L'oeuvre annonce d'ailleurs un autre sommet du réalisateur : North by Northwest ( thèmes similaires de la conspiration, structure narrative reposant sur des retournements de situation, etc...). Du grand divertissement.
J'ai beaucoup aimé ce film de la période britannique d'Hitchcock. Servi par un duo d'acteurs formidable, un scénario prenant, une ambiance hitchcockienne, une dose d'humour et un rythme entraînant, Les 39 marches figure parmi mes œuvres préférés du Maître du suspense.
Vraiment très drôle. Je n'était pas habitué à trouver ce genre d'humour chez un Hitchcock. Pour plus une comédie qu'un film d'espionnage. Les personnages sont très attachants. Le scénario est un peu fable mais on ne s'ennuie pas en regardant les péripétie du héros qui finit par se retrouver en compagnie de la traditionnelle charmante jeune fille qui lui vient en aide.
Un exellent Hitchcock et l'un de ses meilleurs film anglais. Robert Donat campe le personnage d'un faux coupable qui est obligé de fuir pour échaper à la police. Le film est extraordinerement mis en scène et est ponctué de trouvailles plus intérressantes les unes que les autres. On y retrouve un homme et une femme menoté étant obligé de dormirs ensemble, le héros sauver d'un coup de feux par la bible d'un homme lâche et avare et bien sur Mister Memory qui dénoue l'intrigue. On retiendra aussi la scène du dîner à la ferme où par des jeux de regards Hitchcock renoue avec le cinéma muet. Rapide, amusant, techhnique, plein de suspense, bref un Hitchcock comme on les aimes.
C'est un Hitchcock très en forme qui nous offre ces "39 marches", sommet dans la carrière du réalisteur à bien des égards. En effet, on est tout de suite impressionné par le rythme que le maitre du suspense a réussi à imposer à son oeuvre, la rendant passionnante de bout en bout, sans le moindre temps mort. De plus, Hitchcock réussit, comme souvent, à apporter à l'ensemble un humour permettant de rendre le film plus léger, et en conséquent encore plus séduisant. Les dialogues ne manquent pas non plus de saveur et on est littéralement happé par l'ensemble, que ce soit au niveau de l'intrigue ou de l'intérêt que l'on peut avoir pour les personnages. Bref, voila une oeuvre foisonnante et passionnante, qui ne manquera de ravir le plus blasé des spectateurs. Un régal.
Tourné en 1935 , "the thirty nine steps" constitue à n'en pas douter l'un des tous hauts sommets de la période anglaise pour Alfred Hitchcock . On y retrouve énormément de principes qui feront par après des merveilles dans la période hollywoodienne , c'est en grande partie grâce à cela que le film est si intéressant . Le thème du faux coupable , caractéristique éminemment importante des trames hitchcockiennes , appparait pour la première fois . Un homme innocent poursuivi durant tout le film par une société d'espionnage , cela annonce beaucoup le fameux "la mort aux trousses" . Car l'on voyage pas mal durant le film , d'Angleterre en Ecosse , dans la ville et la campagne , dans des théâtres ou des meetings politiques . Nous assistons également à une place donnée au couple . Lors d'une scène très subtile et intelligemment conçue le couple pas encore formé voit littéralement l'homme et la femme être "enchainés" par des menottes . Le thème de la religion apparait également via une bible salvatrice (scène peu réalisate malheureusement alors que c'etait une bonne idée ) . Hitchcock filme son intringue avec une virtuosité dans ses mouvements de caméra qui lui a permis de se faire remarquer par Hollywood pour la première fois . Les acteurs manquent un peu de charisme mais sont nénanmoins convainquants . "Les trente neufs marches" un sommet de période anglaise pour tonton Alfred , autrement dit un film immanquable ...