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Cinéphiles 44
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4 180 critiques
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4,0
Publiée le 22 février 2020
“Les 39 marches” est l’adaptation du roman de John Buchan par Alfred Hitchcock. L’action commence à Londres où un Canadien accepte de cacher une demoiselle rencontrée lors d’un spectacle musicale. La jeune femme est assassinée. Par crainte d’être accusé, l’homme fuit alors en Ecosse, où il pensera trouver les réponses de ce mystérieux meurtre. L’écriture pointilleuse du scénario offre au film de belles séquences de rebondissements. La mise en scène sans relâche dans le rythme est prenante de bout en bout. Il faut dire que les deux comédiens y sont pour beaucoup. “Les 39 marches” est certainement le meilleur film de la période anglaise du cinéaste. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Canadien vivant à Londres, Richard Hannay escorte une jeune femme à la sortie d'un théâtre, et en quelques heures, se voit injustement accusé de meurtre et mêlé à une conspiration d'espions contre la Grande Bretagne ! Alfred Hitchock signe là un thriller efficace, sans temps mort, avec une bonne dose d'humour à l'anglaise, et quelques scènes originales. Robert Donat est par ailleurs charmant en gentleman fugitif tentant de résoudre un sinistre complot. Cependant, le scénario a par moment vieilli, présentant quelques passages enfantins ou guère plausibles (spoiler: le premier meurtre notamment). Il n'empêche, "The 39 Steps" demeure tout à fait divertissant.
Les trente-neuf marches du pouvoir sont des noms de codes pour passer à travers l'espionnage policier britannique, c'est le contre-espionnage nazi. Intéressante mise en scène, mise à contribution propagandiste, captivant à regarder agréablement, il n'y a que des excellences filmographiques à découvrir, le temps qui court est sur courte distance en piste pour le semi-marathon, une fuite escapade réjouissante qui fait plaisir. Menottes aux poignets liés pour le pire et le meilleur du film, que bonheur réuni en duo pour contrecarrer les plans course contre la montre pendule à l'heure de pointe.
Le premier film de poursuite où-le-héros- injustement-accusé-doit-prouver-son-innocence-parce-que-la-police-est-trop-bête. Alfred Hitchcock reprendra la formule jusqu'à la nausée. Il adopte aussi une convention qui sera usée jusqu'à la corde à Hollywood, celle des deux héros qui se chamaillent avant de tomber follement amoureux. Si le couple nous accorde quelques tirades amusantes, il n'est pas très glamour (Madeleine Caroll est un peu pâle), malgré la scène osée du retirage des bas et le frôlement des mains du héros. Tout cela a vieilli et est lassant par un total manque d'originalité et de fraîcheur. Le scénario ne tient pas la route une minute. Seules l'atmosphère de l'Ecosse et quelques scènes (les passagers du train) nous sortent un peu de la torpeur.
J'ai vu un film... du Grand Maître Hitchock, et bien que certaines situations aient un peu vieillies, on retrouve l'immense volonté du Maître bien cerner son sujet et de trouver des innovations, des mouvements de caméras, des effets visuels d'une modernité incroyable pour l'époque... Et ce film n'échappe pas à la règle... On est pris dans une course folle, avec des protagonistes vraiment intéressants. Et même si on ne rit des mêmes choses à près de 90 ans de distance, certaines scènes sont drôles... Hitchcock permet à Richard Donat de briller dans un rôle de cabotin que n'aurait pas renier Jean Dujardin, et une Madeleine Caroll, parfaite en pimbêche évolutive.. Et ce duo est parfait en terme de répartition de la répartie.. Cela dit, pour un film d'espionnage, c'est d'un bon niveau.. avec du suspens, de l'émotion, des surprises et des méchants qui font presque peur... Un bon film...
Hitchcock montre beaucoup de maitrise et il a des traits de génie comme cette transition/fusion entre le cri de la concierge qui trouve le cadavre et le sifflet du train qui emporte le fugitif. Robert Donat trouve le ton parfait pour interpréter ce héros simple, à l’attitude empreinte de flegme dans un style éminemment britannique. Très belle fin, un surprenant exemple de conscience professionnelle! Malgré des moyens limités, Les 39 marches a beaucoup de charme ; il fait partie des meilleurs films d’Alfred Hitchcock.
Sûrement le plus film le plus connu de la période anglaise de Hitchcock et objet de plusieurs remakes (un en 1958, un en 1978, un projet datant de 2006, une récente adaptation théâtrale au Théâtre de la Bruyère), Les 39 marches marque un tournant décisif dans la carrière de ce maître imparable de l'humour noir et du suspens. C'est par ce film en effet qu'il éveillera enfin l'attention du public américain.
En tout cas, ce qu'on peut dire, c'est que c'est bien habilement tricoté. Suivant le périple d'un homme accusé à tort et essayant de prouver son innocence, Les 39 marches est un film où rien ne semble de trop, ni de faux. Tout est très bien huilé. Un M. Memory qui peut vous dire sans difficulté et avec précision de combien est la distance qui sépare Winnipeg de Montréal - c'est-à-dire 2 291 km; un haddock que Robert Hannay prépare pour cette mystérieuse demoiselle venue chez lui, et apparement agent spécial; ce méchant à la phalange du petit doigt coupé (le plan dans lequel celui-ci apparaît est d'ailleurs d'une magistrale efficacité)... Les détails croustillants sont imbriqués dans l'histoire sans faute de goût; l'humour et le suspens sont parfaitement bien dosés; la mise en scène à la fois épatante de simplicité et de maîtrise; le tandem de comédiens en concordance: que dire d'autre sinon que tout marche comme sur des roulettes?!
On l'aura compris: on tient avec Les 39 marches un authentique chef-d'oeuvre, une référence. Il ne déborde pas d'idées originales, mais il n'y a rien de superflu dans ce film, tout est maîtrisé, dosé et équilibré sans aucune erreur d'agencement. Un film dont il est difficile de se repaître, qu'on peut revoir des centaines de fois sans se lasser aucunement...
Un homme est embringué malgré lui dans une affaire d'espionnage. Où l'on voit que Hitchcock, avant d'être le grand réalisateur qu'on connaît, a réalisé quelques films qui, quoique fameux, restent assez mineurs
Comme à chaque fois qu'Hitchcock aimerait faire un bijou de suspens et d'humour, je trouve ça assez décevant. Hitchcock n'est pas un humoriste et son ton British assez sage ne fait en général que nuire à l'intensité de ses films. Sinon, l'histoire de ces 39 marches est vraiment bien et dans les moments clés où l'intrigue se dévoile, j'ai été saisi à chaque fois et notamment à la fin. Le problème, c'est que la tension, elle, ne suit pas. Le jeu d'acteur est pourtant bon mais la réalisation est assez molle et même les scènes de poursuites ne m'ont pas mis sous tension. Aussi, pas assez de musique et une scène entièrement bruitée au mouton, de quoi rire.. jaune ! Au final, un film qui mériterait sincèrement d'être refait en remake par un réalisateur percutant qui n'est pas là pour rigoler
Les 39 marches n'est pas le meilleur Hitchcock (il est même assez loin des classiques Psychose, Oiseaux ou Mort aux Trousses), mais n'en demeure pas un bon film. Robert Donat (acteur que j'ignorais) se débrouille très bien, tout comme sa partenaire Madeleine Caroll. Le scénario se tient et on adhère assez rapidement à l'intrigue. L'histoire est pleine de rebondissements. On reconnaît déjà le talent du phénomène qu'est devenu Alfred Hitchcock.
Les 39 marches : Ce n’est pas le plus connu mais il en demeure pas moins un Alfred Hitchcock très abouti car on a tout ce qu’on aime de lui : de suspense, de l’espionnage avec une pointe d’humour, ce qui donne une aventure trépidante. Puisque, c’est un homme qui est accusé a tord d’un meurtre d’une espionne qui avait rencontré et qui lui avait parlé d’un code secret : les 39 marches ? Quelles sont telles ? Il doit donc prouver son innocence tout en continuant l’enquête de la femme car la sureté du pays en dépend. Et oui, il y a un petit coté ancien James Bond avec cette ambiance espion très bien rendu, avec ce méchant aussi qui a un défaut physique, comme dans les 007 alors que pourtant, ce film a était fait bien avant les Bond mais c’est pour ceux qui aimé bien, il risque d’apprécier ce film. Car il y a du suspense qui est maitrisé ainsi que des rebondissements. Mais, les personnages ont eu un soin très particulière, ils sont intéressants a suivent, le protagoniste attachant et le duo qui forme avec la femme vers la fin est bien sympa. D’ailleurs, les acteurs sont justes et crédibles et l’acteur principal Robert Donat ne manque pas de légèreté et de charisme avec son loque cheveux en brosse et moustache : c’est la classe. Et pour ce qui est de la réalisation, elle est soigné, pas mal d’idée créatives coté montage pour tenir les cordes du suspense, après comme c’est en noir et blanc, dans les scènes de nuits, c’est assez sombres mais globalement, le film a était très bien refait. Donc voila, pour moi, un classique d’ Hitchcock à voir absolument.
Souvent considéré comme le tout premier chef d'œuvre d' Hitchcock "Les 39 marches" (qui date de 1935) ne manque pas d'humour. Le jeu des acteurs est typique de cette époque (ça surjoue à gogo), mais on peut déjà aisément reconnaître la façon de filmer Hitchcockienne qui allait faire les beaux jours du maître.
Ça y est, j'attaque un cycle Alfred Hitchcock, en commençant par ce film : Les 39 marches. Et franchement je ne suis pas déçu, car le film est bon, bien rythmé, bien réalisé et bien interprété. En réalité, ce qui m'empêche de lui mettre plus, c'est que peut-être qu'à son époque le film était révolutionnaire, mais maintenant il est assez basique, et je ne peux pas complètement faire main basse sur mon regard de spectateur actuel, d'autant plus que je trouve la fin un peu rapide. Donc un bon film pour entamer mon cycle, efficace mais assez banal quand on le regarde avec le regard de notre époque.
Un vieil Hitchcock qui contient déjà pas mal de choses que l on retrouvera plus tard dans ses films américains. À savoir le quidam qui se retrouve malgré lui accusé à tord ou au cœur d une conspiration, des personnages féminins qui se trouvent être des alliés de circonstance, un personnage principal amusant, séducteur malgré les événements qui le dépassent. Les 39 marches ressemblent beaucoup à ce qui donnera plus tard la mort au trousse ou l homme qui en savait trop. Le film a subit quelque peu les affres du temps notamment par certains décors et arrières plans mais le suspens lui n a rien perdu et en fait un excellent film.