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Louis G.
1 abonné
108 critiques
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4,0
Publiée le 14 mars 2015
Le meilleur film de la période britannique d'Hitchcock: on retrouve tous les éléments qui lui sont chers: McGuffin, suspense, humour noir, faux coupable, etc. Il manque le dynamisme et la musique de ses futurs films. Le couple d'acteurs est parfait. Son premier grand film.
Avant d'atteindre la renommée qu'on lui doit, Hitchcock a su gravir les marches du succès en commençant par sa période britannique, nous livrant des films peu mémorables. Cependant, "39 steeps" restera un film passionnant par son scénario efficace, un rythme effréné, une mise en scène sérieuse et un couple d'acteurs principaux au top. A découvrir
Rudimentaire mais plein de génie (3.5/4). Cette histoire d'espionnage tournée en 1935 transporte le spectateur de Londres en Ecosse au fil d'un scénario simple et sans prétention mais d'une grande efficacité dans lequel un homme se trouve pourchassé à la fois par des espions et par la police. Soupçonné d'un meurtre qu'il n'a pas commis et traqué par des espions qui cherchent à faire sortir de Grande Bretagne des renseignements top secret, Richard Hannay (interprété par Robert Donnat) n'a d'autre issue que de dévoiler la conspiration qui se trame pour écarter les soupçons qui pèsent sur lui. Il entraine à sa suite la ravissante et bornée Pamela (Madeleine Carroll) avec laquelle il forme un charmant duo. Malgré son caractère un peu vieillot ce film est un réel bijou de mise en scène et révèle tout le talent d'Alfred Hitchcock. C'est en effet avant tout une excellente démonstration de la redoutable efficacité et ingéniosité du réalisateur qui enchaine des scènes méticuleusement pensées pleines d'humour, de créativité, de charme et de suspense. Le rythme du film sans être survolté reste soutenu et offre de multiples rebondissements. A conseiller aux amoureux du cinéma désireux de voir la magie du grand réalisateur opérer dans son plus simple appareil.
Sorti en juin 1936, The 39 steps (titre français : Les 39 marches) est certainement l’un des films britanniques d’Alfred Hitchcock les plus aboutis.
Tout débute par un spectacle où un homme aux facultés mnésiques élevées répond aux questions de l’audience. Soudain, des coups de feu sont tirés, précipitant la foule à l’extérieur. Dans la rue, une jeune femme demande à l’un des spectateurs (Richard Hannay) si elle peut venir chez lui (proposition particulièrement incongrue dans la première moitié du XXe !). A son appartement, elle lui avoue être un agent secret travaillant pour le gouvernement britannique, et être filée par une organisation terroriste dont deux membres la guettent effectivement de la rue. Dans la nuit, elle surgit dans le salon où dort son hôte, et lui montre une carte où est entouré un lieu-dit en Ecosse, avant de s’effondrer, un poignard planté dans le dos. Débute alors pour Richard Hannay de nombreuses péripéties pour résoudre l’énigme : fuite pour échapper aux autorités qui le pensent déjà coupable du meurtre, recueil par un couple dissonant où il jettera le trouble, rencontre avec le chef de l’organisation terroriste, nouvelle fuite où il entraîne malgré lui une Pamela aussi convaincue de sa culpabilité, puis un retour dans une nouvelle salle de spectacle où le monsieur Mémoire intervient de nouveau, révélant le secret des 39 marches…
Les 39 marches est incontestablement une réussite. L’intrigue est bien ficelée, alliant rebondissements et peu de longueurs. Hitchcock comme à l’accoutumée use de procédés innovants (par exemple le cri de la bonne qui découvre le corps poignardé est remplacé par le sifflement du train à vapeur, assurant la transition entre deux scènes différentes) et symboliques (telle la statue de l’appartement pointant la fenêtre ouverte où le vent s’engouffre après le meurtre de l’agent secret). Si le réalisateur se plaît à créer régulièrement à un sentiment d’inconfort ou d’insécurité chez le spectateur, ce n’est pas vraiment le cas ici, même si les effets de surprise sont bien présents (le paroxysme étant sans doute la révélation de l’identité de l’homme à l’auriculaire raccourci). L’humour se fait plus rare, et se concentre sur les scènes du train (où des vendeurs de lingerie échangent devant un religieux) et de la chambre d’hôtel où Richard Hannay est menotté à Pamela ; cette dernière scène aura d’ailleurs une dimension érotique qu’il avait assez peu exploitée auparavant (si ce n’est sur son premier film The lodger).
Le réalisateur exploite donc de nouveau la trame de l’innocent que tout accuse et qui va devoir par ses propres moyens lever le voile sur le vrai coupable. Le film se regarde avec intérêt ; très rapidement le spectateur est pris dans l’histoire et a envie de connaître la suite des évènements. Un excellent Hitchcock donc, la tension du suspens en moins.
Mon tout premier Hitchcock ! Une perle cinématographique, délicieusement désuette, avec une mise en scène époustouflante et un duo d'acteur charismatique et plein d'humour. La fameuse scène des menottes à elle seule vaut le détour ! Enfin, bref, un film à voir absolument.
Un film bourré de charme, avec des acteurs excellents, et surtout une photographie magnifique. Et pour couronner le tout, un second degré très rafraichissant...
Durant la second partie de sa période anglaise, le maître Hitchcock sorti ce magnifique film qui n'est certes, pas son meilleur, mais très intéressant. Le jeu d'acteur et la real sont bien sûr très bon. Mais le plus intéressant dans ce film, c'est la manière dont il est construit. Il n'ya presque pas de transitions entre les séquences. En résulte, un film rapide où le spectateur est happé par l'action. Cette méthode sacrifie malheureusement la vraisemblance de l'histoire? Mais allons nous réellement au cinéma pour découvrir une aventure/un drame ou voir un documentaire ?
Ce film m'adore depuis que je suis allé le voir, nous sommes à présent amis et ce, le longs de toute mes vies, le poème qui y est conçu me lancera vers ce qui se cri, la vérité.
Quel dommage, la fin d'Hitchcock est beaucoup moins crédible que dans le livre, je ne vous la donne pas.... cela vous permettra de lire un des premiers romans d'Espionnage, mais pas tout à fait le premier comme on le dit si souvent.... Mais pas de doute, on reconnait la patte du grand maître du suspens! Et dans les grandes lignes le livre est respecté à part sa fin abracadabrante ! Et il ne dit pas comme dans le livre ce que sont les 39 marches... mais des scènes comme le grand maître sait les tourner, là où vous pouffer de rire, là ou avec un autre, vous auriez été épouvanté ! Malgré la fin bâclée, vraiment à voir !