Les 39 marches
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102 critiques spectateurs

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huygens
huygens

4 abonnés 30 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Les 39 marches c'est un film d'un artiste pas d'un réalisateur,mais une oeuvre hors du commun,hors du temps et qui échape à la critique.Hitchcock se sert de sa caméra comme un peintre de son pinceau,d'un sculpteur de ses outils,d'un écrivain de sa plume;en stylisant son histoire et lui apportant des nuances que le scénariste aurait difficilement pu soupçonner.La marque caractéristique de sa méthode est peut être l'absence apparente de temps fort dans les moments critiques,lesquels frappent de plein fouet le spectateur qui n'y est pas préparé.Par ses mouvements souples et précis de caméra,le maitre réussit à créer un subtil sentiment de menace.Tout est réussi dans le film,le couple Donat/Caroll,les transitions entre les scènes,les thèmes que le réalisateur pardon je veux dire l'artiste développera et perfectionnera par la suite,les plans esthétique et authentique.Mais c'est surtout les scènes cultes qui jalonnent le films qui impréssionne encore plus,comme ce passage ou Robert Donat explique qu'il est à la recherche d'une bande d'espion dont le chef est identifiable grâce à la phalange qui lui manque à la main gauche<<Ne serait-ce pas plutôt à la droite?>>lui rétorque ce dernier,mais la suite de cette séquence est tout aussi incroyable.Donat après avoir été donné pour mort,abattu par une balle nous apprend qu'un livre dissimulé sous son pardessus lui à sauvé la vie.L'idée est volée aux espion de Fritz Lang mais le livre ici,est une bible:tout Hitchcock est là aussi.
En matière d'espionnage l'ombre du maitre n'est jamais loin.
Ce film reste pour moi dans mon top 10,y figure également un certain Vertigo.
oneosh89000
oneosh89000

45 abonnés 554 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 janvier 2011
Le film d'Hitchcock qui l'a fait connaître du côté Outre-Atlantique. Et il est évident ici qu'il n'a pas pu passé inaperçu. Toutes les qualités hitchcockiennes qui feront sa marque de fabrique se retrouvent dans ces "39 Steps". Faux coupable intriguant(fabuleux rôle de Robert Donat) , humour subtil toujours bien placé (prière détournée, orateur applaudit alors qu'il se fait embarquer par la police...) , suspens naturellement ponctué d'érotisme que l'on pourra retrouver dans ses futures oeuvres (menotage du personnage principal et de la blonde hitchcockienne). Adapté du roman de John Buchan , Sir Alfred fait preuves avant seconde guerre mondiale, d'une incroyable maîtrise de la mise en scène par ses fameux travellings et autres gros plans sur les objets clés et expressions faciales. Son film n'a prodigieusement pas pris une ride , j'ai été fasciné par cette histoire aux rebondissements et manipulations comme un vulgaire spectateur de l'époque. Et que dire du final qui m'a cloué littéralement sur place. Enorme!
Benjamin A
Benjamin A

729 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 juillet 2016
Après L'homme qui en savait trop en 1934, Les 39 Marches confirme Hitchcock dans l'espionnage et le suspense, style qu'il continuera d'exploiter jusqu'à la fin de sa carrière. On retrouve ici tout ce qui fera le succès d'Hitchcock dans la première partie de sa carrière hollywoodienne et c'est pour moi son sommet anglais avec Une Femme Disparaît.

Comme souvent, il choisit de mettre un humain ordinaire dans le rôle d'un coupable accusé à tort qui ne comprend pas ce qui lui arrive et à nouveau, il met en avant une police incompétente. L'histoire, nous emmenant au cœur d'un complot d'espionnage autour d'un jeune canadien vivant à Londres, tout comme les personnages, est très bien écrite, mais c'est surtout à eux que s'intéresse Hitchcock, les relations qu'ils vont avoir et les péripéties qui vont leur arrive jusqu'à un final parfaitement orchestré et mémorable.

On retrouve dans Les 39 Marches tout le génie d'Hitchcock et c'est un vrai régal. Il ne nous laisse aucun répit et nous entraîne avec le héros dans tout un lot de péripéties où suspense, sensations fortes, humour british, MacGuffin, histoire d'amour imprévisible et charme fou seront à leur comble. Au-delà même du suspense et de l'intrigue, c'est vraiment grâce à ses personnages que le film est si bien réussi, notamment le couple composé de Robert Donat (génial en charmeur habile et beau parleur) et Madeleine Carroll dont les relations, dialogues et sous-entendus sont aussi piquants que savoureux. Elle prend merveilleusement place dans la lignée des blondes hitchcockiennes et le maitre du suspense, qui ici porte très bien son surnom, ne la néglige jamais, sachant la traiter avec aisance, humour et subtilité.

Hitchcock orchestre son récit avec brio, met son héros dans diverses postures et enchaîne assez vite les situations. Le montage est parfait, sachant retranscrire l'urgence des protagonistes et la tension arrive assez vite sans jamais redescendre, bien au contraire même. Hitchcock nous immerge dans une grande variété de lieux et d'ambiances sans jamais se faire lourd ou lassant et plusieurs séquences sont mémorables, témoignant de toute la maitrise et génie de ce réalisateur, que ce soit dans le train, à l'auberge ou durant le final. La construction est assez similaire à quelques-unes de ses futurs œuvres, et c'est ici totalement efficace, surtout qu'il ne manque pas d'humour et de légèreté alors que le danger est constamment présent, notamment lorsque notre couple se trouve au coin du feu. La photographie en noir et blanc est superbe, tout comme l'exploitation des décors et paysages (les brumes écossaises surtout) et le film n'a pas pris une ride, il reste un régal et un modèle d'efficacité et de maîtrise.

Préférant se concentrer sur ses personnages que sur l'intrigue et sa machination, Hitchcock nous fait vivre sans temps morts de nombreuses péripéties et sensations fortes, ne manquant surtout pas de maîtrise, d'humour, d'efficacité et surtout de charme. L'un de ses sommets anglais et il construit un modèle qu'il reprendra à de nombreuses reprises à l'avenir, à commencer par La Mort aux Trousses.
ocelot
ocelot

27 abonnés 927 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 24 avril 2012
Pas mal du tout ce film d'Hitchcock ! A voir par les cinéphiles.
TTNOUGAT
TTNOUGAT

615 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 mars 2011
Du cinéma absolument époustouflant et ce film date de 1935. Déjà Hitchcock n'avait presque plus rien à apprendre,toute son oeuvre est là,toute sa mise en scène éclate au long des multiples séquences fort diverses et sans qu'on la remarque trop ce qui deviendra par la suite son principal défaut. Éclate aussi son univers toujours aussi imaginatif,séduisant mais totalement invraisemblable. Les gens eux étant toujours des citoyens banaux comme l'immense majorité des êtres humains,ils sont juste courageux. Les extérieurs sont magnifiques proche de l'expressionnisme des chefs d'oeuvres du cinéma muet telles les images provenant de la lande écossaise . L'humour est toujours présent malgré les scènes de poursuite ,son sommet étant le passage du couple « enchaîné » à l'auberge,moment inoubliable. Les acteurs jouent toujours juste ,pas un de leurs gestes n'échappant au contrôle du réalisateur ,le meilleur exemple étant le passage d'une barrière par le couple menotté. La suspicion permanente des personnages les uns envers les autres ,qui peut tenir lieu de fil conducteur, donne à ce film un deuxième degré étonnant et force à la réflexion: l'apparence que nous donnons de nous mêmes n'est elle pas justement le fil conducteur de nos vies? Enfin,bien qu'il y ait encore tant de choses à dire sur ce monument cinématographique (infiniment plus important que Citizen Kane dans son influence) ,je retiendrai avec une émotion rare les deux plans successifs sur le beau visage de Madeleine Carrol .Son entrée dans la chambre après avoir écouté la conversation téléphonique des 2 espions et son apparition au pied du lit lorsque Richard Hanney se réveille. Rarement Hitchcock aura montré le moment de l'apparition de l'émotion amoureuse avec autant de délicatesse.
moonboots
moonboots

64 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 1 janvier 2017
Un homme est embringué malgré lui dans une affaire d'espionnage. Où l'on voit que Hitchcock, avant d'être le grand réalisateur qu'on connaît, a réalisé quelques films qui, quoique fameux, restent assez mineurs
AMCHI
AMCHI

6 082 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 février 2007
Beaucoup de charme, de l'humour aussi mais surtout du suspense prenant, des situations simples mais dont Hitchcock sait tirer tout le potentiel. On retrouve tous les éléments de ses futurs films américains.
Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

4 980 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 12 mai 2021
J'ai aimé le personnage de Robert Donat dans le rôle principal c'est un acteur très doux et décontracté. J'ai aussi trouvé que le couple de la ferme était génial l'homme très religieux joué par John Laurie et Peggy Ashcroft dans le rôle de sa femme. Ce que j'ai préféré c'est de voir le personnage de Peggy et comment elle aspirait à en savoir plus sur la vie excitante de la ville et comment les filles avaient tellement plus de vie et de liberté je pense que beaucoup de femmes peuvent s'identifier à cela surtout celles comme elle où la religion règne à la maison. L'histoire de base est qu'un homme emmène une femme chez lui elle lui dit qu'elle est une espionne et pendant la nuit elle est tuée. Les hommes qui veulent la tuer l'attendent à l'extérieur de l'appartement et bien sûr les flics les désignent comme les principaux suspect du meurtre. Il part à la recherche des hommes qui ont fait cela et beaucoup trop de petits rebondissements inutiles en cours de route. L'histoire était lente et ennuyeuse il n'y avait rien pour émerveiller mes yeux et je ne l'ai tout simplement pas aimé ce film...
Jack G
Jack G

6 abonnés 175 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 avril 2020
Considéré comme l’un des meilleurs films du début de la carrière d’Alfred Hitchcock, Les 39 Marches est aussi celui qui lui offre une véritable réputation internationale, en particulier aux Etats-Unis, un an après le succès respectable mais limité à l’Europe de son dernier long-métrage, L’Homme qui en savait trop.
Fervent lecteur de John Buchan, auteur canadien de nombreux romans d’espionnage, Hitchock adapte en 1935 son roman le plus connu, Les 39 Marches. Le scénario, adapté par Charles Bennett, connu pour avoir participé à plusieurs de ses films au cours des années 1930, s’inspire très librement de l’œuvre originelle. C’est notamment le cas avec l’organisation secrète des 39 Marches, d’obédience nazie, un choix scénaristique qui fait écho à la montée en puissance contemporaine du nazisme en Allemagne que Buchan n’a donc pas pu connaître. Le personnage de Pamela est également une invention faite pour le film.
Bien que Les 39 Marches soit le second film parlant du maître du suspense, il s’agit avant tout du premier à mettre en œuvre les ficelles du célèbre univers hitchcockien, dont la présence de la première blonde hitchcockienne, Madeleine Carroll, souvent séduisante et parfois méprisable. De toute évidence, il est aussi un modèle pour des fictions postérieures, que ce soit des mains d’Hitchcock lui-même (Jeune et Innocent, Correspondant 17, Cinquième Colonne et La Mort aux trousses) qui reprend notamment l’intrigue de l’homme banal accusé à tort et contraint de fuir, mais également de celles d’autres cinéastes, comme Ralph Thomas et Don Sharp, qui en font chacun un remake, respectivement en 1959 et en 1978.
L’écriture du scénario est également l’une des plus élaborées de sa période anglaise. D’entrée de jeu, l’action démarre dans un coup de feu et une panique générale, entrainant la foule vers la sortie et le spectateur dans les filets tendus par Hitchcock. Les situations invraisemblables sont récurrentes au fil du scénario, dont l’intrusion de l’espionne anglaise dans l’appartement de Richard Hannay et la présence miraculeuse d’un petit exemplaire de la Bible dans la poche d’une veste. Au sujet de ce dernier élément, l’historien du cinéma Bernard Eisenschitz souligne sa présence antérieure dans Les Espions (1928), de Fritz Lang, qui est probablement l’une des inspirations majeures du réalisateur anglais. Quoiqu’il en soit, ces situations sont appréciées par les surréalistes et ont au moins le mérite de faire rêver le spectateur et de le surprendre. Le perfectionnement du scénario s’incarne également à travers le recours à un « MacGuffin », un terme conceptualisé par Hitchcock et qui fait sa première apparition dans sa filmographie. Il définit un élément particulier de l’intrigue qui procure un levier narratif, mais qui se révèle souvent sans utilité par la suite. En fait, c’est un simple prétexte pour faire évoluer le film vers un nouveau développement. Ici, il s’agit de plans qui semblent être dérobés.
A l’écran, Les 39 Marches profite des interprétations travaillées de Robert Donat, au flegme typiquement britannique, et de Madeleine Carroll, le premier d’une longue série de couples hitchcockiens. Peu présente mais indispensable pour l’intrigue, Lucie Mannheim interprète l’espionne Annabella Smith, traquée par des agents nazis, une situation étrangement analogue à celle de l’actrice, contrainte de quitter l’Allemagne face à la montée du nazisme.
Les 39 Marches définit les codes hitchcockiens et présente un scénario particulièrement travaillé, avec un rythme et des éléments que l’on retrouve dans ses productions plus tardives. On trouve déjà ce souci du détail, caractéristique du cinéaste, dont l’air qui trotte dans la tête de Hanney et la phalange coupée, élément qui permet d’identifier le principal antagoniste. Les nombreuses invraisemblances du scénario sont acclamées par les uns, décriées par les autres. On peut par exemple s’étonner de « Monsieur Mémoire », qui possède d’extraordinaires facultés de mémorisation mais dont la loyauté laisse grandement à désirer, puisqu’il suffit de lui poser la question pour qu’il vous révèle tout bonnement et simplement les secrets les plus enfouis de l’organisation secrète, et ce devant une foule de spectateurs.
kray
kray

54 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 juillet 2010
Un hitchcock mineur en ce qui me concerne. L'histoire ne transporte pas plus que ça , et la fin tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. L'ensemble reste cependant suffisamment palpitant pour ne pas faire de ces 39 marches un mauvais film.
selenie
selenie

6 516 abonnés 6 258 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 octobre 2021
Pour le film quelques libertés ont été prises, et pas des moindres, les deux plus grandes nouveautés sont deux personnages qui enrichissent considérablement le récit. D'abord Mr. Memory dont le dernier acte saupoudré d'un besoin de reconnaissance désintéressé ne manque pas de sel, puis Pamela, qui annonce les blondes Hitchcockiennes à venir. D'ailleurs ce duo plein de charmes n'est pas sans rappeler par moment le magnifique "New-York-Miami" (1935). Il y aussi le fait que dans le livre le héros fait toujours des rencontres bienheureuses puisqu'elles l'aident quasi systématiquement, dans le film c'est un peu plus compliqué (un peu !) ; en effet sur ce point on aurait peut-être aimé plus d'anicroches, mais malgré tout ces rencontres offrent quelques passages vraiment réussis grâce entre autre aux femmes ! Si on est pas encore dans le pur chef d'oeuvre, ce film est assurément un grand film, le premier aussi universel et le premier qui comporte tous les ingrédients que Hitchcock va personnaliser de plus en plus et qu'il va améliorer encore avec les prochains films.
Site : Selenie
Redzing
Redzing

1 193 abonnés 4 537 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 7 janvier 2020
Canadien vivant à Londres, Richard Hannay escorte une jeune femme à la sortie d'un théâtre, et en quelques heures, se voit injustement accusé de meurtre et mêlé à une conspiration d'espions contre la Grande Bretagne ! Alfred Hitchock signe là un thriller efficace, sans temps mort, avec une bonne dose d'humour à l'anglaise, et quelques scènes originales. Robert Donat est par ailleurs charmant en gentleman fugitif tentant de résoudre un sinistre complot. Cependant, le scénario a par moment vieilli, présentant quelques passages enfantins ou guère plausibles ( spoiler: le premier meurtre
notamment). Il n'empêche, "The 39 Steps" demeure tout à fait divertissant.
rolly-tyler
rolly-tyler

32 abonnés 610 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 18 mars 2014
Un film d'espionnage classique sans grand intérêt . Un scénario assez banal . Bref un film devenu culte mais que je ne trouve pas intéressant du tout . Perso je me suis vraiment ennuyer devant ce film ce qui est dommage pour un Hitchcock .
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 27 mars 2011
Un film notable dans la carrière d'Alfred Hitchcock.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 17 mai 2010
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