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    Une femme disparaît
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    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2021
    Loin d'être le meilleur des Hitchcock ça reste un bon film, cependant l'intrigue met assez de temps à se mettre en place, mais elle reste néanmoins intéressante et intrigante. De plus les dialogues sont un peu trop présents toutefois ils sont bons. Puis je n'ai pas totalement accroché le suspens est moins présent que dans d'autre Hitchcock et on savait rapidement qu'il y avait un complot derrière tout cela ou une histoire pas net, du coup il n y avait pas trop de rebondissements et de surprises. Ça reste un bon moment de cinéma tout de même.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2022
    Comédie policière se déroulant principalement dans un train en provenance des Balkans. Un étrange mystère traité à la façon d’une bande dessinée à l’humour parfois caricatural. Le scénario, résolument invraisemblable et riche en coups de théâtre rocambolesques, donne un film farfelu et comique, avec pas mal de sous-entendus, dans lequel Margaret Lockwood étincèle. Au final un bon divertissement.
    BamboMF
    BamboMF

    76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2021
    The lady vanishes (titre français Une femme disparaît), est l’avant-dernier film britannique réalisé par Alfred Hitchcock avant sa carrière étasunienne. Dans la lignée de plusieurs de ses précédentes œuvres, il y est question d’espionnage, même si ici cette notion est quelque peu secondaire. Qu’importe, en dépit d’une première partie sans réelle action, ce film fut un énorme succès, et l’on comprend aisément pourquoi : le rythme haletant de la seconde partie (les deux tiers du film), la parole véridique de la jeune femme laissant ses interlocuteurs dans l’incrédulité ou les obligeant à de mystérieux mensonges, exercent sur le public une réelle adhésion à l’intrigue.

    L’histoire débute dans un hôtel en pleine montagne, pris d’assaut par de nombreux clients étrangers à l’annonce d’une avalanche ayant bloqué la voie ferrée, repoussant le départ du train au lendemain. La première partie du film permet ainsi au spectateur de se familiariser aux différents personnages qui s’y rencontrent ou s’y opposent. La légèreté de ces scénettes est toutefois entachée par l’étranglement d’un guitariste interprétant un chant traditionnel au pied de l’hôtel… Le lendemain matin, au départ du train, la jeune Iris Henderson, anglaise en partance pour son propre mariage, fait plus ample connaissance avec une dame d’un âge respectable. Les deux femmes se lient d’amitié. Cependant, pendant le trajet, après un assoupissement consécutif à un choc cérébral survenu à la gare, Iris ne retrouve plus sa nouvelle amie. Elle part à sa recherche, sondant de nombreux témoins qui tous, pour des raisons différentes, affirment qu’elle a toujours été seule, et que la femme dont elle parle n’a jamais existé. Va s’ensuivre une enquête qui plongera Iris et Gilbert Redman, un homme avec lequel elle s’était fâchée la veille, en plein cœur d’une histoire d’espionnage entre pays ennemis.

    La maquette du long travelling du début (partant de la montagne, des rails recouverts de neige, jusqu’à la fenêtre de l’hôtel) est d’un réalisme saisissant pour les moyens de l’époque. Hitchcock comme à l’accoutumée, use de beaucoup d’humour (telle la scène de bagarre dans le wagon de bagages) et de symbolique (parfois licencieuse, telle la bouteille posée sous Iris en déshabillé à l’hôtel, ou indicative, telle la pièce de monnaie au sol qui laisse comprendre à la fois la mort certaine du guitariste et que le mobile n’est pas l’argent). Fait assez rare dans sa filmographie, le réalisateur a pris le temps de mettre en place la personnalité des différents personnages. On s’attarde ainsi longuement sur deux amis anglais, dont l’homosexualité potentielle est très subrepticement suggérée lors de la descente de l’escalier, par un arrêt extrêmement rapide face à deux autres hommes ensemble. Hitchcock se joue toutefois du spectateur : si l’on suit longuement et avec sympathie les deux compères à l’hôtel, ils deviendront par la suite des personnages secondaires !

    Une femme disparaît est un film que l’on prend plaisir à visionner plusieurs fois. Même s’il est narratif, et ne crée pas de sentiment d’inconfort chez le spectateur comme le réalisateur prend régulièrement plaisir à le faire, ce qui n’en fait pas à proprement parler un film de veine hitchcockienne, il est un classique qui brille par son intelligence de l’enchaînement d’atmosphères opposées. Librement inspiré d’On ne meurt vraiment qu’une fois d’Ethel Lina White, on passe en effet d’une pure comédie à une intrigue d’espionnage puis à un conflit armé, le tout en restant parfaitement cohérent !
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2023
    En 1938, Alfred Hitchcock réalise son avant-dernier film produit en Grande-Bretagne. Le scénario peut être découpé en trois parties distinctes d’inégale valeur. La mise en place de l’histoire avec la présentation des différents personnages bloqués dans un hôtel est plutôt réussie, avec une touche d’humour bien spécifique. De même, toute l’intrigue dans le train autour de cette femme qui a disparu est vraiment haletante. On ne sait plus qui croire ! Malheureusement, le dénouement est complètement bâclé et décevant, laissant un goût amer. Bref, un classique qui s’épuise sur la durée.
    Jack G
    Jack G

    5 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2020
    Après le succès de Jeune et innocent en 1937, Alfred Hitchcock, au sommet de son art en Grande-Bretagne, commence à jouir d’une grande réputation outre-Atlantique et s’apprête à conclure la décennie des années 1930 avec un thriller d’espionnage qui n’est pas sans faire penser au cadre et à l’atmosphère de l’une des œuvres majeures d’Agatha Christie, Le Crime de l’Orient-Express, publié seulement 4 ans plus tôt.
    Ce rapprochement est toutefois à nuancer. Là où Agatha Christie s’inspire d’une affaire médiatique de kidnapping, Alfred Hitchcock déroule son récit à la lumière de la menace nazie grandissante, un an avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Attribuer le rôle des méchants de ses films aux représentants de cette idéologie ténébreuse n’est pas chose nouvelle dans la filmographie du cinéaste, qui a commencé cette pratique dénonciatrice dès 1933, avec L’Homme qui en savait trop.
    Au départ, ce projet cinématographique n’était pas confié au maître du suspense, mais à Roy William Neil, producteur à la Gainsborough Pictures, contraint de laisser sa place après une blessure durant les premiers jours de tournage et un incident diplomatique avec la Yougoslavie relatif au traitement négatif des autorités du pays dans le script du film. Hitchcock arrive et remanie l’équipe du film, puis modifie le scénario en y ajoutant un ton léger et comique, qu’il mélange au genre dramatique de l’intrigue initiale. Il invente un nouveau pays, la Bandrika, et change quelques éléments scénaristiques.
    Ce nouveau long-métrage, basé sur le scénario du roman « The Wheel Spins », se tient presque à huit clos, dans la mesure où les décors varient peu. Dans une première partie au ton presque intégralement comique et proche du vaudeville, introduite par la maquette d’une gare faisant penser à celle de Jeune et innocent, les différents personnages sont présentés et introduits entre les murs d’un hôtel plein à craquer. Dans la seconde, le train en direction des Balkans voit se dérouler l’intrigue principale et dramatique, l’enlèvement de Miss Froy, une vieille dame anglaise en apparence ordinaire. Pour mener l’enquête, une jeune héritière américaine prête à se marier, Iris Mathilda Henderson, et un musicien fantasque et vif d’esprit, Gilbert Redman, s’associent pour interroger les différents témoins. Néanmoins, chacun d’entre eux dispose d’intérêts personnels qui les motivent à ne pas coopérer et qui font d’eux autant de suspects potentiels. Dans cette partie de Cluedo grandeur nature, nos deux détectives en herbe font fonctionner leurs cellules grises et mettent leur réflexion en commun jusqu’à mettre à jour un vaste complot impliquant des agents à la solde d’une autorité faisant penser à celle du régime nazi. A la veille de la Seconde Guerre mondiale et alors que cette idéologie menace l’Europe, Hitchcock stigmatise clairement le pacifisme, dénonce la neutralité et soutient l’entrée en guerre de l’Angleterre contre l’Allemagne. Le passager du train qui agite un mouchoir blanc est tué tandis que les deux amis anglais, représentants de la détermination britannique et longtemps restés indifférents au drame qui se joue dans le train, prennent les armes pour sauver le petit groupe d’une mort certaine.
    Pour porter son film à l’écran, Hitchcock fait confiance à deux inconnus : Margaret Lockwood, qui n'a alors que quelques seconds rôles derrière elle, et Michael Redgrave, célèbre au théâtre, qui obtient son premier et plus grand rôle au cinéma. Ce duo crève l’écran, prolongeant celui de Robert Donat et Madeleine Caroll dans Les 39 Marches, dans une même dynamique de séduction.
    De l’arrivée mouvementée et comique dans l’hôtel à l’épilogue au registre plus sérieux, le rythme ne faiblit jamais et le spectateur se retrouve coincé dans ce train, emporté dans cette enquête le long des chemins de fer. Dans ces wagons qui se suivent, les apparences sont trompeuses et on se rend compte à quel point le cinéaste a pu s’amuser à perdre le public avec des fausses pistes et des zones d’ombres. Pris au jeu, difficile de cacher son propre plaisir à participer avec le couple de premier plan pour dénouer cette affaire énigmatique.
    Quelques mois plus tard, après une dernière production (La Taverne de la Jamaïque), la période anglaise d’Hitchcock s’achève. Celle qui a offert ses premiers succès au réalisateur et qui lui a permis d’améliorer ses techniques cède sa place aux studios Hollywoodiens, qui donneront naissance aux plus grandes réussites hitchcockiennes.
    Lyson
    Lyson

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2020
    Une femme disparaît, incidemment une idylle naît, se soude au fil du mystère qui insidieusement s'intensifie. Hitchcock jubile et nous aussi.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2020
    Avant dernier film britannique d’Alfred Hitchcock avant sa carrière à Hollywood, “Une femme disparaît” est une comédie d’espionnage réussie. Après une introduction plus ou moins utile au vu de sa longueur, une femme du nom d’Iris, constate la disparition d’une vieille femme dans le train qui les ramène chez elles. Alors qu’aucune personne à bord ne semble s’inquiéter ni ne souvenir de la vieille dame, Iris commence à mener l’enquête avec un autre voyageur. Le duo fonctionne à merveille à l’écran. Au fur et à mesure que l’enquête piétine, l’apprentie détective commence à douter. Hitchcock installe cette paranoïa chez le spectateur avec une empathie troublante. Les péripéties du film ne sont-elles que le fruit de l’imagination de notre héroïne ? La suite de l’histoire va prendre une position tournée vers le film d’action et permet ainsi de rehausser le rythme de l’intrigue jusqu’alors psychologique. Entre suspense, fausses pistes et notes d’humour, “Une femme disparaît” est un Cluedo trépidant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2020
    Ce film est vraiment très intéressant, le scénario vous captive du début jusque la fin, même si le début est un peu laborieux (il faut bien placer les circonstances!). Seul bémol : la scène de poursuite qui a bien mal vieilli, mais cela devait être un exploit en 1938. Ce qui est à noter à l'issue de ce film est qu'il s'agit d'un film d'espionnage qui accuse sans aucun doute l'Allemagne nazie mais sans jamais les citer réellement même si l'action est sensée se passer dans les Alpes autrichiennes et sur la voie ferrée entre l'Autriche et l'Angleterre.
    A voir par tous les amateurs de thriller hitchcockien; ou pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 octobre 2019
    Le cinéma de Sir Alfred Hitchcock est toute une mise en scène entraînée, travaillée et maîtrisée, dans la bonne humeur américaine que l'on suit cette intrigue dans les Balkans, une enquête de disparition de dame âgée témoin gênant afin d'étouffer une affaire criminelle quelconque.
    Cette femme se volatilise, c'est une énigme pour une enquêtrice utile de se mettre en valeur dans cette œuvre, brillantissime bravo chapeau gentlemen English oh my lord and for the god sake ! Voilà, l'artiste virtuose clôt l'issue finale, le refrain instrument de musique et chant marquant du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    Un très bon Hitchcock, captivant mais surtout très drôle, grâce au génial duo Charters et Caldicott, que je ne connaissais pas et qui apporte un second degré très anglais au film. La fin (à partir du moment où le train s’arrête) m’a moins convaincu. Les coups de feu et les invraisemblances donnent un côté Tintin qui n’est pas à la hauteur de l’intelligence dont fait preuve le scénario jusque là. Ça reste une belle découverte, qui me donne envie de découvrir la carrière anglaise d’Hitchcock.
    Max Rss
    Max Rss

    199 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2019
    Les vingt premières minutes ne laissent augurer rien de bon. Ça piaille dans tous les sens, c'est foireux et c'est franchement chiant. On se dit que si tout le film est comme ça, ça va être une horreur. Heureusement, il n'en est rien. Après ces vingt premières minutes pénibles, le film démarre enfin. Et la maîtrise d'Alfred Hitchcok, encore jeune à l'époque, ne tarde pas à se faire sentir. Ce qui se passe en huis-clos dans le train est d'une très honnête facture. J'aime bien l'idée de cette jeune femme qui remue terre et ciel pour retrouver une vieille dame dont il n'aurait pas existé la moindre trace de son existence dans ce train. Elle se fiche de se mettre tous (sauf un) les passagers à dos. Elle n'a qu'un but et elle s'y tient. Bon, ce n'est pas sans défauts : on pourra reprocher au scénario de tuer tout suspense trop tôt, ainsi qu'une scène s'étirant un peu trop en longueur : la baston avec le magicien italien. Certainement pas un Hitchcock incontournable, ni même celui par lequel il faut commencer pour le découvrir, mais ça reste pas mal. Et, s'il n'y avait pas eu ce démarrage aussi poussif, j'aurais certainement revu la note un peu à la hausse.
    pierrre s.
    pierrre s.

    430 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2019
    Le film d'Hitchcock a 80 ans, mais qu'importe, le suspense est toujours là. Seul les décors ont pris un coup de vieux.
    Agnès L.
    Agnès L.

    2 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2019
    Film loufoque et scénario pas crédible mais on passe un bon moment devant ce film léger, les deux jeunes gens se détestent au début puis se rapprochent par voie de fait, la vieille dame est délicieuse, les deux Anglais sont tordants.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    317 abonnés 2 974 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2018
    dans une moindre mesure, un classique du maître, dernière oeuvre de sa 1ère période américaine et illuminé par un premier rôle féminin (encore rare au cinéma de cette époque), M. Lockwood. un scénario bien pensé où la reconstitution du puzzle et la surprise finale embarquent irrémédiablement le spectateur. un joli tour de force.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Petit Hitchcock. Période anglaise (années 30), le film bien que porté par une intrigue sympathique, a quand même beaucoup vieilli. La première partie ressemble plus à une comédie et le film ne démarre vraiment qu'au bout d'une demi-heure. Ensuite on prend plaisir à enquêter avec les deux héros même si parfois les scènes (bastons, règlement de compte au pistolet...) sont un peu ridicules.
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