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AlphaWolf
75 abonnés
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3,5
Publiée le 24 mai 2014
Avec The Best Offer, Giuseppe Tornatore nous offre une histoire cruelle, celle de la vengeance ultime d'un homme (Billy) contre son « ami » de toujours commissaire priseur (Virgil), personnage hautement aigri et méprisant qui n'a jamais cru en lui et n'a cessé de le rabaisser quant à son niveau artistique. La psychologie de l'expert est parfaitement maitrisée et on se prend même d'affection pour lui au fil des minutes ce qui ne rend cette vengeance que plus terrible, dommage que les autres personnages ne soient pas aussi denses. Autre point noir : la mécanique du scénario très redondante, ces nombreux aller-retours au château, bien que forcément nécessaires par rapport au plan machiavélique implacable, s'avèrent un peu trop lourds, quelques ellipses supplémentaires n'auraient sans doute pas été superflues. On pourrait aussi regretter que Tornatore ait disséminé un peu trop d'indices tout au long du film concernant le twist final, qui aurait donc pu avoir un impact encore bien plus fort. The Best Offer reste néanmoins un film de bonne facture mais qui, avec quelques ajustements judicieux, aurait pu être bien meilleur.
Un plaisir, l'image est très belle, l'acteur principal remarquable et le suspens va crescendo jusqu'à un final complètement inattendu, à recommander aux amateurs de thriller exigeants.
Un excellent film, Geoffrey Rush y est remarquable dans sa composition d'un commissaire priseur très respecté arrivé au top de sa carrière, un solitaire, collectionneur maniaque dont l'univers va tout-à coup basculer. L'étude des personnages est intéressante, l'intrigue tout-à fait bien étudiée, les plans très soignés et on passe un très bon moment. Je vous le recommande
Attention chef-d'oeuvre ! Passé relativement inaperçu en France (me semble-t-il), ce film est extraordinairement envoûtant, superbement mis en scène (le montage est une merveille de précision), formidablement joué (Geoffrey Rush, la merveilleuse Sylvia Hoeks, et plusieurs rôles secondaires), et s'y ajoute la musique de Ennio Morricone, très malherienne - on pense souvent à Visconti. Formidable scénario ! L'histoire est très originale, captivante de bout en bout, et il est conseillé de se laisser porter par elle sans chercher à trop deviner les choses. Elle recèle de multiples niveaux, et on pense aussi parfois à Hitchcock (Vertigo, La maison du docteur Edwardes) pour le développement psychologique des personnages, très subtil et progressif. La réalisation est également très soignée et élégante, la photo superbe, à quoi s'ajoute encore la fascination pour le milieu dans lequel l'histoire se déroule, à savoir celui de l'art. On pense également à Polanski (La Neuvième porte). Sans oublier qu'il s'agit d'une magnifique histoire d'amour, romantique en diable... Vraiment un chef d'oeuvre, digne des grands films de l'histoire du cinéma.
Peut-être le plus beau film qu'il m'a été donné de voir sur la trahison,la mystification,la vraie,celle qui vous remue bien les tripes,Geoffrey Rush est comme toujours à tomber par terre,chef-d'oeuvre!
Excellent film ! Geoffrey Rush toujours parfait. Les autres acteurs ne sont pas en reste non plus. Geoffrey a réussi à me transmettre sa passion pour les tableaux de maître,moi qui ne suis pas vraiment sensible à l'art. Humour British, émotions, suspense, tout est réuni pour faire de ce film un des meilleurs de l'année. Courez le voir avant qu'il ne soit trop tard !
Un film à l'ambiance envoutante et mystique porté par une sublime musique qui confère un aspect magique à chacune des scènes. Que de jolies et bien pompeux mots pour le définir ,me diriez-vous ? Oui,peut-être,mais ce film a quelque chose de poétique qui m'a donné envie d'utiliser ces jolies mots..(Vu en VOSTFR)
Un film qui tient en haleine pendant la première partie, qui s'étire en longueurs en seconde partie et nous réveille miraculeusement en troisième partie!
Excellent film qui nous permet de découvrir le monde impitoyable du commerce des œuvres d'arts rarement représenté au cinéma. Le spectateur est captivé par l'intrigue du début jusqu'à la fin imprévisible et on finit par s'attacher au personnage principal particulièrement antipathique. Les acteurs sont tous remarquables et le scenario original. A voir de tout urgence!
The Best Offer – ON Y VA Les salles de cinéma sont pour découvrir des films comme un fauteuil au coin du feu pour lire, le parc monceau pour courir ou encore l'île saint Louis pour déguster une glace, l'endroit idéal, le plus propice pour savourer notre bonheur. Hier, j'ai enfin eu la chance de découvrir la toute dernière salle parisienne, le Louxor. Au milieu d'un quartier qui a toujours bien du mal à se redéfinir, enfin rénové, le Louxor brille de ses couleurs vives et attire inexorablement le chaland vers les salles obscures qu’il protège comme un écrin d’une ville capricieuse. A l’intérieur tout est réalisé avec soin ; les lourdes portes avec leur hublot à l’ancienne mènent vers des hémicycles luxueux et sobres qui dominent l’écran immaculé et majestueux. Une invitation qu’il ne faut pas refuser. D’autant plus quand le film proposé, en l’occurrence, « The best offer » est un petit bijou. Tornatore nous invite à pénétrer l’univers particulier d’un commissaire priseur de grande renommée, Virgil Oldman, au comportement erratique et anti-social. Adepte d’une très grande solitude, ennemi du genre humain, il ne retrouve sa sérénité et sa douceur que face aux portraits de femmes que son métier lui donne l’occasion de découvrir et d’estimer. Intervient alors une jeune fille qui souffre de la même agoraphobie qui lui propose d’évaluer la collection reçue de ses parents rassemblée dans une vieille villa en ruine au sein de laquelle la mystérieuse héritière s’est volontairement recluse. Complètement déstabilisé par cette rencontre, la vie d’Oldman s’en trouve irrémédiablement bouleversée. Un très bon polar, filmé avec élégance et pertinence. Comme dans l’évaluation d’une œuvre d’art, chaque détail a son importance et Tornatore maintient le suspense avec une grande maitrise jusqu’au dénouement final. Un film qui s’interroge aussi sur les sentiments amoureux, sur leur authenticité et sur la violence de leurs conséquences.
Usual suspect" dans le monde de l'art, j'ai adoré. C'est beau, la salle secrète et ses portraits de femme est particulièrement réussie. Les rapports entre les protagonistes sont bien traités. Une semaine après l'avoir vu des images persistantes sont toujours présentes. Je veux voir Vienne et Prague et boire un café en attendant moi aussi l'improbable inconnue.
Bof. Le seul intérêt que je trouve à ce film c'est de voir un commissaire priseur de génie dans son travail méticuleux et passionnant. Son univers ? C'est l'art sous toutes ses formes physiques. Son talent ? Dénicher des chefs d'oeuvre oubliés. Son secret ? Se les accaparer par la tromperie. Le reste, l'histoire d'amour improbable entre ce commissaire priseur du 3ème âge et une jeune cliente mystérieuse traîne en longueur et est aussi captivante que le vol d'une mouche. C'est embêtant parce que cette pâle romance constitue les trois-quart de cette oeuvre bancale et un brin pompeuse. Même la surprise finale, bâclée, ne sauve pas les meubles de cette oeuvre où l'art se résume à la collection de notre expert amouraché.
Je suis à deux doigts de crier au chef d’œuvre. Voilà bien une sacrée surprise !!! quel film !!! quel scénario ! quelle interprétation et surtout quelle intrigue. L’histoire d’un commissaire priseur de grand renom qui n’a de contact avec personne ni aucun objet (il porte des gants en permanence sauf pour caresser certains tableaux qu’il convoite), ces tableaux de visages de femmes uniquement dont il a, tout au long de sa vie et avec la complicité d’un vieil ami peintre, réalisé une collection extrêmement importante qu’il a cachée dans une pièce secrète de son appartement dans laquelle il passe la plupart de ton temps libre et là !!! une demande d’expertise d’une très jeune femme qui souffre d’une agarophobie très importante. Cette femme l’intrigue, il se prend à son jeu, il en tombe amoureux. Une très belle histoire qu’il partage avec un artisan horloger qui lui sert de mentor en art de séduction. Un film tout en finesse, en délicatesse, ça se frôle, ça s’évite en se cherchant, ça finit par sa trouver. Le tout accompagné d’une très belle photographie, de la musique d’Ennio Moriconne, porté par un Geoffroy Rush qui s’approprie l’écran et le personnage, des seconds rôles presque aussi importants que le rôle principal, chacun étant un maillon de cette chaîne.….. pour arriver à la fin qui laisse sans voix !!!! à laquelle on ne s’attend pas car elle est faite de rebondissements !!! presque parfait, courrez-y s’il passe encore chez vous.
Ce film me tient en haleine tout du long. On se prend à l'histoire.... jamais speed, toujours subtile, mais pas pour autant chiante.... Et quelle fin :) mais je ne vais pas la dire..... A VOIR