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crachou94
23 abonnés
427 critiques
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2,5
Publiée le 1 décembre 2014
Une idée très originale, mais que c'est long, que c'est poussif , malgré le jeu des acteurs en particulier Geoffrey Rush, la fin quoique prévisible sauve un peu l'ensemble.
Un film assez original nimbé de mystère, lorsqu'un commissaire-priseur renommé tombe sur une cliente originale dont il s'éprend. Névrosé, associable et un peu escroc, il est loin de s'imaginer que sa vie peut basculer au crépuscule de sa carrière. Réalisé avec soin et baignant dans une atmosphère assez douce, il se suit avec plaisir, d'autant que le scénario recèle quelques surprises de taille, assez prévisibles, mais toujours bienvenues. Un peu balourd sur certains passages, The Best Offer est néanmoins une oeuvre bien bâtie avec un casting impeccable, notamment l'excellent Geoffrey Rush.
Pour reprendre la critique de "Fan-De-Minions!!" : "On s'attend à beaucoup et on a rien au bout du tunnel. Dépitant !" C'est exactement ce que je me suis dit au bout du tunnel. Je ne peux pas dire que je m'attendais à un conte de fée mais pourquoi tout gâcher de manière si prévisible sans aller au bout des choses ? Vraiment déçu. J'ai pourtant beaucoup aimé l'intrigue.
: Lorsque le mystère de l’idéal féminin fend l’armure, un spécialiste d’art mateur se fera mener en bateau grâce à un mécanisme bien huilé qui le fera sombrer après avoir fait de lui l’automate de ses phobies et de son avidité. Tornatore tourne avec élégance et raffinement un phantasme hitchcockien.
Film d'amour, d'enquête, drame,...un peu de tout cela! Ce film est très bien réalisé avec des images magnifiques mais l'histoire est un peu lente. L'intrigue s'installe lentement et la fin se voit venir. Cependant, pour le jeu et les prises de vue, cela vaut le coup!
Une oeuvre assez inattendue qui s'éloigne du conventionnelle . De la sensibilité, quelques traits d'humour, de l'amour, de la tendresse mais aussi quelques apparitions du côté sombre de l'être humain. Cela pourrait commencer par une touche légère d'humour british , avec un G.Rush tour à tour Dandy,maniaque,compulsif,roublard et finalement amoureux. Puisqu'il s'agit de tableaux, on pourrait penser que ce film joue sur plusieurs facettes, ou palettes, un peu un film tiroir composé de deux parties, peut être trois. à la manière d'un puzzle, les pièces s'imbriquent l'une dans l'autre et définissent par touches successives les couleurs finales de ce long métrage bien filmé. Les seconds rôles sont bons également,malgré de courtes séquences . C'est le couple Rush-hoeks qui éclaire toutes les zones d'ombres. La fin reste un point en deçà de ce que l'on aurait pu disons souhaiter...comme le personnage..on espère tous...!!
Un peu ennuyeux sur les bords, "The Best Offer" se rattrape avec une fin plutôt intéressant qui rend plus attrayant le scénario. Néanmoins, la réalisation ne permet pas d'être pleinement captivé par un ensemble seulement juste. D'autant plus que les acteurs, bien que bons, n'apportent pas tellement. Ainsi, le film est décevant pour ma part même s'il y a quelques bonnes Idées.
Virgil Oldman est un commissaire de renom, réputé pour sa connaissance hors pair des arts. Il est aussi un personnage étrange : misogyne, hygiéniste, solitaire et collectionneur secret de tableaux représentants des portraits de femmes. Juste un vieil ami peut se targuer de le connaitre un peu mieux que les autres. Voilà qu’un jour, tout son environnement si bien organisé et huilé va voler en éclat suite à un coup de fil mystérieux. Une jeune fille aussi étrange veut lui confier la vente d’une vieille villa vénitienne ainsi que tous les meubles et œuvres qu’elle habite. Claire Ibbetson va entrainer Virgil dans une expérience personnelle impensable, une véritable mue de sa personnalité. Giuseppe Tornatore avait connu la gloire internationale avec « Cinema Paradiso » et depuis plus rien. Là, il revient avec un conte étrange jouant aussi bien avec les codes du thriller hitchcockien que ceux de la romance fantastique. Il créé une atmosphère bien particulière, feutrée et raffinée seyant à merveille au monde de l’art. Ce milieu policé et déconnecté du monde réel confère à donner au film durant sa première heure de forts accents de conte ; les dialogues léchés et classieux ainsi que la mise en scène souple et fluide participent au voyage onirique du spectateur. Un charme très étrange émane donc de ce film. Ensuite il y aune histoire d’amour atypique entre un homme quasi autiste et une agoraphobe, deux tourtereaux incapables de se rapprocher en raison de leurs névroses respectives. Tornatore a surtout la bonne idée de maintenir hors champ très longtemps la belle suscitant chez le spectateur un doute sur son existence réelle. Astucieux et malin. La seconde partie plus thriller que conte laisse entrevoir à travers les évolutions des deux personnages un dispositif dont on ne comprendra la portée que dans le final. Virgil guérissant de sa pathologie, quittant ses gants et étant en capacité d’utiliser le sens du toucher sur autre chose qu’une toile, c'est-à-dire du derme finira par payer cher sa guérison. C’est dans ce seconde partie moins onirique que le film souffre de quelques longueurs, d’un récit un peu convenu et de twists pas toujours à la hauteur. Tout ceci n’est pas rédhibitoire, mais seulement pas à la hauteur de la longue et agréable mise en place de la première heure. Et pour le casting Geoffrey Rush offre une performance élégante, fine et subtile. Par fines touches, il nous donne à voir un homme sortant de sa chrysalide. Visuellement époustouflant, scénaristiquement malin mais juste un peu longuet et quelque fois bancale. A voir tout de même.
Un très bon film avec des acteurs convaincants (G Rush est impeccable dans son rôle). On se laisse mener par cette histoire jusqu'au dénouement. spoiler: On vit la fin du film comme son protagoniste avec la frustration et le sentiment de s'être fait arnaqué par le réalisateur en attendant naïvement un happy end. .
Un magnifique drame italien de Giuseppe Tornatore, déjà réalisateur du chef d’œuvre "Cinema Paradiso". Un thriller romantique qui nous immerge dans le milieu mondain de l’art et de la peinture au travers d’une esthétique des plus appliquées. Le scénario est, quant à lui, surprenant et inattendu, et la musique est signée Ennio Morricone. Geoffrey Rush campe avec talent ce grand commissaire-priseur cynique et misanthrope. Une réalisation charmante, rigoureuse, emplie de finesse et de subtilité. Une oeuvre à la fois raffinée, énigmatique et machiavélique ! "Dans toute contrefaçon, il y a une touche d’authenticité" !
Un doux mélange de drame, de charme et de triller... Dès le début, on veut connaître la fin... On est porté par une très belle réalisation et des acteurs merveilleusement à son service... Merci!
"Dans chaque contrefaçon, il ya quelque chose de réel», disent-ils. Avec Giuseppe Tornatore on comprend mieux le romantisme et l'illusion d'un film.
Reconnaitre des contrefaçons nécessite des compétences réelles. Commissaire Priseur Virgil Oldman est un maître dans l'art de les identifier, un homme qui peut repérer un trésor caché sous des couches de saleté . Son génie, cependant, l'a laissé seul et irascible, impatient avec les défauts des autres. A la fin de chaque jour, il rentre chez lui à s'asseoir dans une salle secrète avec les seules femmes qu'il ait jamais aimé - les beautés inestimables capturés dans des peintures.
Virgile, qui a toujours été plus à l'aise avec l'interprétation d'un artiste , se retrouve progressivement obsédé par une femme qu'il ne peut pas voir, mais dont il est convaincu est quelque part dans la maison.
Une partie du métier de faussaire consiste pas simplement à dupliquer les images mais aussi à reproduire les traits que l'on trouve dans l'original. Le film de Tornatore fait un usage habile de cliché cinématographique pour conduire les téléspectateurs en erreur. Ceci est magnifiquement réalisé , avec une cinématographie magnifique avec lesquels nous sommes facilement distraits de détails révélateurs.
La seule mauvaise note, c'est les explosions de tempérament de la femme mystère qui traînent parfois en longueur, et sont un peu exagéré
Un film inegal mais envoutant ,surprenant ,sinueux avec une musique d'Ennio Morricone impeccable 4/5