Ce thriller/drame saupoudré de romance signé Guiseppe Tornatore possède un scénario original, superbement écrit, une remarquable mise en scène et est interprété par un casting de choix dont un étincelant Geoffrey Rush. À voir absolument !
Un thriller sentimental intriguant et élégant en dépit de quelques lourdeurs, sur un commissaire-priseur bien coinssos découvrant que l'amour est le seul art qui résiste à toute expertise, interprété par le très raffiné Geoffrey Rush.
Geoffrey Rush compose avec brillance, commissaire priseur solitaire et méprisant, seulement mû par sa passion pour l'art, jusqu'a ce qu'une rencontre vienne bouleverser son quotidien ronronnant. La narration est réussi et fluide, on prend plaisir devant ce film qui vous intrigue très vite et on finit décu. Le problème, c'est qu'après vingt minutes, on se doute très fort de ce qui va se passer...et le pire c'est qu'on ne se trompe pas. Le portrait si bien entamé de cet homme finira même par perdre son acuité initiale quand les seconds rôles ont bien peu d'épaisseur à offrir. On se consolera grace à la mise en scène assez virtuose de Guiseppe Tornatore, les tableaux et oeuvres d'art qui ponctuent le film, voire avec le score d'Ennio Morricone (qui a puisé dans Il était une fois l'Amérique) mais on a l'impression d'etre passé, de peu, à coté d'un grand film
Voilà une découverte surprenante chez Tornatore, autour d'un Cinéma paradisio qui illumina sa filmographie. Le personnage maniaque, mysogine et cassant de mr Oldman (Geoffrey Rush) domine la grande majorité du film, d'autant que la jeune nymphe dont il va tomber amoureux a tendance à jouer à cache-cache avec lui. D'autant que les personnages autour de lui sont éclipsés par sa stature, à l'exception de ce jeune horloger hyperdoué et méthodique. Morricone compose des airs légers dont on pourrait se dire qu'il ne sont pas entièrement originaux, mais parfois des variations de ses meilleures créations. La chute est brillante et ne rougirait pas devant un Hitchcock, on peut seulement regretter que la longueur du film nuit à sa densité et nous laisse le temps de nous interroger sur le genre de film que l'on regarde. TV1 vo - avril 21
Un bon film qui mêle habilement romance et thriller. Il nous fait découvrir le monde du marché de l'art à travers ce personnage de commissaire (magnifique Geoffrey Rush) qui tombe amoureux d'une mystérieuse jeune femme agoraphobe qui vit cloitré dans une immense maison et qui souhaite vendre sa collection d'art. Une sorte de jeu de chat et la souris va naitre entre ces deux personnages. Le scénario est prenant et réserve quelques surprises jusqu'au bout.
Ça commençait plutôt bien et finalement, ça tombe au fil des minutes. Sujet plutôt original et même si le dénouement est plutôt inattendu, on fini par s'ennuyer et tourner en rond. Les acteurs sont vraiment pas mauvais, le cadre est sympa et pas trop évoqué sur grand écran, la rencontre vraiment sympa mais tout traîne trop. Au bout d'un moment, revoir sans cesse les même chose sans trop de bande originale, c'est pénible. Il manque quand même ses petits plus qui font d'un film qu'il soit très bon. Ca nous donne cependant une bonne leçon de vie comme quoi il ne faut vraiment faire confiance à personne dans ce bas monde. Bref, je m'attendais à mieux et ça vaut tout juste un peu plus de la moyenne. 11/20.
Le genre de film qu'on ne fait plus trop : ni un film à gros budget, ni un petit film d'auteur. Un film qui ne révolutionne pas le cinéma, qui ne marque pas à vie, mais qui nous fait passer un bon moment avec subtilité, raffinement et suspense. On touche au milieu de l'art sans ergoter, mais avec classe. Ca manque sûrement d'un brin d'originalité, de perversité ou de rythme oppressant, mais on passe un très bon moment !
On en ressort véritablement touché tant la réalisation est soignée, les acteurs impeccables, la musique discrète. Le scénario est certes original tout comme les personnages et leur situation mais souffre d'une certaine prévisibilité et parfois de facilité et d'incohérence. Peu importe, de la poésie, pas de temps mort et de l'originalité en font un film convaincant.
Le cinéma italien nous réserve encore bien des surprises....... The best offer, tourné en langue anglaise dans un sublime décor romain avec des acteurs anglo-saxons est un film magnifique et intimiste porté par la musique d'Ennio Morricone et le talent de Geoffrey Rush. Une plongée dans l'art qui s'avère déroutante et surprenante....... A voir aussi pour la belle Sylvia Hoeks qui livre ici une excellente partition. La meilleure offre du moment........
Bon déjà soulignons l immense talent de Geoffrey Rush qui porte littéralement le film sur ses épaules . Ensuite on ne peut que s enthousiaste d entendre une bande originale signée Ennio Morricone aussi réussie qui rappelle ses plus grande compositions . Pour ce qui est du film il est sympathique cette histoire dans le milieu de l art est assez réussie . Le seul souci reste sa durée et parfois son extrême lenteur je me suis surpris quelques fois à regarder ma montre . Pour ce qui est du final , étant un grand cinéphile , je l avais deviné au bout de 30 à 45 minutes de film car ce genre d intrigue reste classique . Pour résumé ce film reste bon mais pas de quoi marqué le genre .
Virgil Oldman, marchand d'Art et commissaire priseur de renom, proche de la retraite, s'éprend progressivement d'une jeune héritière qui le sollicite pour expertiser son patrimoine. D'abord réticent, il change d'avis lorsqu'il découvre la pathologie dont souffre celle-ci : une agoraphobie qui la coupe de tout contact avec l'extérieur. Intrigué notre héros tente de percer la psychologie de la jeune femme dont le mal-être n'est pas sans répercussion avec l'aversion qu'il éprouve lui-même pour la gente féminine. Cette misogynie n'ayant d'égale que la peur qu'elles lui inspirent le pousse à vivre ses émotions sentimentales par procuration auprès de portraits qu'il soutire de ses propres ventes par le biais de son ami Billy. La rencontre des deux autarcies fend petit à petit les armures de chacun. spoiler: En effet, après s'être caché pour mettre un physique sur cette voix ensorcelante, Odlman tombe éperdument amoureux, ne confiant son histoire qu'à Bob, horloger et réparateur de talent qui reconstitue pour-lui ce qui semble être un automate créé par Jacques Vaucanson au XVIIe siècle.
Après être parvenu à apprivoiser Claire et vivre ce qui ressemble à sa première histoire d'amour, ce petit monde se brise violemment sur la dureté du réel et des rapports humains, laissant Virgil totalement désemparé. Ce dernier s'est en effet laissé berner, et le spectateur avec, par une machination orchestrée par les quelques personnes qui ont constitué son environnement durant l'histoire.
Nous le quittons seul, avec pour seul compagnie le souvenir de l'amour de Claire -dont on ignore en réalité l'identité- et sa propre phrase répétée en boucle par l'automate lui laissant un brin d'espoir concernant celui-ci : "Il y a une part d'authenticité dans chaque contrefaçon".
Giuseppe Tornatore propose ici un film d'une grande maestria, le personnage est attachant et on se laisse à ses côtés découvrir la valeur de ce qui nous est au départ caché. La courbe des émotions ressenties monte puis descend au rythme des découvertes et de ce qu'elles révèlent de l'âme humaine.
Un film qui entretient le mystère durant toute sa longueur il met remarquablement en valeur « l’art » avec de beaux décors très stylisées.geoffrey rush est très a l’aise dans ce rôle de dandy de l’art un brin agoraphobe tout comme la relation qu il entretient avec claire qui semble avoir le même symptôme mais en décupler. Ces deux personnages sont complexes. On pense d’abord à une romance puis on sent une manigance s’installer, hélas cela met vraiment beaucoup trop de temps et une partie du film semble longue. Le final lui aussi qui finit en thriller manque cruellement d’informations j’aimerai que cela soit plus clair que l’escroquerie soit plus lisible.la musique de ennio morricone est jolie aussi tout. Au final le film est bon mais il manque un brin de niak à l’histoire pour la rendre plus captivante.