Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
elriad
434 abonnés
1 859 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 26 août 2014
Avec une élégance et un classicisme tout Hitchcockien, " The best Offer" est admirablement porté par Geoffrey Rush qui ne quitte jamais l'écran. Aussi violent sur le fond que léger sur la forme, je rejoins la critique de temjins qui fait allusion au chef d'oeuvre "la prisonnière espagnole" en terme de faux-semblant et de manipulation. Une réussite totale, fascinante, où l'on ne s'ennuie pas une seconde.
Un film qui a du charme, mais dont le scénario est tout de même, non seulement un peu tiré par les cheveux, mais téléphoné. Néanmoins, le climat de mystère tient en haleine et l'interprète principal est impeccable dans son rôle de collectionneur maniéré. On regrettera tout de même que le duo formé avec la jeune agoraphobe manque de réalisme en raison de la différence d'âge vraiment trop marquée. De plus, si l'héroïne est jolie, elle ne crêve pas l'écran, on la voit peu. James Stewart et Grâce Kelly auraient été plus crédibles et plus charismatiques car The best offer a tout de même un parfum hitchcockien prononcé. On passe néanmoins un agréable moment, en dépit d'une fin qui n'est pas parfaitement réussie.
Une véritable claque. J'ai tout bonnement adoré. Le métier de commissaire priseur décortiqué et les détails de chaque oeuvre d'art est véritablement intéressant et nous plonge dans le décor du film. On se laisse aisément duper par toute cette mascarade.
Un commissaire-priseur, misanthrope célibataire, esthète, tombe sous le charme d'une mystérieuse femme pour qui il doit effectuer la vente de tous biens. Celle-ci par ailleurs ne se montre jamais physiquement. Cet homme est par ailleurs le propriétaire d'une collection exceptionnelle de portraits qu'il conserve chez lui dans une pièce immense et très protégée. Et le penchant qu'il a pour cette mystérieuse femme lui causera bien des ennuis...
Très beau film de Tornatore. Très bien réalisé avec un langage cinématographique très élaboré. L'intrigue nous est très bien présentée, et comme son héros, on se laisse prendre par le mystère. Mais on devine assez vite ce qui va lui arriver. Néanmoins, c'est un très bon film, seul bémol, le personnage de la jeune fille semble peu crédible, surtout à cause de son extrême jeunesse, face au vieux commissaire-priseur.
Une oeuvre assez inattendue qui s'éloigne du conventionnelle . De la sensibilité, quelques traits d'humour, de l'amour, de la tendresse mais aussi quelques apparitions du côté sombre de l'être humain. Cela pourrait commencer par une touche légère d'humour british , avec un G.Rush tour à tour Dandy,maniaque,compulsif,roublard et finalement amoureux. Puisqu'il s'agit de tableaux, on pourrait penser que ce film joue sur plusieurs facettes, ou palettes, un peu un film tiroir composé de deux parties, peut être trois. à la manière d'un puzzle, les pièces s'imbriquent l'une dans l'autre et définissent par touches successives les couleurs finales de ce long métrage bien filmé. Les seconds rôles sont bons également,malgré de courtes séquences . C'est le couple Rush-hoeks qui éclaire toutes les zones d'ombres. La fin reste un point en deçà de ce que l'on aurait pu disons souhaiter...comme le personnage..on espère tous...!!
Une idée très originale, mais que c'est long, que c'est poussif , malgré le jeu des acteurs en particulier Geoffrey Rush, la fin quoique prévisible sauve un peu l'ensemble.
Sans quelques longueurs et une fin globalement un peu ratée et sans panache, ce film est un petit bijou de construction, du travail d’orfèvre et d’horloger . Un film qui débute de façon assez austère avec le personnage d’un commissaire priseur, spécialiste de l’art, expert et star dans son domaine, et une immersion dans le monde de l’art et des salles de vente. Puis vient l’expertise d’une très grande vieille maison encore occupée par la fille héritière de 27 ans, particulièrement étrange puisque qu’elle vit recluse, souffre d’agoraphobie, cela depuis 15 ans. Peu à peu une relation étrange va se mettre en oeuvre au travers d’une porte fermée entre cette jeune femme invisible et ce vieux commissaire priseur solitaire collectionneur de tableaux de grande valeur. Ajoutons à cela un confident occasionnel, spécialiste des mécanismes et rouages. Peu à peu, la curiosité se transforme en amour et parallèlement un puzzle se construit, véritable piège, machination inventive et diabolique. Un film puzzle incroyable, une interprétation de haut vol pour un excellent film mi film romantique, mi thriller qui ne passe pas loin du chef d'oeuvre.
Avec The Best Offer, Giuseppe Tornatore nous offre une histoire cruelle, celle de la vengeance ultime d'un homme (Billy) contre son « ami » de toujours commissaire priseur (Virgil), personnage hautement aigri et méprisant qui n'a jamais cru en lui et n'a cessé de le rabaisser quant à son niveau artistique. La psychologie de l'expert est parfaitement maitrisée et on se prend même d'affection pour lui au fil des minutes ce qui ne rend cette vengeance que plus terrible, dommage que les autres personnages ne soient pas aussi denses. Autre point noir : la mécanique du scénario très redondante, ces nombreux aller-retours au château, bien que forcément nécessaires par rapport au plan machiavélique implacable, s'avèrent un peu trop lourds, quelques ellipses supplémentaires n'auraient sans doute pas été superflues. On pourrait aussi regretter que Tornatore ait disséminé un peu trop d'indices tout au long du film concernant le twist final, qui aurait donc pu avoir un impact encore bien plus fort. The Best Offer reste néanmoins un film de bonne facture mais qui, avec quelques ajustements judicieux, aurait pu être bien meilleur.
Très beau film, On suit ce commissaire priseur qui tombe sous le charme particulier d'une agoraphobe, c'est extrêmement bien filmé ainsi que joué, quelques longueurs tout de même qui aurait put être évitées, entre autre les crises infantiles de l’agora phobique en question qui m'ont plusieurs fois titillé le neurone de la haine. Mais ça reste pour moi un classique de 2014.4/5
Arrivé tardivement dans les salles françaises, ce film de 2012, passé par le festival de Berlin en 2013, est une bonne nouvelle concernant Giuseppe Tornatore dont la carrière ne s'est jamais vraiment envolée après le succès de Cinéma Paradiso (1988). Sans retrouver la grâce ni l'émotion de son mélodrame-hommage au cinéma, le réalisateur italien propose toutefois dans The Best Offer une nouvelle broderie sur l'art et l'amour, qui a son charme : le charme à l'ancienne des intrigues romanesques et mystérieuses, des thrillers romantiques et classiques. Tornatore déploie une trame très écrite (trop probablement) autour de l'opposition et de l'ambiguïté entre l'authentique et la contrefaçon. Où il est question de phobies et d'amour fou. De tableaux et d'un automate. Sur fond de jeu cruel et raffiné. Bref, le réalisateur oscille entre Hitchcock et son Vertigo, Risi et son Fantôme d'amour, Mamet et ses histoires de manipulations. Rien de très nouveau, quelques longueurs sur la fin, mais l'ensemble est élégant, prenant. Et porté par un Geoffrey Rush parfait dans son rôle.
Le scenario est organisé comme une pièce en quatre actes.
Premier acte : la scénariste plante le décor. Nous entrons dans l’univers d’un commissaire priseur réputé et craint, du nom de Virgil OLDMAN qui a deux particularités : il exècre les contacts humains, raison pour laquelle il possède une gigantesque collection de gants dont il se sert en permanence. La seconde étant son aptitude remarquable à déceler les faussaires comme personne…et un stratagème redoutable lui permet de se constituer une incomparable collection de portraits de maîtres.
Deuxième acte : Virgil reçoit une demande d’expertise très mystérieuse. Un jeu de cache-cache lui permet de voir les œuvres mais sème le trouble autour de la propriétaire, Claire IBBETSON. La tentation est forte, mais, en même temps, il reste cet homme hautain que les autres révulsent.
Troisième acte : Virgil tombe en amour avec Claire, relation inédite pour lui. Seule l’aide d’un ami, expert en ce domaine, lui permettra d’avancer à grands pas dans la pénombre.
Le quatrième acte est à découvrir en salle !
Le dénouement un peu trop convenu est la seule partie ombre à ce tableau de maître servi par une bande son, grandiose, envoutante.
Je ne vais que rarement voir des films sous-titrés pour 2 raisons : 1- j'ai l'impression de perdre de l'info visuelle à force de lire 2- c'est très chiant ! Tout simplement ! Il n'empêche que ce film m'a captivé, et quand arrive le dénouement tout à fait inattendu alors là, c'est l'apothéose !