Avis sur Les écumeurs des Monts Apaches

Western qui possède une très belle photographie en technicolor et une histoire somme toute bien plaisante à suivre, "Les Ecumeurs des Monts Apaches" se visionne bien agréablement. Mais ce long-métrage n'est pas si marquant que cela non plus, la faute à une mise en scène assez classique et à un casting qui manque tout de même de charisme.

Une très belle surprise, c’est une découverte pour la plupart des amateurs de westerns d’autant que les commentaires lus par ci par là n’étaient pas encourageants. Or, ’’Stage to Tucson’’ est enthousiasmant. Il est bien filmé, superbement photographié et possède de nombreuses séquences originales à commencer par la diligence blindée, noire, semblant sans conducteur, qui aborde les autres à la manière d’un navire pirate. Le scénario est très intéressant, il traite de nombreux sujets à une époque charnière pour les états unis. il est riche en diverse péripéties et comporte une double présence féminine très active. Kate par son physique et ses expressions sort de l’ordinaire et Annie fait preuve d’une grande complexité intérieure. Un couple d’homme se complète à merveille : Grif et Barney rivalisent de personnalité et aucun ne cède le pas sur l’autre. Tout cela dans la bonne humeur générale malgré un réalisme dans le dramatique qui passe fort bien. Comme ils vivent dans la même région depuis toujours, tous les personnages se connaissent ce qui donne à ce western une grande authenticité. Seuls les spectateurs qui prennent tout au sérieux trouveront à redire, les autres ne pourront qu’aimer.

« Les Écumeurs des monts Apaches » est une sympathique série B mélangeant western, intrigue pseudo-policière et douce romance. Le sujet est assez original : quelques jours avant la déclaration de la guerre de Sécession, des diligences disparaissent mystérieusement. Deux agents Nordistes, Grif Holbrook (Rod Cameron) et Barney Broderick (Wayne Morris), sont chargés d'enquêter. Tout au long du film, ils vont également se chamailler pour les beaux yeux d’une adolescente. Bref, au programme action, complot, enquête, compromission, chamaillerie entre mecs... La photographie en Technicolor est magnifique et sublime de superbes paysages. Avec la drôle de diligence noire et blindée, on a l’impression de plonger dans un « Mystères de l’Ouest ». C’est gentil, simple, de facture assez classique et sans ambition, mais pas désagréable. Retrouvez mon amour du Far West dans les romans WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).