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soniadidierkmurgia
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3,0
Publiée le 30 juin 2023
En 1951, Alan Ladd est encore une valeur sûre au sein de La Paramount, après dix ans au sommet et 22 films tournés lors d’une décennie faste. Son plus grand succès “L’homme des vallées perdues” (1953) de George Stevens est encore à venir mais l’amorce du déclin par une addiction à l’alcool aux raisons diverses, menant à une issue fatale en 1964 n’est plus très loin. En 1951, quand il entame le tournage d’”Échec au hold-up” sous la direction de Lewis Allen , l’acteur est encore en pleine forme. Prenant une tonalité documentaire vaguement inspirée de “la cité sans voile” (1948), le chef d’œuvre de Jules Dassin, le film prend pour décors de fond La Poste Américaine présentée au spectateur comme l’une des sociétés les plus organisées et puissantes des Etats-Unis. Une de celles aussi qui brassent le plus d’argent liquide. Ses guichets et les transports de fonds les alimentant sont bien sûr l’objet de convoitise pour les malfrats de tous poils cherchant souvent des complicités au sein même de l’entreprise. D’où l’existence d’une police interne très structurée aux pouvoirs assez étendus. Al Goddard (Alan Ladd) est un inspecteur de cette brigade. Il est appelé par le bureau de Gary dans l’Indiana pour résoudre le meurtre d’un agent et déjouer le prochain hold-up. Pour ce faire, il doit s’infiltrer dans le gang. Son premier indice repose sur le témoignage d’une sœur (Phylis Calvert) qui a été témoin du transport du corps de l’agent assassiné. A partir d’un scénario policier relativement solide même si pas toujours parfaitement lisible, Alan Ladd expose de manière très efficace la dualité de son personnage. De son côté, Lewis Allen réalisateur de La Paramount sans grande personnalité se tire avec professionnalisme de ce travail de commande à classer dans les films de genre de bonne qualité.
Un polar peu captivant et qui a très mal vieilli. Il faut quand même se dire qu'une histoire d'un inspecteur des postes n'est sans doute pas ce qu'il y a de plus passionnant !!