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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 octobre 2013
Six mois, déjà, que ce film est sorti. Pourtant, certains mots, certaines images ne m'ont pas encore quittée. Car "Une jeunesse amoureuse" parle de la vie : celle qui passe, qui s'en va parfois. Et ce film parle d'amour, bien sûr. Surtout. Un amour fait de joie et de souffrance. L'un et l'autre, sans cesse enlacés. Comme la vie.
Un don juan parisien des années 70 qui à travers les multiples relations qu'il a eu, dresse une topologie amoureuse dans les différents quartiers de Paris où il a vécu. Un film parfois beau et touchant ( la dernière scène) mais aussi agaçant (Caillat ne semble jamais réellement souffri de ses ruptures, il n'a jamais connu la solitude, facilité des relations...) et sans réel fond (a contrario du beau film "irène" de cavalier qui s'en tenait à une seule relation amoureuse abordé dans sa profondeur, dans toute sa poésie). Un homme qui aimait les femmes à une époque où tout était facile, mouais..................j'attendais plus de poétique, d'errance et de doute dans ce profil ( au-delà de l'étalage des conquêtes).
Un très joli film plein de poésie et de sensibilité, des prises de vue qui sont de véritables tableaux entre ombres et lumières, où cette dernière s'accroche aux fenêtres et aux portes des immeubles. Un retour sur une jeunesse amoureuse, de 68 et des années qui se sont succédé. Les rues, les immeubles chargés de souvenirs deviennent les nôtres dans notre mémoire...,La narration nous touche par son ton authentique, pudique , sincère et toujours respectueux de l'autre, Ce film nous interpelle sur les choix de notre vie, sur notre vie amoureuse passée, mais aussi présente et future...sur l'amour, sur la passion qui anime nos pulsions. Quel appétit de vie que cette jeunesse amoureuse.