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joelle g
89 abonnés
870 critiques
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3,0
Publiée le 10 avril 2014
Un film particulier , déroutant au démarrage car vulgaire et trop cru , donc très éloigné de la vie sur un campus de grande école ( je connais un peu pour en être issue ..il y a 30 ans c'est vrai !!!!!!!!!! ) . Puis nous entrons dans le film et dans cette mécanique que 3 jeunes étudiants mettent en place comme un jeu , comme une application pure et simple des cours de marketing qu'on leur ensigne ....et là le coté voyeuser , purement sexe disparait , et l'on entre enfin dans la psycologie du film . Qui montre bien finalement l'ambiance et la mentalité des écoles de commerce en France et de ces étudiants quis e prennent pour l crème de la Crème et qui dechanterons pour la plupart en entrant sur le monde du travail .. Une fin un peu trop nian-nian...avec cette idyle entre deux des étudiants dont on se demande ce qu'elle vient faire dans un fillm si cruel ... Au final , un film qui monte crescendo en puissance ...je me suis tout de même demandée ce qui a bien pu ppousser le réalisateur à faire un tel film , sur un tel sujet ....
Un pétard mouillé qui paraissait subversif mais se vautre dans le téléfilm M6. Les personnages sont fades et creux, le rythme absent, le real à juste voulu traiter des grandes écoles en bricolant un scénario et en invitant ses potes musiciens.
Quand on lit le pitch, ça ne sent pas le cinéma français, et j'ai envie de dire tant mieux, on lorgne vers le côté du cinéma américain corrosif. Le film arrive à nous happer dans un univers malsain. Bien sur la métaphore du monde capitaliste qui est partout et qui dévore tout est bien là, jusqu'à infiltrer la sphère des relations sexuelles. Rien de nouveau, mais que ça soit transporté dans un milieu bourgeois des grandes écoles, met le film au cœur d'un nouveau phénomène. Les bourgeois bons élèves sont les personnages principaux et c'est jouissif, car on tombe pas dans le cliché des gens miséreux. Au fond dans ce film peut importe que l'on soit riche ou pauvre, la prostitution existe. Elle est moins glauque, mais seulement à première vue, car elle est basé sur une autre forme de misère, qui n'est pas économique, mais qui est la misère de la vie. La vie semble parfois vaine dans ce film. Alors ce film est bon, mais sa mythologie aurait pu être encore plus abrupte, ça reste parfois à quais, comme si Chapiron avait été trop sage. Mais bon j'ai apprécié ce film, avec son duo d'acteurs très bons, surtout Alice Isaaz ravissante et paumée, même si je trouve le film trop court.
Des acteurs formidables, convaincants, touchants et toujours juste, au service d'une histoire qui se résume intégralement dans la bande annonce. En résulte donc un ennuie profond devant un scénario qui oublie qu'une fois le sujet lancé, il faut le développer et trouver de quoi relancer l'intrigue. Apres le formidable Dog Pound, c'est donc une grosse déception, tant au niveau de l'écriture que de la mise en scène, certes sans fausses notes, mais terriblement plates, à l'image de l'histoire. A éviter.
Troisième film de Kim Chapiron, La Crème De La Crème est à l'image de ce que sait faire son réalisateur, c'est à dire un concept intéressant mais mal mis en application. En effet, il trouve toujours des idées de départ qui donnent envie mais le résultat est loin d'être à la hauteur de l'attente. L'histoire ici n'est pas du tout exploité comme il se doit et au bout de même pas une heure on a tout vu et le dernier tiers restant n'a plus aucun intérêt. L'école et les études ne sont qu'un prétexte et le cadre n'est pas assez utilisé. La petite bande des quatre est sympathique mais les personnages manquent clairement d'épaisseur et les dialogues sont trop peu intéressants. Ils sont linéaires et n'évoluent à aucun moment. Rien n'est bien développé que ce soit le club ou les familles des protagonistes. Il n'y a pas d'enjeu et on sent que ça n'a rien à raconter. Alors oui c'est très sexualisé mais au final c'est faussement subversif et c'est plutôt sage. On sent à travers la réalisation - qui est travaillé mais qui manque de personnalité - que Kim Chapiron essaye de nous faire ressentir des sensations avant toute chose mais n'est pas Gaspar Noé qui veut. Pourtant ça fonctionne à quelques rares moments et notamment pendant la scène spoiler: ou ils prennent de la mdma ou il se passe ce quelque chose. Malheureusement ces passages là sont bien trop rares. Heureusement que la magnifique Alice Isaaz crève l'écran par sa beauté et son jeu pour donner un intérêt à tout ça, car dès qu'elle apparaît à l'image j'ai été subjugué. Le reste de la troupe d'acteurs est convaincantes mais sans éclat même si j'ai bien apprécié Jean-Baptiste Lafarge. Autre point fort, la b.o. composée de chansons que j'aime beaucoup et qui est toujours utilisée à bon escient. La fin pour sa part ne sert à rien. On sent bien qu'il ne savait pas comment clore cette histoire qui n'en n'ai pas une. Pour autant j'ai beaucoup aimé la dernière scène spoiler: avec ce baiser fougueux accompagné par la sublime chanson de Sébastien Tellier . Mettre de jolies femmes dans un film ne suffit pas et La Crème De La Crème en est l'exemple même. Dommage car il y avait mieux à faire et en l'état c'est un film tout juste bon qui s'oubliera très vite.
La Crème de la Crème n’est pas un film sur la prostitution estudiantine. La Crème de la Crème n’est pas vraiment un film sur les dérapages en école de commerce. La Crème de la Crème est plutôt un film sur la génération actuelle des tout jeunes actifs ou quasi-jeunes actifs. Motivés par la crise et les théories du pouvoir d’achat, de la loi du plus fort et de la dictature de l’argent, les jeunes d’aujourd’hui, avides de pouvoir, combattent la sinistrose en s’affranchissant de toute morale. En gros, tant que y’a du fric à faire, fonçons tête baissée et l’amour c’est pour les cons. Il faut dire que l’innocence, le manque de réalité et le culot transpirent pendant tout le film [suite en cliquant sur le lien]
Le thème de l'histoire est vraiment pas mal, mais La Crème de la Crème tombe dans les défauts d'un teen-movie où baise, alcool et drogue sont de rigueur. Mais, peu à peu le film perd de son intérêt, on attend juste le moment fatidique pour les étudiants mêlés dans cette affaire. Pas mal de choses réalistes, d'autres le sont moins, mais le film aurait pu vouloir le détour s'il avait réussi à capter un peu plus l'attention, sans s'écarter tout le temps du sujet.
Un teen movie français qui raconte avec intelligence une jeunesse heureuse et désenchantée, à la fois arrogante qui cherche constamment à ce trouver, avides de transgressions et d'excès afin de tester leurs limites. Malgré une fin un peu vite expédiée, le scenario tiens en haleine, la mise en scène est efficace et les acteurs principaux sont convaincants.
Un film inégal et décevant comparé au très réussi Dog Pound. Pourtant tout n'est pas à jeter dans ce 3eme film de Kim Chapiron. Un œil acerbe et lucide sur les business school, sur la valorisation des individus et sur la jeunesse dorée en général. Dommage que le scénario manque tant de consistance et de fond car au final le film tourne en rond sans apporter de véritable morale à l'histoire. De plus la fin est bâclée. La moyenne tout de même mais peux largement mieux faire.
La crème de la crème, passe crème. Bien que l'ironie du titre est plaisante, ce film de Chapiron est fort car il raconte notre monde sans hypocrisie. Je le classe dans une comédie générationnelle, qui nous permet de mettre un pied dans ces écoles "d'élites" et nous plonge dans son folklore trash des soirées, où l'art de tisser des liens est galvanisant. Tiercé gagnant de jeunes comédiens. Alice Isaaz est très forte !
Voici le troisième long-métrage de Kim Chapiron, jeune réalisateur hype sorti du giron de Kourtrajmé qu'il a cofondé avec Romain Gavras. Après le déjanté mais poussif Sheitan et l'intéressant mais pompé Dog Pound (sur la série Oz, nettement meilleure), Chapiron continue à explorer des sujets qui choquent. Cette fois-ci, il met un peu plus de finesse dans la chose. Le cadre est celui d'une école de commerce regroupant des étudiants parmi les meilleurs de France, à qui l'on promet un avenir radieux professionnellement, le plus dur étant déjà fait au moment où ils franchissent le pallier de l'institution. Trois d'entre eux, que Chapiron a méticuleusement pris le soin sélectionné de provenances et de sexes différents (pour finalement ne heurter personne en particulier) s'unissent pour monter une sorte de club visant à faire monter la cote de leurs camarades sur le marché de l'amour. Car oui, si tout peut constituer un marché, l'amour en fait bien partie. D'ailleurs, le plus savoureux moment du film est celui où l'on reçoit une leçon sur ce qu'est un contrat de mariage entre un jeune homme à l'avenir professionnel prometteur et une jeune femme extrêmement jolie. Manque de bol, le film manque de rythme et est parfois poussif, voire longuet, ce qui est un peu bête pour un film d'une heure trente à peine. Et puis, personne n'est dupe sur le caractère que prend peu à peu l'entreprise de nos jeunes anti-héros ; le proxénétisme version strat-up cheap. L'issue du film est alors anecdotique. Il y a avait matière à faire mieux, en exploitant notamment davantage le potentiel d'Alice Isaaz, qui n'est autre qu'une des plus belles femmes de sa génération, et qui procure un plaisir certain à chacune de ses apparitions à l'écran.
Des jeunes acteurs qui joue plus que moyennement, un scénario médiocre... une bonne recette pour un film ennuyeux, qui essaye de se paraître intelligent.... tout ce que je n'aime pas.... Des petits passage intéressant et une histoire de base qui aurait pu être mieux exploité.
Kim Chapiron nous plonge dans le milieu élitiste des hautes écoles de commerce, et s'amourache d'un scénario provocateur : comment une poignée d'étudiants va créer un réseau de prostitution déguisé en observant les relations homme/femme et en y appliquant le modèle des marchés. Ambiance de campus, de jeunesse dorée et de soirées festives, le film renvoie une image assez détestable du milieu mais surtout trop racoleuse pour ne pas peser sur la crédibilité de l'ensemble. En terme d'efficacité, la mise en scène est assez soignée, le montage limpide pour ne pas s'ennuyer. Le sujet original permet d'en faire un film qui se démarque franchement des autres. Le rythme est solide, baigné dans un univers musical ambiant.
En terme de point de vue et d'analyse du propos, les choix sont souvent réducteurs. Kim Chapiron n'hésite pas à employer des raccourcis qui peuvent questionner : les étudiants sont soit des cons superficiels, soit des intellos boutonneux, ou encore n'importe quelle fille de bas rang social est prête à se prostituer. L'emploi des facilités est cependant balayé par une écriture des dialogues globalement percutante. En effet, faute d'un scénario plus crédible et mieux abouti, la mise en scène a le mérite de sonner plutôt vrai.