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CeeSnipes
285 abonnés
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0,5
Publiée le 21 juillet 2014
Après un film tapageur (Sheitan) et un autre coup de poing (Dog Pound), Kim Chapiron ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Cette fois, c’est La Crème de la Crème, une comédie dramatique dans les Grandes Ecoles.
Situé à HEC, le film narre l’histoire de la création d’un réseau de prostitution avec de pauvres hères manipulés par des étudiants de première année. Si les quinze premières minutes sont assez prometteuses, avec le très drôle Karim Ait M’Hand, le côté Kourtrajmé de Kim Chapiron reprend le dessus très vite avec un irrespect criant pour les simples règles de scénario : le film traverse tous ses sujets sans jamais les étudier et tourne très vite en rond après la mise en place de la situation initiale, tout en tombant dans des poncifs digne d’une sitcom AB Productions : le nanti tombe amoureux de la banlieusarde pendant que le petit gros tombe raide dingue d’une idiote vendeuse de parfum au corps parfait (mais au jeu d’acteur catastrophique, Marine Sainsilly étant une des plus mauvaises actrices françaises depuis Steffi Celma, ce qui est déjà une performance remarquable). En enchaînant les termes ronflants sur les lois du marché, Kim Chapiron et Noé Debré livrent un film insupportable, extrêmement lent et long, avec des séquences qui ne servent absolument à rien (voir une soirée HEC une fois, ça passe. Deux fois, ok. Quand c’est pour montrer ses potes comme Justice ou Mouloud Achour, c’est quelque peu odieux…) qui se répètent à l’infini.
Le titre anglais de La Crème de la Crème, c’est Smart Ass… Impossible de ne pas appuyer leur titre pour un film qui présente des abrutis qui se pensent plus intelligents qu’ils ne le sont, que ce soit dans l’histoire ou derrière la caméra.
La vrai prouesse de ce film c'est de nous faire croire qu'il est seulement mediocre jusqu'à la dernière minute. Alors qu'il est vraiment nul ! Plein de clichés un peu absurde, il en devient drôle malgré lui !
Mention spéciale au scénariste qui réunit dans un même cours de management les premieres années et les deuxièmes années... comme c'est pratique ! Surtout pour les apprentis proxénète !
bref, une bonne tranche de rire sarcastique pour : - Les caissières - Les vendeuses Sephora - Les vendeuses Starbuck - Les diplômés d'école d'ingénieurs - Et surtout pour ceux qui sortent d'une école de commerce
"La crème de la crème", c'est un film difficile à juger car techniquement, le réalisateur ne réinvente pas le cinéma (malgré une dernière scène proprement surréaliste ...) et le principal intérêt réside dans son sujet (en gros, des jeunes étudiants arrivent dans une école de commerce et découvre les classifications des élèves - qui existent, ne nous leurrons pas. Dès lors, ils décident de modifier cet ordre en appliquant les règles du commerce au marché sexuel de l'école ...). Même si je n'adhère pas forcément au concept et à l'immoralité qu'elle contient, j'aime bien les films qui parlent de délires politiquement incorrects : moins excentrique qu'un "Projet X", plus terre à terre qu'un "Las Vegas 21", "La crème de la crème" reste dans les mêmes propos avec une histoire qui dépasse ses créateurs ...
Pas mal, mais peut mieux faire. Dans l'une des meilleures écoles de France, où la fête et les soirées et l'alcool sont à l'honneur, un groupe de trois personnes vont tenter de faire leur propre marché : celui d'un réseau de proxénète, si l'on peut dire. Intéressant comme concept, mais hélas, plus le film avance, plus il tire vers le romantisme, encore et toujours... Un film français avec des jeunes sans histoire d'amour, ça n'existe plus ? Concernant les acteurs, il y a de tout concernant leur crédibilité. Dommage qu'une histoire comme celle-ci tombe forcément dans le cliché.
Enfin un film français original cette année. Kim Chapiron ose tenter des choses, ce que peu de réalisateurs français osent faire ces derniers temps. Alors bien sûr ce n'est pas toujours réussi, mais c'est enthousiasmant. Son scénario, loin des codes, peut perturber et dérouter, mais il est truffé de bonnes surprises. Déjà, le trio de jeunes acteurs est très à l'aise et plein de talents. De plus, un second rôle, utilisé avec parcimonie, crève l'écran. Il s'agit de Karim Aït M'Hand qui interprète le très sympathique et décalé personnage de Jaffar. Le scénario est assez peu crédible (transformer n'importe quelle inconnue rencontrer dans la rue, et la transformer en prostituée de luxe pour étudiants de grandes écoles !), mais n'est pas en réalité le vrai fil conducteur du film. C'est plutôt la relation ambiguë entre deux des principaux acteurs (Alice Isaaz et Jean-Baptiste Lafarge) qui retient l'intérêt du réalisateur, et qui nous offre donc un final surprenant et réussi. A noter une BO de très bonne facture, avec un mélange des genres assez détonnant.
Je m'attendais à une satire des écoles de commerce et de leur idéologie, je suis tombé sur un pitoyable "campus movie" racoleur. Au niveau de ce qui se fait de pire dans le genre aux Etats Unis. Les acteurs cabotinent, les dialogues sont gras et lourdingues. A fuir !
Un film assez bancal, peu réaliste et à la construction simpliste, mais qui se laisse regarder. Si l'affiche et la promo du film annonçaient un univers sulfureux et décadent, il n'en est rien. On se plonge dans les soirées pseudo branchées-décalées des écoles de commerce parisiennes, les acteurs ne sont pas trop mal, mais le film n'apporte pas grand-chose. La non-fin se veut originale mais frustre plus qu'elle n'étonne.
Mal écrit d'abord, on ne comprend pas vraiment comment ça fonctionne le réseau et surtout on ne comprend pas les motivations des personnages. Le personnage interprété par Thomas Blumenthal n'est pas bien écrit: il a l'air d'un benêt et l'interprétation premier degré par l'acteur le rend ridicule. Dans ce film sans scénario, sans véritable talent (vous imaginez la comparaison avec The Social Network ?!!!), seule surnage la splendide Alice Isaaz. Le réalisateur la sert bien. Sinon quelle barbe ce film, avec sa prétention d'être un film de jeune ! Quel producteur a pu accepter ce scénario et une telle absence de mise en scène ? Elalouf a confondu un étron avec de l'or.
Kim Chapiron m'avait marqué avec son "Sheitan", une comédie-horrifique malsaine avec Vincent Cassel. Il revient cette fois-ci avec un troisième long-métrage après "Dog Pound", toujours sur la jeunesse.
Mélange de "The Social Network" et "Le Loup de Wall Street", "La Crème de la Crème" est un film sur le business et l'économie du marché sexuel. Si le concept n'est pas assez exploité, le sujet reste abordé de façon intelligente. Avec une histoire captivante et une mise en scène prenante, Kim Chapiron fait un film intéressant et effrayant sur la différence des classes sociales.
Nous suivons trois jeunes étudiants qui dans leur école de commerce vont créer un réseau de prostitution. Ce trio porté par Thomas Blumenthal, Alice Isaaz et Jean-Baptiste Lafarge nous entraine durant 1h30 dans ce rouage financier et sexy. Si la magnifique A. Isaaz et JB Lafarge sont très convaincants, j'ai trouvé que T. Blumenthal surjouait par moment. Heureusement, cela n'entache en rien l'esprit et le charme du film et de son propos. Leur psychologie se développe durant la deuxième partie du métrage, laissant cependant de côté le sujet de base. Les personnages qu'ont nous présente sont fascinants ; et superbement interprétés. La direction d'acteur est très satisfaisante, tout comme la réalisation. Certains plans mettent en valeur ces comédiens par de gros plans, ainsi qu'une photographie tout bonnement ravissante. La fluidité de l'image et des plans-séquences se montre efficace et intensifie la tension ou le bouleversement de certaines scènes. Mais si le rythme traine un peu en longueur sur la fin, le résultat final est très cohérent et parfaitement captivant. La musique contribue aussi à cette immersion française et est plutôt bonne et vraiment entrainante. Par contre je peux souligner cette fin qui laisse un goût d'inachevé, une sorte de twist final laissant le spectateur réfléchir.
Malgré ses quelques défauts, "La Crème de la Crème" est une œuvre intelligente et rafraichissante, un film audacieux et plaisant à regarder.
Film un peu lent mes drôle fait pour tout ado en grande découverte de leur future on rigole mes ces pas une comédie qui tiendra 5 semaine âpres les vacance de pâque je craint qui soit encore à l'affiche certain jeune viendront par curiosités pour moi babysitting à pris déjà les devant
Ce qui aurait pu sembler être, soit un teen movie classique, soit un film à message sur la prostitution étudiante ou les grandes écoles, se révèle être un film subtile, un peu à la manière d'Elephant de Gus Van Sant.
Ceux qui cherchent un message bateau ou un jugement moral en seront pour leurs frais. C'est fin, jamais caricatural, jamais là où on l'attend, extrêmement réaliste (des soirées BDE aux rapports sociaux entre étudiants) et tout en déconstruction à la fois.
Et surtout, trois jeunes acteurs bluffants de talent.
J'ai trouver ce film très beau Je ne crois pas que ce film cherche a raconter l'histoire d'un campus. La profondeur est dans les sentiments, la relation d'intérêt, et peut être la victoire de l'amour sur le sexe et l'argent la bande original est belle aussi
J'ai apprécié l'angle sous lequel le sujet a été traité. Cette vision de marché, triste sur le fond, est tout de même intéressante. Certains soulèvent l'incohérence du comportement des 3 jeunes en raison de leur situation ou leur parcours, mais ce n'est que faire des boîtes et y ranger les gens. Heureusement que tous les jeunes venant des mêmes milieux ne sont pas des clones sans propre personnalité. Toute décision peut provenir d'une envie, d'une discussion, d'une idée intrigante, d'une tristesse... Ce qui semble être le cas ici. Après, dans les faits, il paraît surprenant que les femmes se laissent convaincre aussi facilement, mais le réalisateur n'en a pas fait sa priorité en y consacrant que peu de temps, un choix discutable. J'ai passé un bon moment dans l'ensemble, peut être est ce du a mon âge, proche des 3 protagonistes dont les jeux d'acteurs sont bons au passage :)