Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Fabien S.
544 abonnés
4 150 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 5 janvier 2018
Un très bon thriller autour de la personnalité complexe de cet homme important de l'histoire de la Colombie. Benecio Del Toro incarne avec brio Pablo Escobar.
A travers une histoire fictive, on plonge dans l'univers de Pablo Escobar. L'angle de réalisation, avec Nick en personnage central qui entre par hasard dans la famille du célèbre narco colombien, permet de dire qu'il ne s'agit pas d'un biopic sur Escobar. Pourtant tout tourne autour de lui avec sa double facette: l'oncle attentionné, le Robin des Bois qui distribue son argent aux pauvres des environs et le chef du cartel de Medellin, violent et à la tête d'une organisation criminelle et meurtrière. Benicio del Toro EST Pablo Escobar (comme il fut le Che dans un autre film) mais Josh Hutcherson est également convaincant dans le rôle du canadien Nick tombé dans un nid de vipères et qui cherche à s'en sortir vivant.
Dans les années 80, un jeune Canadien débarque en Colombie, et tombe amoureux d'une jolie locale. Sauf que celle-ci est la nièce d'un certain Pablo Escobar, et que notre protagoniste va vite se rendre compte de la nature de ses activités. N'attendez pas de "Escobar: Paradise Lost" un biopic sur le célèbre narcotrafiquant. Le film prend plutôt une approche façon "Last King of Scotland" , en se centrant sur un personnage fictif mais parlant plus au spectateur pour souligner la force du personnage historique. Ainsi, on en apprendra peu sur la vie d'Escobar, mais davantage sur ses méthodes. Benicio del Toro est excellent en chef de cartel paternaliste aux apparences de Robin des Bois attendri, qui cache un vrai monstre sanguinaire prêt à tout pour protéger ses affaires. Josh Hutcherson est convaincant, mais a tendance à garder le même jeu de gringo mal à l'aise tout au long du film. Et pour son premier film en tant que réalisateur, Andrea Di Stefano maîtrise sa caméra, avec quelques jolis paysages naturels et des scènes efficaces, mais l'on aurait espéré quelque chose de plus percutant vu le sujet.
Parfois abusivement classé dans la catégorie biopic, Paradise Lost est en réalité un thriller situé dans l’entourage proche du bienfaiteur et truand Pablo Escobar. Il ne faut donc pas s’attendre à une fine analyse du phénomène Escobar en Colombie, ni une description implacable du système mafieux en place. En réalité, on suit ici le destin de jeunes gens naïfs qui vont apprendre à leur corps défendant que l’on ne côtoie pas un monstre en toute impunité. Si le film montre bien au début la fascination que le personnage exerce, la suite clarifie largement la situation en tombant dans une violence atroce faisant froid dans le dos. Si on le regarde donc avec un œil commercial, le film est efficace dans son romantisme noir et plutôt bien fait dans sa mécanique implacable. Pas le film du siècle, mais un bon moment à passer sur un sujet intrigant.
J ai adoré ! la fin est vraiment triste mais tellement réaliste en même temps et c'est ça qui est bon, l'histoire d'amour est vraiment réussi et Pablo Escobar et incarné à la perfection, mais attention quand même ce n'est pas une histoire sur la vie de Pablo Escobar pour ceux qui s'attendent à ça c'est juste une partie de sa vie en fond de l'histoire principale du film
Combien y en eut-il de ces histoires où un jeune blanc-bec se retrouve sous l'emprise et la fascination d'un homme puissant, même si cette puissance a les mains sales? Le canevas n'est pas neuf, seul le décorum changera un peu, avec cette Colombie méconnue ou en tout cas peu observée. Si la réalisation fait montre d'une certaine vista, le film est à mon sens quelque peu déséquilibré: l'histoire d'amour est moins travaillée que la relation en "attirance-répulsion" des deux protagonistes masculins, problème récurrent de ce type de film. Del Toro et Hutcherson font le travail, mais l'on ne peut pas dire que leur confrontation fasse des étincelles. Au final, en dehors d'une présentation non linéaire finement pensée et bien achalandée, ce Paradise Lost, jouant plus sur le non-dit et le non-montré que sur la démonstration brutale, s'avère un thriller aux ressorts classiques, rondement mené sans être follement inspiré.
Parfois abusivement classé dans la catégorie biopic, Paradise Lost est en réalité un thriller situé dans l’entourage proche du bienfaiteur et truand Pablo Escobar. Il ne faut donc pas s’attendre à une fine analyse du phénomène Escobar en Colombie, ni une description implacable du système mafieux en place. En réalité, on suit ici le destin de jeunes gens naïfs qui vont apprendre à leur corps défendant que l’on ne côtoie pas un monstre en toute impunité. Si le film montre bien au début la fascination que le personnage exerce, la suite clarifie largement la situation en tombant dans une violence atroce faisant froid dans le dos. Si on le regarde donc avec un œil commercial, le film est efficace dans son romantisme noir et plutôt bien fait dans sa mécanique implacable. Pas le film du siècle, mais un bon moment à passer sur un sujet intrigant.
La combinaison entre la fiction (le personnage de Nick incarné par un bon Josh Hutcherson) et la réalité (Pablo Escobar) fonctionne plutôt bien. Sans être un vrai biopic, « Paradise Lost » bénéficie de la présence d’un grand Benicio Del Toro, tout en ambiguïté, qui dynamite à lui tout seul le casting. Malgré les qualités de la première réalisation de Andrea Di Stefano et d’une tension de plus en plus soutenue, le grand film sur le trafiquant colombien reste encore à faire.
Si on imaginait un schéma un peu plus complexe, Paradise Lost est un thriller de qualité. En effet, sans mystère, Andrea Di Stefano raconte l’histoire d’un jeune homme qui tombe amoureux de la nièce d’un roi de la mafia et qui tombe dans une course pour fuite. Et c’est justement cette fuite qui bouleverse un peu l’histoire qui restait convenable. Aux armes, on trouve le logique Benicio Del Toro qu’on attend toujours dans ce genre de rôle. Mais l’étonnant, c’est la présence de Josh Hutcherson qui se dévoile être un talentueux acteur. Si on ne peut pas qualifier Paradise Lost de biopic sur Escobar, le film reste à voir pour sa qualité de jeu et de mise en scène oppressante. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Bon pour tout dire je voulais un film sur la vie de Pablo Escobar, autant dire que j'ai été déçu dès le début lorsque j'ai vu que le film parlait plus de la fin de Pablo et du copain de sa nièce pris dans l'engrenage, j'ai donc passé une heure sans vraiment m’intéresser au film, il ne correspondait pas à ce que j'attendais et rien n'était vraiment intéressant jusqu'à ce que... Le film pris une tournure totalement différente de course poursuite, à partir de là j'ai été pris complétement dans le film, des scènes choquantes et des moments de stress vous attendent en regardant ce film, la tournure est très bien faite et ça c'est un exploit, il est très difficile de changer d'ambiance dans un film sans perdre le spectateur. Comment oublié l'excellent Benicio Del Toro, ce rôle là lui colle complétement à la peau, et qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas Josh Hutcherson avec sa mâchoire amovible joue parfaitement son rôle dans ce film. Je conseille si vous aimez les sensations oppressante.
Cette histoire de la nièce de Pablo Escobar et de son mariage n'a certainement pas grand chose à voir avec la réalité, mais c'est l'occasion de faire un bon film d'action-suspens-romance dans cette ambiance délétère créée par l'homme le plus influent de Colombie en 1991, montrant par l'intermédiaire du personnage de Benicio Del Toro, qu'il n'y aucun état d'âme possible ni aucun sentiment pourvu qu'il garde le pouvoir, alors qu'on lui donnerait le bon Dieu sans confession, tel est le message du film, c'est ce qui choque le plus au final.
La petite histoire, au sein de la grande histoire. C’est ainsi que se définit cette tragédie, un mélange de réalité et de fiction. Pour sa première réalisation et scénario, Andrea Di Stefano s’attaque au personnage de Pablo Escobar. Un énorme challenge, sur lequel Oliver Stone et Joe Carnahan entre autres, se sont cassés les dents.
Mais au lieu de faire un biopic sur le tristement célèbre parrain de la drogue, il utilise des faits réels sur ce dernier, en y insérant une histoire d’amour, entre sa nièce et un canadien, venu rejoindre son frère en Colombie. Un choix discutable, tant la présence de Pablo Escobar, qui plus est, incarné par Benicio Del Toro, focalise l’attention et donne envie de le voir plus souvent, d’en savoir plus sur lui et donc de se retrouver devant un biopic, et non une romance tragique.