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Prad12
98 abonnés
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3,5
Publiée le 12 décembre 2014
Beaucoup d'émotion dans ce film sur une relation père-fils conflictuelle, des acteurs fantastiques (même si Downey Jr fait les mêmes mimiques que dans Ironman), un mélodrame calibré pour nous tirer les larmes et qui y arrive à la perfection....... mais d'où vient ce goût d'inachevé ?...... des personnages féminins quasiment occultés, des personnages secondaires sous exploités, l'éternel débile familial, et surtout trop de non dits qu'il nous faut deviner ou attendre trop longtemps une possible explication....... et puis l'histoire entre le héros et la fille de son ex qui passe quasi à la trappe....... dommage.....
Dur, trop dur, mais quel chef d'oeuvre ! Ce film restera dans les annales du cinéma. Robert Rudavll est toujours l'un des meilleurs acteurs au monde. S'il n'est pas oscarisé pour ce film, je serai bien triste.
Après un grand nombre de comédies (serial noceurs, échange standard ect), David Dobkin change de registre et nous propose un drame à mon sens très réussi tout en gardant quand même quelques petites touches de comédie. Le synopsis nous présente le film comme un genre de thriller où un avocat va mener l’enquête pour innocenter son père mais ce n'est pas vraiment ça car le procès qui occupe quand même une place importante est surtout l’élément déclencheur pour mettre en avant la difficile mais très touchante relation entre un père et son fils c'est sur que j'aurais bien aimé une joute verbale et un mano-à-mano plus incisif entre les deux avocats pendant le procès mais tout ce qui a autour est très bien mené donc ça reste un simple détail. Le pitch peut sembler classique, ça l'est peut être mais il y a quand même quelques bons rebondissements puis surtout j'ai trouvé cette histoire très touchante et sincère en plus le casting est impeccable je vais pas tous les citer mais le duo Robert Duvall (bien plus à l'aise que dans "A night in old Mexico") et Robert Downey Jr est incroyable de plus ça fait plaisir de revoir ce dernier dans autre chose que dans son rôle de Tony Stark bien que j'adore "Iron Man" mais c'est avant tout un excellent acteur et il le prouve avec ce rôle là.
Des acteurs, des très grands acteurs, mais le reste ce n'est qu'un scénario brouillon, multipliant les culs de sac et les voies sans issue, faisant trainer en longueur un film qui avait tout à gagner en se recentrant sur les thèmes centraux du film : la vocation, la filiation, la paternité, l'héritage. Au final, il n'en reste rien
(...) Lorsqu’on évoque un procès au cinéma, on en retient généralement le jury hétéroclite, le ton grave des protagonistes, les interminables questions d’avocats, la stature patriarcale du juge ou encore l’atmosphère caustique voire étouffante du tribunal. On en retient aussi un cadre quasi papal d’où émane la grandeur et le respect, habillé çà et là, de teintes lambrissées et sombres, de mélodies douces et discrètes et surtout d’un profond relent d’immobilité (...) l’hégémonie qu’a endossé le procedurial (nom donné à ce genre) a permis à Hollywood dans ses fastes années de verve créatrice, de produire une tripotées de long-métrage revêtant des oripeaux différents de ceux d’alors, en osant dépeindre soit par la fiction, soit par le traitement de faits réels, des erreurs judiciaires ou des procès ayant défrayé la chronique. On en retiendra peu. 12 Hommes en Colère, Philadelphia, Des Hommes d’Honneur. Une catégorie fermée, quasi hermétique, auquel Le Juge, dernière incursion en date du cinéma US dans les travers d’un palais de Justice, a tenté de s’y adjoindre mais s’entiche d’un résultat aussi laborieux que poussif (...) Ambitieux, le film l’était, osant conjuguer tous les boniments du film total, œuvre casse-gueule car devant faire cohabiter en son sein une pluralité d’intrigues capables de porter le film, une fois que le volet juridique se termine (...) Mais ici, force est de constater que la mièvrerie a remplacé l’ambition. Outre un classicisme étouffant, une galerie de seconds-rôles indigents si ce n’est inutile (mention spéciale à Billy Bob Thornton et à Vincent d’Onofrio, et un rythme aussi rapide qu’une délibération de cour administrative, le film déçoit par son absence notable de fraîcheur (...)
J'ai aimé ce film et j'ai été émue par cette histoire. Je n'y ai trouvé aucune lenteur, et suis restée accrochée jusqu'à la fin. 3 étoiles 1/2 parce que ce n'est pas non plus bouleversant et transcendant. Je le recommande néanmoins parce qu'après tout, c'est ce qu'on souhaite lorsqu'on va au ciné, c'est passer un bon moment et ressentir des émotions par forcément vivre un moment extraordinairement incroyable...
J'ai enfin vu ce film hier soir et franchement, je ne suis pas déçue. Très beau, bien tourné... de bons acteurs... tout y est même si on sent venir la fin. Mais, la relation entre le père et le fils est bien vue. A conseiller... avec un mouchoir quand même car il y a pleins de choses qui ressortent de ce film et qui nous remet un peu les pieds sur terre. Cela change des films d'action... ça repose !
Malgré le titre du film, on s'aperçoit que le procès reste secondaire, le principal étant la relation difficile entre un fils et son père. Malgré un sujet déjà maintes fois traité, on reste scotché par le jeu des acteurs et et l'intensité des sentiments qu'ils mettent en avant. Robert Downey Jr. est vraiment époustouflant. Enlever l'armure d'Iron Man lui réussit plutôt bien.
On touche de prêt des valeurs telles que l'amour filial et fraternel, le rejet, l'honneur, l'argent, le vieillissement, la mort. Des thèmes douloureux traités avec finesse et justesse. J'ai beaucoup aimé ce film où se mêlent drame et humour. Il est assez long (plus de 2h) mais pas un instant on ne regarde sa montre.
Un film sur la relation père fils émouvant qui n'apporte rien de nouveau, mais qui a le mérite de rester sur un bon ton et un rythme entraînant. Les acteurs sont justes et la réalisation épurée permet d'apprécier l'histoire comme il se doit.
Bon, je dois l'avouer, la première raison qui m'a poussé à regarder ce film... C'est Robert Downey Jr. J'adore ce gars, c'est comme ça. Je ne me suis donc pas privé d'aller voir ce film. Notre ami incarne ici Henry "Hank" Palmer, avocat renommé de New York, riche, extravagant et extrêmement sûr de lui. Il enchaîne les procès, défendant majoritairement des criminels ayant les moyens de se payer ses services. Un jour, en pleine séance, il va recevoir un message vocal lui apprenant le décès de sa mère. Il va donc repartir dans l'Indiana, là où il est né, retrouver ses deux frères et son père. Peu de temps après, son père va être inculpé pour avoir tué un homme en le renversant avec sa voiture. Henry va donc devoir réunir les éléments et va chercher à défendre son père.
Ce petit résumé élude beaucoup de composantes sur sa relation avec sa famille, mais je n'allais pas tout raconter non plus ! Nous avons ici une comédie dramatique sympathique, qui joue beaucoup sur la relation entre le père et son fils, et les oppositions de points de vue. On assiste notamment au procès du père du protagoniste, mais aussi de Hank, qui ne voyait pas son existence de la même manière que ceux qui l'ont connu au cours de sa vie. C'est un film vraiment intéressant sur l'opposition entre la manière dont on perçoit nos actes nous-même et la manière dont les autres les perçoivent.
The Judge fait partie de ces films qui réussit à me serrer la gorge et à ne pas me quitter après le départ de la salle de cinéma... Le prétexte trouvé du procès intenté contre le père magistrat, défendu par son fils avocat, afin de creuser avec beaucoup de sensibilité et d'intensité la relation on ne peut plus conflictuelle entre les deux protagonistes (magistralement interprétés par les deux Robert) permet un jeu subtil entre le juridique, le psychologique et l'émotionnel, admirablement bien maîtrisé. Certaines scènes sont fortes, très fortes, nous prennent aux tripes, quand d'autres nous font sourire et nous amusent. L'ascenseur émotionnel est bien présent, l'on passe du rire aux larmes en un instant, et l'on prend plaisir à se détendre après que des scènes nous ramenant à la réalité de la mort, de la maladie et des conflits familiaux nous aient transpercés, sans jamais qu'il y ait de clichés. La relation entre cet avocat prétentieux et arrogant mais profondément blessé et sensible, et son père bourru, entêté et blessant ne manque pas d'émouvoir. Loin d'être un film "dégoulinant de bons sentiments" comme j'ai pu le lire avec agacement ici et là, ce film pousse à la réflexion des relations conflictuelles père/fils dont la gravité est souvent sous-estimée. Le seul défaut serait sans doute quelques longueurs, mais elles me sont apparues au final nécessaires pour s'imprégner de l'atmosphère du film. En résumé, ce film est douloureux mais extrêmement touchant, loin des clichés de bons sentiments et de retrouvailles larmoyantes téléphonées qui lui sont allégués par certains pseudos intellectuels, confondant à mon sens un "scénario bien pensant" avec un récit sensible, déchirant mais emprunt d'optimisme.