Avis : Le Juge - Page 7

Un film touchant qui nous raconte l’histoire d’une famille rempli de secret qui a pour conséquence la division. Cela doit nous faire réfléchir sur nos comportement ou les sentiments qu’on dégage vis à vis des personnes qui nous sont les plus proche. J’ai vraiment adoré regarder ce film excellent.

Bien sans plus .Le film est plaisant , bien ficelé .
Mais les acteurs en font parfois un peu trop et surjouent .
On sent tout de suite que l'on est dans une super production américaine et certaines scènes ont un goût de déjà vu et revu .
Il y a le sempiternel fils autiste et déjanté qui fait penser inéluctablement à Rain Man , d'autres scènes nous renvoient à Philadelphia .
Que penser de notre avocat classique tombeur de nymphettes qui déambule en Ray Ban et drague en grosse voiture ,de son frère en dispute qui, lui ,est un ancien joueur de base-ball dont la carrière a été brutalement interrompue , du père (avec des faux airs de Mitterand ) veuf , alcoolique et cancéreux ...?
Bref de bons acteurs , un bon scénario , mais des longueurs et une succession de clichés qui donnent au final une impression d 'inachévé .

Des acteurs parfaits tous avec une personnalité marquante. Une histoire vraiment intéressante. Vraiment rien a dire, on pense encore bien au film quelques temps après le visionnage.

Porté par trois acteurs magnifiques, ce drame familial plus que judiciaire, qui si son classicisme rebuteront certain et pourtant une petite pépite de subtilité.
Hank Palmer, avocat brillant, arrogant, préférant les riches coupables pour client, est contraint de revenir en Indiana pour l'enterrement de sa mère. Les relations familiales n'étant pas au beau fixe avec son père, juge de son état, ils vont devoir réapprendre à se parler lorsque celui ci se trouvera inculpé pour homicide.
Ces deux personnages, campés autant l'un que l'autre sur leurs certitudes et leurs positions, vont devoir communiquer au sein du tribunal. Si l'histoire semble classique sur les retrouvailles familiales complexes, l'interprétation des trois acteurs principaux, Robert Downey Jr, Robert Duvall et Vincent D'Onofrio, est magistrale.
Ce drame qui évite de tomber dans le mélodrame, sonne juste et arrive à nous porter sur ces 2h20 sans ennuyer.

Un des meilleurs films que j’ai jamais vu
J’ai regarder ce film jusque pour l’acteur principal.. J’étais absorbé du début jusqu’à la fin par cette histoire tragique et familiale.
Je vous le conseil vivement

Porté par le duo Robert Downey Jr. et Robert Duvall hors du commun, ce film met en scène l'affaire du juge Joseph Palmer accusé de meurtre et sa relation avec son fils Hank. En parallèle, on découvre la profondeur de ces deux personnages incarnés à la perfection par ces deux acteurs.
Un scénario complexe, prenant, taillé sur mesure pour le duo Downey Jr.-Duvall. Une ambiance dramatique accentuée par une bande originale en parfaite harmonie avec le rythme du film signée Thomas Newman, une distribution de haut vol, le retour du grand Hollywood est incarnée par ce film, une véritable œuvre.

Tout y est trop explicatif, des plans étirés et quelques scènes scènes surjouées en font un film digne d'un tâcheron. Les personnages sont des clichés déjà vu mille fois, notamment le fils impulsif et arrogant face à un père rigide et intransigeant. Bref, sans être très désagréable ce film regroupe tout ce qu'il ne faut pas faire.

Un peu trop long à mon goût, ce qui a entraîné des moments un peu creux. Mais pour l'essentiel, j'ai aimé l'histoire, ce lien père/fils difficile à vivre et à changer, et le dénouement.

Film excellent tant au point de vue du scénario que de l'histoire et la bande son est superbe, elle porte chaque moment du film. Certaines scènes sont très fortes et nous renvoi à notre propre ressenti ou histoire. La partie tribunal et procès n’enlève rien à l’ensemble du film vraiment un des films qui vous suivent même sortie de la salle...

Entre deux blockbusters, Robert Downey Jr a trouvé un peu de temps pour un projet plus personnel. Un film qu'il produit avec sa femme via sa nouvelle société Team Downey et dans lequel il s'est aussi donné le premier rôle. Une bonne occasion pour prouver à ceux qui l'ont découvert en super héros à quel point il peut être exceptionnel dans des rôles plus épurés.

Faîte de haut et de bas, la carrière de Robert Downey Jr a été plus que mouvementé depuis ses débuts. Après de petits rôles assez insignifiants, il s'était réellement fait remarquer grâce au film Chaplin dont il tenait le rôle principal avant de connaître pas mal de difficultés personnelles. Régulièrement revenu au top avant de disparaître à nouveau c'est souvent par des rôles plus dramatiques qu'il se faisait remarquer jusqu'au carton d'Iron Man qui l'a relancé définitivement et donner une nouvelle image au comédien. Le Juge permet de retrouver l'un des ses grands rôles dramatiques et pourrait bien le placer dans la prochaine course aux Oscar.

Il est assez étonnant de retrouver Dave Dobkin à la réalisation de Le Juge. En effet celui ci n'avait jusque là réalisé que des comédies très réussies telles que Serial Noceurs et Echange Standard. C'est pour avoir l'occasion de travailler enfin avec Robert Downey Jr qu'il a accepté de mettre en scène ce drame. Si le film comporte quelques scènes amusantes, c'est surtout une histoire poignante mélangeant film de procès et drame familial. Pour un coup d'essai, il faut bien avouer que la réussite est totale.

En plus d'un Robert Downey Jr épatant, le reste du casting est absolument exceptionnel. Le rôle du père est tenu par un Robert Duvall très émouvant. Leur duel est tout bonnement incroyable, du très haut niveau de jeu qui vaut à lui seul le déplacement. Les seconds rôles ne sont pas en reste avec Billy Bob Thornton qui joue l'avocat adverse, Vera Farmiga en ex-petite amie, Vincent d'Onofrio et Jeremy Strong qui joue les frères et enfin la sexy Leighton Meester de Gossip Girl en fille de l'ex-petite amie.

Sans jamais sombrer dans le pathos, l'histoire de Le Juge repose avant tout sur la relation très compliquée qu'Hank Palmer a eu avec son père. Enchaînant les bêtises lors de son adolescence, il était un peu le mouton noir de la famille face à son grand frère promis à un brillant avenir dans le Baseball et son plus jeune frère déficient mental. Faute d'avoir pu trouver sa place, il a fini un jour par s'enfuir et couper les ponts pendant 20 ans. Une histoire qui semble faire écho à la vie de Robert Downey Jr et qui touchera forcement tous les spectateurs qui peuvent avoir des relations compliquées avec l'un de leurs parents.

Viens se greffer à cela un film de procès certes très conventionnel mais suffisamment tendu pour nous scotcher. Hank Palmer, spécialisé dans la défense de cas difficile n'avait certainement jamais eu de client plus compliqué que ce cas là. Pas évident de défendre un homme qu'on aime pas et pourtant les liens familiaux le pousse à se dépasser et à bousculer son paternel pour son bien. Hors de question de perdre ce qui pourrait être le procès de sa vie. Ces scènes de tribunal sont aussi le lieu en première place de quelques unes des scènes les plus drôle avant de tourner au règlement de compte salvateur.

Particulièrement émouvant, Le Juge est un drame poignant réussi en tout point. Une histoire prenante et un casting haut de gamme qui nous régale à chaque instant. C'est aussi l'occasion de retrouver Robert Downey Jr dans un registre qu'il avait un peu délaissé ces derniers temps trop pris par les différentes franchises à succès qu'il porte sur ses épaules. Cela fera certainement plaisir aux fans de longue date de le retrouver ainsi.

Tout dans ce film est parfait. L'interprétation bien sûr est à souligner en premier lieu. En effet, Robert Downey Jr est magistral et Robert Duvall excellent. La réalisation est superbe a tout point de vue. Tout a été réussi!

Effectivement, les critiques négatives le sont pour d'excellentes raisons, mais je n'ai pas pu m'empêcher de bien aimer ce film parfaitement filmé et bien interprété. J'ai été surprise par Robert Doney Jr capable aussi de finesse et d'émotion.

Casting au top, les deux Robert sont excellents. L'histoire est aussi très bonne sans tomber dans le pathos.

Chiant. Rien. On s'attache ni à l'histoire ni aux personnages, c'est convenu, déjà vu, sans intérêt, sans aucune mise en scène. Je suis désolée mais baser un film de presque 2 heures sur l'affrontement d'un père juge et d'un fils avocat ça a son charme un temps mais rapidement ça lasse. Je ne comprends pas toutes ces critiques positives.

(...) Lorsqu’on évoque un procès au cinéma, on en retient généralement le jury hétéroclite, le ton grave des protagonistes, les interminables questions d’avocats, la stature patriarcale du juge ou encore l’atmosphère caustique voire étouffante du tribunal. On en retient aussi un cadre quasi papal d’où émane la grandeur et le respect, habillé çà et là, de teintes lambrissées et sombres, de mélodies douces et discrètes et surtout d’un profond relent d’immobilité (...) l’hégémonie qu’a endossé le procedurial (nom donné à ce genre) a permis à Hollywood dans ses fastes années de verve créatrice, de produire une tripotées de long-métrage revêtant des oripeaux différents de ceux d’alors, en osant dépeindre soit par la fiction, soit par le traitement de faits réels, des erreurs judiciaires ou des procès ayant défrayé la chronique. On en retiendra peu. 12 Hommes en Colère, Philadelphia, Des Hommes d’Honneur. Une catégorie fermée, quasi hermétique, auquel Le Juge, dernière incursion en date du cinéma US dans les travers d’un palais de Justice, a tenté de s’y adjoindre mais s’entiche d’un résultat aussi laborieux que poussif (...) Ambitieux, le film l’était, osant conjuguer tous les boniments du film total, œuvre casse-gueule car devant faire cohabiter en son sein une pluralité d’intrigues capables de porter le film, une fois que le volet juridique se termine (...) Mais ici, force est de constater que la mièvrerie a remplacé l’ambition. Outre un classicisme étouffant, une galerie de seconds-rôles indigents si ce n’est inutile (mention spéciale à Billy Bob Thornton et à Vincent d’Onofrio, et un rythme aussi rapide qu’une délibération de cour administrative, le film déçoit par son absence notable de fraîcheur (...)