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Votre avis sur Le Juge ?
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Des acteurs, des très grands acteurs, mais le reste ce n'est qu'un scénario brouillon, multipliant les culs de sac et les voies sans issue, faisant trainer en longueur un film qui avait tout à gagner en se recentrant sur les thèmes centraux du film : la vocation, la filiation, la paternité, l'héritage.
Au final, il n'en reste rien
Au final, il n'en reste rien
tixou0
Joseph Palmer (Robert Duvall) est toujours juge à plus de 70 ans (aux E-U, juge est une fonction élective) dans une petite ville de l'Indiana agricole (maïs). Il a eu 3 fils : Glen (Vincent d'Onofrio - "New-York, Section criminelle"), Henry ("Hank", alias Robert Downey Jr) et Dale. L'aîné a dû renoncer très jeune à une carrière sportive de haut niveau (base-ball) et végète dans un commerce de pneumatiques, et le benjamin, un rien simplet, a comme unique activité de constituer une filmothèque familiale conséquente. Seul le cadet a réussi - brillant avocat dans l'état voisin, à Chicago - mais s'est éloigné depuis bien longtemps de sa famille. Le décès de Mme Palmer réunit père et fils, et un drame survient le soir de l'enterrement.
Le peu réputé David Dobkin ("Serial Noceurs") réalise ici un mélo judiciaro-familial honnête, qui évite facilités et surcharges, grâce à une dramaturgie maîtrisée, qui sait prendre son temps, en multipliant les petites touches créant peu à peu un ensemble nécessaire (même si totalement prévisible - la conclusion en pointillés comprise) et des personnages bien dessinés. L'interprétation de Robert & Robert (Duvall et Downey Jr - deux acteurs remarquables) donne crédibilité et émotion dosée aux retrouvailles père/fils prodigue, et l'on a plaisir à retrouver Billy Bob Thornton, en procureur retors. Classique et efficace.
Le peu réputé David Dobkin ("Serial Noceurs") réalise ici un mélo judiciaro-familial honnête, qui évite facilités et surcharges, grâce à une dramaturgie maîtrisée, qui sait prendre son temps, en multipliant les petites touches créant peu à peu un ensemble nécessaire (même si totalement prévisible - la conclusion en pointillés comprise) et des personnages bien dessinés. L'interprétation de Robert & Robert (Duvall et Downey Jr - deux acteurs remarquables) donne crédibilité et émotion dosée aux retrouvailles père/fils prodigue, et l'on a plaisir à retrouver Billy Bob Thornton, en procureur retors. Classique et efficace.
Alice025
Un film intéressant, quoique trop long et pas assez dynamique par moment. Mr Junior nous offre ici une belle prestation en tant qu'avocat défendant son père avec qui il entretient des relations plus ou moins conflictuelles. Mais le film manque de peps, surtout vers le milieu de l'histoire. La fin relève ce qui nous manque pendant l'histoire. La relation père fils fait très sincère mais elle ne m'a pas ému plus que ça, c'est dommage...
Dur, trop dur, mais quel chef d'oeuvre !
Ce film restera dans les annales du cinéma.
Robert Rudavll est toujours l'un des meilleurs acteurs au monde. S'il n'est pas oscarisé pour ce film, je serai bien triste.
Ce film restera dans les annales du cinéma.
Robert Rudavll est toujours l'un des meilleurs acteurs au monde. S'il n'est pas oscarisé pour ce film, je serai bien triste.
Américano-Larmoyant
Une grosse machine qui veut se donner des airs de cinéma indépendant, des gags « insolents » et des mièvreries sensées nous tirer une larme. Pas grand chose à raconter tout est dans le synopsis.
Robert Downey Jr. est pitoyable. Iron Man sait faire l’acteur et nous le fait savoir, c’est sans émotion ni élégance.
Vera Farmiga joue encore les midinettes, Billy Bob Thornton peut beaucoup mieux faire mais on retrouve Vincent D’Onofrio avec bonheur, ce type joue juste et naturel.
Robert Duvall sauve la mascarade en vieil ours malade.S’il décroche une statuette cette année ce sera toujours mérité quand on connait sa filmographie
Un scénario dégoulinant, une réalisation qui se donne les moyens et un film très vite oublié. David Dobkin manque d’imagination.
Une grosse machine qui veut se donner des airs de cinéma indépendant, des gags « insolents » et des mièvreries sensées nous tirer une larme. Pas grand chose à raconter tout est dans le synopsis.
Robert Downey Jr. est pitoyable. Iron Man sait faire l’acteur et nous le fait savoir, c’est sans émotion ni élégance.
Vera Farmiga joue encore les midinettes, Billy Bob Thornton peut beaucoup mieux faire mais on retrouve Vincent D’Onofrio avec bonheur, ce type joue juste et naturel.
Robert Duvall sauve la mascarade en vieil ours malade.S’il décroche une statuette cette année ce sera toujours mérité quand on connait sa filmographie
Un scénario dégoulinant, une réalisation qui se donne les moyens et un film très vite oublié. David Dobkin manque d’imagination.
Du mauvais cinéma hollywoodien, même très mauvais. Dégoulinant de pensées mielleuses, suranné dans les effets de prétoire, totalement pas crédible ni dans le scénario ni dans la relation père-fils frisant la psychologie caricaturale. On se demande si on ne va pas quitter la salle mais on croit qu'il va se passer un déclic mais rien, jusqu'au bout. C'est un enchaînement de scènes déjà vues, caricaturales, de la guimauve de producteur américain bien-pensant, depuis la séparation du père de son épouse (qui n'a pu résister à un bel âtre musclé pour compenser le mari avocat surbooké absent...), la garde de la fille par ce père avocat cynique arrogant macho menteur mais qui devient papa gâteau pour sa fille, sa relation conflictuelle avec son propre père juge, qui nous fait traverser des scènes d'une grande violence puis d'une grande tendresse... La découverte du cancer du père juge qui arrache au fils avocat des larmes de nostalgie, et de culpabilité... Les flash back d'un temps passé révolu où la relation au père semble avoir été bonne... La caricature de vie sociale américaine : grosse maison, voyages en avion, mal bouffe, gros 4x4, vie bourgeoise... Bref, ce film doit être condamné à passer sur les petits écrans puis à être bien vite oublié.
Je vous en prie !!! Ne loupez pas le film "The Judge" avec Robert Downey Jr, Robert Duvall et Vincent D'Onofrio !!! Je viens de le voir et il m'a complètement retourné. C'est un vrai petit chef d'oeuvre de cinéma ! L'histoire est bouleversante, la réalisation sublime et classe, la musique de Thomas Newman subtile et prenante, l'image par le directeur photo de Steven Spielberg est magnifique, les dialogues percutants et c'est super bien joué (Mention spéciale pour Robert Downey Jr et Robert Duvall qui sont exceptionnels). Ca vous prend aux tripes du début à la fin ! Je vous mets au défi de ne pas verser une larme ! Vous l'avez compris, je vous le conseille mille fois au moins !!! Ca serait dommage que vous passiez à côté de ce petit bijou !!!
magnifique,bouleversant, ce film fait parti de ceux qui vous font sentir foncièrement diffèrent après le visionnage.un jeu d'acteurs époustouflant.bref bravo !!!!
Yetcha
L'écart entre spectateurs et presse spécialisée est tout à fait symptomatique de ce genre de film. Pas assez fouillé et trop manichéen pour la presse, avec en sus, des relations vues et revues. Pour le spectateur, une belle histoire de famille, comme tout le monde vit, dans un environnement original pour une histoire de cet acabit avec des acteurs puissants et un montage efficace. Je suis spectateur, désolé pour le presse...
PLR
Un film typiquement dans l'esprit américain sur les thèmes de la famille et d'une certaine vision de la justice. D'une part, les rapports conflictuels entre un père et son fils, enracinés au plus profond de l'existence de l'un et de l'autre et dont on nous livrera les ressorts peu à peu. D'autre part, le fonctionnement de la justice, la recherche de SA vérité (plus exactement, celle qui colle à ce que les citoyens veulent croire et entendre dans un contexte donné, à un moment donné), sans guère d'intrigue policière ou judiciaire sur le fond des événements mis en scène. Le scénario file ainsi en ligne droite et sans aspérité. Méthodiquement et sans rebondissements. Pour apprécier, il faut déjà aimer le genre. Personnellement, j'aurais pu, j'aurais dû aimer. Mais ça n'a pas pris.
Requiemovies
Depuis «Serial Noceurs» nous n’avions plus trop entendu parler de David Dobkin, et ce malgré son activité Outre-Atlantique. Ce dernier tente l’aventure du film dramatique dans ses grandes lignes classiques, et qui plus est au plus proche du film de procès, genre dont le cinéma américain a durant des années imposé ses propres codes, et en est devenu maître.
Sauf que «Le Juge» n’est pas un film de procès. C’est un simple drame à l’écrin plus télévisuel que cinématographique. Coupable de ce parjure, David Dobkin lui-même.
Heureusement, porté par deux acteurs toujours en grande forme, l’édifice ne s’écroule pas mais reste bancal. Si on ne peut rien reprocher à Robert Duvall, il n’en n’est pas de même pour Robert Downey Jr., en totale roue libre, notamment la première demi-heure ; il fait résonner ses prestations cabotines de Mister Iron Man dans plusieurs séquences, pas insupportable, mais mal venu. Question direction d’acteurs on fera donc appel. Mais le principal accusé corrige au moins ça lors des scènes dramatiques, et parvient à se sortir de ce faux pas.
La question qu’on peut cependant se poser est comment un réalisateur si bien entouré peut livrer un film à la teneur aussi fade et plutôt longue ? «Le juge» s’égare souvent dans de nombreuses scènes inutiles. En effet, entouré du directeur photo de Steven Spielberg, Janusz Kaminski et Thomas Newman comme compositeur (qui illustre les principaux films de Sam Mendes entres autres), David Dobkin, directeur d’acteurs d’un casting efficace de comédiens avertis, ne réussit à aucun moment à emporter par ses choix le spectateur dans un élan dramatique, venu ici, au moins pour succomber à la joie du suspense, sinon d’une tragédie dont les enjeux finaux seraient surprenants.
A l’inverse, ici, rien, tout ou presque transpire la naphtaline, aucune surprise alors qu’on se dirige vers un final convenu, comme une sentence qu’on sentait venir depuis la première accusation. Si le jury ne se trompe pas dans son verdict, le spectateur risque de suivre le même chemin, et de ne trouver que très peu de circonstances atténuantes à ces 2h30 de cinéma parfois dépassé. Reste comme alibi, le plaisir de voir s’affronter Robert Duvall et Robert Downey Jr., et dans ce rôle de faire valoir, la tenue d’ensemble des principaux témoins de cet échec, n’a que peu de poids dans notre verdict. David Dobkin, guilty !
Sauf que «Le Juge» n’est pas un film de procès. C’est un simple drame à l’écrin plus télévisuel que cinématographique. Coupable de ce parjure, David Dobkin lui-même.
Heureusement, porté par deux acteurs toujours en grande forme, l’édifice ne s’écroule pas mais reste bancal. Si on ne peut rien reprocher à Robert Duvall, il n’en n’est pas de même pour Robert Downey Jr., en totale roue libre, notamment la première demi-heure ; il fait résonner ses prestations cabotines de Mister Iron Man dans plusieurs séquences, pas insupportable, mais mal venu. Question direction d’acteurs on fera donc appel. Mais le principal accusé corrige au moins ça lors des scènes dramatiques, et parvient à se sortir de ce faux pas.
La question qu’on peut cependant se poser est comment un réalisateur si bien entouré peut livrer un film à la teneur aussi fade et plutôt longue ? «Le juge» s’égare souvent dans de nombreuses scènes inutiles. En effet, entouré du directeur photo de Steven Spielberg, Janusz Kaminski et Thomas Newman comme compositeur (qui illustre les principaux films de Sam Mendes entres autres), David Dobkin, directeur d’acteurs d’un casting efficace de comédiens avertis, ne réussit à aucun moment à emporter par ses choix le spectateur dans un élan dramatique, venu ici, au moins pour succomber à la joie du suspense, sinon d’une tragédie dont les enjeux finaux seraient surprenants.
A l’inverse, ici, rien, tout ou presque transpire la naphtaline, aucune surprise alors qu’on se dirige vers un final convenu, comme une sentence qu’on sentait venir depuis la première accusation. Si le jury ne se trompe pas dans son verdict, le spectateur risque de suivre le même chemin, et de ne trouver que très peu de circonstances atténuantes à ces 2h30 de cinéma parfois dépassé. Reste comme alibi, le plaisir de voir s’affronter Robert Duvall et Robert Downey Jr., et dans ce rôle de faire valoir, la tenue d’ensemble des principaux témoins de cet échec, n’a que peu de poids dans notre verdict. David Dobkin, guilty !
Bon film dans son genre. Je reconnais que je me suis ennuyé à cause du scénario un peu long. C'est un film intimiste très bien interprété par des grands acteurs. Je vous le conseille malgré tout.
Le réalisateur David Dobkin (Serial noceurs et Échange standard), offre un drame très hollywoodien efficace, hélas un peu trop académique, qui ne résiste pas aux poncifs du genre.
Si les deux acteurs principaux sont très bien interprétés, les personnages secondaires ont eux aussi leur importance de Billy Bob Thorton à Vincent d'Onofrio en passant par des personnages malheureusement nettement moins bien exploités, ceux de Vera Farmiga et Leighton Meester.
On se retrouve donc avec un film agréable à regarder, qui vaut surtout la peine pour ses faces à faces et son duo d'acteurs principaux. Le reste, se veut peut-être un peu trop classique ...
Si les deux acteurs principaux sont très bien interprétés, les personnages secondaires ont eux aussi leur importance de Billy Bob Thorton à Vincent d'Onofrio en passant par des personnages malheureusement nettement moins bien exploités, ceux de Vera Farmiga et Leighton Meester.
On se retrouve donc avec un film agréable à regarder, qui vaut surtout la peine pour ses faces à faces et son duo d'acteurs principaux. Le reste, se veut peut-être un peu trop classique ...
Un film un peu mou, qui ne réussit ni a développer un "film de procès" à l'intrigue convaincante et prenante, ni à développer un drame émouvant. Alors il y a de bonnes choses aussi, et même si le film est beaucoup trop long on ne s'ennuie pas vraiment, grâce à de nombreuses histoires secondaires et de nombreux personnages qui auraient pu être de trop mais qui sont finalement au cœur de l'histoire, celle d'un avocat qui pensait qu'en quittant son petit bled il deviendrait quelqu'un, et qui finalement se rendra compte que pour devenir quelqu'un d'important, il suffit de l'être à ses yeux. Une histoire de rédemption donc, qui parvient à devenir vaguement touchante sur la fin à défaut d'être convaincante.
FaRem
Après un grand nombre de comédies (serial noceurs, échange standard ect), David Dobkin change de registre et nous propose un drame à mon sens très réussi tout en gardant quand même quelques petites touches de comédie. Le synopsis nous présente le film comme un genre de thriller où un avocat va mener l’enquête pour innocenter son père mais ce n'est pas vraiment ça car le procès qui occupe quand même une place importante est surtout l’élément déclencheur pour mettre en avant la difficile mais très touchante relation entre un père et son fils c'est sur que j'aurais bien aimé une joute verbale et un mano-à-mano plus incisif entre les deux avocats pendant le procès mais tout ce qui a autour est très bien mené donc ça reste un simple détail. Le pitch peut sembler classique, ça l'est peut être mais il y a quand même quelques bons rebondissements puis surtout j'ai trouvé cette histoire très touchante et sincère en plus le casting est impeccable je vais pas tous les citer mais le duo Robert Duvall (bien plus à l'aise que dans "A night in old Mexico") et Robert Downey Jr est incroyable de plus ça fait plaisir de revoir ce dernier dans autre chose que dans son rôle de Tony Stark bien que j'adore "Iron Man" mais c'est avant tout un excellent acteur et il le prouve avec ce rôle là.
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