AlloCiné
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Votre avis sur Maps To The Stars ?
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on s'attend plus à découvrir l'enver du décor.et c'est peine perdue.trop de longueur.note:08/20
ned123
J'ai vu un film... qui nous présente avec dégoût et une certaine dose d'ironie la vie de nos amis les vedettes de cinéma, avec leurs névroses, leurs tares et leurs incapacités à ne pas exister hors du champs des caméra... Tous les comédiens sont vraiment incroyables... Julianne Moore en vieille star sur le déclin, qui prend conscience de son "rien", de Evan Bird en jeune star sur le déclin qui prend conscience de son "rien"... David Cronenberg trace un portrait au vitriol du star system et de ces comédiens un peu "putains" qui vivent sur les collines d'Hollywood, au crochet des producteurs et d'un système qui prend, qui broie, qui jette.... J'ai également apprécié les personnages campés par John Cuzack et Olivia Williams... La réalisation, quelque peu crue, révèle des acteurs (pas seulement leurs personnsages...) mis à nus, dans des postures peu valorisantes... Le film révèle des monstres incapables d'aimer personne d'autre qu'eux mêmes.. Malgré la noirceur du propos, on n'échappe pas à des moments de rire, tant l'humour noir est quelque peu salvateur... A voir.
Bienvenue dans un univers où le cynisme, l’absence de morale et la vulgarité régnèrent en maitre. Bienvenue chez les drogués de l’égo et chez les gros consommateurs d’anxiolytiques.
Si les personnages et leur vie de pauvres milliardaires ne suscitent pas vraiment l’empathie, le plaisir ressenti au visionnage de ce film tient plus dans le tableau acide que dresse Cronenberg de cet Hollywood fantasmé mais sans doute très réaliste par certains aspects, dans ce côté tragédie grecque qui se construit au fil des minutes et qui semble ne pouvoir se finir qu’en jeu de massacre.
Avec une mise en scène sans effet, qui s’appuie toujours à montrer, malgré l’opulence et la renommée, la solitude extrême dans laquelle se trouve l’un et l’autre, Cronenberg construit un film sans équivoque, sans pitié pour ses personnages dont la chute semble assez vite inéluctable. Personne n’est épargné dans cette farce sombre montrant un Hollywood à mille lieux de l’image glamour que peut renvoyer la télé. Et nous, spectateur, assistons à cette tragédie contemporaine pour le moins troublante mais jamais touchante, où les multiples références culturelles à l’époque actuelle et le second degré en font un film que l’on regardera sans doute d’un œil très différent dans 20 ans.
Si les personnages et leur vie de pauvres milliardaires ne suscitent pas vraiment l’empathie, le plaisir ressenti au visionnage de ce film tient plus dans le tableau acide que dresse Cronenberg de cet Hollywood fantasmé mais sans doute très réaliste par certains aspects, dans ce côté tragédie grecque qui se construit au fil des minutes et qui semble ne pouvoir se finir qu’en jeu de massacre.
Avec une mise en scène sans effet, qui s’appuie toujours à montrer, malgré l’opulence et la renommée, la solitude extrême dans laquelle se trouve l’un et l’autre, Cronenberg construit un film sans équivoque, sans pitié pour ses personnages dont la chute semble assez vite inéluctable. Personne n’est épargné dans cette farce sombre montrant un Hollywood à mille lieux de l’image glamour que peut renvoyer la télé. Et nous, spectateur, assistons à cette tragédie contemporaine pour le moins troublante mais jamais touchante, où les multiples références culturelles à l’époque actuelle et le second degré en font un film que l’on regardera sans doute d’un œil très différent dans 20 ans.
David Cronenberg revient en grande forme en signant une critique acerbe sur Hollywood avec un cynisme et un nihilisme jubilatoire, c'est ce qui caractérise le style de Cronenberg reconnaissable de suite.
Sa fluidité dans la mise en scène et ses personnages décadents font de ce film une incroyable satire d'une rare noirceur.
Il perpétue la mutation actuelle du cinéma de Cronenberg qui n'en demeure pas moins fascinante, surtout quand il fait preuve d'autant de lucidité.
Sa fluidité dans la mise en scène et ses personnages décadents font de ce film une incroyable satire d'une rare noirceur.
Il perpétue la mutation actuelle du cinéma de Cronenberg qui n'en demeure pas moins fascinante, surtout quand il fait preuve d'autant de lucidité.
Maps to the Stars brule les icônes d’Hollywood pour les montrer veules, capricieux, hystériques, cocaïnés et infantiles. Dans ce tumulte les corps mutent à l’image de leurs perversions. Un brulot sur un cinéma incestueux et décadent.
Toutefois, cet humour noir cède rapidement la place à un cynisme exacerbé et complaisant. Un scénario qui n’exploite jusqu’au ridicule qu’un seul point de vue vitriolé.
Toutefois, cet humour noir cède rapidement la place à un cynisme exacerbé et complaisant. Un scénario qui n’exploite jusqu’au ridicule qu’un seul point de vue vitriolé.
Déçu par ce dernier Cronenberg. Enième portrait de l'univers d'hollywood passé au vitriol par le réalisateur Canadien sur fond d'inceste, on retrouve bien sa merveilleuse patte dans la réalisation et le casting mais ça manque franchement de piment. D'accord avec la plupart des critiques, la performance de Julianne Moore est plutôt bonne mais je retiendrai surtout le jeune Evan Bird impressionnant de maitrise. Le reste fait plutôt de la figuration et même si la production est superbe, c'est beaucoup de blabla pas très intéressant pour préparer à ce final pas impressionnant pour deux sous sur ce phénomène de consanguinité pas plus original que ça...
Frédéric M.
Vision noire & très pessimiste du hollywood systeme, ce film est bon cru, meilleur que ses 2 précédents. Un OVNI parfois caricatural, parfois cruel mais probablement proche de la vérité
Pour moi qui ait découvert Cronenberg dans les années 2000, je reste sidéré par sa capacité à proposer des films aussi différents que "A history of violence", "Eastern promises", "A dangerous method", et désormais "Maps to the stars" (2014), sachant que je n'ai pas vu "Cosmopolis"...
Ici il est question d'un film choral au sein de la petite société hollywoodienne, autocentrée, désaxée, malade... Incestueuse aussi, comme le suggère la métaphore avec cette famille dysfonctionnelle.
Cronenberg dépeint des personnages complexes, peu attachants mais fascinants : l'actrice quelque peu has been au bord de la crise de nerfs (Julianne Moore, justement récompensée à Cannes) ; le coach imbu de lui-même, gourous de célébrités (John Cusack) ; son fils l'enfant-star façonné par le système (excellent Evan Bird) ; le jeune chauffeur de limousine qui se voudrait acteur (Robert Pattinson)...
Le réalisateur canadien n'a pas son pareil pour dépeindre ce microcosme parfois abject, soudain bousculé par l'arrivée d'une personne extérieure, la troublante et troublée Mia Wasikowska.
On pourra trouver le scénario décousu et un peu vain, mais ce "Maps to the stars" filmée en couleurs chaudes, à l'esthétique presque bling bling, reste un objet cinématographique fascinant, à la poésie indéfinissable, avec cette référence entêtante au poème de Paul Eluard : " J'écris ton nom, Liberté"...
Ici il est question d'un film choral au sein de la petite société hollywoodienne, autocentrée, désaxée, malade... Incestueuse aussi, comme le suggère la métaphore avec cette famille dysfonctionnelle.
Cronenberg dépeint des personnages complexes, peu attachants mais fascinants : l'actrice quelque peu has been au bord de la crise de nerfs (Julianne Moore, justement récompensée à Cannes) ; le coach imbu de lui-même, gourous de célébrités (John Cusack) ; son fils l'enfant-star façonné par le système (excellent Evan Bird) ; le jeune chauffeur de limousine qui se voudrait acteur (Robert Pattinson)...
Le réalisateur canadien n'a pas son pareil pour dépeindre ce microcosme parfois abject, soudain bousculé par l'arrivée d'une personne extérieure, la troublante et troublée Mia Wasikowska.
On pourra trouver le scénario décousu et un peu vain, mais ce "Maps to the stars" filmée en couleurs chaudes, à l'esthétique presque bling bling, reste un objet cinématographique fascinant, à la poésie indéfinissable, avec cette référence entêtante au poème de Paul Eluard : " J'écris ton nom, Liberté"...
Wow impressionnant juste une tuerie merci David Cronenberg en plus avec de supers acteurs, j'ai pleuré comme une madeleine vers la fin je sais pas pourquoi mais voila ce film est une merveille cette année 2014 est vraiment une très bonne année. Je suis vraiment époustouflé encore Bravo
Maps to the stars tourne autour de la déchéance de stars d'Hollywood. Tourmentées par leur proches, par leur réussite soudaine, par un passé qui les hante, chacun a son coin d'ombre, ses cauchemars qu'il s'efforce de cacher à sa manière, aussi soigneusement qu'inutilement. Mais où trouver du réconfort et de l'aide dans un monde aussi superficiel qu'Hollywood? Comment s'en sortir? Le film donne une réponse plus que limitée et très peu d'espoir.
Je n'ai pas aimé l'ambiance du film, trop lourde, sans musique. J'imaginais Julianne Moore en train de siroter son Mojito au bord de la piscine, sans but dans sa vie, sans personne qui ne tienne réellement a elle. Je ne pensais pas voir des fantômes ou autres thérapies plus qu'étranges...
La prestation de Julianne Moore est de loin la plus impressionnante. Son personnage à lui seul reflète tous les revers de ce monde de paillettes.
Je n'ai pas aimé l'ambiance du film, trop lourde, sans musique. J'imaginais Julianne Moore en train de siroter son Mojito au bord de la piscine, sans but dans sa vie, sans personne qui ne tienne réellement a elle. Je ne pensais pas voir des fantômes ou autres thérapies plus qu'étranges...
La prestation de Julianne Moore est de loin la plus impressionnante. Son personnage à lui seul reflète tous les revers de ce monde de paillettes.
Ou règlement de compte dans le monde des stars d’Hollywood. Ce film est un délice, ça se crêpe le chignon à coup de vannes bien balancées et de piques bien aiguisées. Les filles vont adorer. Un vrai jeu de massacre entre garces. C’est l’histoire d’une star vieillissante, Julianne Moore au top, qui ne supporte pas d’être mise au rebut et qui va tout faire pour s’octroyer le rôle de sa vie, ce rôle qui ne peut être attribuer qu’à elle seule. C’est excellemment joué, très fin et très bien filmé. Un petit délice ! 4,5 étoiles
Film avec de tres bons acteurs .. Julianne Moore merite son prix d interprétation. CRONENBERG nous emmène dans un monde sombre d hollywood où la schizophrénie n est jamais loin, ou la vie est denaturé ... Il offre un univers malsain et inhumain ... pour cela le film est reussi
Un film très habile dans sa mise en scène, mais qui ne s’épargne aucun cliché sur Hollywood.
Je suis totalement fasciné par Cronenberg, et je ne cesserai jamais de penser que c'est l'un des réalisateurs les plus incroyables de l'histoire du cinéma. Oui, je l'adore, je n'ai pas vu tous ses films. J'ai même raté plusieurs de ses classiques comme "videodrome" mais de tous ceux que j'ai vu, je n'en ai pas détesté un seul. Même "Cosmopolis" qui était bien casse-gueule était, au fond, hyper fascinant. En fait, c'est ce mot là qui caractérise le cinéma de Cronenberg "fascinant". Et "Maps to the stars", c'est totalement dans la lignée de "Cosmopolis", je trouve même qu'ils se rejoignent beaucoup dans la façon de dépeindre la société, même si ce sont deux milieux différents. Le film est très réussi en tout cas, le milieu d'Hollywood est cru, complètement salaud, les personnages le sont tout autant. On a des scènes absolument incroyables (en particulier avec Julianne Moore) notamment celle du changement de rôle dans un film qui est incroyable de réalisme (tout en étant irréaliste d'ailleurs) et de cruauté. C'est un film totalement mystique, totalement envoûtant mais qui manque d'un peu de rythme par moment. Un peu dommage mais on ne boude pas notre plaisir pour autant. Cronenberg est toujours sur le marché !
Pour la première fois de sa carrière, on annonçait que le prochain film de David Cronenberg, Maps to the Stars, était une comédie. On est chez Cronenberg, donc forcément, on se pose quelques questions.
Maps to the Stars est une sorte de Mulholland Drive sans le talent de David Lynch, que ce soit visuel, narratif ou de direction d’acteur. Il n’y a presque rien à sauver dans un déluge d’images glauques, de scènes froides et gênantes, de thèmes excessivement polémiques comme l’inceste et d’acteurs qui surjouent constamment avec un script inepte. Rien de ce que Bruce Wagner et David Cronenberg tentent de dénoncer avec ce scénario n’est original, ni même intéressant. Savoir que les enfants-stars manquent d’amour paternel, qu’ils sont drogués jusqu’à la moelle et manquent de repère, on l’a déjà vu et autrement mieux que par une scène interminable de soirée mollassonne où Justin Kelly n’est même pas fichu de savoir tenir un verre de whisky. Pareil pour les actrices en perte de vitesse, pas besoin de les voir en grand angle en train de déféquer pour savoir qu’elles sont aussi loin de la réalité. On pourrait sauver le score d’Howard Shore et la photographie de Peter Suschitzky si seulement cette dernière n’était pas gâchée par des effets spéciaux dignes d’une Playstation, alors qu’ils n’étaient absolument pas nécéssaires.
Vous l’aurez compris, Maps to the Stars est un film exécrable, une sorte de cri contre la grosse machine hollywoodienne assené par un type qui n’a jamais su/pu/voulu y rentrer. Qu’il reste dehors.
Maps to the Stars est une sorte de Mulholland Drive sans le talent de David Lynch, que ce soit visuel, narratif ou de direction d’acteur. Il n’y a presque rien à sauver dans un déluge d’images glauques, de scènes froides et gênantes, de thèmes excessivement polémiques comme l’inceste et d’acteurs qui surjouent constamment avec un script inepte. Rien de ce que Bruce Wagner et David Cronenberg tentent de dénoncer avec ce scénario n’est original, ni même intéressant. Savoir que les enfants-stars manquent d’amour paternel, qu’ils sont drogués jusqu’à la moelle et manquent de repère, on l’a déjà vu et autrement mieux que par une scène interminable de soirée mollassonne où Justin Kelly n’est même pas fichu de savoir tenir un verre de whisky. Pareil pour les actrices en perte de vitesse, pas besoin de les voir en grand angle en train de déféquer pour savoir qu’elles sont aussi loin de la réalité. On pourrait sauver le score d’Howard Shore et la photographie de Peter Suschitzky si seulement cette dernière n’était pas gâchée par des effets spéciaux dignes d’une Playstation, alors qu’ils n’étaient absolument pas nécéssaires.
Vous l’aurez compris, Maps to the Stars est un film exécrable, une sorte de cri contre la grosse machine hollywoodienne assené par un type qui n’a jamais su/pu/voulu y rentrer. Qu’il reste dehors.
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