Derniers Avis : Maps To The Stars - Page 30

Avec un ton méprisant qui semble laisser croire que David Cronenberg a oublié qu’il fait intégralement partie du petit monde hollywoodien qu’il dépeint, le scénario de cette chronique d’un star-system décadent tient sur les épaules du sens de l’autodérision dont font preuve ses excellents acteurs. En effet, la thématique de la transformation qui a traversé toute l’œuvre du réalisateur, qu’elle se fasse sur un plan physique ou psychologique, est bel et bien au centre de l’écriture, avec cette fois celle d’une brochette de vedettes que la célébrité a rendues terriblement égocentriques et déconnectés de la réalité, mais les schémas de relations entre personnages et leurs névroses sont tous des clichés déjà-vus que Cronenberg semble s’efforcer de dépasser plutôt que les contourner. Heureusement, les nombreux clins d’œil acerbes à l’industrie cinématographiques rendent les dialogues caustiques et les interprétations de Julianne Moore et du jeune et prometteur Evan Bird rendent ces antihéros mémorables. Esthétiquement impeccable mais trop sage dans sa mise en scène, Maps to the stars n’atteint pas le degré de cruauté inhumaine que l’on en attendait.

Ce film est vraiment bien même si ils sont un peu fou mais pour ma part robert pattinson on ne le voit pas beaucoup mais joue très bien

Le scénario est un peu léger. Il n'est pas assez approfondis. Il faut beaucoup réfléchir au niveau pour comprendre où veut aller le film. Le scénario est composé de différentes histoires, qui sont plus ou moins approfondis pour finir par se réunir. Mais certaines histoires auraient pu être plus développer pour mettre plus de pinant au film, spoiler: notamment la relation entre Agatha et Jerome
. spoiler: Le dénouement est trop rapide, pleins d'informations arrive dans les dernières quinze minutes du films. On se retrouve avec la réponse à toutes nos questions d'un coup.
Il y a une originalité dans le fait qu'un poème traverse le film. Du début à la fin, les différents personnages lisent se magnifiques poèmes. En conclusion, c'est du David Cronenberg, il faut réfléchir un peu quand même.

Havana Segrand, ce personnage est bien pensé et bien aboutis. Elle représente bien les stars descendantes d'Hollywood de nos jours. On voit bien la différences entre les stars et les personnages non connus avec notamment les croyances et les visions de ce personnage. Agatha Weiss, ce personnage représente les enfants de stars qui ont été abandonnés, car ils dérangent leurs parents et l’évolution de leurs parents. De plus, Agatha représente les problèmes que peuvent transmettre les parents à leurs enfants. Clarice Taggart, ce personnage représente les parents qui hante leurs enfants après leurs morts. Les parents ne s'étant pas occupé de leurs enfants les font culpabilisés. Cette culpabilité apparaît pendant que les problèmes s'accumulent comme pour Havana. Dr. Stafford Weiss, ce personnage représente l'auteur qui pense qu'à lui, qu'à sa carrière d'auteur et de psychlogue sans jamais penser à sa femme, à son fils et à sa fille (qui l'a fait enfermé tôt). Jerome Fontana, ce personnage représente un futur acteur, qui a du mal à rentrer dans l'industrie du cinéma et qui fait un boulot de chauffeur pour se faire de l'argent et connaitre du monde. Benjie Weiss, ce personnage représente les stars ayant été projeter très jeune au rang de super stars. Christina Weiss, ce personnage représente la femme de stars qui ne trouve pas sa place au près de son mari et qui veut protéger à tout prix ses enfants et notamment son fils super stars. Les personnages sont un peu des clichés hollywoodiens.

Julianne Moore est magnifique dans son rôle. Elle joue parfaitement comme à son habitude son personnage sans trop en faire. On ressent bien ce que son personnage ressent et l'on peut vraiment prendre la place de son personnage. Mia Wasikowska joue son personnage de façon bizarre. On voit bien que son personnage est perdu. Mais on ne comprend pas trop le fond de son personnage. On dirait que selon avec qui l'actrice joue, le personnage n'est pas le même. Sarah Gadon est superbe dans son rôle. Elle est parfait dans son rôle de fantôme. Elle joue avec une délicatesse et d'une façon légère ce qui montre vraiment que son personnage est une vision. Félicitions. John Cusack joue d'une façon classique sans trop s'éloigner du scénario. Il ne va pas dans l'inconnue, on voit qu'il a été encadrer pour jouer son rôle ou il n'a pas désirer le modifier. Robert Pattinson, il a beaucoup changer loin du sex-symbole quand même. Il joue un personnage qui lui va parfaitement. Cela voit qu'il peut jouer des rôles très différents avec de grands acteurs. Evan Bird, la grosse surprise du film. On ne pense pas à première abord qu'il joue comme cela son personnage. Il a l'aire réserver et loin de représenter la super stars, mais là, on découvre qu'il peut faire sa super stars avec ses caprices... Une belle révélation du casting. Olivia Williams ne marque pas franchement dans ce film. Elle représente juste la dépression dans chaque scène qu'elle joue.

Juste une sublime réalisation avec peu de faux raccord. Les plans des scènes représentent biens ce qui se passe et nous font voir à travers les personnages. Les paysages et les lieux de tournages sont juste magnifique et l'on le voit dans le film. Au niveau des effets spéciaux pour notamment la scène où Christina Weiss brûle, on voit que ce n'est pas réaliste, on dirait que cela fait dessin animé. Dommage pour ce point, on voit que ce n'est pas la spécialité des monteurs.

Le film nous apporte un réflexion que l'on n'aurait pas forcément seul. Il nous fait réfléchir autour de cette phrase : "L'argent fait-il le bonheur ?". A la fin du film, on voit bien que non et que toute stars cachent quelque chose dans son passé comme toutes les personnes sur terre. La grosse surprise du casting est Evan Bird, qui a un belle avenir devant lui. Puis, l'on voit Robert Pattinson dans un autre registre et cela nous le fait apprécier d'avantage.