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    Maps To The Stars
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    3,1
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    438 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 octobre 2014
    Bon film a voir. J'ai trouvé la bande annonce attirante c'est pour cela que je l'ai vu mais sinon le scénario je le trouve pas si exceptionnel. Je lui mets 3,5 / 5 pour ses acteurs, très bons dans l'ensemble.
    Coup de coeur pour Mia Wasikowska dans le rôle d'Agatha Weiss.
    Film a voir
    JulienAllard
    JulienAllard

    36 abonnés 387 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2014
    Un bon film, assez étrange, mais qui fait à merveilles la satire du monde d'Hollywood. Hélas, le film n'est pas au même niveau que d'autres films de Cronenberg comme Existenz ou La Mouche.
    Helretik
    Helretik

    36 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2014
    Un bon film. Plongés dans la superficialité, la richesse et la stupidité d'Hollywood, on découvre un univers où les artistes ressemblent plus à des princes de l'opportunisme. On suit une jeune femme qui s'implante dans Hollywood. Plusieurs personnages se croisent dans ce quartier, dans un univers plutôt barré grâce à son inutilité et la puissance qui en découle.-----------------------------------------------------------------------------------

    Néanmoins, ce qu'il faut retenir de ce film, c'est sa capacité à nous plonger dans un drame intéressant. Sur fond du thème de l'inceste, on découvre les secrets d'une famille décomposée par la folie et l'inceste, que le succès a rendu fou.-----------------------------------------------------------------------------------

    La relation entre folie et succès est peut-être ce qui transparaît le mieux à l'écran mais le film reste néanmoins trop sage. La musique à beau être magnifique, les acteurs parfaits, j'ai toujours cette impression comme quoi les thèmes ne sont pas développés à fond, qu'il y avait matière à raconter bien plus. Sans compter la fin un peu trop brutale et pas assez subtile à mon goût.-----------------------------------------------------------------------------------

    Après, peut-être n'ai-je pas tout compris. Le film est simple à suivre mais soit les différentes problèmes qu'il pose sont mal menés, soit il est plus subtil qu'il n'y parait. Je le reverrai pour confirmer mais en attendant, je dirais que le film est très bien réalisé, carré et ambiancé comme il faut, avec une bonne dose d'osé, et est "bon" mais son développement est insuffisant.-----------------------------------------------------------------------------------

    15/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mai 2014
    En plus d’être un beau bras d'honneur à ceux qui pense que David Cronenberg n'est pas un auteur, Maps to the Stars fait également une descente magistral dans les bas-fonds de la vie Hollywoodienne et la recherche absolue de la notoriété sans même plus penser à la notion d'art. Une réalisation certes simple, la plupart du temps les plans sont exclusivement fixes. Le talent de Cronenberg servira dans ce film à mettre en scène le très puissant scénario de Bruce Wagner. Nous avons donc la un film chorale qui explore la célébrité, la famille, l’insecte, la célébrité, l’égoïsme... Servit par des acteurs tous époustouflant David Cronenberg mérite sa sélection au festival de Cannes et son statut d'auteur.
    Martin, Le Frisson de la Pellicule.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    197 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2014
    J'ai trouvé que ce film mérite vraiment d'être vu, que ce soit au cinéma ou à la Tv mais l'intrigue et le jeu des acteurs ont quelque chose de mystique du début à la fin. Et j'ai trouvé cette bizarrerie et l'intrigue très intéressantes.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2014
    Avec ce film, Cronenberg s'inscrit dans la lignée des réalisateurs qui ont critiqué le Hollywood d'aujourd'hui. Sauf qu'il déforme les règles concrètes grâce à sa réalisation incroyable... qui fait froid dans le dos. Les acteurs sont formidables, justes et (bien sûr) tout le contraire de prudes! Ils peuvent discuter d'inceste et manger en même temps, ou baiser à l'arrière d'une voiture, peu importe! Dès que la mise en scène est fabuleuse et le scénario bien écrit, tout passe! (façon de parler) Voici du vrai et pur cinéma, incontestablement le meilleur que peut nous offrir celui indépendant. Certes parfois gênant à souhait et surjoué, cette perspective du monde du business délivre un message intime, intéressant et réellement percutant. Tout comme les scènes de rêve, crédibles et tellement angoissantes à vivre pour nous, spectateurs... Du très bon Cronenberg, de qualité majeure.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2014
    Pour la première fois de sa carrière, le génial David Cronenberg tourne aux Etats-Unis, et plus particulièrement à Hollywood. Mais contrairement aux stéréotypes, ce n'est pas pour nous parler de rêve, mais bien de cauchemar. En effet, folie, inceste et cynisme règnent en maître dans un univers qui fait froid dans le dos. Cronenberg prend un malin plaisir à mettre en scène tous ces éléments, avec une mise en scène habile et efficace, bien que peu novatrice, et alterne entre des scènes purement terrifiantes et d'autres tout aussi déstabilisantes mais désamorcées par un humour noir souvent jubilatoire. "Maps to the Stars" est essentiellement composé de personnages dingues, joués par des comédiens tous au sommet de leur art ( Julianne Moore et John Cusack exceptionnels), et traversé par une écriture de haute volée, avec des situations totalement improbables et une recherche poussée dans la trivialité des dialogues. Toutefois, on peut émettre deux petits bémols: d'abord dans le manque de scènes chocs, pourtant propres au cinéaste canadien, et ensuite dans un final un peu décevant car finalement attendu. Pas le meilleur film de Cronenberg, mais une belle réussite où on ne se lasse à aucun moment d'écouter le sublime poème de Paul Eluard, symbole du mysticisme ambiant.
    Alex*56*
    Alex*56*

    284 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Ce nouveau Cronenberg est intéressant, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un scénario aussi travaillé, avec des protagonistes tout aussi bien ficelés niveau psychologie. Un film à l'ambiance schizophrénique, un film intelligent, noir, lugubre, incestueux... autant d'adjectifs qui pourraient identifier "Maps To The Stars". Cette satire d'Hollywood et de son milieu très "fermé" est mis à mal par David Cronenberg, expert dans l'art de captivé le spectateur, personne n'est épargné : Producteur, réalisateur, actrice, jeune premier, enfant(s) star, assistant de star... tous sont montrés de manière assez cynique, et c'est ce que j'aime chez Cronenberg. Les acteurs sont tous impeccables, en commençant bien sûr par Julianne Moore (qui à d'ailleurs cassé son glamour dans la scène des spoiler: toilettes et de sa fameuse constipation
    !), qui joue une actrice vieillissante prête à tout pour rester au sommet, donc un personnage gâté d'avance niveau psychisme, laissez Julianne Moore vous guider. Les autres acteurs aussi ont des rôles à fort potentiels qu'ils exploitent parfaitement, Mia Wasikowska, John Cusack et surtout Evan Bird mon convaincus. La mise en scène est efficace, on décroche pas une seconde, même si le scénario est un peux complexe, il s'installe vraiment à partir de la 15ème minutes, en tout cas c'est à partir de là que je suis vraiment entré dans le film.

    En bref c'est une très bonne satire d'Hollywood, avec un lot de personnages aux cas pathologiques qui ferait pâlir les meilleurs H-P du pays, interprétés par de brillant comédiens. L'histoire peut paraître complexe, mais elle est intéressante et gênante à la fois, elle peut cependant en rebuter certains qui ne serait pas habitués au "genre Cronenberg".
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Cronenberg revient en forme. Après un Cosmopolis intéressant mais difficile d'accès il retourne ici à la source : Hollywood. Critique sévère d'un monde manipulé par l'argent et la starisation. L'histoire se base sur le personnage de l'actrice vieillissante joué à merveille par Juliane Moore et celui d'une jeune fille brûlée jouée par la petite Mia Wasikowska, actrice qui monte qui monte. Film cynique et froid, sur une histoire sordide et un Hollywood dépeint comme un monde cruel et sans pitié. Bonne surprise.
    MC4815162342
    MC4815162342

    402 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2014
    Décidément David Cronenberg est dans sa meilleure période, dans le peu que j'ai vu de lui ses meilleurs films sont la mouche, Cosmopolis et Maps to the stars, certains me prendront pour un fou au vu de la réputation de Cosmopolis mais oui c'est comme ça.
    J'avais tellement hâte de le voir ce Maps, je me remater la bande annonce tous les jours pratiquement, j'en pouvais plus d'attendre, et voilà le jour tant attendu venu, j'ai enfin pu voir ce nouveau Cronenberg et verdict:
    ABSOLUMENT PAS DÉÇU, le film est juste miraculeusement captivant, y'a pas un seul moment où je me suis fais ch..., tout le long j'ai pensé à rien d'autre, j'arrivais plus à penser tellement le film est prenant, un Hollywood qui parait si vrai et en même temps si poussé à l’extrême, un Hollywood rempli de pourris qui ne pensent qu'au fric, c'est surement et très certainement le cas, la plupart des stars sont attirés par l'argent et encore plus les jeunes comme nous le montre le film, Benjie à 13 ans est déjà une immense star, mais au fond ce n'est qu'un gosse pourri gâté qui prend le monde de haut, un petit con qui se croit au dessus de tous, mais un jour après une visite à l’hôpital, il rencontre une fan très malade, il lui promet un film sur sa vie et d'autres choses qu'un fan ou qu'un malade, là en l’occurrence les deux voudrait entendre, le lendemain quand il apprend sa mort il se met à rêver... enfin plutôt à avoir des hallucinations où il la voit, son fantôme le hante, à l'instar de l'actrice Havana Segrand brillamment joué par une Julianne Moore parfaite qui elle voit le fantôme de sa mère, qui à l'époque fut une grande star du cinéma, d'après Havana sa mère aurait été une pédophile qui l'aurait touché pendant son enfance, d'une part elle la hait et est persécuté par son fantôme mais d'une autre elle tient à l'incarner sur grand écran, elle est fasciné par sa mère mais la déteste en même temps, Carrie Fisher qui joue son propre rôle est une amie d'Havana, elle lui parle d'une fille qui correspond par internet avec elle, une fille qui voudrait devenir actrice, cette fille partiellement brûlée Agatha (merveilleusement incarné par la géniale Mia Wasikowska) fraîchement débarqué à L.A. croise la route de Jerome Fontana (Robert Pattinson prouve une fois de plus avec ce rôle qu'il a beaucoup de talent) un jeune chauffeur essayant sans grande réussite de percer dans le cinéma, Agatha après un rendez vous avec Havana (ça fait beaucoup de prénom qui finissent en "A", hein !) va devenir sa... comme dirait Havana... conne à tout faire, une sorte d'assistante, là où le gosse Benjie, Agatha et Havana se rejoignent c'est par une quatrième personne génialement incarnée par John Cusack, le Dr. Stafford Weiss auteur à succès et coach pour célébrités a pour cliente Havana Segrand et n'est autre que le père de Benjie et Agatha.
    Donc là où au début on ne voyait aucun rapport concret entre les principaux personnages, le film va intelligemment les connecter, Agatha qui avait été enfermée dans un hôpital psychiatrique étant plus jeune à cause d'un terrible incendie qu'elle a commit va apparaître dans la vie d'Havana et réapparaître dans la vie de Benjie et de ses parents qui eux aussi possèdent un secret assez glauque, elle semble aller beaucoup mieux et agir de manière pacifiste mais il ne faut jamais se fier aux apparences.
    J'ai résumé le tout assez longuement je l'avoue, passons à l’esthétisme maintenant, tout comme pour Cosmopolis, Cronenberg nous offre une réalisation simple mais bigrement efficace et très soigné, une mise en scène hors normes, un vrai travail de perfectionniste, une photo sublime, une bande son qui colle parfaitement, un scénario qui est comme dit plus haut surprenant et captivant, un casting au top, plus au top que ça c'est très dur, Moore est littéralement métamorphosée, la scène des chiottes prouve qu'elle n'a peur de rien et qu'elle est une pure actrice.
    Dans le film quelques vers du poème "Liberté" de Paul Eluard reviennent souvent, d'après les anecdotes du film cela signifierait selon le réalisateur: «Dans le monde d’Hollywood, c’est la gloire qui est la vraie liberté » C'est loin d’être faux et c'est en parfait accord avec le but du film.

    En bref, Cronenberg nous sert une délicieuse part de satire hollywoodienne, avec des propos tels que l’inceste, la folie des célébrités ou encore avec le qualificatif "grosse tête" qui prend vie à travers les ados qui discutent de leurs films, de drogue et de sexe comme s'il avait tout vu de la vie, comme s'ils était les meilleurs, en gros le film représente en bonne partie la prétention des acteurs.

    Re bref, superbe film, j’espère que David continuera sur cette fabuleuse nouvelle lancée.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    90 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2014
    Los Angeles, terre mythique d’Hollywood, capitale internationale du cinéma, l’endroit d'où émergent tous les rêves de succès et où se croisent tous les « beautiful people »… Des « beautiful people » qui n’ont de beau que le nom, tant David Cronenberg souligne leur laideur dans le puissant "Maps to the Stars". C’est un portrait très cynique que fait le cinéaste de ce monde, refusant tout embellissement ou lissage de la réalité : on assiste aux guéguerres entre des acteurs très superficiels, passant plus de temps à faire de la promotion, voire de l’autopromotion, qu’à travailler sur les plateaux de tournage. Derrière le masque affable que les stars portent en permanence en public se cachent une vulgarité atterrante et une cruauté sans limite, les poussant à médire, à jalouser et à tromper sans regret. Ces personnalités se définissent comme des acteurs, et c’est bien ce qu’ils sont, mais dans la vie de tous les jours aussi bien que dans leurs films : chaque relation est en effet basée sur l’hypocrisie, sur l’apparence d’une sollicitude pourtant totalement absente. Ces gens-là ne se concentrent que sur eux-mêmes, et sont ainsi gagnés par la paranoïa et les névroses. Preuve que le moindre souci est immédiatement considéré comme un problème capital, le succès de gourous chantres du développement personnel et d’un mysticisme de pacotille, ces conseillers psychiques en promotion d’eux-mêmes à la manière de n’importe quel acteur. À côté de ça, on assiste à la naissance d’une nouvelle génération, pressée d’enterrer la précédente mais déjà inquiet de celle à venir. Les dialogues, excellemment écrits et très drôles, reflètent un mode de pensée cruel et violent, même si cette violence n’est que latente. Dans ce monde pourri jusqu’à la moelle, où les films dits indépendants se vendent comme des vitrines pour les acteurs, Agatha paraît être le désinfectant nécessaire pour sauver ce monde décrépit, nettoyer les célèbres avenues de la pestilence qui y règne. Elle, qui affirme sa liberté à chaque coin de rue comme un mantra, est sans doute la plus à même de résister aux illusions hollywoodiennes et d’incendier ce qui les provoque. Là, la ville pourra enfin être purifiée et repartir sur de nouvelles bases.
    Los Angeles, terre mythique, cité des rêves, l’endroit où se réjouir de la mort d’un enfant est quelque chose de normal.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    999 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Désormais extrêmement sage en dépit de quelques perles sous formes de thrillers bien ficelés (A History of Violence, Les Promesses de l'Ombre) ou d'OFNI fantasmagoriques (Cosmopolis), le réalisateur canadien sort en 2014 son 21ème film, Maps to the Stars, chronique d'une famille hollywoodienne dans toute sa splendeur où sont ici exagérées toutes les ignominies de cette société décadente vivant dans le luxe et l'excès. Un drame très humain pour le metteur en scène qu'il n'arrive cependant pas à maîtriser... Le canevas est d'abord dur à suivre, entre la foule de personnages et surtout les liens qu'ils tissent entre eux : Havana, star déchue quasi-dépressive (Julianne Moore, totalement déjantée) engage comme assistante Agatha, récemment sortie d'un hôpital psychiatrique (Mia Wasikowska, candide et effrayante à la fois), elle-même fille d'un couple laxiste (John Cusack et Olivia Williams, très discrets) qui gère le succès de leur enfant-star Benjie (Evan Bird, une révélation). De même, le papa, coach de stars, s'occupe de maintenir en forme Havana, la célébrité interprétée par Julianne Moore. Les liens sont donc très étroits mais au bout d'un moment, ce portrait familial sonne juste et limpide... et plutôt terrifiant aussi. Car entre la vie décadente du jeune fils prodigue, ses hallucinations récentes et le retour de sa sœur cinglée, nous découvrons également les visions de Havana, hantée par son actrice de mère. Un monde idyllique transfiguré en un cauchemar presque fantastique. Et si le film peut s'avérer un brin lent et sans réel scénario, on y voit bel et bien une certaine patte de Cronenberg, ce dernier jouant avec ses personnages comme un marionnettiste, leur faisant vivre un calvaire long et douloureux en dépit de séquences en apparence insignifiantes. En soi, l'histoire n'est pas très impressionnante et manque de substance mais l'interprétation excellente et l'humour décalé de Bruce Wagner (auteur du scénario) parviennent à conserver le rythme et à proposer au final une peinture violente du monde hollywoodien peuplé de vices exubérants, d'hypocrisie maladive et de fantômes tapis dans l'ombre. On regrettera donc principalement une esthétique très propre venant de Cronenberg ainsi que des rôles qui auraient pu être plus poussés comme celui de Robert Pattinson en chauffeur de limousine ou celui de John Cusack, peu exploité malgré la prestance de l'acteur. Pas le meilleur Cronenberg mais pas un ratage pour autant.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2015
    Une ancienne vedette has-been en souffrance, un chauffeur de taxi aspirant, un enfant star orgueilleux... Loin des paillettes et des tapis rouges, Cronenberg orchestre une véritable parade des monstres, un musée des horreurs exposé au moyen d'une mise en scène glaçante. Julianne Moore brille de mille feux dans sa composition hallucinée du désespoir, Norma Desmond des temps modernes. Effaçant l'errance "Dangerous Method", "Maps to the Stars" est la brillante incarnation d'un cinéaste au sommet de sa créativité, ajoutant une nuance de plus au panel déjà bien garni du Hollywood vampirique.
    Kiwi98
    Kiwi98

    266 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2014
    Mais pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Le réalisateur avant gardiste à la filmographie mythique David Cronenberg refaire le portrait du rêve Hollywoodien ! L'idée était bien sure alléchante et les attentes ont rapidement commencé à arriver malgré le fait que David Cronenberg à perdu une bonne partie de son publique avec A Dangerous Method et Cosmopolis. Cronenberg est surtout un cinéaste quasiment visionnaire avec une panoplie de films très différent sous la main de ses films fondateurs qui auront marqué l'histoire du cinéma (La Mouche, History of Violence) à des projets plus expérimentaux et logiquement incompris (Cosmopolis). Après que son film Brandon Cronenberg ait suivit ses pats avec Antiviral (2013) le réalisateur revient donc avec Maps To The Stars accompagné d'un casting de vedettes : Julianne Moore, John Cusack, Mia Wasikowska, Olivia Williams et Robert Pattinson.

    Des films qui en ont mis plein la gueule à l'usine du cinéma il y en a beaucoup notamment Mulholland Drive de David Lynch qui accède rapidement au statut de film culte et intrigant ou encore Boulevard du Crépuscule qui est à ce jour pratiquement un classique. La scène d'ouverture de Maps to the Stars fait immédiatement pensé à Mulholland Drive, une jeune fille un peut pommer qui débarque à Los Angeles sauf que tout s'arrête là, alors que David Lynch mettait en scène une femme confiante et belle Cronenberg fait exactement l' découvre ainsi Mia Wasikowska dans la peau d'Agatha le visage à moitié brulé dans un incendie. La jeune fille va devenir la servante d'une grandes actrices interprétée par Julianne Moore et s'en suit une liste d'événement qui conduira à une descente aux enfers.

    Maps to the Stars c'est le genre de film qu'on a du mal à oublier et qui après visionnage devient une véritable obsession, centré sur des personnages totalement délirants le film est finalement beaucoup plus qu'une simple critique d'Hollywood mais un véritable ovni inondé de métaphores en tout genre. Ce basant sur un scénario de Bruce Wagner qui aura trainé dans ses tiroirs prêts de 8 ans David Cronenberg semble reprendre les règles d'un film choral avec des personnages en confrontation qui petit à petit vont révéler leurs véritable visage. Pour cette odyssée schizophrénique Cronenberg ne se fixe aucune limite, Julianne Moore dans une partouze, Julianne Moore sur la cuvette des WC (!!!) en plus de se baser sur un script qui par moment donne froid dans le dos avec des répliques morbides et glauques parfois traitées à des faims comiques avec les réactions des personnages comme Julianne Moore qui va célébrer en chantant le malheur de sa rivale.

    Un films donc assez trash qui va aller très loin sans complexe renforcé par son script brillant et malveillant. Se basant sur des thèmes extrêmement noires Cronenberg filme cette histoire avec une inspiration débordante et une technique ahurissante notamment avec des plans séquences incroyables et une direction d'acteur parfaite. La rouquine Julianne Moore est ici métamorphosée, méconnaissable dans ce rôle qui pourtant ne pouvait revenir qu'à elle, l'actrice épate et pourrai adopter le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes sans trop forcer la main mais sans voler la vedette au reste du casting entre autre Evan Bird dans la peau de l'enfant star arrogant et méchant, pour son premier rôle à l'écran le petit s'en sort à merveille ! Le reste

    Bilan :
    Claque sur toute la ligne Maps to the Star à toute les caractéristiques d'un film culte. Visionnaire et prodigieux !
    Ma(p)sterpiece !
    Oriwa
    Oriwa

    66 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Hollywood Walk of Insanity. J'ai du mal avec Cronenberg d'habitude, mais j'ai été ici conquise. L'ambiance est déjantée mais pour une fois assez compréhensible et pas trop sombre, et puis il n'y a aucune lenteur. Et quel casting.
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