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    Maps To The Stars
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    438 critiques spectateurs

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    cinoque
    cinoque

    11 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mai 2014
    En quoi cette accumulation de personnages tordus, incestueux, niais, avides, vulgaires, hystériques, dans un récit mièvre, informe, maladroit et sans perspectives constitue-t-elle une œuvre? N'allez pas y chercher, comme le prétendent certains critiques (menteurs!), une évocation acide des turpitudes d'Hollywood, vous n'apprendrez pas grand chose (l'actrice vieillissante taraudée par la peur du vide professionnel, depuis "Sunset..", tout le monde connaît.). Non, c'est un long gloubi-boulga mystico-ésotérique assez incompréhensible, à propos des tracas d'un couple incestueux et de sa descendance tarée, bouillie pas fraîche truffée de crimes, de sang, de pets, de menstrues, de flammes, de merde, etc. Tantôt puérilement violente (comment tuer sa prochaine à l'aide d'un Oscar), tantôt bêtement sentimentale (dernière scène du "mariage incestueux"). C'est, de plus, visuellement vilain ( pauvres comédiennes épouvantablement costumées, maquillées et éclairées...) et platement filmé en champ/contrechamp. À la fin de la projection, on finit par douter de l'âge et de la santé mentale du réalisateur ( il serait dans une phase régressive, Cronenberg?). Et puis aussi, que vient faire le poème d' Éluard dans cette galère? ( C'est un poème de résistance écrit pendant l'Occupation et cette "Liberté" à un tout autre sens, non? )
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Un univers de personnages plus cinglés les uns que les autres, à croire que le cinéma hollywoodien ne génère que des déchets à commencer par les films des studios. Je ne dirai pas que c'est le meilleur film de Cronenberg mais il mérite d'être vu pour le jeux de Julian Moore qui est absolument géniale et tous les autres acteurs. La mise en scène reste conventionnelle pour un film sur l'inceste et la folie égo centrée de ses personnages
    Akamaru
    Akamaru

    3 131 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Finalement,c'est assez simple pour moi en ce qui concerne David Cronenberg. À l'inverse de ses fans assidus,je n'apprécie guère ses œuvres antérieures,tournant toujours autour des thèmes du corps trafiqué et de la rêverie déviante. À l'inverse,son inclination depuis les années 2000 pour le psychologique torturé,l'escalade dans l'humour noir et les numéros d'acteurs glaçants me font plus jubiler. "Maps to the stars" s'inscrit dans cette continuité,laissant autant de monde sur le carreau,que d'autres conquis par tant d'audace et de symbolisme. Ce film est une satire au lance-flammes du Hollywood auto-centré,érotique,malsain,tordu,impitoyable. Un peu comme si les curseurs de "The Player" avaient été poussées à leur paroxysme,pour choquer sans avoir peur d'aller dans le grand-guignol. Formellement sage et techniquement irréprochable,cette œuvre prend tout son sens lorsqu'il s'agit d'aller au-delà des archétypes. L'actrice vieillissante,narcissique,perverse,sans-gêne (extraordinaire Julianne Moore sur qui le temps n'a pas de prise). L'espèce d'écrivain-gourou-maître zen. L'enfant-star pris au piège de la vanité et de l'inconséquence. L'apprenti-assistante aux tendances schizophréniques et pyromanes. Et il y a encore d'autres freaks! Avec le rappel abusif du poème "Liberté" de Paul Eluard, Cronenberg décrit un monde incestueux en diable,au propre comme au figuré. Radical.
    joelle g
    joelle g

    92 abonnés 879 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juillet 2014
    Un film très particulier , que je n'ai pas apprécié malgré de très bons comédiens . Sinon on s'ennuie ferme .
    Flaw 70
    Flaw 70

    262 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2014
    David Cronenberg est un cinéaste passionnant qui à marquer le cinéma par ses films avant-gardistes et intelligent mais depuis quelques temps il semble opérer une réorientation de sa filmographie, il s'adapte et évolue marquant clairement deux phases dans sa carrière. Durant une majeure partie de sa carrière il a eu cette fascination pour la dégénérescence des corps ainsi que le difformité et les malformations physiques qu'il a magnifiquement exploité dans des films de science fiction, fantastique et même poussant jusqu'au thriller érotique avec le troublant Crash. Pour autant il s'intéressait toujours autant à la psychologie et aux limites de l'esprit qui pousse parfois à la folie. Et après son visionnaire eXistenZ, il opéra un changement pour faire passer la folie et la dégénérescence de l'esprit avant celle des corps et s'orienta vers un cinéma plus psychotique et névrosé parfois de façon très réussi ( Spider ) parfois moins ( A Dangerous Method ). Il a donc persévérer dans cette voie jusqu'en 2012 ou il se plongea dans le métaphysique avec l'inspiré mais maladroit Cosmopolis qui permettait en plus de révélé Robert Pattinson comme un acteur solide et intéressant. Aujourd'hui avec Maps to the Stars il continue ce qu'il a entrepris avec Cosmopolis comme si les deux films formait un diptyque ( à la manière que le très bon A History of Violence et l'excellent Eastern Promises en formait un ). Pour être clair ce dernier film est plus abouti que Cosmopolis grâce à une intrigue mieux mené et plus pertinente mais à force de vouloir créer différents niveaux de lectures, des doubles sens, le scénario digresse et ce vide de sa substance à tel point qu'a un certain moment on se dit tout ça pour ça car il a tendance en faire trop pour dire peu. Pourtant la satire hollywoodienne est excellente et permet au film de livré ses meilleurs scènes grâce à un sens de la caricature et de l'ironie poussé à l’extrême qui se montre jubilatoire surtout que l'ensemble est soutenu par d'excellent dialogues. Mais c'est lorsqu'il se concentre sur son personnage central que le film devient moi intéressant pour ne pas dire chiant car au final on se contrefous de cette histoire familiale qui ne sait pas ou elle va et qui parfois ne semble être là que pour créer du choc et du drama. D'ailleurs c'est ce qu'on peut reprocher au film, c'est que parfois il crée le choc pour le choc spoiler: ( Julianne Moore était vraiment obliger de ce faire sodomiser à l'arrière d'une limousine ? était elle obliger d'avoir une scène ou elle est sur les toilettes pour parler constipation ? La mère était elle obligé de s'immoler à la fin ? )
    . Néanmoins lorsqu'il explore la perfidie et l'incestuosité du milieu hollywoodien le choc est plus justifié et bien mieux employé mais malheureusement il n'exploitera jamais pleinement cela. Par contre les personnages sont tous très bien écrit, on a vraiment affaire à un festival de monstres au complexe œdipien hanté par leurs démons du passé ce qui permettra d'avoir quelques bons moments onirique. Malgré tout la vraie bonne idée du film est l'utilisation répété du poème d'Eluard "Liberté" qui donne une toute autre dimension au film rendant l'ensemble symbolique et qui est plus que pertinent dans un système qui broie les gens, les pousse à la haine et à la folie, il interpelle comme un cri de révolution et pousse les personnages à la transcendance spoiler: ( surpasser ses parents incestueux pour le cas d'Agatha et surpasser sa mère en l'incarnant pour Havana )
    . C'est donc un propos très noir que nous offre le film mais parfois il se perdra dans ses métaphores et il pourra paraître vide de sens ce qui l'handicap grandement spoiler: ( comme l'histoire des parents d'Agatha qui n'a pas grand intérêt )
    . Mais le vraie problème du scénario est d’être en retard sur son temps car les rouages d'Hollywood son connus de tous, la satire est parfois déjà vu et on ne sera jamais surpris par ou le film nous emmène surtout que dans le genre on à vu mieux et plus intelligent avec le culte Mulholland Drive. Pour le casting les acteurs sont tous très bon mais la seul performance qui marquera les esprits c'est celle de Julianne Moore qui est tous bonnement prodigieuse et qui livre une des ses meilleurs performances. Notons aussi que le jeune Evan Bird fait sensation et ce montre comme un acteur talentueux à suivre de près et que Robert Pattinson est décidément très bon hors de Twilight, il se crée une bonne réputation et même si ici il n'est que peu présent j'attend avec impatience de pouvoir juger de sa performance dans le très prometteur The Rover. Pour ce qui est de la réalisation, la photographie est léché mais il est dommage que Cronenberg ait laissé passer un effet visuel aussi hideux à la fin spoiler: ( la femme en feu )
    alors qu'il était dans les années 90 à la pointe de ce genre d'effets surtout quand on voit son travail sur Scanners et The Fly qui surpasse de loin ce qui est produit ici. Tandis que sa mise en scène est plate alors qu'il aurait du y mettre de la fantaisie pour transcender son scénario mais malheureusement il n'en faire rien, il se contente de filmer le tout avec froideur et détachement même si il y à quand même une grande maîtrise sur l'ensemble. En conclusion Maps to the Stars est une preuve de plus que le David Cronenberg que l'on a connu n'est plus, il a le mérite d'essayer quelque chose de nouveau ses derniers années mais malheureusement cela a tendance à entacher la qualité de son cinéma malgré tous il n'est pas pour autant devenu un cinéaste inintéressant car on est très loin du mauvais film et que malgré quelques tares vraiment dérangeantes son Maps to the Stars est un bon film et qui, lors de ses moments forts, s'apparente même à une belle réussite.
    traversay1
    traversay1

    3 644 abonnés 4 876 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Après un Cosmopolis foncièrement opaque, Cronenberg revient à un cinéma plus traditionnel, pour lui s'entend, avec Maps to the Stars, mélange de réalisme cru et de séquences hallucinatoires. Pour décrire un monde névrosé jusqu'à la moelle, celui de Hollywood, Cronenberg manie d'abord la subtilité et l'humour, noir comme un espresso. Avant de se lâcher dans une dernière partie sauvage, violente et nihiliste, grandiose dans sa démesure quoique outrée, mais avec classe. Cette fois, contrairement à son film précédent, le scénario ressemble à quelque chose de construit, un dézingage en règle des moeurs de la cité des anges, où se trimballent toute une variété de démons. Film sur le fil du rasoir du cynisme, morbide, sordide, malsain dans quelques scènes trop ouvertement provocatrices. Globalement, ce n'est pas une surprise, Cronenberg maîtrise son sujet, ad nauseam, et excelle dans une direction d'acteurs de haute précision. Impressionnantes prestations de Julianne Moore, Mia Wasikowska ou John Cusack, pour ne citer que les plus frappantes. On ressort de Maps to the Stars vaguement sonné et écoeuré. Difficile d'aimer un tel film, au sens strict du terme. Mais impossible d'y être insensible et admiratif de sa virulence.
    Vivien19
    Vivien19

    66 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Sur l'affiche de Maps to the Stars, Hollywood est en flammes. Est-ce un rêve ? La réalité ? Une illusion ? Sans doute un peu des trois. Deux ans après Cosmopolis, David Cronenberg revient avec un nouveau film, Maps to the Stars. Vendu comme une critique virulente d'Hollywood, avec au casting toute une pléiade d'acteurs talentueux (Julianne Moore, Mia Wasikowska, Robert Pattinson, John Cusack), Maps to the Stars est probablement l'une des plus grandes attentes de ce Festival de Cannes 2014.

    Difficile d'émettre un avis sur le dernier volet de Cronenberg sans dévoiler quelques éléments de l'intrigue dont il vaut mieux avoir la surprise une fois dans la salle - dans tous les cas, tous pointent vers un même constat : Maps to the Stars est un film malsain. Terriblement malsain. Pas nécessairement un film qui va vous déranger intérieurement sur le moment, mais l'ambiance rude et cynique qui s'installe dès les premières minutes du film donnent au spectateur une sensation forte, typiquement dans la lignée de ce que Cronenberg a pu créer depuis le début de sa carrière. Maps to the Stars ne laisse pas indifférent, dérange mais ne choque pas. C'est peut-être ce qui manque au film, car si Cronenberg parvient à interroger, il ne parvient jamais à prendre les tripes de son spectateur - il n'est pas sage, certes, et son portrait terrifiant d'Hollywood est un délice, mais c'est un long-métrage très froid, distant des sentiments habituels vécus dans une salle de cinéma - proche de Cosmopolis d'une certaine façon, d'une grande richesse scénaristique et symbolique mais pourtant très didactique dans sa manière de dérouler son intrigue.
    Julianne Moore crève l'écran et pourrait bien repartir avec un Prix d'interprétation. Le reste du casting est lui aussi utilisé à merveille, la révélation restera le jeune Evan Bird (dans le rôle de Benjie Weiss) qui interprète une sorte de croisement entre un Justin Bieber, un Shia Labeouf et un Zac Efron, et constitue probablement l'image la plus forte du film - celle d'une génération intoxiquée par le système qu'elle construit elle-même, celle des enfants d'Hollywood. À l'heure où les affaires de drogue impliquant Justin Bieber et les excès réguliers de Miley Cyrus font les titres de la presse people, le personnage de Benjie Weiss possède une résonance incroyable. Cette même analogie se produit pour la majeure partie des personnages, qui au-delà de leur indépendance scénaristique, sonnent tous comme des métaphores de réalités bien ancrées dans l'inconscient hollywoodien.

    Maps to the Stars est un film qui divisera, autant chez les curieux que chez les amateurs du maître Cronenberg. Trip satyrique qui lorgne autant vers la comédie coenienne, le film de genre et le drame métasocial - une oeuvre assez unique dans le paysage cinématographique, moment de pur cinéma imparfait qui ne laissera de marbre aucun spectateur. La phrase "on adore ou on déteste" n'aura jamais eu plus de sens que dans le cas de Maps to the Stars. Hollywood vu comme une usine à cauchemars par ses déchets, rien que sur le principe ça ne peut faire qu'envie.
    jspl
    jspl

    23 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mai 2014
    Ce film en lui-même est la représentation de ce qui nous est présenté sur l'écran: un immondice truffé de clichés scatologiques, sexuels et autres. Peut-être du goût de certains critiques qui s'esbaudissent au simple nom de Cronenberg même quand il sombre dans la décadence absolue, en utilisant Eluard, on se demande pourquoi.
    KIKOUNETTE57
    KIKOUNETTE57

    2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Un scénario surprenant limite dérangeant. Je n'ai pas réussi à me transporter dans les studios d' Hollywood avec ces personnages. Dommage, les acteurs sont tous excellents...
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Maps to the Stars, c'est d'abord un réçit puéril. En dépit du sens, car au fond, il n'y en a pas. Pas de sens donc, fantaisie burlesque, ou comique de genre va savoir. David Cronenberg devrait sérieusement envisager une retraite. Julianne Moore. Elle nous donne une réplique pathétique de star ébranlée, à l'image du film qui est un navet sans nom.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    328 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Ah enfin, oui enfin le retour du grand David Cronenberg !! Après deux films plutôt sympathiques mais sans grande réflexion ou force comme le reste de sa filmographie ("A Dangerous Method" et "Cosmopolis"), il revient à nouveau à ses thèmes favoris à savoir l’être humains, ses déviances et sa chair : après avoir utilisé le fantastique pour les exposer ("Frissons", "Rage", "Chromosome 3", "Faux-Semblants", "Videodrome", "Le Festin Nu", "Scanners", "La Mouche", "Existenz"), notre ami canadien continu sur sa lancée de films plus ancrés dans la réalité qui a débuté avec "Crash" et qui fut vite suivi par "Spider", "A History of a Violence" et "Les Promesses de l’Ombre". D’ailleurs, le rapport entre l’âme et la chair nous est constamment rappelé dans le film par le poème de Paul Eluard que tous les protagonistes aiment à réciter. "Maps To The Stars" nous proposent donc de suivre les destins croisés de personnes dont le seul point commun est de se retrouver à Hollywood en plein milieu du 7ème Art. Cronenberg en profite alors pour nous servir une bonne satire croustillante de la fameuse « usine à rêves » américaine : les enfants stars totalement exploités par le système ou leurs propres parents mais qui eux-même deviennent fiers et hautains (quand ils ne finissent pas en cure de désintox avant leurs 15 ans !!), les promesses en l’air envers certains acteurs après leur casting (ah, l’hypocrisie humaine : quel vaste sujet !), les personnes prêtent à tout pour obtenir un rôle quel qu’il soit, les agents qui font miroiter mots et merveilles à leurs clients alors qu’en fin de compte tous ce qui leur importe c’est de toucher leur commission…ne chercher pas : tout le monde en prend pour son grade ! Mais, contrairement à ce que tout le monde a pu croire (c’est dingue comment les critiques de cinéma ne voient jamais plus loin que le bout de leur nez…en plus, en plein Festival de Cannes, ils sont encore plus cons que d’habitude !!!), la critique d’Hollywood n’est pas le thème principal du film : elle n’est là que pour servir à mieux cerner les protagonistes du film. Car oui, pour Cronenberg, l’important se sont ses personnages, chacun d’entre eux démontrant à quel point l’être humain peut être sombre, mauvais voire fou (en gros : des gens dont la chair a été marquée) : une femme qui ne vit que dans l’ombre de sa mère qui a pourtant abusé d’elle par le passé, une jeune fille qui a tenté de mettre fin à ses jours et à ceux de ses proches, un couple de bourgeois qui vit sur leur réputation et la carrière de leur fils mais qui cache un terrible secret inavouable, un p’tit con de 13 ans qui vient tout juste de finir une cure de désintox et qui cherche à se débarrasser à tout prix d’un rival encore plus jeune que lui, une personne qui s’extasie en apprenant la mort d’un proche d’une de ses rivales…bref, quand la chair est meurtrie, sommes-nous esclave à vie d’elle ou pouvons-nous arriver à évoluer ? Malgré une nature hostile et mauvaise, pouvons-nous changer ? Et si finalement la seule et unique rédemption possible était ce que nous propose le superbement nihiliste plan final de "Maps To The Stars" ? Vous l’aurez compris, Cronenberg est revenu à ses premiers amours avec brio et "Maps To The Stars" s’en retrouve finalement pas si accessible que ça au grand public…ce qui est une bonne chose. Même s’il a en le potentiel (et c'est un euphémisme !), je doute qu’il remporte la Palme d’Or à Cannes cette année (on préfèrera très certainement un film quelconque, réalisé avec les pieds, insipide, avec de mauvais acteurs…comme "La Vie d’Adèle" l’année dernière !). Je ne peux passer à côté de la prestation du casting de ce film qui est absolument remarquable : John Cusack et Olivia Williams nous campe un couple torturé par leur passé, le premier vivant dans le reniement le plus total, la seconde dans la culpabilité absolue ; Mia Wasikowska est splendide en jeune fille défigurée à cause d’un acte passé de pure folie et cherchant le pardon (elle confirme qu’elle est une honorable actrice après ses bons rôles dans Stoker et Only Lovers Left Alive…et prouve et au passage que sa passable performance dans Alice au Pays des Merveilles n’était qu’une erreur de parcours…en même temps on sait tous que Tim Burton est un piètre directeur d’acteurs !) ; Sarah Gadon marque à chacune de ses apparitions tant ces dernières amène un fort malaise ; Robert Pattinson, malgré son peu de présence, est bien en tant que petite lueur de bonheur dans la vie d’Agatha qui pourtant ne sera qu’un pauvre feu de paille ; une très jolie révélation en la personne d’Evan Bird qui nous interprète un jeune garçon bouffé par son statut de star (il y a du talent chez ce môme !) ; et un grand respect à Julianne Moore incroyable dans le rôle de cette actrice névrosée et hantée par le fantôme de sa mère qui lui a fait pourtant subir des horreurs par le passé : je ne serais vraiment pas étonné de la voir nominée à l’Oscar du meilleur second rôle féminin de cette année !! Voilà, je dis donc bravo et merci à Cronenberg pour m'avoir flanqué un nouveau coup de poing dans la tronche digne de ce nom et suis plus qu’impatient de voir son prochain bébé !
    Videorama
    Videorama

    23 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Le film bien rythmé et très bien joué (Julianne Moore en tête), mais qui laisse un peu sur la faim. Je m'attendais à un scénario plus compliqué et plus trash.
    margauxperso
    margauxperso

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Un bon Cronenberg, avec comme toile de fond le très fascinant Hollywood. L'histoire nous embarque et les acteurs transpercent l'écran. Le casting est tout simplement génial. Je conseille donc!
    ffred
    ffred

    1 727 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2014
    David Cronenberg + Julianne Moore = voilà l'un des films que j'attendais le plus cette année. J'avais adoré Cosmopolis (aussi présenté à Cannes en compétition officielle). Comme c'est souvent le cas avec une (trop) grande attente, je suis un peu déçu même si j'ai bien aimé le film. Je trouve que la mise en scène de Cronenberg s'est un peu ramollie. On reste tout de même dans du haut de gamme. Le scénario est, quant à lui...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Galerie de clichés entre vulgarité, sexe et luxure

    Il semble que les anecdotes soient souvent réelles. Il n’en demeure pas moins que je n’y ai trouvé ni histoire ni fil conducteur.

    Je ne retiendrai que Mia Wasikowska, dans la peau d’Agatha Weiss, cette jeune femme perdue, défigurée, bannie pour une erreur de jeunesse, que j’ai trouvée particulièrement attachante.
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