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    Maps To The Stars
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    438 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Il faudrait se demander si Maps to the Stars n'est pas, comme les meilleurs Cronenberg, une boîte à double fond. Tout le film semble se jouer, peut-être plus encore que les deux précédents, sur un registre indécidable: la satire est parfois très superficielle, ce dont témoignent les séances de coaching entre John Cusack et Julianne Moore, mais aussi les propositions de contrats mirobolants faites par les producteurs à Benjie (Evan Bird), enfant-roi, seule véritable star du film. "Avec tant de pognon, même Mère Thérésa aurait pété les plombs", dit l'un des producteurs, ce à quoi Benjie répond que "Mère Thérésa est morte". Il y a un très grand nombre de traits satiriques dans le film et tous sont très froids, pourtant, sous sa surface froide, le film révèle quelque chose de plus inquiétant, qui se manifeste à travers les fantômes qui hantent les personnages. Il y en a principalement deux et ils apparaissent sur des modes très différents: le fantôme d'Havana est celui de sa propre mère, c'est un fantôme souvent grotesque, un vrai fantôme de cinéma qui a vu Le Sixième sens de Shyamalan, sa fonction est moins de faire peur à Havana ("Tu te crois dans Le Sixième sens?" lance-t-elle en sortant d'une baignoire) que de lui pourrir la vie, de l'enfoncer dans ses névroses. Beaucoup plus inquiétant est le fantôme de jeune fille qui hante le jeune Benjie, son statut dans le film est assez énigmatique: qui est cette jeune fille à laquelle Benjie a rendu visite à l'hôpital? Une fan? Cette séquence de l'hôpital me semble très importante, moins par ce qu'elle veut dire (elle montre l'indifférence absolue de Benjie), qu'à cause d'un détail: on voit, à côté du lit d'hôpital, un gros coeur rose fluorescent sur lequel on peut lire "We love you". Comment expliquer ce "We love you"? Qui est capable d'aimer dans Maps to the Stars? Le fantôme de la jeune fille n'est peut-être que là que pour indiquer de cette absence d'amour que l'on remarque dans chaque relation: les parents et leurs enfants, la jeune star et sa fan, l'autre star et son assistante. Une seule relation, pourtant, échappe à cette règle, c'est celle qui lie peu à peu Benjie à sa soeur, Agatha. Ce personnage au visage brûlé, qui est aussi une revenante, rappelle beaucoup celui de Carl Fogarty (Ed Harris) dans A History of violence : comme lui, Agatha vient rappeler à la famille les crimes du passé. On comprend, dès lors, pourquoi elle revient à Los Angeles avec un scénario qu'elle qualifie de "mythologique". Cette mythologie est celle des grands films de Cronenberg: La Mouche était une réécriture moderne des Métamorphoses d'Ovide et History of violence se concluait comme une parabole biblique (le retour de la brebis galeuse?). Dans Maps to the Stars, le scénario mythologique écrit par Agatha a la rigueur d'une tragédie antique: les enfants doivent inéluctablement réparer le crime de leurs parents. Cette structure tragique s'éclaire peu à peu sous la surface glacée du film, et comme dans toute tragédie, elle se referme sur les personnages, elle les condamne. Mais Cronenberg a la délicatesse de filmer cette condamnation avec une très grande douceur: dans la dernière séquence, on entend les vers de Paul Eluard ("Liberté, j'écris ton nom") et on voit Agathe et Benjie s'endormir dans une très grande tranquillité, en rêvant de la liberté impossible et de l'amour absent. We love you.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Très bon film, bonne satire d'Hollywood, du culte de la célébrité, de l'amoralité contemporaine ambiante, du bal des egos de la société occidentale...Prix d'interprétation féminine à Cannes amplement mérité pour Julianne Moore, excellente en actrice "borderline", au bord de la crise de nerfs, imbue de sa personne, imbuvable, horrible, névrosée, psychotique et bourrée de calmants et d'alcool...Horrible mais si bon...Parfois on pense à "Sunset Boulevard", d'autres fois à "Mulholland Drive"...Très bon Cronenberg, à voir, c'est cathartique et jouissif.
    poire56
    poire56

    10 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2014
    J'ai adoré ce film franchement glauque mais superbe comme une tragédie grecque dans un Hollywood déprave et monstrueux. Acteurs au top, en particulier le jeune Benjie, adolescent-star cynique et déjà junkie. Le destin semble diriger toutes ces marionnettes avides de gloriole et de faux-semblants vers le précipice. On en sort bouche-bée et hagards... Encore un film magnifique et cauchemardesque, monsieur Cronenberg , bravo le maestro !
    ISAO12
    ISAO12

    47 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Oui les acteurs sont excellents mais cronenberg est fou , j'ai quitté la salle avec ma femme au bout de quinze minutes de son précédent film et cette fois ci je suis parti puis revenu à une autre séance et ...c'est affligeant de vulgarité .Rien ne nous est épargné alors s'il crache dans la soupe de ces faux semblants qu'il arrete de nous bassiner avec des débiles schizophrènes et qu'il filme la nature cela fera du bien à tous surtout au vampire !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mai 2014
    David Cronenberg nous livre en ce film un aperçu minime des dessous d'Hollywood. La folie des personnages frôle le caricaturale sans pour autant y tomber. Les images sont belles, quoi que glauque et assez choquantes, mais le ressenti y est, le jeu d'acteur est bon, l'écriture est parfaite, pourtant le scénario est resté sans réalisateur durant 8 années. Je comprend les gens déçu par ce film car l'image même du rêve Hollywoodien est inexistante. Ce film n'as rien d'un pseudo documentaire sur les dessous de la gloire et de la célébrité, il engage plutôt un dialogue vers la psychologie qui, je l'avoue, peut parraitre excentrique de part cette folie traumatisante des personnages. En bref un film polémique, qui plaira ou non, mais qui restera certainement un grand film de Cronenberg.
    SeB_from_Mars
    SeB_from_Mars

    12 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2014
    Une très belle vision assez noire d'Hollywood. Différente histoire que celle de David Lynch dans Mulholland Drive, mais on adhère très vite à la folie qui campe dans le cerveau des personnages.
    2fast
    2fast

    5 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2014
    Trop stéréotypé. La fin on la devine en cours de film, quand on en apprends plus sur la famille de Julianne MOORE. Après je ne nie pas qu'il y a une certaine esthétisme au film, une ambiance... malsaine.
    jean l.
    jean l.

    161 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Magnifique film de David CRONENBERG qui retrouve tout son talent, son humour et sa folie
    annereporter94
    annereporter94

    52 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mai 2014
    David Cronenberg dans toute sa splendeur ou dans tout ce que l'on peut détester chez lui: l'exagération! Et là, il n'y va pas avec le dos de la cuillère; pas un personnage qui ne soit "fêlé". Trop, c'est trop...
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2014
    je suis pourtant une grande fan de ce metteur en scène mais à quoi ça sert de faire ce genre de film à rien
    c'est glauque et tortueux à souhait et je n'ai toujours pas compris ou Monsieur Cronenberg voulait en venir et nous démontrer donc je ne m'étendrais pas sur le sujet pour dire que je suis déçue
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2014
    A part l'interprétation remarquée de Julianne Moore (Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2014), et encore, on peut se demander pourquoi au fond, "Maps to the stars" de David Cronenberg dérange quelque peu, tant par le sujet trash que l'ambiance sordide qu'il en ressort. Le réalisateur surfe sur la vague des débordements des stars américaines depuis plus d'une décennies : un triste constat qui n'apporte pas d'intérêt particulier d'autant plus que la réalisation ne sort pas de l'ordinaire...
    Léa H.
    Léa H.

    34 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Cronenberg s’ébroue dans un grand bain de cynisme et se livre à un jeu de massacre un peu facile. Certes, son portrait au vitriol de l’enclave endémique et dégénérescente hollywoodienne est plutôt truculent et il y a une jubilation de sale gosse à exposer les dérives narcissiques de l’usine à rêves (métaphore implacable de l’inceste d’une communauté repliée sur elle-même qui aboutit à la production de produits dégénérés – les blockbusters décérébrés). Mais le cinéaste peine à dépasser l’anecdotique (dépeindre Hollywood comme un bain de bactéries malignes n’est pas nouveau et d’autres l’ont fait de façon moins sommaire – Minnelli et Altman, par exemple), et la tragédie qu’il vient greffer à sa chronique sauvage (la fin de l’innocence : ce sont les enfants qui trinquent) n’est pas des plus subtiles (déterminisme familial et punition biblique). Quant à la métaphore sur le monde occidental, où règnent narcissisme morbide, matérialisme absolu et consanguinité des élites, elle est certes virulente mais un peu trop grossière et simpliste pour faire mouche. Restent les acteurs, tous excellents, le personnage émouvant de l’enfant-star brisé et quelques moments de comédie acerbe. Mais ça ne va guère plus loin – un peu limite pour un film de Cronenberg.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    252 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Deux ans après Cosmopolis, David Cronenberg revient sur la Croisette pour son nouveau film Maps To The Stars. A l'image de Paul Shradder avec The Canyons, le réalisateur vient à son tour pointer du doigt l'hypocrisie des relations dans le cinéma dans un drame familial regroupant toutes les facettes de sa filmographie.

    Après plusieurs années passées en hôpital psychiatrique, Agatha revient à Los Angeles où elle décroche un job d'assistante pour l'actrice Havana Segrand. Pour sa famille l'annonce de son retour est un véritable séisme, tous craignent de revoir celle qui avait failli tuer son frère dans l'incendie de leur villa. De son coté Havana Segrand tente l'impossible pour obtenir le rôle que tenait autrefois sa mère dans un remake du film qui avait fait sa gloire.

    Maps To The Stars et The Canyons partagent en fait plusieurs points communs. Outre le fait de parler tous les deux des travers d'Hollywood, les deux longs métrages ont eu aussi beaucoup de mal à trouver le financement nécessaire pour leur tournage. Une preuve supplémentaire qu'il ne suffit plus d'être un réalisateur réputé pour arriver à monter un film, il faut désormais être certain de sa rentabilité. Il aura fallu huit ans à David Cronenberg pour adapter le scénario de Bruce Wagner et réussir à le monter.

    Il y a deux têtes d'affiche dans Maps To The Stars, deux histoires parallèles qui se mélangent. Celle d'une actrice sur le déclin toujours à la recherche du rôle de sa vie et celle d'Agatha Weiss, typique gamine d'Hollywood massacrée par une éducation laxiste qui l'a transformé en une menace pour ses proches. David Cronenberg utilise ces deux personnages pour souligner la déchéance d'Hollywood qui ne mise plus que sur le politiquement correct et met aux placards les acteurs qui vieillissent.

    Très bavard, Maps To The Stars ressemble beaucoup aux livres de Bret Easton Ellis : Argent, drogues, sexe et conflits familiaux sont des thèmes récurrents d'une majorité de ces livres. De même que le "name dropping" permanent qui mélange ici acteurs réels comme Carrie Fisher dans son propre rôle et acteurs imaginés. Le film est aussi du 100% Cronenberg même ce n'est pas lui qu'il l'a écrit. On y retrouve des scènes choquantes par leur violence, sulfureuse par certains points et flirtant avec le fantastique avec l'apparition de fantômes, symbole des démons intérieurs des personnages.

    David Cronenberg ne ménage pas ses acteurs dans ce nouveau long métrage ; Julianne Moore n'est vraiment pas mise en valeur pour jouer l'actrice vieillissante. L'actrice s'y montre entière, jouant avec son image et n'hésite pas à se dévoiler entièrement. La jeune Mia Wasikowska joue Agatha, la jeune pyromane en partie défigurée. John Cusak sorte de gourou pour actrices s'est sacrement amoché à coup de botox qui fige toute expression sur son visage.

    Le réalisateur remet Robert Pattinson à nouveau dans une limousine mais cette fois ci au volant dans le rôle d'un apprenti acteur. Autre transfuge de Cosmopolis, Sarah Gadon joue le fantôme de la mère du personnage joué par Julianne Moore. Un rôle d'actrice au sommet de la gloire proche de celui qu'elle tenait dans AntiViral du fiston Cronenberg. Le jeune Evan Bird qui joue le frère d'Agatha est une véritable révélation, très bon dans son rôle d'enfant pourri parfaitement détestable.

    Maps To The Stars est un film vraiment surprenant. Parfois un peu long et bavard, il surprend régulièrement par des scènes chocs qui suscitent un intêrèt permanent. Un sans faute dans la direction d'acteurs dont la plupart joue des personnages souvent antipathiques mais aussi intrigants qui soulignent la richesse de cette histoire. Les fans de David Cronenberg seront certainement comblés.
    gvnm73
    gvnm73

    7 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2014
    Maps to the stars - ON Y VA
    Cronenberg aime les collisions, les rencontres qui bouleversent les âmes et les corps. Ici, il enferme ses personnages, dont la réussite apparente et fragile ne parvient pas à les faire triompher des secrets qui pourrissent leurs existence, dans un huitclos dévastateur pour forcer l'explosion qui les emportera au terme d'une tragédie sadique qui n'épargne rien au spectateur. Sous le soleil hypocrite et malsain d'Hollywood, une actrice vieillissante, admirablement interprétée par Julliane Moore, un jeune acteur prodige qui porte sur ses trop étroites épaules les crimes et ambitions de ses parents et une mystérieuse jeune fille de retour à LA dont le passé tragique se lit sur les marques gravées par le feu sur son visage cristallin, vont se rencontrer, se retrouver et se séparer avec une violence inhumaine.
    Un film percutant sur l'incapacité hommes à surmonter leurs blessures, à vivre libre de leur propres déchirures. Cannes a cette fois su reconnaître le talent unique de Julliane Moore en lui remettant hier le prix de la meilleure actrice, filez vite au cinéma découvrir par vous même comment elle mérite cette récompense historique.
    Blog Be French
    Blog Be French

    41 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Le nouveau Cronenberg marque un léger coup d’arrêt dans la série de films géniaux qu’il faisait jusqu’à aujourd’hui. La réalisation est toujours intéressante, les acteurs sont extrêmement bien dirigés et l’idée de base est super, mais ce film semble ne mener nulle part. Maps of the Stars se mord la queue au niveau de la thématique et nous présente une histoire à la fois banale et peu raffinée. Dommage, on s’attendait quand même à mieux de la part de Monsieur Cronenberg…

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