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lhomme-grenouille
3 355 abonnés
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1,0
Publiée le 8 juin 2014
Aïe aïe aïe aïe aïe... David... Qu’es-tu devenu ?... Après deux films que j’ai trouvés imbuvables, j’ai nommé “Dangerous Method” et “Cosmopolis”, ce “Maps to the stars” vient de m’asséner le coup de grâce. Cronenberg, le maître de la chair, est corporellement mort : son mojo s’est évaporé ; son vit s’est asséché ; ne reste qu’un esprit solitaire dans un corps inanimé. Ce film est long, bavard, sec, creux... Au départ je me suis dit que ma réaction épidermique à ce film venait du fait que j’avais en tête le fait que ce soit le roi David qui était aux commandes, mais non. Une réalité qui m’a vite rattrapé m’a convaincu que le problème venait d’ailleurs. Au bout d’un quart d’heure je regardais déjà ma montre ; mon regard fuyait l’écran à la recherche de quelque-chose d’intéressant à voir dans la salle. Mon vrai ennemi durant ce film, ce fut avant tout l’ennui. Des plans fixes. Un silence cru. Des dialogues monocordes. De la parole pour de la simple parole, pour entendre des mots. Aucune subtilité : les personnages disent ce qu’ils sont et ce qu’ils pensent, sans aucune ambigüité, sans aucune initiative laissée au spectateur. Mais surtout, le pire, c’est qu’on n’a presque aucune dynamique dans ce film. Alors certes, il y a une petite révélation au milieu du film qui vient quelque peu raviver l’intérêt, mais au-delà de ça, on reste dans une démarche désespérément statique. « Ah qu’il est absurde ce monde d’Hollywood ! Ah qu’il est vain ! » semble vouloir nous dire David... Malheureusement, c’est ce que je pense aussi de ce film. Il n’y a pas grand-chose derrière cette « carte vers les étoiles ». Juste un léger sentiment qui a inspiré quelques plans parfois léchés, une légère atmosphère qui parfois interpelle, mais aucune idée, aucune ENVIE, pour apporter l’énergie et la richesse nécessaire à une œuvre de cinéma qui à la prétention de vouloir capter notre attention pendant près de deux heures... Un peu navrant...
Je n'ai pas compris grand chose à ce film. Le scénario est trop alambiqué et psychologique pour moi. L'intrigue prend également trop de temps à se mettre en place. Dommage car les acteurs sont très bons.
Bon c'est plutôt bien joué et réalisé mais mon intérêt pour ce film s’arrête là... Voir une bande de névrosés faire n'importe quoi toute la durée du film ne m'a pas intéressé plus que ça...
Ca la résurrection de Cronenberg ? On se moque de qui ? C'est encore un sommet d'ennui sans véritable dramaturgie. Pire, Cronenberg ne fait plus rien d'intéressant avec sa caméra, plus rien ne fascine, il emmène dans sa déroute Peter Suschitsky, son chef op autrefois inspiré ainsi que Howard Shore. Tout est vide, fade, ennuyeux, tape à l'oeil. Sans aucun intérêt. Cronenberg est mort. Depuis faut s'y résoudre.
Attention , je me suis faite avoir :film malsain .les quelques scènes humour noir sur le monde bling bling et le désir vain de gloire auraient pu être géniales , s'il n'y avait en fond un scénario symboliste à deux balles, qui mélange tout ," la liberté" d'Eluard ,l'inceste . Le tout= indigeste et pervers .On souffre. FUYEZ
Si vous aimez les films déjantés, celui là va vous plaire! Et oui, le sujet implique un traitement spécial, de choc : la plongée dans le monde d'Hollywood et le focus sur ses stars de cinéma. Il fallait bien un David Cronenberg pour traiter du sujet et apporter une approche crue sans tabou. Le résultat : on rit beaucoup au second degré sur ses personnages extrêmes et on salue le talent de Julianne Moore qui nous sert un personnage réaliste et cruelle.
Enfin un grand Cronenberg ! Celui que je croyais perdu depuis "Existenz", tant les films de la décennies 2000 m'avaient déçu, de "Spider" au terrible "A Dangerous Method", d'où ne surnage que les deux premiers tiers de "A History of Violence" pour leur perfection formelle. Déçu au point d'avoir boudé - peut-être à tort, je vais me rattraper - "Cosmopolis" en 2012. "Maps to the Stars" est d'abord un film euphorisant, bien qu'il soit d'une noirceur de pétrole. Cronenberg prend un plaisir communicatif à dépeindre, avec une sauvagerie salvatrice, les arrières cours d'Hollywood, à travers les turpitudes d'une galerie de personnages hyper-narcissiques et dépressifs, obsédés par la réussite, le succès et l'argent, incapables de trouver le moindre équilibre ou de ressentir de la compassion, gangrénés d'hypocrisie. Le film postule une consanguinité fatale pour expliquer le degré de pourrissement atteint par l'industrie du cinéma. Incarné par une troupe d'acteurs excellents, parmi lesquels domine la justement récompensée Julianne Moore, "Maps to the Stars" est aussi une belle démonstration de la virtuosité de son réalisateur. Tout est parfait dans le film, de l'image aux décors, du montage aux costumes, sur une impeccable construction scénaristique, nimbé dans la musique du fidèle Howard Shore. Un régal cinématographique.
Un nouveau très bon film du réalisateur ! Malgré un début assez long on rentre totalement dans le film. Julianne Moore est simplement extraordinaire ! On se retrouve plongé à Hollywood autour de l'inceste,drogue.. A voir !
Dans la famille Weiss, on demande le père, un célèbre psychanalyste dont l'une des patientes est une actrice hantée par le fantôme de sa génitrice; la mère, qui semble cacher un secret ; le fils, enfant star tout juste sorti d'une cure de désintox' ; et, enfin, la soeur, criminelle pyromane qui s'est entichée d'un conducteur de limousine aspirant scénariste.... Littéralement hypnotique et envoûtant, c'est un voyage étrange puisant dans les méandres psychologiques... David Cronenberg vise juste dans cette réalité terrifiante et finalement sans issue (malheureusement pour beaucoup en tous cas). De plus, cette peinture crue est remarquablement interprétée (en particulier Julianne Moore qui est assez brillante et percutante). Donc ma conclusion : très bon cru du maître Cronenberg.
Haut le coeur au pays des étoiles Portrait du tout Hollywood où violence et bassesse ont les traits délicieux de "beautiful people". Un gosse de 13 ans peut être une ordure puisqu'il est "bankable". Un monde de "merde (littéralement dans le film) en bas de soie" ornés de paillettes dans des maisons décorés pour être photographiés dans des magazines de luxe. Comme dans "Théorème" l'étrangère fait exploser le système, comment ? Pourquoi ? Courrez-voir, on dirait un autoportrait collectif, un miroir ? Penda Film vu mercredi 28 mai au Max Linder, Paris, à la séance de 19h50
Un très bon film dans la lignée de mulholand drive et de lost highway de david lynch , boulevard du crepuscule ...oscillant entre fantasme et réalité , rêve et cauchemar . Servi par d'excellent acteurs ,graphique , un film à voir
Il s'agit, pour moi, du meilleur Cronenberg depuis l'excellent "A history of violence (2005). Tous les ingrédients sont là : inceste, superficialité, violences, drogues, meurtres ! tout y est et tout est incroyablement bien orchestré ! On retrouve un John Cusack d'un bon niveau, une Julian Moore exceptionnelle et un rendu qui laisse entrevoir les délires psychotiques et les dérives d'un système hollywoodien dont on raffole pourtant étrangement !
Cronenberg a t'il décidé d'adopter un virage plus destroy et à la critique acerbe et assasine sur quelques uns des travers de la société actuelle ?? Oui sans aucun doute. Autant Cosmopolis était un objet cinématographique rare, inclassable aussi bien en mal que en bien. Là Maps to the Stars, forme de peinture acide de l'envers du décor de l'usine à rêve du cinéma américain avec toute cette galeries de personnages névrosés, tordus, malades, est proprement fascinante. Insérer tout ce schmilblick du star system sur fond de poésie de Paul Eluard est particulièrement bien trouvé.
Julianne Moore y est monumentale et son prix d'interprétation qui lui fait rentrer dans la légende du cinéma en réalisant un grand chelem (Cannes, Berlin, Venise) n'est que pas un scandale. Bien que et soit dit en passant, à titre personnel la composition naturaliste d'une Marion Cotillard dans 2 jours, 1 nuit m'a fait plus bander dans mon siège que celle schizo-scato de la grande Julianne.