Derniers Avis : Maps To The Stars - Page 11

Un film étrange, froid et presque antipathique, dans lequel on rentre assez difficilement. Cela vient-il du fait que Cronenberg isole constamment ses personnages dans le cadre ? En tout cas le trouble demeure longtemps après la vision, preuve que "Maps To The Stars" marque les esprits.

ce film est génial les acteurs sont merveilleux julianne moore est sublime en hystérique extravertie , mia wasikowska est exellente en folle elle est même par moment touchante evan bird est la révelétion il joue parfaitement le jeune ado star insupportable tête à claque qui a la grosse tête . Les autres acteurs john cusack , robert pattison sont aussi très bien même si je trouve que robert pattinson sert un peu a rien c'est une satire féroce sur l'industrie du cinéma , c'est dérangeant , malsain mais hyper jubilatoire est jouissif l'histoire commence doucement mais se construit petit à petit c'est prenant jusqu'à la fin . En bref le meilleur film de cronenberg depuis ses dernières années .

Hollywood ce n’est pas que le strass et les paillettes, non ici c’est plutôt cures de désintoxications associées à des relations familiales plus qu’ambigües avec une bonne dose de cynisme. Si Juliane Moore se montre savoureuse en actrice névrosée et sans scrupules, on est aussi séduit par le jeune Evan Bird qui fait preuve d’une maturité étonnante. Malheureusement, au-delà de ces performances Maps to the stars n’a rien de très attractif puisqu’on tombe rapidement dans une espèce de léthargie dont on ne sortira jamais. Une fois encore David Cronenberg nous déstabilise mais dans le cas présent ce n’est pas vraiment de manière positive.

une histoire vraiment intéressante et surprenante très bien joué malgré cela j ai eu du mal à accrocher sur l ensemble sans savoir vraiment pourquoi

Cronenberg, réalisateur septuagénaire mondialement connu pour La Mouche, au milieu des années 80, a connu plusieurs phases dans sa carrière. La précédente, au milieu des années 2000, s'articulait autour de la mafia et était très réussie, avec deux films très différents ; A History of Violence, qui est à mon avis le meilleur film de Cronenberg, et Les Promesses de l'Ombre. Maps To The Stars vient en complément de Cosmopolis, et A Dangerous Method pourrait même s'ajouter à ce petit groupe comme étant la base d'une série de films autour de l'articulation entre folie et inventivité de l'être humain, qui est autant capable d'intelligence que de perversité pour arriver à ses fins ou simplement pour exister. Ce dernier film nous montre les affres du monde hollywoodien, avec beaucoup d'humour noir, pour faire avaler ce manque criant d'humanisme et cette hypocrisie omniprésente. Julian Moore rend la monnaie de sa pièce à Cate Blanchett avec son rôle de femme dérangée et prête à tout pour retrouver la gloire, comme c'était un peu le cas dans Blue Jasmine pour la vie privée du personnage principal. C'est dès leur plus tendre enfance que les stars hollywoodiennes sont mêlées aux vices qui polluent le milieu. Le salut, selon le cinéaste canadien, semble impossible, à moins d'utiliser la technique de la terre brulée. Cette vision sombre de l'industrie du cinéma et de l'Homme en général est intéressante, mais la difficulté qu'éprouve le spectateur à ressentir une quelconque empathie pour les personnages rend le film quelque peut hermétique et lui nuit. Et puis, pour des questions de rythme et de force, le film gagnerait à être plus court.

Bof bof bof... Je n'ai pas accroché. Même si c'est bien joué, cette histoire capilotractée et complexe n'a pas su éveiller mon attention. Pourtant c'est plutôt bien joué.

Interdit aux moins de 12 ans
Sélection officielle au festival de Cannes
Prix d'interprétation féminine pour Julianne Moore

David Cronenberg est un maudit de Cannes, en témoigne tous ces films littéralement oublié à chaque palmarès, le pire selon moi est l'oubli de "A history of violence", véritable claque.

Vous vous souvenez mardi soir quand je disais que je sentais une injustice pour ce prix d'interprétation entre Julianne Moore et Marion Cotillard, et ben j'avais tort... Et oui, Julianne Moore mérite bien son prix, à ma grande surprise pourtant. Elle joue le rôle d'une actrice démodée, oubliée pour les premiers rôles des grands films Hollywoodien, dont la mère fut une actrice ayant gagné un golden globe, le film a droit à un remake et le personnage de Julianne Moore voulant absolument jouer le rôle de sa mère pour se relancer. Cependant, celle ci étant morte dans un incendie, hante encore l'actrice. Une prestation remarquable pour une Julianne Moore trash, jamais vulgaire, une prestation supérieure mais comparable dans le style à celle de Kristin Scott Thomas dans "Only God Forgives". Elle se transcende, limite donne son âme et joue à contre emploi de ses précédents rôle, une femme schizophréne au bord de la rupture.

Le reste du casting est tout aussi bluffant, John Cusack, en auteur à succes et coach de stars, Mia Wasikowska en jeune fille adulte pyromane, avec des marques de brulures sur la moitié du corps, un Robert Pattinson (qui a vraiment bien fait de casser son image de Twillight en allant chez Cronenberg, vraiment le meilleur des choix, en attendant avec impatience "the rover" avec Guy Pearce) en chauffeur de limousine pour célébrité et accessoirement acteur et scénariste.

Le film en lui même est tout aussi bon. Un Cronenberg tout craché, le même style visuel trash que d'habitude. Une mise en scène sublime, pour une critique acerbe du monde d'Hollywood. Un scénario correct quoique parfois tiré par les cheveux et à la limite de l'inceste (un enfant star de 13 ans est en remise cure de désintoxication de drogues, a des visions et étrangle presque un enfant !!), pour un film qui pourra en déranger certain. Mais pas de quoi s'affoler pour cela. On est assez loin des meilleurs Cronenberg mais on est quand même bien au dessus du tout juste acceptable "Cosmopolis" .

En bref, un bon Cronenberg, une bonne critique acerbe des dessous d'Hollywood, à réserver à un public averti pourtant mais les fans du réalisateur seront ravis

Tourné comme un puzzle où petit a petit toutes les pièces réunies finissent par faire découvrir un terrifiant tableau de névroses, d'inceste, de jalousie et de folie. Avec pour pièce maîtresse l'époustouflante Julianne Moore qui incarne une actrice sur le déclin prête à tout pour jouer le rôle qu'elle décide être celui de sa vie.
David Cronenberg ne se contente pas de nous faire pénétrer dans les abîmes de l'âme humaine et de ses perversités, il réussit également à nous captiver par la beauté des plans que nous offre sa caméra.
Il filme et dirige de talentueux acteurs que sont John Cusack, Mia Wasikowska, Olivia Williams, Evan Bird, Julianne Moore et Robert Pattinson. On sort de cette projection, perturbé, mal à l'aise mais comblé par tant de talent de réalisation et d'interprétation.
Film tout aussi étrange, perturbant et passionnant que peut-être l'être humain.

C'est le genre de film bien où la fin fait retomber la moyenne, comme Gatsby le magnifique à la fin on se dit QUOI TOUT CA POUR CA !

Cronenberg, Lynch, Kelly (Richard) même combat. A trop vouloir en faire il arrive de se casser les dents et ce Maps to the stars en est l'exemple typique. Trop de haine, de violence et de venin qui se délivrent sans aucune pudeur pour dénoncer l'envers du décor. L'enfer c'est un monde sans drogues. Mais cela peut tout aussi bien être le fantasme de celui qui ne fait que cracher sans faire de distinctions. C'est un peu ce qu'on ressent devant ce film qui charge autant qu'il peut l'industrie cinématographique d'Hollywood faite d'égo, de faux semblants, de jalousies, de marché aux enfants et de prostitution intellectuelle. Le bas blesse quand Cronenberg tente d'insuffler a son récit une profondeur mythologique introduite par un secret incestueux qui voudrait faire le lien entre sa chorale de monstres mais qui finalement ne fait que rendre le film moins lisible et d'autant plus confus sur ses intentions. C'est dommage car les acteurs sont plutôt bons (surtout Julianne Moore et John Cusack qui font vraiment flipper) que la mise en scène est bien évidement nickel et que le propos de la marchandisation du corps et de l'esprit reste passionnant (a Hollywood comme ailleurs) Maps to the stars échoue pourtant la ou Mulholland Drive est un chef d’œuvre , la ou Donnie Darko est un chef d’œuvre , il échoue car sa profondeur et sa poésie sont aussi factices que le système et la folie qu'il dénonce. C'est forcément dommage.

Très déçue, puisque j'ai bcp aime les précédents films du réalisateur. scénario incapable de justifier certaines attitudes, situations trop évidentes... On ne sait pas ce qu'il voulait nous raconter. Pour moi, trop film série B. Dommage, car Julianne Moore est très forte... Mais pas assez pour compenser !

Ce film a l'air d'être incomplet. Après, ce n'est pas non plus une horreur : il y a pas mal de trucs à sauver. L'interprétation des acteurs est excellente, en particulier Julianne Moore en actrice névrosée, Evan Bird en star tête à claque et Mia Wasikowska en fille perturbante. La mise en scène est inspirante grâce à quelques trouvailles qui rend l'ambiance assez cauchemardesque, ce qui est fidèle à Cronenberg. Et il y a quelques idées intéressantes comme la thématique de l'inceste assez bien venue qui donne au film un aspect de tragédie greco-romaine et renforce la critique acide sur le système hollywoodien et ses déceptions en y apportant un côté consanguin. Mais malgré tout, le film reste assez incomplet. Le message du film étant qu'Hollywood est corrompu par des gens mal intentionnés, le problème est que tout le monde sait ça à l'avance et il y a finalement assez peu de choses nouvelles à raconter. Du coup, Cronenberg se contente d'apporter sa propre vision d'une manière facile, évidente et épidermique, rendant le message superficiel et anecdotique. Un truc symptomatique du problème est l'apparition de fantômes aux yeux de Julianne Moore et Evan Bird. Rajouter du surnaturel à l'intrigue pour faire remonter le refoulé des personnages est intéressant, sauf que l'idée est trop facile et gratuit pour que ça a un réel impact. Et c'est frustrant de voir un film qui est rempli de bonnes intentions mais qui ne va pas au bout de ses idées. On attendait mieux d'un grand réalisateur. Encore une fois, le film n'est pas si mauvais et reste un bon Cronenberg. Mais pour une meilleure critique sur le système hollywoodien, je vous recommande plutôt l'excellent "Muholland Drive" de David Lynch.

Sympa. Les deux dernières œuvres de Cronenberg ne m'avait pas accrochées que ce soit "A Dangerous Method" ou encore l'interminable "Cosmopolis". "Map to the Stars" semblait être un sujet plus en accord avec ses précédents films. Ce nouveau film de Cronenberg dissèque Hollywood , et son envers du décors abjecte, s'appuyant sur la transformation psychologique de ses protagonistes. Protagonistes qui sont noyées dans le système putride qu'impose Hollywood à ses "stars" et rêveurs de l'American Dream de ce fameux spectacle poudre aux yeux. Le film se découpe en 3 segments liés les uns aux autres : une star has-been névrosée (Julianne Moore) , un enfant star à claquer (Evan Bird) et enfin une mystérieuse brulée un peu bizarre.

Le segment de Julianne Moore représente un peu le passé et le présent Hollywoodien : une actrice ayant connue ses heures de gloire se trouve aujourd'hui has-been. Celle-ci se heurte donc à l'Hollywood actuel qui préfère la jeunesse à la vieillesse. Le personnage de Moore est fascinant et déstabilisant (impossible de ne pas penser à "Boulevard du Crépuscule"), la désillusion la rend complétement folle au point de se se détruire moralement et physiquement.

Le segment de Evan Bird représente l'Hollywood futur avec cet enfant star ayant pris la grosse tête. Contrairement à Moore , cet enfant semble déjà névrosé en début de carrière. Celui-ci est en perte de repères , n'ayant aucun sens de responsabilité , d'intégrité , de respect...bref la célébrité à pris le pas sur son éducation et son humilité. Il est dans une famille cachant un lourd secret et vivant dans le microcosme Hollywoodien , la mère étant son agent et son père (John Cusack) un célèbre écrivain/coach.

Enfin le troisième personnage incarné par la définitivement éclectique Mia Wasikowska , incarne le rêve hollywoodien de beaucoup de personnes : la célébrité , la richesse, l'ambition... Celle-ci est le personnage mystérieux interagissant avec les deux personnages pré-cités ainsi qu'avec un Robert Pattinson physiquement tout droit sorti de "Cosmopolis" (mais un peu inutile).

La transformation mentale et le traumatisme sont donc les thèmes centraux de ce film intéressant mais néanmoins pas dénué de défauts. En effet le film n'échappe pas aux passages à vide et aux coup de mou (les scènes de Pattinson en tête) pouvant perdre les spectateurs les moins familier avec l'univers de Cronenberg. Le long-métrage baigne dans une sorte d'ambiance glaçante et poisseuse mais n'évite pas le too-much , le grotesque et le raté : la scène du corps calciné en est la parfait exemple.
Enfin il est dommage que l'image soit aussi clinique , c'est peut-être voulu mais venant d'un tel réalisateur on s'attend à une image un peu plus stylisée. Néanmoins dans sa globalité cela reste un film de bonne facture , qui écorche bien Hollywood et ses stars avec des scènes parfois bien percutantes et ses acteurs pour la plupart très talentueux (Moore en tête).

Comme toujours lorsqu'il s'agit de Cronenberg, il faut s'attendre à tout et (en général) à du bon. Même si Cronenberg a déjà été plus inspiré, on retrouve ici des thèmes auxquels il est attaché depuis déjà une décennie : les rapports entre les êtres humains, la solitude qui les enveloppe. Ici il dépeint avec férocité, même s'il ne semble pas enclin à l'admettre, l'univers de Hollywood et l'impitoyable superficialité qui y règne, au travers du destin d'une famille de célébrités. Unis dans la douleur, ils tentent d'enterrer les mauvais souvenirs pour continuer à exister et ne pas se faire écraser par le "star-system", quitte à nier certains faits ou réalités, aberrants. Et lorsque la réalité les rattrape, ils déraillent complètement spoiler: (les frère-soeur Weiss évidemment)
. Le film est assez inégal et manque occasionnellement de rythme. Si bien que selon les moments on peut être soit hypnotisé par la beauté d'une scène soit être ennuyé par sa longueur. Côté casting, tout le monde s'en sort très bien, sauf Julianne Moore qui a livré une prestation un peu trop...théâtrale à mon goût. La palme revient au jeune Evan Bird, dont le personnage grossier, arrogant, jaloux, cynique et blasé incarne à lui seul l'esprit le monde du showbiz. Sur l'ensemble Cronenberg est en phase avec son sujet, mais il manque quelque chose pour faire de ce film un bon film. Dans ce monde, il faut "manger ou être mangé"...

C'est du lourd à l'américaine au coeur d'une remise en cause familiale et sociale dont ils ont le secret et;;;l'habitude Si vous acceptez ces outrances vous passerez un bon moment car le casting est brillant et les situations bien "retricotées " sur une trame désormais classique de secrets si lourds ...à dévoiler spoiler: porteurs non de résilience mais de destruction