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vidalger
325 abonnés
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4,0
Publiée le 10 août 2014
Maps To the Stars apparaît comme un des meilleurs Cronemberg dans la prolifique carrière de ce réalisateur talentueux. DC sait se renouveler et tourner sur des scénarios très éloignés les uns des autres et avec de nouveaux acteurs dont il met en valeur le talent. Julianne Moore, en star hollywoodienne réunissant tous les clichés que l'on imagine, illumine ce film en un véritable exercice de style, passant de l'hystérie à la tendresse, de la joie à l'épouvante avec une expressivité jamais prise en défaut et récompensée à Cannes, à juste titre. L'humour du réalisateur fait passer les scènes les plus gore, même si parfois on a l'impression d'avoir déjà vu ailleurs un assassinat à l'aide d'une statuette des Oscars. Ce qui empêche de parler de chef d'œuvre à propos de ce film, est ce salmigondis d'incestes, métaphore selon DC du monde du cinéma, certes, mais plutôt lourdingue à force de répétitions et de flash backs oniriques. Quelques scènes d'anthologie à ne pas manquer, les discussions des stars enfants ou les amours saphiques de l'héroïne entre autres.
J'ai trouvé que ce film mérite vraiment d'être vu, que ce soit au cinéma ou à la Tv mais l'intrigue et le jeu des acteurs ont quelque chose de mystique du début à la fin. Et j'ai trouvé cette bizarrerie et l'intrigue très intéressantes.
Bien joué bien filmé mais décidément je n'accroche pas à David Cronenberg. Je me suis ennuyée devant ces personnages en quête d'un je ne sais quoi. Leurs vie ne donne vraiment pas envie........... névrose, jalousie et mesquinerie sont de mise.
Cronenberg revient en forme. Après un Cosmopolis intéressant mais difficile d'accès il retourne ici à la source : Hollywood. Critique sévère d'un monde manipulé par l'argent et la starisation. L'histoire se base sur le personnage de l'actrice vieillissante joué à merveille par Juliane Moore et celui d'une jeune fille brûlée jouée par la petite Mia Wasikowska, actrice qui monte qui monte. Film cynique et froid, sur une histoire sordide et un Hollywood dépeint comme un monde cruel et sans pitié. Bonne surprise.
Bon film au global. Malgré des passages assez faible, on reste malgré intéressé par ce film réunissant de très bon acteurs dont la "palmée" Julianne Moore. C'est univers du décor d'Hollywood vaut le coup d'œil.
David Cronenberg a l'art de mettre en scène dans son style propre, la face sombre de l'humanité. Il nous distille lentement mais de manière savamment mesurée, l'illusion du pouvoir et l'égotisme, avec comme résultat une belle démonstration de bêtise et de souffrance. Viennent se greffer le lourd héritage familiale et la difficulté à s'en extirper, si ce n'est à ne pas l’amplifier. Les acteurs et leur direction ont cette patte Cronenberg typique et d'à propos. J'ai beaucoup aimé.
Un film renversant, rageur, poignant, drôlissime et à fleur de peau qui marque et prend souvent aux tripes. Cronenberg se place dans la droite lignée de Wilder et son Sunset Boulevard ou Aldrich et son Baby Jane, en frappant à cran coup de statuettes dans la gueule un Hollywood rongé par le pognon et les égos. La galerie de personnages est très intéressantes : malgré leurs travers détestables, tous font finalement preuve de sensibilité et ont un côté bouleversant, une fêlure qui fend le cœur et les rend attachants. Le scénario est mis en scène avec brio, en rythme, sans temps mort et avec une grande virtuosité. La photo est superbe et le filmage d'une grande élégance. On retrouve donc un Cronenberg au top niveau, esthète du cinéma mais tripier de la nature humaine, le tout enrobé de dialogues ciselés et de situations hilarantes ou dramatiques qui ne se prennent jamais au sérieux. Pour couronner le tout, le casting est au niveau, avec notamment une Julianne Moore époustouflante et une Mia Wasikowska envoutante.
Un Chef d'oeuvre du genre qui parle de l'époque et de la fabrique à rêves d'Hollywood avec un joyeux cynisme. C'est truculent. Les lumières, les acteurs : une belle leçon de cinéma.
Une caricature du monde d'Hollywood, Cronenberg pousse dans la vulgarité et le narcissisme. Julianne Moore dans un rôle vulgaire et envieuse en choquera plus d'un.
Maps to the Stars fascine, séduit et met mal à l'aise, jusque après la séance. Il encourage à un deuxième visionnage, pour pénétrer plus finement dans les secrets et les mensonges hollywoodiens. Avec maestria, Cronenberg peint un star-system débauché, usé, mourant, voué aux flammes pour ne jamais renaître de ses cendres.
Pour une analyse détaillée, rendez-vous sur Marla's Movies:
Un scénario très bizarre. Ce n'est pas un navet, mais ce n'est pas un chef d oeuvre non plus. J Moore a vraiment mérité la '' palme d'or '' pour son jeu extraordinaire et sa beauté. Mia est également magistrale, mais pas le scénario
Quand David Cronnenberg "incendie" Hollywood. Le grand réalisateur nous montre la face cachée et controversée des stars américaines. A travers la vie de stars fictives , il nous démontre jusqu'à tel point ce monde rempli de strass et de paillettes peut être impitoyable et destructeur .
Le nouveau film de D Cronenberg est d'une noirceur rare et dépeint avec cynisme les dessous de la cité des rêves qu'est Hollywood . Cru , comme sait filmé Cronenberg, la dépravation, la cupidité et l'artifice . Des comédiens tous excellents J Moore dans le rôle d'Havana,M Wasikowska (Agatha). La très bonne prestation du jeune E Bird dans le rôle de Benje et même R Patisson qui après ses frasques de vampires (Twilight) s'en tire plus tôt bien dans le rôle du séduisant Jérôme . Pour autant , le manque d'une véritable histoire, comme la façon de vouloir nous montrer Hollywood comme un simple artifice, D Cronenberg nous livre un film sans passion, bien filmé certes et bien joué mais vide et plat . Jusqu'à la scène finale ou aucune tension aucune passion n'est révélée . Dommage !