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    Maps To The Stars
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    3,1
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    438 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Maps to the stars est un film bien étrange de Cronenberg, qui, dans une fluidité narrative incroyable, met en scène les rapports incestueux du tout Hollywood. Cronenberg tente de nous convaincre qu’Hollywood vend du rêve à tous, via une image parfaite (le design de maisons, la beauté artificielle des actrices, etc…), mais que ce tout est gangrené par l’inceste qui symbolise le monde clos d’Hollywood. Relation incestueuse entre mère et fille pour le personnage (superbe) de Julianne Moore, entre frère et sœur pour le psycho-sophrologue (John Cusak) et son épouse, et une omniprésence du suicide pour tous, pour échapper à une vie vide de sens dans des maisons vides de personnalités. Maps to the stars est un film acide et brut, une critique amère d’un monde clos gangrené par la dépression, les coucheries, l’addiction sous toutes ses formes, et par la mort. Un monde inhospitalier voire hostile, de faux semblant qui mènent droit à l’inexistence puisqu’à la mort. Bref, un beau film qui donne à réfléchir sans pour autant être le sommet de la carrière de Cronenberg.
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    28 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Décidement je comprends rien moi. Je trouve souvent que les spectateurs sont plus indulgents que la presse, mais finalement, ça marche que pour les films d'actions, les nanards ou les films cultes. Quand je vois Cosmopolis, qui n'est pas le Chef d'oeuvre de Cronenberg, on est d'accord, mais qui a quand même ses qualités, noté 1.8, et Maps to the stars, ou la représentation parfaite du délire et du rêve hollywoodien qui part en cacahuètes ! Si on comprends pas le film évidémment qu'on va pas accrocher. Un film hyper crue dans ce qu'il dit, ce qu'il montre, ce qu'il fait comprendre. Une histoire d'enfant acteur drogué à 13 ans, des histoires d'incestes, des scènes gores, des scènes de culs. Oui si on aime pas le cinéma on aime pas ca. Donc on aime pas Lynch (RIP mulholland Drive noté 3.8 par les spectateurs). Le film est court, il est fort : dans ses plans, ses dialogues, son scénario, ses acteurs.. une parfaite représentation de la pute qui vit dans l'ombre de sa mere et qui arrive plus a décrocher un seul role, du gamin drogué qui sent qu'il se fait voler la vedette par un autre gamin. La musique, le jeu des couleurs, les mouvements de caméras sont géniaux. Encore une réussite pour Cronenberg et comme dirait David : "Hollywood fait rêver et Hollywood tue"
    benzinemag.net
    benzinemag.net

    31 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    Bienvenue dans un univers où le cynisme, l’absence de morale et la vulgarité régnèrent en maitre. Bienvenue chez les drogués de l’égo et chez les gros consommateurs d’anxiolytiques.
    Si les personnages et leur vie de pauvres milliardaires ne suscitent pas vraiment l’empathie, le plaisir ressenti au visionnage de ce film tient plus dans le tableau acide que dresse Cronenberg de cet Hollywood fantasmé mais sans doute très réaliste par certains aspects, dans ce côté tragédie grecque qui se construit au fil des minutes et qui semble ne pouvoir se finir qu’en jeu de massacre.
    Avec une mise en scène sans effet, qui s’appuie toujours à montrer, malgré l’opulence et la renommée, la solitude extrême dans laquelle se trouve l’un et l’autre, Cronenberg construit un film sans équivoque, sans pitié pour ses personnages dont la chute semble assez vite inéluctable. Personne n’est épargné dans cette farce sombre montrant un Hollywood à mille lieux de l’image glamour que peut renvoyer la télé. Et nous, spectateur, assistons à cette tragédie contemporaine pour le moins troublante mais jamais touchante, où les multiples références culturelles à l’époque actuelle et le second degré en font un film que l’on regardera sans doute d’un œil très différent dans 20 ans.
    sararemi
    sararemi

    6 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mai 2014
    désolée d'avoir mis cette note mais franchement ça ne valait pas plus à mon humble avis. C'est une oeuvre dérangeante et moi elle m'a dérangée! tellement dérangée que je suis partie avant la fin !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 juin 2014
    les investisseurs potentiels avaient raison d'hésiter , le film sera un fiasco total ; Cannes a l'habitude d'honorer les films oubliés dans 5 ans ; ici , s'en souviendra-t-on dans 5 semaines ?
    Beaucoup de spectateurs aiment se retrouver dans un personnage positif ; ici , il n'y en a aucun .
    des dialogues vulgaires , des personnages imbibés de drogue qui passent leur temps à halluciner ; des charlatans qui vendent de la thérapie comme des hamburgers , une femme hautement superficielle et rémunérée , une odeur de brûlé persistante .
    en fait aussi toc que gomme à mâcher ville !
    les américains ont eu le bon sens d'éviter de perdre leur argent en finançant ce film .
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2015
    un film peu passionnant de par l'histoire et le surjeu de Julianne Moore, on ne parlera pas de la fin pour ne pas spoiler.
    PLV : scénario original
    WardStradlater
    WardStradlater

    56 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 décembre 2014
    Encore un film parlant d'Hollywood: des superficiels narcissiques, vivant dans des baraques gigantesques, hypocrites et à la limite du psychopathe. Et tout ce petit monde s'ennuie, vivant dans une bulle où ils doivent toujours en être le centre, et se rassurant via des drogues en tout genre. Bon, on a compris le secret de polichinelle. Hollywood, même présenté sous cet aspect, garde un glamour et une attirance; tout simplement parce que Hollywood ne produira jamais un metafilm. Hollywood s'analyse toujours lui-même sous un bon aspect. On ne parlera jamais de la réalité: une industrie consanguine, brassant des sommes astronomiques et produisant l'idéologie dominante. Et même si Cronenberg utilise des métaphores, elles restent beaucoup trop implicites pour être notables.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2014
    Disons-le d’emblée : on a l’impression d’avoir perdu le Cronenberg des débuts, celui des films horrifico-organiques comme « Crash » ou « La Mouche », tout comme celui de la maturité avec « History of Violence » ou « Les Promesses de l’ombre ». Car après le soporifique « A dangerous method », il nous a livré à Cannes comme pour celui-ci son pire film il y a deux ans : « Cosmopolis ». D’ailleurs au début on a peur de la redite : entre litanie de clichés, tunnels de dialogues abscons et narrations déstructurée, on s’ennuie ferme et on ne comprend pas grand-chose. Mais petit à petit le puzzle se met en place et sa virulente satire d’Hollywood prend forme. Pourtant, elle ne marche pas à tous les coups. Autant certaines séquences sont diablement réussies et trash (Julianne Moore aux toilettes en pleine constipation !), autant d’autres sont faussement provocatrices et tombent à plat ou, pire pour un auteur comme lui, ont un air de déjà-vu (des jeunes stars pubères sous GHB). Car finalement, rien ne nous étonne dans sa cartographie de la dépravation d’Hollywood et de ses excès qui semble à peine exagéré. On retiendra la prestation haute en couleur et sublimement provocante de la précitée Julianne Moore qui aligne encore un rôle marquant à sa carrière déjà bien fournie et une histoire malsaine et puante comme seule le réalisateur en a le secret. Mais pour pleinement convaincre, son film aurait du sortir il y a dix ans et être moins opaque dans ses symboles et significations. Toujours pas le film du renouveau donc mais un mieux par rapport à cet horrible « Cosmopolis » qui semblait dès lors être un brouillon.
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2014
    David Cronenberg est un cinéaste aux oeuvres très généralement polémiques - ce "Maps to the Stars" (il faut attendre l'épilogue, cosmogonique, pour apprécier l'opportunité d'un tel titre) n'échappe pas à la règle. Peinture au vitriol de Hollywood (où l'on parle de vraies stars, autant que de stars de fiction), oui : sexe, argent, ambition et vilaines moeurs en général. Mais se limiter à cela n'est assurément pas la bonne grille de lecture. C'est une saga à l'antique, sombre et rougeoyante, violente, où les héros sont englués dans le fatum (le "Liberté" d'Eluard résonnant en antiphrase récurrente). Décrypté par la psychanalyse. Film ultra dérangeant - d'aucuns diront : malsain, d'un malsain redondant. Jusqu'à la nausée. Gonflé à la trivialité, voire à la vulgarité. Pour ma part, beaucoup moins séduite que par le "Cosmopolis" d'il y a 2 ans. Si la trame centrale est cohérente (les destins de la famille Weiss et de Havana Segrand, dont on suit les trajectoires respectives, en guettant la collision..), les intrigues périphériques le sont moins, et certains personnages peinent à convaincre (comme celui de Jerome - Robert Pattinson, réduit aux utilités). Julianne Moore (Havana), pour moi, en fait des tonnes - ce qui rend injustifié son prix d'interprétation à Cannes. Mia Wasikowska (Agatha), en revanche, est remarquable de justesse - et aurait mérité cette récompense bien davantage !
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2014
    A travers ce film, David Cronenberg nous offre le portrait acerbe d'une famille hollywoodienne nous présentant le monde du cinéma sous un aspect peu glorieux. Conservant l'univers réaliste qu'il a adopté depuis une quinzaine d'années, le réalisateur se rappelle tout de même de sa longue carrière dans le cinéma fantastique (30 ans) en utilisant de nombreuses hallucinations pouvant faire penser à la présence de fantômes. Le film en lui-même est intéressant notamment pour sa vision de la starification mais ne passionne pas plus que ça le spectateur. On peut préférer de précédents films de Cronenberg plus prenants comme Dead zone, La Mouche ou, pour sa période réaliste, A dangerous method.
    Vivien19
    Vivien19

    66 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Sur l'affiche de Maps to the Stars, Hollywood est en flammes. Est-ce un rêve ? La réalité ? Une illusion ? Sans doute un peu des trois. Deux ans après Cosmopolis, David Cronenberg revient avec un nouveau film, Maps to the Stars. Vendu comme une critique virulente d'Hollywood, avec au casting toute une pléiade d'acteurs talentueux (Julianne Moore, Mia Wasikowska, Robert Pattinson, John Cusack), Maps to the Stars est probablement l'une des plus grandes attentes de ce Festival de Cannes 2014.

    Difficile d'émettre un avis sur le dernier volet de Cronenberg sans dévoiler quelques éléments de l'intrigue dont il vaut mieux avoir la surprise une fois dans la salle - dans tous les cas, tous pointent vers un même constat : Maps to the Stars est un film malsain. Terriblement malsain. Pas nécessairement un film qui va vous déranger intérieurement sur le moment, mais l'ambiance rude et cynique qui s'installe dès les premières minutes du film donnent au spectateur une sensation forte, typiquement dans la lignée de ce que Cronenberg a pu créer depuis le début de sa carrière. Maps to the Stars ne laisse pas indifférent, dérange mais ne choque pas. C'est peut-être ce qui manque au film, car si Cronenberg parvient à interroger, il ne parvient jamais à prendre les tripes de son spectateur - il n'est pas sage, certes, et son portrait terrifiant d'Hollywood est un délice, mais c'est un long-métrage très froid, distant des sentiments habituels vécus dans une salle de cinéma - proche de Cosmopolis d'une certaine façon, d'une grande richesse scénaristique et symbolique mais pourtant très didactique dans sa manière de dérouler son intrigue.
    Julianne Moore crève l'écran et pourrait bien repartir avec un Prix d'interprétation. Le reste du casting est lui aussi utilisé à merveille, la révélation restera le jeune Evan Bird (dans le rôle de Benjie Weiss) qui interprète une sorte de croisement entre un Justin Bieber, un Shia Labeouf et un Zac Efron, et constitue probablement l'image la plus forte du film - celle d'une génération intoxiquée par le système qu'elle construit elle-même, celle des enfants d'Hollywood. À l'heure où les affaires de drogue impliquant Justin Bieber et les excès réguliers de Miley Cyrus font les titres de la presse people, le personnage de Benjie Weiss possède une résonance incroyable. Cette même analogie se produit pour la majeure partie des personnages, qui au-delà de leur indépendance scénaristique, sonnent tous comme des métaphores de réalités bien ancrées dans l'inconscient hollywoodien.

    Maps to the Stars est un film qui divisera, autant chez les curieux que chez les amateurs du maître Cronenberg. Trip satyrique qui lorgne autant vers la comédie coenienne, le film de genre et le drame métasocial - une oeuvre assez unique dans le paysage cinématographique, moment de pur cinéma imparfait qui ne laissera de marbre aucun spectateur. La phrase "on adore ou on déteste" n'aura jamais eu plus de sens que dans le cas de Maps to the Stars. Hollywood vu comme une usine à cauchemars par ses déchets, rien que sur le principe ça ne peut faire qu'envie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mai 2014
    En plus d’être un beau bras d'honneur à ceux qui pense que David Cronenberg n'est pas un auteur, Maps to the Stars fait également une descente magistral dans les bas-fonds de la vie Hollywoodienne et la recherche absolue de la notoriété sans même plus penser à la notion d'art. Une réalisation certes simple, la plupart du temps les plans sont exclusivement fixes. Le talent de Cronenberg servira dans ce film à mettre en scène le très puissant scénario de Bruce Wagner. Nous avons donc la un film chorale qui explore la célébrité, la famille, l’insecte, la célébrité, l’égoïsme... Servit par des acteurs tous époustouflant David Cronenberg mérite sa sélection au festival de Cannes et son statut d'auteur.
    Martin, Le Frisson de la Pellicule.
    Louis Morel
    Louis Morel

    49 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juin 2014
    Cronenberg semble avoir définitivement vendu son âme au diable, et confirme la dégringolade après l’affreux "cosmopolis" dans les abîmes du cinéma verbal et ultra-métaphorique, plein de bonnes idées mais terriblement vain et poussiéreux.
    Pathé t'es pas fan.
    Pathé t'es pas fan.

    19 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mai 2014
    bof ce fut tellement repossant que je pense qu'il me manque un bout j'ai pas tout compris sauf que c'est nul..bravo cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 mai 2014
    "Hein?" "Heiiin?" "WTF!?" Voila mes reactions tout au long du film; même après visionnage et lecture du synopsis je n'ai toujours pas compris où etait l'intrigue et où on voulait en venir (quant à comprendre qui sont les personnages et leurs liens, ce n'est qu'à la moitié qu'on y arrive à peu près) ?
    Nous dépeindre un portrait cachée d'holywood ? si c'est le cas, et bien c'est juste une ville de consanguins psycopathes tous bon pour l'asile !
    Bref, nul.
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