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selenie
6 331 abonnés
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4,0
Publiée le 21 mai 2014
5ème participation au festival de Cannes après "Crash" (1996), "Spider" (2002), "A History of Violence" (2005) et "Cosmopolis" (2012)... Après ce dernier il retrouve Robert Pattinson au sein d'un casting riche dont une Julianne Moore sublime et le jeune Evan Bird (apperçu juste dans quelques séries) assez bluffant. Cronenberg signe là un pamphlet anti-hollywoodien... Hollywood s'est déjà regardé dans le miroir avec des chefs d'oeuvre comme ""Eve" (1951) J.L. Mankiewicz, "Boulevard du Cépuscule" (1950) de Billy Wilder, "Les Ensorcelés" (1953) de Vincente Minnelli et récemment le médiocre "Panique à Hollywood" (2008) de Barry Levinson et le délirant "Tonnerre sous les Tropiques" (2008) de Ben Stiller. Mais Cronenberg a une autre vision, plus violent, plus cynique où il mêle sexe, désintox et inceste. Ce que vise le réalisateur canadien s'est le star-system, la starisation facile et toute la décadence qui peut en découler. On peut regretter les clichés appuyés, un poil trop caricatural sans doute. mais surtout on aurait aimé que la famille Weiss laisse plus de place, notamment au personnage de Robert Pattinson étonnament sous-exploité. Néanmoins Cronenberg réalise un film qui reste bien vu, témoignage noir et désabusé des coulisses dégueulasses d'un certain Hollywood. Après son décevant "Cosmopolis" le retour de Cronenberg. En prime l'importance non négligeable du magnifique poème "Liberté" de Paul Eluard.
Attention , je me suis faite avoir :film malsain .les quelques scènes humour noir sur le monde bling bling et le désir vain de gloire auraient pu être géniales , s'il n'y avait en fond un scénario symboliste à deux balles, qui mélange tout ," la liberté" d'Eluard ,l'inceste . Le tout= indigeste et pervers .On souffre. FUYEZ
Haut le coeur au pays des étoiles Portrait du tout Hollywood où violence et bassesse ont les traits délicieux de "beautiful people". Un gosse de 13 ans peut être une ordure puisqu'il est "bankable". Un monde de "merde (littéralement dans le film) en bas de soie" ornés de paillettes dans des maisons décorés pour être photographiés dans des magazines de luxe. Comme dans "Théorème" l'étrangère fait exploser le système, comment ? Pourquoi ? Courrez-voir, on dirait un autoportrait collectif, un miroir ? Penda Film vu mercredi 28 mai au Max Linder, Paris, à la séance de 19h50
Enfin Cronenberg a recouvré son souffle créateur. Ce film virtuose nous promène dans les abîmes de l'âme humaine et de la perversité. Un grand coup de génie.
Enfin un grand Cronenberg ! Celui que je croyais perdu depuis "Existenz", tant les films de la décennies 2000 m'avaient déçu, de "Spider" au terrible "A Dangerous Method", d'où ne surnage que les deux premiers tiers de "A History of Violence" pour leur perfection formelle. Déçu au point d'avoir boudé - peut-être à tort, je vais me rattraper - "Cosmopolis" en 2012. "Maps to the Stars" est d'abord un film euphorisant, bien qu'il soit d'une noirceur de pétrole. Cronenberg prend un plaisir communicatif à dépeindre, avec une sauvagerie salvatrice, les arrières cours d'Hollywood, à travers les turpitudes d'une galerie de personnages hyper-narcissiques et dépressifs, obsédés par la réussite, le succès et l'argent, incapables de trouver le moindre équilibre ou de ressentir de la compassion, gangrénés d'hypocrisie. Le film postule une consanguinité fatale pour expliquer le degré de pourrissement atteint par l'industrie du cinéma. Incarné par une troupe d'acteurs excellents, parmi lesquels domine la justement récompensée Julianne Moore, "Maps to the Stars" est aussi une belle démonstration de la virtuosité de son réalisateur. Tout est parfait dans le film, de l'image aux décors, du montage aux costumes, sur une impeccable construction scénaristique, nimbé dans la musique du fidèle Howard Shore. Un régal cinématographique.
un très bon film qui dépeint un portrait au vitriole, assez cynique et pessimiste des personnalités d'Hollywood. L'histoire, quoique très malsaine et farfelue (assez habituel chez Cronenberg...), reste plutôt agréable à suivre. Le scénario offre pas mal de rebondissements. Maps to thé stars est un bon Cronenberg, sans plus.
Le film bien rythmé et très bien joué (Julianne Moore en tête), mais qui laisse un peu sur la faim. Je m'attendais à un scénario plus compliqué et plus trash.
Cronenberg s'est assagi au niveau des images mais il continue à faire un cinéma bien noir et tordu. On peut trouver son dernier film un peu bâclé quand même au niveau de la réalisation - sans compter la succession de faux-raccords des paysages qui défilent lors du dialogue dans la voiture entre Julianne Moore et Robert Pattinson (ce qui m'a fait sortir de la scène, je ne voyais que ça), et un feu numérique vraiment laid au bord de la piscine - mais c'est quand même moins irritant que le conceptuel "Cosmopolis", qui en a fait fuir plus d'un. Il y a un peu de Brett Easton Ellis dans cette vision nihiliste du rêve hollywoodien basculant dans le cauchemar. Finalement c'est de l'horreur psychosociale, moins viscérale mais tout aussi inquiétante.
Un bon film. Plongés dans la superficialité, la richesse et la stupidité d'Hollywood, on découvre un univers où les artistes ressemblent plus à des princes de l'opportunisme. On suit une jeune femme qui s'implante dans Hollywood. Plusieurs personnages se croisent dans ce quartier, dans un univers plutôt barré grâce à son inutilité et la puissance qui en découle.-----------------------------------------------------------------------------------
Néanmoins, ce qu'il faut retenir de ce film, c'est sa capacité à nous plonger dans un drame intéressant. Sur fond du thème de l'inceste, on découvre les secrets d'une famille décomposée par la folie et l'inceste, que le succès a rendu fou.-----------------------------------------------------------------------------------
La relation entre folie et succès est peut-être ce qui transparaît le mieux à l'écran mais le film reste néanmoins trop sage. La musique à beau être magnifique, les acteurs parfaits, j'ai toujours cette impression comme quoi les thèmes ne sont pas développés à fond, qu'il y avait matière à raconter bien plus. Sans compter la fin un peu trop brutale et pas assez subtile à mon goût.-----------------------------------------------------------------------------------
Après, peut-être n'ai-je pas tout compris. Le film est simple à suivre mais soit les différentes problèmes qu'il pose sont mal menés, soit il est plus subtil qu'il n'y parait. Je le reverrai pour confirmer mais en attendant, je dirais que le film est très bien réalisé, carré et ambiancé comme il faut, avec une bonne dose d'osé, et est "bon" mais son développement est insuffisant.-----------------------------------------------------------------------------------
Un long métrage que j’ai vraiment eu du mal à appréhender. C’est grinçant, parfois féroce mais sans doute trop outré et parfois tarabiscoté pour être une vraie bonne critique d’hollywood. Julianne Moore est excellente, tout comme Mia Wasikowska ou Evan Bird. Le reste du casting est moins convaincant.
Un Cronenberg qui a divisé, comme souvent ces derniers temps. Cela dit, après le quasi-calvaire qu'a été pour moi « Cosmopolis » (malgré de vraies qualités!), « Maps to the Stars » s'avère nettement plus proche du réalisateur qu'on aime : une odeur de soufre, des personnages ambigus voire carrément névrosés (pour rester poli), le tout porté par une atmosphère et un sens de la réalisation donnant parfois beaucoup de force à un scénario déjà assez dérangeant à la base. Il y a de s longueurs, certains rôles sous-exploités (celui de John Cusack, notamment) et on reste assez loin de « Boulevard du crépuscule » ou « Eve », ce qui est en soi plutôt normal. Mais on a au moins retrouvé un auteur fidèle à lui-même, excellent directeur d'acteurs (Julianne Moore est proprement stupéfiante, Mia Wasikowska pas mal du tout non plus) et capable de nous offrir des œuvres radicalement différentes de ce que l'on peut voir habituellement en salles, le tout porté par quelques scènes et idées mémorables, l'utilisation du « Liberté » de Paul Eluard en tête. Un bon cru.
Une ancienne vedette has-been en souffrance, un chauffeur de taxi aspirant, un enfant star orgueilleux... Loin des paillettes et des tapis rouges, Cronenberg orchestre une véritable parade des monstres, un musée des horreurs exposé au moyen d'une mise en scène glaçante. Julianne Moore brille de mille feux dans sa composition hallucinée du désespoir, Norma Desmond des temps modernes. Effaçant l'errance "Dangerous Method", "Maps to the Stars" est la brillante incarnation d'un cinéaste au sommet de sa créativité, ajoutant une nuance de plus au panel déjà bien garni du Hollywood vampirique.
Que dire.... La prestation des acteurs et surtout celle de Julianne Moore sont à souligner. Le prix d'interprétation reçu à cannes est parfaitement justifié. Quant au film, Cronenberg met mal à l'aise le spectateur. Entre inceste, sexe, violence, démence... Un film déroutant qui peut laisser sur le côté certains spectateurs
les + : Quelques dialogues croustillants, un jeu d'acteurs excellent, une vision cynique du showbiz et une réalisation propre...
Pour le reste ce film ne vous tiendra pas en haleine, le scénario est plutôt ennuyeux, la violence gratuite ne rajoute pas grand chose, ne perdez pas votre temps. Déçu.